[✎] L’agenda

L'agenda

L’agenda était épais. J’ai regardé autour de moi, j’étais seul. Je l’ai ouvert au hasard. Waoouuhh ! Son ou sa propriétaire avait ajouté plein de trucs. Des messages à l’encre rose, violette, jaune fluo. Des cœurs, des photos, une guirlande, des étiquettes ornées de motifs colorés… C’est sûr, il était à une fille ! Mais qui ? J’ai fourré l’agenda dans mon sac.

ce que j'en ense

J’avais besoin d’une petite lecture, simple, facile, avant de commencer un thriller plus « corsé »… Ce livre était parfait…

Il faut reconnaître qu’il est très jeunesse… donc si vous n’aimez pas ce qui est trop « jeunesse/simple » passez votre chemin… la couverture donne bien le ton… d’ailleurs, c’est elle qui m’a donné envie d’ouvrir le livre avec ses couleurs vives et ses petites illustrations très sympa, très girly…

Le style est très simple, comme ce qu’un ado d’une douzaine d’année aurait pu écrire, finalement… Ca donne l’avantage que le livre se lit très facilement et très vite, idéal pour une transition entre deux autres plus conséquents.

L’histoire est tout aussi simple… un ado trouve un agenda, et sa curiosité aidant, il va l’ouvrir et y découvrir des choses qu’il n’aurait jamais dû voir, des choses intimes, personnelles…

Le personnage central, un ado, est bien imaginé et fidèle à un ado de son âge… mais pas le genre populaire, à son grand regret…

« Mais ce n’était pas un film, juste moi, Jérémie, douze ans presque treize, élève de cinquième B au collège Albert-Camus et, quand je repense à ce moment, c’est bien moi que je vois, c’est le bruit de mes pas sur le sol que j’entends, et je ressens à nouveau ce délicieux sentiment de solitude que j’ai alors éprouvé. »

Il fait attention au regard des autres, et est curieux de tout… c’est cette curiosité qui le pousse à découvrir le contenu de l’agenda et de tout mettre en œuvre pour découvrir qui est la mystérieuse inconnue qui a perdu son agenda…

Ce qu’il découvre d’elle, le portrait dont il s’en fait, c’est celui d’une fille hyper populaire, avec plein d’amis, plein d’activités, une vie bien remplie qu’il envie franchement… Jusqu’à ce qu’il découvre… (eh ben non, ne comptez pas sur moi pour vous le raconter… à vous de le lire pour le découvrir…)

Ce livre est vraiment surprenant, car sous ses apparences légères et amusantes, il y a une très jolie histoire derrière, une histoire passionnante, émouvante, touchante, que j’ai beaucoup aimée…

« Les grandes décisions, c’est vraiment des trucs qu’on prend dans les moments où on ne réfléchit pas. »

On y redécouvre  la souffrance du deuil et du rejet quand on est adolescent, cette dure période de la vie faite de changements en tous genres mais aussi d’apprentissage.

« Les médecins qui prétendent qu’il y en a pour quelques mois, l’espoir semble possible en tout cas, quelques mois cela paraît long, on peut faire des tas de trucs en quelques mois, guérir, pourquoi pas, ça arrive aussi, hein, ce genre de retournement extraordinaire, et puis tout s’accélère. »

Ce livre m’a pris par le cœur, par les sentiments, alors que je ne m’y attendais pas du tout…

La fin est juste est juste phénoménale, franchement, elle retourne complètement le lecteur et pour ma part, elle m’a vraiment surprise, je n’ai rien vu venir… J’ai bien évidemment terminé ma lecture en larmes…

Ce n’est pas un coup de cœur, car les personnages comme les évènements ne sont que survolés, rien n’est vu en profondeur, mais il vaut malgré tout la peine que l’on s’y attarde et qu’on le découvre.

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[✎] Tu seras à moi

tu seras à moi

Pour Ava Bixby, conseillère dans une association de défense des droits des victimes, aider Kalyna Harter à confondre son violeur est une priorité absolue. Mais très vite, Ava découvre dans cette affaire de trop nombreuses zones d’ombres. Au point de douter que Kalyna est bien la victime qu’elle prétend être.
Taraudée par ses soupçons et profondément désorientée par cette histoire qui la ramène aux pires souvenirs de son passé, Ava préfère se dessaisir du dossier, même si toutes les preuves matérielles semblent confirmer le récit de Kalyna. Malgré tout, cette affaire continue de l’obséder, jour et nuit, jusqu’à la pousser à rencontrer Luke Trussell, le capitaine de l’US Air Force que Kalyna a désigné comme son agresseur, et qui risque de se retrouver bientôt derrière les barreaux.
Hélas, loin de lui rendre le sommeil, cette confrontation, aussi saisissante que troublante, se révèle des plus dangereuses pour Ava.

ce que j'en ense

Je dois dire que je suis de plus en plus agréablement surprise par la plume de Brenda Novak.

Son style est toujours aussi percutant, et toujours aussi addictif. On embarque dans l’histoire, et ensuite, c’est un turn-over fantastique… Pour peu, les doigts n’iraient pas assez vite pour tourner les pages au rythme endiablé de la lecture. En tous cas, c’est l’impression que j’en ai eu…

Le rythme est vraiment très rapide, les rebondissements s’enchaînent quasi sans temps mort, et c’est agréable.

Elle revisite ici l’obsession, cette perversion de l’âme humaine, avec brio. J’ai beaucoup aimé ce thème… Car il est toujours intéressant, selon moi, de voir où la folie humaine peut mener, dans quelle mesure une personne peut aller au bout de son obsession et faire d’une vie un enfer.

Ce que j’aime chez elle, c’est que le personnage « méchant », néfaste de ses romans est toujours réellement dévastateur. Elle ne fait pas dans la demie-mesure.

D’ailleurs, dès le départ, on sait qui il est, et le principal n’est donc pas tant sa découverte, mais de comprendre son mécanisme, son machiavélisme… C’est vraiment axé sur le psychologique, gratter la surface pour accéder au mal profond qui se cache sous la surface des »monstres ». Et ce que j’aime, c’est le fait qu’on se laisse surprendre à ce que ces « monstres » soient en fait des gens comme on en croise tous les jours, des personnes « comme les autres », dont on ne soupçonnerait pas les travers. On découvre les tréfonds de la manipulation.

Le thème général du livre m’a beaucoup plu, à savoir la lutte contre la maltraitance des femmes. Ce thème est rarement abordé de cette manière dans les livres, où généralement, on le tourne plus au drame qu’au thriller. Cela montre aussi l’évolution des mentalités, quand il y a quelques décénies, avouer un viol était considéré comme honteux, on le taisait, alors que maintenant certaines personnes n’hésitent pas à le crier sur tous les toits, à tord et sans raison, juste pour détruire d’autres personnes.

Ava Bixby, quant à elle, est du côté des victimes. Mais elle prend son travail très à cœur et est bien déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. On sent que son passé fait sa force, et ça en fait un personnage très intéressant.

De révélations surprenantes en détails chocs, Brenda Novak nous entraine pour une histoire palpitante et intriguante.

Bien que s’inscrivant dans une série (ce livre étant, dans sa version originale, le cinquième opus de la série Last Stand », si je ne me trompe, mais je ne sais pas si tous les titres sont sortis en français), ce livre peut très bien se lire indépendamment des autres.

Le premier livre que j’ai lu d’elle, c’était un vieil harlequin trouvé au fond d’un vide grenier… Et je dois dire que quand je compare les deux, on voit que l’auteur a grandi, qu’elle a murit, elle a enfin trouvé le style qui lui va si bien, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

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lu en part avec la ME Vous pouvez retrouver plus d’infos sur les auteurs publiés dans cette collection sur le blog consacré à la collection Mosaïc.

La fiche consacrée à ce livre…

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[Avis express] Les Démons d’Alexia, tome 2 : Stigma Diabolicum (Benoit Ers)

les démons d'alexia 2

Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels, est une institution discrète qui lutte contre les évènements paranormaux qui menacent l’équilibre de notre monde.
Alexia, jeune exorciste, s’engage corps et âme dans ce difficile combat, au risque de se laisser dévorer par ses propres pouvoirs.

ce que j'en ense

Tout comme le premier tome, celui-ci est une vraie merveille…

Je suis de plus en plus accro, que ce soit à l’histoire ou aux personnages…

On en apprend un peu plus sur Alexia, sur sa mission, sur ce qu’elle est, et c’est vraiment plaisant.

Les « décors » sont toujours aussi sombres et inquiétants, et on y retrouve avec plaisirs mystères, sorcières et démons… mais ce qui est génial, c’est que l’intrigue devient double: d’un côté, la chasse aux démons, et de l’autre, la découverte, en même temps qu’Alexia, de ses nouveaux pouvoirs surprenants et inquiétants…

Si vous n’avez pas encore craqué pour cette saga, et que les thèmes abordés vous plaisent, n’hésitez pas, vous ne regretterez pas la découverte, je pense…

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[✎] Time Riders, tome 4 : La guerre éternelle

time riders 4

Liam aurait dû mourir en mer en 1912, Maddy d’un accident d’avion en 2010, Sal dans un incendie en 2026. Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne détruisent l’Histoire.
Or un nouveau bouleversement survient dans le cours du temps : Abraham Lincoln disparaît subitement de l’Histoire ! Maddy, Liam et Sal doivent le retrouver de toute urgence, car, en son absence, la Guerre de Sécession ne s’est jamais achevée !

ce que j'en ense

Quand j’ai terminé le tome trois, je me suis dit « ok, j’ai ma dose, je crois que les voyages dans le temps, j’ai donné« … Bref, j’avais été déçue, ça m’avait franchement saoulé, et je ne pensais franchement pas continué la lecture de cette saga…

Puis finalement, je me suis dit qu’il serait dommage de rester sur une mauvaise impression et ai décidé de tenter le coup avec le quatrième tome… et j’ai bien fait.

Le style de l’auteur est pourtant toujours aussi addictif, un vrai turn-over qui fait qu’on se dit constamment « encore quelques pages puis j’arrête, mais que l’on arrête pas forcément.

Contrairement au tome précédent (qui m’avait franchement gavé), l’action est mieux présente, mieux répartie… Il y a très peu de temps morts, on va de rebondissement en rebondissement… ce qui nous tient bien en haleine et qui fait que l’on veut à tout prix savoir ce qui va se passer… Car on le sait, que quelque chose va se passer au chapitre suivant :)…

On se retrouve dans un monde qui n’aurait pas dû exister, dans le sens où l’histoire a pris des tournants hors du commun, et que tout l’avenir du monde a été chamboulé. Que ce soit point de vue humain ou technologique, on est dans un univers à part de celui que l’on connait, sorte de « vue alternative » de ce qu’aurait été notre monde il y a 12 ans si l’histoire avait pris une toute autre route et si certains personnages de l’histoire n’avaient pas fait leur apparition.

Le monde qui s’offre à nos yeux dans ce roman

Point de vue des personnages… On fait ici la connaissance de nouveaux personnages… Ca donne un peu de punch au récit, et on a moins l’impression de tourner en rond. Je regrette juste que l’on n’en aie pas appris plus sur Sal.

Ceux que l’on connaissait déjà restent toujours aussi sympathiques, et les nouveaux sont pour le moins hors du commun.

Ce qui fait que j’ai peut-être un peu moins accroché, c’est peut être que la guerre de Sécession n’est pas forcément la période de l’histoire qui me passionne le plus…

Alex Scarrow romance ici une question que beaucoup se sont déjà posée: Si tel personnage de l’histoire n’avait pas existé, qu’en serait-il de notre monde actuel? Comment le monde aurait-il évolué?

Un très bon roman que je vous conseille vivement… Si vous avez été déçus par le troisième tome comme j’ai pu l’être, ne vous en faites pas, celui-ci n’a rien à voir, et il est génialement bien imaginé…

Si vous n’avez pas lu les trois tomes précédents, vous pouvez très bien vous contenter de celui-ci, cela ne vous empêchera pas de suivre l’histoire, mais vous risquez cependant d’avoir un certain « manque » par rapport aux protagonistes principaux, sur leur passé, sur leur histoire, …

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[✎] Le Doux venin des abeilles (Lisa O’Donnell)

Genre : Drame
Nombre de pages : 362 pages

Maison d’édition : Michel Lafon
Année d’édition : 2013

« Aujourd’hui, c’est la veille de Noël. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Aujourd’hui, j’ai quinze ans. Aujourd’hui, j’ai enterré mes parents dans le jardin. Personne ne les regrettera. »

Après la mort brutale de leurs parents, Marnie, quinze ans, et sa petite sœur Nelly décident de poursuivre leur vie comme si de rien n’était, bien que chacune d’elle soupçonne l’autre de les avoir assassinés. Personne ne semble se douter de leur sort. Excepté Lennie, l’homme qui vit dans la maison voisine. À force d’observer leurs faits et gestes, il finit par remarquer que les deux jeunes filles sont livrées à elles-mêmes, et les prend sous son aile. Au fil des mois, amis, voisins et autorités – sans compter le dealer du coin qui en a toujours après leur père – commencent à poser des questions. Et un mensonge en entraînant un autre, Marnie et Nelly s’embourbent dans une aventure qui pourrait leur coûter bien plus qu’elles ne peuvent payer. D’une plume incisive et percutante, Lisa O’Donnell nous livre un roman à trois voix envoûtant et inoubliable. Le Doux venin des abeilles est l’histoire comiquement macabre d’âmes en perdition, dont le seul espoir de rédemption est de se tourner les unes vers les autres.

La première chose qui m’a attirée dans ce livre, c’est sa couverture… Je l’ai trouvée très douce, très chaleureuse, … Bref, ça m’a plu… Puis, j’ai découvert le résumé… en totale opposition avec ladite couverture… et j’ai trouvé ça encore plus intriguant…

Et au final? Ce livre me laisse une impression très mitigée… Ou plutôt, une bonne impression, mais avec un « mais » non négligeable…

A vrai dire, sur le fond, j’ai adoré… L’auteur a le chic pour compliquer les choses au fur et à mesure que l’on tourne les pages, et pour faire monter la tension petit à petit. On se demande où tout cela va nous mener, et c’est très addictif. J’ai d’ailleurs dévoré ce roman à la vitesse de l’éclair 🙂

On va évoluer dans un univers de mensonges, de dangers, d’histoires parfois rocambolesques, inquiétantes, mais également un monde d’émotions… Ce livre prend aux tripes, et il est difficile de le déposer, une fois la dernière page tournée, et de passer directement à autre chose… Il donne lieu à tellement de réflexions, je trouve… Et j’aime beaucoup ça…

Mais sur la forme… ce fut une autre histoire…

J’ai aimé l’alternance des personnages narratifs, qui de ce fait nous avons une alternance de points de vues, donnés à la première personne donc, très intéressant… cela donne une certaine force au roman, et un aspect plus complet de la situation… Chaque petit chapitre est étiqueté au nom de  la personne qui « prend la parole », ce qui permet de ne pas se perdre et mélanger les personnages/narrateurs. De plus chaque personnage avait son propre style, sa propre manière de s’exprimer, ce qui renforce leur différence de caractère et rythmait le récit.

Quel était le problème, alors? L’absence de négation ! Il n’y a rien à faire, dès le départ, quand Marnie prenait la parole, j’étais excédée et terriblement dérangée par cette absence totale de négation dans sa manière de s’exprimer… (« Et évidemment, elle veut pas le voir« … « Il arrête pas de nous demander si on a besoin de quelque chose« … « J’ai pas compris ce qui se passait« ). Je sais qu’il y en a qui s’en fichent, mais personnellement, ça a vraiment entravé ma lecture. Je n’ai pas réussi à m’y faire, et c’est pour moi le gros point négatif du roman…

Les personnages sont vraiment très intéressants, et l’alternance narrative permet de bien appréhender les subtilités de chaque personnage. Ça permet également de mieux s’attacher aux personnages, et j’ai aimé ça…

Nelly et Marnie, ce sont deux sœurs que tout oppose… mais alors, tout… Si ce n’est qu’elles ont le désir commun de ne pas être séparées suite au décès de leurs parents… C’est pourquoi elles vont enterrer les corps…

Personnellement, j’ai beaucoup aimé le personnage de Nelly… Je n’y peux rien, j’ai toujours adoré les personnages atypiques, un peu reclus et à l’écart… Elle s’exprime de manière posée et pourtant, par moment assez naïve… c’est vraiment un personnage coup de cœur pour moi…

Celui de Marnie, je l’ai trouvé un peu trop mature pour son âge, ou plutôt trop avancée dans certains (mauvais) domaines… Le genre ado à problèmes, je dirais. Sa manière de s’exprimer le représentait bien, abordant un style très direct, très « sauvage »…

Au final? Je dirais que ce livre est un très très bon roman (Merci Camille, des Editions Michel Lafon, de m’avoir permis de le découvrir)… Une « belle » histoire, prenante, envoutante, passionnante, … des personnages hauts en couleurs, avec des caractères bien particuliers et bien trempés, … Dommage pour l’absence relative de négation, mais je sais que beaucoup n’en tiendront pas rigueur… Je vous conseille vivement ce livre explosif.

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[✎] Merlin, tome 1 : Les années oubliées – T. A. Barron (2013)

Genre : Jeunesse Fantasy
Nombre de pages : 360 pages

Maison d’édition : Nathan
Année d’édition : 2013

Le jeune Emrys ignore tout de son identité. Ses premiers souvenirs remontent à l’âge de sept ans, lorsqu’il s’est réveillé sur une plage…
Une femme guérisseuse, Branwen, prétend être sa mère. Mais il refuse de la croire.
Aujourd’hui adolescent, Emrys est déterminéà découvrir qui il est. D’autant qu’il s’est mis à développer des pouvoirs hors du commun, qu’il ne parvient pas à contrôler.
Sa quête le mène sur la mystérieuse île de Fyncaria, peuplée de créatures aussi merveilleuses qu’inquiétantes.

avis express merlin

Je dois avouer que j’ai hésité avant de me lancer à la découverte de ce livre, car j’avais peur que ce soit trop loin de mon univers, beaucoup trop fantasy pour moi… Puis je me suis laissé convaincre par le fait que c’était du Jeunesse, et que donc, ce serait quand même plus léger que de la fantasy adulte.

Bref… je me suis lancée…

Et au final? Je suis déçue… ou plutôt comme je le craignais, l’univers n’était pas vraiment le mien, et j’ai eu du mal à m’y laisser emporter et y évoluer au gré du récit.

Globalement, on peut dire que le roman regorge d’originalité car même si Merlin a déjà été vu et revu sous toutes les coutures, je ne me souviens pas que ce « côté », cette tranche de son existence ait déjà été abordée ailleurs. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à ouvrir ce livre, l’aspect novateur du point de vue.

Point de vue de l’ambiance générale, je ne vais pas vais  faire un dessin… On est quand même dans l’univers de Merlin, et donc, on baigne dans le mystérieux, dans le magique, dans l’impensable… et bien sûr, avec les créatures imaginaires qui l’accompagnent.

L’écriture est simple, jeunesse malgré tout, mais pas trop, on ne tombe pas dans le niais… (un bon point, non?) Cette simplicité permet de lire le livre quasi d’une traite, car il y a également un bon rythme tout au long du roman… J’ai aimé que les chapitres ne soient pas trop longs, car cela permet de ne pas trop avoir une impression que certains passages tirent en longueur. Parce que c’est là que le bat blesse pour moi… Je ne sais pas si c’est typique de la fantasy, mais en tous cas, quasi tous les livres de fantasy que j’ai lus avaient, à mes yeux, ce même défaut: ils tiraient en longueur sur les descriptions, que ce soit par rapport aux lieux, aux personnages, … et les longues descriptions cela m’ennuie, je préfère largement l’action et les rebondissements. (Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, il y a de l’action et des rebondissements quand même dans ce livre, mais voilà, quoi…)

Alors certains diront que cela permet de mieux cerner le tout, mais personnellement, c’est un peu le contraire, ça me met une distance pas croyable entre l’histoire, les personnages et moi, et là, c’est le drame, la rupture est irréversible.

Point de vue du personnage de Emrys/Merlin, il a donc été plaisant de voir son évolution et de découvrir ses « origines » en même temps que lui. Je lui ai trouvé un « caractère » assez particulier… d’un côté, la fragilité et l’innocence de l’enfance, et pourtant déjà tant de zones d’ombres et de blessures qui lui donnent un je ne sais quoi de mystérieux, solide et ayant un regard bien particulier sur le monde qui l’entoure. On le voit évoluer, et c’est vraiment plaisant.

Vous l’aurez compris, même si j’ai trouvé, sur la forme et l’idée de base, beaucoup de positif à ce livre, j’en ressors mitigée voire déçue… Mais bon, on ne peut pas toujours accrocher à tout…

    

Tiboux, Ptitelfe, Chookette, Titisse, Lyly, Bykiss/Charabistouilles

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Une chose que je n’avais pas vue, et que j’ai découverte grâce à mon amie Tiboux: Cette saga est en 12 tomes… tout de suite, cela me refroidit encore plus… Je ne me vois pas aller plus loin dans cette saga, au final…

[✎] Séquestrée (Stevens, Chevy)

Genre : Thriller, Drame
Nombre de pages : 335 pages

Maison d’édition : L’Archipel
Année d’édition : 2011

Ce dimanche-là, Annie, agent immobilier de 32 ans, avait prévu de vendre une maison grâce à une journée portes ouvertes. Mais son dernier client, un homme qui prétend s’appeler David, la fait monter de force dans sa camionnette. Annie vient d’être enlevée. Son ravisseur l’emmène au cœur de la forêt et l’emprisonne dans une cabane. Son calvaire va commencer…

Ahh ce livre.. je l’avais déjà repéré depuis un petit temps, sans jamais trouver le temps pour l’intercaler dans mes lectures, puis finalement, la tentation a été plus forte que la raison… et je l’ai entamé…

Que dire, si ce n’est que moins de 24h plus tard, je l’avais déjà terminé, à mon grand regret… car il faut le dire, j’ai été directement embarquée dans l’histoire, et impossible pour moi de lâcher le livre avant la fin…

Rien que la couverture m’avait emballée, je ne saurais dire pour quoi, mais ces contrastes de couleurs, tout ça, ça me faisait envie et cela su, à l’aide du résumé, aiguiser ma curiosité déjà forte…

Le style narratif est vraiment intéressant… Une narration à la première personne… divisée entre la vue quotidienne d’une part de l’enfermement, de toute la durée de la captivité, et d’autre part son « après », la reprise d’une vie qui se voudrait être normale mais qui ne le sera plus jamais…

Un style à la fois touchant et fracassant…

Et le lecteur dans tout cela ? L’auteur s’adresse à lui comme s’il était le psy, comme si nous étions directement impliqués dans l’histoire, … du coup, on s’accroche, on compatit, on souffre et on réalise la détresse d’Annie…

D’ailleurs, parlons-en d’Annie… Au début du roman, quand elle nous raconte sa manière d’être, on la sent sûre d’elle, déterminée… puis au fil du temps, on la découvre écorchée vive, endurcie, mais tout autant déterminée au final. Elle nous raconte son calvaire sans détour, et cela touche en plein dans le mil. On ressent sa terreur, ses craintes, et la lourdeur des souvenirs…

On peut facilement compatir avec la Annie du « pendant ».. Celle qui à force de ne voir que son tyran, finissait pourtant par ne plus pouvoir s’en passer…

« Tout en le haïssant, je n’en pouvais plus de son absence. C’est dire à quel point j’étais devenue dépendante de lui. »

Ce que j’ai aimé, c’est que sans être lourd de description, on a malgré tout eu, vu le huis clos, une bonne représentation du lieu de séquestration… pour peu, on aurait pu en dessiner les plan avec exactitude… les descriptions étaient disséminées ça et là, au fil des pages, pour nous permettre de découvrir cette cabane en même temps qu’Annie, finalement… Ce qui nous rapprochait encore d’elle, de plus en plus…

Et que dire de la fin… Elle est terrible, étonnante, terrifiante même… Elle a l’effet d’une bombe qui bouleverse tout sur son passage.

J’ai beau chercher, je ne trouve rien de négatif à dire sur ce livre… rien ne m’a déplu… Le thème de l’enlèvement et de la séquestration est ici revu et abordé de manière originale, surprenante, explosive… Une vraie réussite qui prend aux tripes tout au long du roman, et ne laisse pas le lecteur indemne, …

Ce livre est vraiment bouleversant. Une fois refermé, une fois la dernière page tournée, il m’a été impossible d’en commencer un autre dans la foulée… Plus d’une fois, il m’a retourné le cœur et l’âme, et je sais que je le relirai de temps en temps, juste pour le plaisir de retrouver cette histoire pourtant terrible.

 

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[✎] Les Démons d’Alexia, tome 1 : L’Héritage (Benoit Ers & Dugomier)

Genre : BD, fantastique

Nombre de pages : 48 pages

Maison d’édition : Dupuis
Année d’édition : 2004

Seule face aux forces du mal !Le Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels est une institution discrète qui a pour mission de lutter contre les phénomènes occultes qui se manifestent un peu partout sur notre planète. Le jour où la jeune Alexia débarque au C. R. P. S., sa vie va en être bouleversée. Exorciste débutante mais surdouée, elle maîtrise mal ses pouvoirs qui vont pourtant devenir son principal outil de travail… mais aussi la source de ses ennuis! Entourée des meilleurs spécialistes en sciences occultes, notre héroïne va mener de véritables enquêtes policières… où les criminels classiques sont remplacés par les forces du mal ! Pour mieux lutter contre ses ennemis, Alexia devra se rendre à Yorthopia, pays mythique rassemblant toutes les connaissances occultes. Seul petit problème : l’unique accès connu se trouve dans la « Zone 85 », un bâtiment du C. R. P. S. victime d’un terrible envoûtement…

Je ne suis généralement pas très branchée bande dessinée, mais là le thème m’a franchement emballée et je me suis dit, pourquoi pas…

Et finalement? C’est un big coup de coeur, et je n’arrive pas à lâcher cette saga…

Les dessins sont assez simples, mais qu’importe… Ils permettent malgré tout de suivre l’ histoire de manière agréable et de se plonger dans l’ambiance…

On y retrouve les thèmes des démons, de la magie, des exorcismes, des phénomènes paranormaux… tout ce que j’aime, quoi 🙂

L’histoire, d’ailleurs, est assez sympa… une demoiselle d’apparence fragile, en réalité exorciste, qui se lance dans une « guerre » contre les démons… Au départ, j’ai eu un peu de mal à la prendre au sérieux, et surtout, je la trouvais franchement désagréable, mais on apprend à l’apprécier au fil des pages…

Les autres personnages aussi sont hauts en couleurs, et surtout, ils ont chacun leur particularité, tantôt amusante, tantôt inquiétante, voire carrément flippante.

Je trouve que ça se tient bien, ça se lit facilement, mais pas trop vite, et surtout, on est vite entraîné dans le truc… pour ne plus le lâcher.

J’aime beaucoup cette BD, et je compte bien continuer à découvrir cette saga, car le tome  1 nous laisse dans l’expectative de pas mal de choses, et j’ai hâte de voir la suite des évènements….

  

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[✎] Indéfendable – Pamela Callow

Genre : Thriller
Nombre de pages : 459 pages

Maison d’édition : Harlequin (Mosaic)
Année d’édition : 2012

Kate Lange, jeune avocate, sort tout juste d’une période personnelle très noire dont elle garde de profondes cicatrices. Elle sait ce que c’est que de vivre un cauchemar, aussi accepte-t-elle de défendre Randall Barrett, son patron – mais également un être très cher -, soupçonné du meurtre de sa femme. Elle découvre alors un dossier complexe, car Randall est le suspect idéal. En apparence, tout l’accuse : son ex-femme l’a trompé, il a la réputation d’être un homme impulsif et violent, il s’est disputé avec la victime quelques heures avant sa mort…
Confrontée à une famille hostile, meurtrie par le doute et les conflits, Kate sait qu’elle n’a rien à attendre non plus des légistes d’Halifax. Ceux-ci préfèrent à l’évidence voir Randall en prison, plutôt que de défendre l’indéfendable. Et elle est désormais la seule à pouvoir prouver l’innoncence de Randall. Il y a urgence, car dans l’ombre, un personnage silencieux attend le moment propice pour porter le coup fatal

Je dois dire que c’est le premier livre de cette collection qui me ravit moins que les autres, … C’est peut-être mon état moral du moment qui fait que j’accroche un peu moins aux thrillers, je ne sais pas..

La première grosse déception pour moi, ce fut la couverture… Alors que d’ordinaire, les livres de cette collections m’attirent au premier regard, celui-ci, c’est tout le contraire… Je ne le trouve pas joli du tout, et que voulez-vous, ça me fait partir avec un petit  a priori au départ…..

L’histoire en elle-même… J’ai trouvé le côté judiciaire trop présent… Et alors que dans Défendre Jacob, cela ne m’avait pas du tout dérangé, dans ce livre-ci, j’ai trouvé ça trop oppressant… Je ne sais vraiment pas expliquer pourquoi cela m’a déplu…

Par contre, j’ai vraiment apprécié le côté « histoires de familles » difficiles à démêler .. C’est ce qui m’a vraiment donné envie d’aller plus loin dans la lecture.

Le style du livre, outre l’aspect purement judiciaire, est assez sympa malgré tout,… ça se lit assez vite, et on se laisse embarquer dans l’histoire, on veut savoir la suite, c’est clair…

Il est rythmé de façon très agréable… il n’y a pas de temps mort, mais certains moments un peu plus lents qui permettent de relancer l’histoire d’un « simple » petit rebondissement. L’auteure a le chic pour faire monter le stress et mettre le lecteur en haleine.

Le seul bémol c’est qu’il est assez lent à démarrer, malgré tout,… J’aime quand on entre directement dans le vif du sujet, mais là, ce n’était pas le cas.

Généralement, je suis un peu moins fan de la narration à la troisième personne, mais ici, cela ne ‘a pas dérangé, et ne m’a pas empêché d’adhérer à l’histoire.

Kate Lange, l’héroïne, est un personnage sommes toutes complexe… On la sent fragilisée et touchée, on comprend bien vite que son passé professionnel lui a laissé des traces indélébiles qui lui gachent bien la vie. Mais malgré tout, elle reste très courageuse et s’accroche. J’aime son caractère. Elle a une certaine humanité et une grande bonté qui émanent d’elle… C’est très agréable. Elle a une détermination à toute épreuve, et c’est vraiment ce qui fait sa force.

Ce livre est le second d’une série la mettant en scène, donc il y a des choses qui font référence au premier livre, mais heureusement, ce n’est pas perturbant et cela n’empêche pas de suivre le cours de l’histoire… Au contraire, cela permet à ceux qui n’ont pas lu ce premier opus de bien cerner le personnage principal, de bien la connaître et bien comprendre son fonctionnement personnel…

Un avis en demi-teinte…

Une histoire assez sympa, un peu trop judiciaire pour moi, mais qui embarque malgré tout…
Si vous aimez tout ce qui tourne autour de la justice, je vous le conseille…

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[✎] Nos étoiles contraires (John Green)

Genre : Romance Jeunesse
Nombre de pages : 324

Maison d’édition : Nathan
Année d’édition : 2013

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

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Avant toute chose, je voudrais m’excuser si cette chronique semble bourillon, décousue et tout.. mais j’ai déjà refait cet article trois fois, sans arriver à faire mieux…

Il faut savoir que l’environnement de ce livre, à savoir le cancer, la maladie, me touche de très près, ce qui explique cela… c’est vraiment quelque chose de très personnel à mes yeux, et j’ai du mal, du coup, à mettre des mots sur ce que je ressens…

J’ai passé la moitié du livre les larmes au bord des yeux…

Point de vue du style, le livre est très agréable à la lecture, avec une narration à la première personne qui touche et implique directement le lecteur (dans mon cas en tous cas)… l’écriture est simple, comme le serait celle d’une ado finalement, puisque c’est ici les cas…

L’écriture à ceci d’extraordinaire qu’elle est à la fois « tragique » et poignante, de par l’aspect de la maladie, mais également tellement fraîche de par la détermination et la rage de vivre de Hazel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une leçon de vie à elle toute seule… Elle a cependant une vision très froide et très crue sur sa maladie, c’est ce qui m’a le plus surprise et presque heurtée…

Et puis, il y a Augustus, qui est lui aussi un véritable rayon de soleil et un souffle d’air frais dans ce récit, je trouve… Il parvient à bousculer les idées préconçues, et également bousculer les règles que Hazel s’est imposée… Personnellement, c’est mon personnage préféré dans le livre… c’est lui qui m’a le plus émue…

Sinon, que dire de plus… Une histoire émouvante, poignante, qui serre le cœur, met les larmes au bord des yeux et donne une leçon de vie incroyable…

Le livre n’est pas un coup de cœur, car malgré tout, j’ai mis une certaine distance entre lui et moi pour ne pas me laisser submerger, mais je vous conseille vivement de le lire, il en vaut largement la peine…

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[Avis express] Les fonctionnaires, tome 01 : Métro, dodo, dodo… (Bloz & M’duc)

Genre : BD
Nombre de pages : 46 pages

Maison d’édition : Bamboo
Année d’édition : 2001

Qui a dit que les fonctionnaires étaient des privilégiés, sans ambitions et prêts à tout pour en faire le moins possible ? En tout cas, avec Bloz et M’Duc, on ne peut pas leur reprocher de manquer d’humour ! Tous deux issus de la fonction publique, ils croquent – toujours avec pertinence mais jamais avec méchanceté – les petits défauts de ceux que l’on critiquent parfois… et que l’on envie souvent !

Ahh cette BD… tout un programme…

Je ne connaissais pas du tout avant de tomber dessus par hasard, mais au vu de mon nouveau boulot, je ne pouvais pas passer à côté 🙂

Alors, qu’on se le dise, certes,  les images sont simples et pas super travaillées… mais ça, c’est vraiment secondaire…

Les préjugés et clichés sur les fonctionnaires vont bon train, ce n’est pas nouveau… mais là,  les voir en images, ça leur donne encore plus de force et franchement, ça m’a bien fait rire…

Je vous mets quelques passages pour vous donner une idée, mais sincèrement, si vous aimez les BD du genre « Les blondes », vous adorerez « Les fonctionnaires »…

lesfonctionnaires1

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[✎] Ce que cachent les murs (Lisa Jackson)

Genre : Thriller
Nombre de pages : 568 pages

Maison d’édition : Harlequin (Mosaïc)
Année d’édition : 2012

Depuis le meurtre tragique de son père, Julia Farentino s’est juré de veiller sur sa demi-sœur, Shaylee, qui après ce drame a plongé dans une spirale de violence. Et même l’admission de Shaylee à Blue Rock Academy, un pensionnat pour adolescentes difficiles dans l’Oregon, est loin de la rassurer. Car les méthodes d’éducation de Blue Rock sont controversées et des bruits alarmants courent sur la disparition mystérieuse d’une des internes. Une rumeur d’autant plus inquiétante que, très vite, Julia reçoit un appel à l’aide de Shaylee, paniquée et convaincue d’être en danger. Pour en avoir le cœur net, Julia se fait engager comme enseignante dans l’établissement. Or à peine est-elle arrivée qu’elle apprend qu’une élève a été retrouvée morte. Désormais, il n’y a plus de doute : une menace plane sur Blue Rock et personne, derrière les hauts murs de la vénérable institution, ne semble vouloir l’affronter. Personne, excepté Cooper Trent, un professeur en qui Julia trouve un allié précieux et inattendu-tandis que l’enquête de police piétine. Avec lui, elle espère faire la lumière sur les sinistres évènements qui bouleversent le pensionnat. C’est alors qu’une violente tempête de neige se lève, les isolant totalement du reste du monde…

Lire un extrait… clic

Quand j’ai vu la liste des livres disponibles dans les nouveautés Mosaïc du mois de Novembre, celui-ci m’a directement attirée rien que de par sa couverture et le titre… et vous me connaissez, de ce point de vue, il n’en faut pas plus pour me faire craquer 😉

Lisa Jackson est surnommée la Reine du Crime, et je dois dire que ce surnom lui va bien… car elle en manie l’art et la manière de façon époustouflante. Bien que j’en aie déjà entendu parler depuis longtemps, je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir une de ses œuvres, et voilà qui est chose faite. Et ce qui est certain, c’est que les autres suivront certainement, car je suis agréablement surprise par cette lecture.

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Point de vue du style, je dois dire que la plume de Lisa Jackson fait glisser les mots sous l’œil du lecteur. Une fois le livre ouvert, on est tellement embarqué dans l’histoire, et celle-ci se déroule sous nos yeux de manière si naturelle qu’on ne peut que continuer la lecture sans s’en rendre compte… Vous savez, les célèbres « Je finis le chapitre puis dors » ou « Encore quelques pages, puis je me mets en route« ? Avec ce livre, oubliez-les, car le chapitre se transforme en trois ou quatre chapitres, et les « quelques pages » en une centaine 🙂 pour mon plus grand plaisir, je dois dire…

Elle manie la description de manière très plaisante: suffisamment pour nous permettre de ben nous représenter les lieux comme si l’on y était, sans pour autant ennuyer le lecteur par des phases descriptives trop longues. Le tout est savamment dosé…

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L’histoire est passionnante, même si parfois, certaines « coïncidences » sont un peu trop téléphonées… mais cependant, cela tient la route, et c’est un plaisir de suivre le cours de l’histoire en se laissant surprendre par les différents rebondissements de l’histoire. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lisa Jackson a le chic pour tenir son lecteur en haleine. La fin est également à couper le souffle, et   termine à merveille la course effrénée qu’est le roman…

Le seul bémol que je pourrais trouver, c’est que certaines des motivations des meurtres n’ont pas, selon moi, été assez exploitées, elles restent un peu trop dans le flou et n’ont pas été suffisamment développées, même si cela n’empêche pas de comprendre le roman et ce qui motive l’histoire.

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J’ai aimé le fait que l’auteur ne se contente pas de poser les personnages dans un décor et les laisser évoluer à leur guise. Ils ont un passé, une psychologique propre, que l’on apprend à connaître petit à petit et qui explique le comportement des personnages et leurs relations interpersonnelles.

Shaylee est certes une « ado à problèmes », mais on peut comprendre pourquoi: retrouver son beau-père mort, assassiné, ça laisse des traces… Sa mère, qui en a marre de devoir assumer sa fille, et suite à une décision judiciaire, l’envoie donc dans un encadrement spécialisé et hyper catho pour essayer de la remettre dans le droit chemin… Elle n’a pas un caractère facile… mais on la voit évoluer et tirer des leçons des différentes situations.

Julia, sa grande sœur, est assez difficile à cerner… Très suspicieuse sur le nouvel environnement de Shay, on la sent très déterminée vis-à-vis de sa demi-sœur, qui pourtant, ne la porte pas dans son cœur… elle est à la fois forte et pourtant très fragile. On la sent constamment sur la tangente. Pourtant, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour le bien de Shaylee. Par contre, sa tendance à toujours tout dramatiser et à toujours paniquer pour tout a eu tendance à me taper un peu sur les nerfs… Par moment, j’avais juste envie de la secouer un bon coup pour qu’elle se reprenne 🙂

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Du suspense, un décor magnifique, des rebondissements saisissants et un style agréable, décidément, Lisa Jackson a su réunir tout ce qui me plait dans un thriller…

 J’espère pouvoir découvrir d’autres de ses livres prochainement.

Un roman surprenant, à découvrir sans attendre …

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[✎] The Lying Game, tome 1 : Tu es moi (Sara Shepard)

Genre : Thriller, Jeunesse
Nombre de pages : 351 pages

Maison d’édition : Fleuve Noir
Année d’édition : 2012

Deux jumelles que tout sépare.
Une disparition mystérieuse.
Un jeu diabolique et dangereux.
Qui pourra en sortir indemne ?

Je me réveillai dans une baignoire à pieds d’une propreté douteuse, au fond d’une salle de bains carrelée de rose qui ne m’était pas familière. Une pile de Maxim se dressait près des toilettes ; il y avait des projections de dentifrice vert dans le lavabo et des traces blanchâtres sur le miroir.
Par la fenêtre, j’aperçus un ciel nocturne. La lune était pleine. Quel jour de la semaine étions-nous ? Et où me trouvais-je ? Dans la maison d’une des fraternités de l’Université d’Arizona ? Chez quelqu’un ? J’arrivais tout juste à me souvenir que je m’appelais Sutton Mercer, et que je vivais dans les collines de Tucson. Je n’avais pas la moindre idée de l’endroit où était mon sac à main, et je ne savais plus où j’avais garé ma voiture. À bien y réfléchir… j’avais quoi, comme voiture, déjà ? M’avait-on droguée ?
— Emma ? appela une voix masculine depuis une autre pièce. Tu es là ?
— Occupée ! claironna une voix féminine toute proche.
Une grande fille mince ouvrit la porte de la salle de bains. Ses cheveux bruns emmêlés lui tombaient devant la figure.
— Hé ! protestai-je en me levant d’un bond. Il y a déjà quelqu’un !
J’avais des fourmis dans tout le corps, et je me sentais bizarrement engourdie. Je baissai les yeux pour m’examiner. Il me sembla que je clignotais comme dans une lumière stroboscopique. Flippant, décidai-je. C’est sûr : j’ai été droguée.
La fille ne parut pas m’entendre. Elle tituba, le visage dans l’ombre.
— Houhou ? m’écriai-je en sortant de la baignoire. (Elle ne me jeta pas même un coup d’œil.) Tu es sourde, ou quoi ?
Appuyant sur la pompe d’un flacon de lait hydratant à la lavande, elle entreprit de s’en tartiner les bras.
La porte se rouvrit à la volée, et un ado mal rasé, au nez pointu, fit irruption dans la pièce.

J’ai eu  envie de lire ce livre déjà rien qu’en voyant sa couverture et son résumé mystérieux au possible a fait le reste… (oui, je suis superficielle, influençable par des détails, mais j’assume)…

Puis, j’ai appris qu’il y avait une série télévisée du même nom… Curiosité oblige, je suis allée la voir…. Et là, je suis tombée sous le charme.

Du coup, plus question d’attendre pour lire ce livre…

Et finalement, ce fut encore mieux que dans mon imagination… C’est un BIG COUP DE CŒUR, ce genre de livre qui, arrivé à la fin, une fois la dernière page tournée, le livre refermé, nous laisse un énorme sentiment de frustration de ne pas avoir, là, tout de suite, la suite sous la main…

Alors, pour commencer, pour ceux qui connaissent la série… on retrouve les mêmes personnages, mais l’histoire est « totalement » différente… Un bien ou un mal, je ne sais pas… pour moi, c’est un bien, car de ce fait, rien n’était prévisible, je pouvais échafauder mes suppositions, et les voir s’effondrer à chaque chapitre… (j’adore ça).


Donc, pour les personnages, on y découvre Emma et Sutton, deux sœurs jumelles qui ont été séparées à la naissance et que tout sépare… l’une (Emma) vit sa vie de famille d’accueil en famille d’accueil, à se débattre avec la vie,  tandis que l’autre (Sutton) est adoptée par une famille riche et des beaux quartiers… C’est à quelques jours de leurs 18 ans qu’elles font connaissance par internet et décident de se rencontrer, mais voilà, Sutton ne vient pas au rendez-vous, et Emma se retrouve embarquée à jouer les doublures dans la vie de sa sœur

J’ai un gros coup de cœur pour Emma… elle est vraiment très très attachante et je me suis beaucoup identifiée à elle. Tout au long du livre, ses émotions sont palpables, que ce soit l’inquiétude, la joie, la peur, l’angoisse, la jalousie, l’amour aussi… On vit vraiment l’histoire à travers elle, avec elle. On la sent très ambigüe dans sa manière d’être.. à la fois timide et craintive, et paradoxalement bien à l’aise dans d’autres situations qui en auraient fait flipper plus d’une. Elle a une grande capacité d’adaptation aux situations les plus complexes. A côté de ça, elle est pleine de douceur, de naïveté, le cœur sur la main

J’ai aimé voir que Sutton, malgré sa « situation », se remet en questions, voit ses erreurs, éprouve des regrets… J’ai aimé le regard qu’elle a sur elle-même, sur sa vie… ça lui donne un côté humain et sympathique qu’elle n’a pas nécessairement toujours au fil de l’histoire… (et qui, dans la série, est juste détestable et imbuvable comme fille…). Son plaisir? Faire la malheur des autres, de manière de pire en pire à chaque fois, notamment au travers de son « jeu du mensonge » qui lui vaut tant d’ennemis…

Un autre gros coup de cœur, c’est Ethan. Bon, j’ai été un peu frustrée, malgré tout, de ne pas le voir aussi proche d’Emma que dans la série, mais ce personnage reste un de mes préférés malgré tout. Ahh il n’y a pas à dire, les beaux mâles rebelles, asociaux et mystérieux, le côté « vilain petit canard », ça me fait craquer. C’est vraiment le genre de personnage qui m’attire énormément… J’espère qu’il sera plus présent par la suite.

Les personnages de Maddy, Char, Laurel sont par contre plus difficile à cerner, mais cela fait partie du jeu… sinon, ce serait bien trop facile… A chaque chapitre, on en apprend un peu plus sur elles, et les révélations sont tour à tour surprenantes, croustillantes, ou effrayantes..

 

Le style de l’auteur est assez surprenant… Une narration à la première personne, nous racontant les choses également à la troisième personne… un récit dans le récit. On voit les choses au travers d’Emma, mais racontées par Sutton… c’est un peu perturbant, au début, puis une fois que l’on s’y est fait, c’est finalement un style de narration très enrichissant. J’ai adoré. En dehors de ça, j’ai retrouvé le style frais, entraînant et addictif de la saga « Les menteuses » (d’où est tirée la série télévisée « Pretty Little Liars ») puisque l’auteur est la même… Je me suis retrouvée subjuguée par le livre, et bien décidée à ne pas le lâcher avant la fin.

Les décors sont plantés de manière simple et efficace… et les personnages nous sont présentés de manière réaliste et approfondie. On a l’impression de les connaître, de les comprendre, et de ce fait, on ne peut s’empêcher de s’y attacher. Le fait que l’on découvre sa vie  en même temps que Sutton (qui au début du livre, ne se rappelle de rien) est vraiment génial, et cela apporte beaucoup au roman, je trouve.

L’histoire nous plonge directement dans le vif du sujet, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Et au plus on avance dans le livre, et plus le suspense est insoutenable.

Ce que j’ai aimé? Le fait d’être constamment dans le doute, de me faire mener par le bout du nez par l’auteur pour aller là où elle voulait m’emmener, à savoir, à mille lieues de la solution…

En conclusion, ce livre est pour moi une pure merveille… LE livre à découvrir sans attendre… Il vous met les nerfs à vifs, le cerveau en ébullition et les méninges en surchauffe…le tout crescendo au fil des pages…  tout en étant frais et addictif…

Mais si je peux vous donner un conseil? Lisez le livre AVANT de voir la série télévisée… je pense que c’est mieux pour pouvoir cerner de manière plus approfondie et réelle les personnages.

Ce livre s’inscrit donc dans le cadre d’une Lecture commune avec Isa1977, ma tite choupinette chérie… vous trouverez sa chronique ICI.

Jess, Galléane, Karline, Radicale, Zina,

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Le second tome est sorti également…

Est-il utile de vous dire que j’ai bien hâte de le découvrir?

Je ne vous mets pas le résumé pour ne pas spoiler ceux qui n’ont pas lu le premier tome, mais pour ceux qui voudraient le lire, vous le trouverez ici

[✎] L’encyclopédie des Elfes d’après l’oeuvre de J.R.R. Tolkien (Edouard Kloczko)

Genre : Artbook Fantasy
Nombre de pages : 118 pages

Maison d’édition : Le pré au clerc
Année d’édition : 2012

Avec cette Encyclopédie des Elfes, premier ouvrage du genre jamais publié, partons à la rencontre de ces merveilleuses et étranges créatures que sont les Quendi ou Elfes de la Terre du Milieu créés par J.R.R Tolkien dans Le Silmarillon et Le Seigneur des anneaux. À quelques enjambées de notre monde se trouve un univers qui nous réserve bien des surprises. Qui sont ces grands êtres à la beauté surhumaine ? Que mangent-ils ? Comment parlent-ils ? Quelles sont leurs croyances ? Édouard Kloczko nous propose de les suivre à travers la longue histoire elfique, une histoire souvent méconnue et pourtant riche d’épopées, de courage et de voyages. Au fil des pages, leurs cultures, leurs langues, leurs généalogies n’auront plus de secrets pour le lecteur. Il respirera l’air des Elfes- gris, mangera la nourriture des Elfes Sylvains et croira dans les dieux des Hauts Elfes. Ce grimoire fantastique est la première véritable encyclopédie illustrée des Elfes. La multitude de dessins, qu’ils soient poétiques ou guerriers, magiques ou sombres, met en lumière leurs hauts faits. Un ouvrage de référence, une somme de connaissances dont tous les amateurs de Tolkien pourront se délecter durablement. Car dans le monde de l’imaginaire tolkienien, les Elfes sont rois.

Comment vous dire? Ce livre est une pure merveille… Pour peu, je dirais presque que les mots ne sont pas assez forts pour décrire la beauté de ce livre à tous points de vue… en tous cas, perso, je suis sous le charme …

Commençons par le commencement, le livre en tant qu’objet est tout simplement un bijou à lui tout seul… Des pages travaillées, épaisses, une couverture robuste et vraiment très très jolie… rien que ça, ça donne envie de découvrir le livre, ce que je me suis empressée de faire…

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Image6Quand on ouvre le livre, on se trouve irrémédiablement plongés dans l’univers de Tolkien et de ses elfes… impossible de faire marche arrière, on a juste à se laisser emporter et guider au travers de ce voyage incroyable dans le temps, l’espace et l’imaginaire…

 Les illustrations de ce livre sont des Œuvres magnifiques… elles viennent compléter le texte de manière tellement agréable. Ce livre est riche en dessins, peintures et autres épreuves en tous genres, et personnellement, je ne me lasse pas de les regarder…

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Image7A côté de ça, ce que l’on découvre à la lecture du texte du livre n’est pas en reste… De l’origine des elfes à leur langage (que ce soit point de vue « vocabulaire », langue ou écriture) et leur histoire, tout y passe… Des textes simples, découpés en petites parties faciles à aborder, que l’on peut lire en suivant, ou voguer dans le livre au gré de ses envies… l’auteur permet vraiment au lecteur de se balader dans l’univers des elfes en l’y accompagnant…

Et de quelle manière!

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Si vous n’êtes pas encore scotchés au livre par tout ce que je viens de vous citer (ce qui m’étonnerait beaucoup ! ), la plume de l’auteur fera le reste… Il a ce style que j’adore, qui me fait ne plus lâcher le livre avant de l’avoir dévoré et me fait regretter d’arriver si vite à la fin…

J’aime la manière dont il s’adresse au lecteur, dont il lui parle pour créer une relation presque intime durant la lecture entre l’œuvre et celui qui la contemple… Ceux qui me suivent régulièrement le savent, c’est une chose à laquelle je suis très réceptive et par conséquent, que j’adore… et ici, cela fonctionne d’autant plus que cela s’allie parfaitement avec l’ensemble du livre…

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Image3La partie que j’ai préférée, c’est celle qui nous parle des écriture elfiques… j’ai déjà toujours été attirée par la beauté « purement esthétique » de ces écritures, mais ici, en voir les « origines », et la signification de chaque signe, j’ai franchement adoré… (vous m’excuserez, cependant, de vous faire cette chronique en « simple français », mais mes cours d’elfique ne sont pas encore assez avancés 😉 )

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Ma chronique me semble un peu décousue, et j’en suis bien désolée,… pourtant, impossible de faire autrement… A vrai dire, ce livre ne se raconte pas vraiment, il s’admire et se vit… d’ailleurs, bien que l’ayant déjà lu entièrement, je ne me lasse pas de continuer à l’ouvrir pour en admirer chaque page…

Vous l’aurez compris, je vous conseille vraiment cette petite merveille… un « artbook » qui porte vraiment bien son nom…

Merci à Livraddict pour ce partenariat, ainsi qu’aux Editions Le pré au Clerc.

Ce livre est vraiment magnifique, si vous avez l’occasion de le trouver, que vous soyez fans de Tolkien, des elfes, curieux ou simplement en recherche d’un livre qui sorte de l’ordinaire, je vous le conseille vivement…

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[✎] Les brunes (Did)

Genre : BD

Nombre de pages : 41
Maison d’édition : Clair de Lune

Année d’édition : 2006

Vous connaissez les BD « Les blondes »? Ben ici, elles prennent les leur revanche.

 

 

Euh, comment dire…  Etant une fan inconditionnelle de la série de BD « Les blondes », j’ai eu envie de tester cette saga des brunes…

Ben franchement, j’aurais sans doute mieux fait de me casser une jambe… Car alors que « Les blondes » sont abordées dans un esprit bon-enfant,  humoristique « gentil », … dans « Les brunes », ce n’est pas vraiment le cas…

Déjà, comme il s’agit de BD, je vais parler de la « forme »… je trouve que franchement, parfois, les dessins manquent de détail, de finesse, de précision… parfois, on a l’impression que certaines illustrations sont faites à la va-vite, de manière assez maladroite et limite je-m’en-foutiste… bref, déjà là, j’étais déçue.

Et alors que dans les BD des Blondes, il y a du bon et du « un peu moins bon », ici, dans celle des Brunes, on est carrément la plupart du temps dans l’exécrable, dans l’humour lourd, voire presque pitoyable et on est parfois loin de l’humour, on tombe dans le stupide et méchant…

J’ai un peu l’impression que tout le livre est destiné à faire passer les brunes pour des rebuts de la société qui n’ont finalement comme qualité que d’exister pour donner plus d’importance aux blondes, mais qu’en dehors de ça, on ne peut rien en tirer de bon : colériques, poilues, incapables d’avoir un homme « correctement » (genre si un homme s’y intéresse, c’est qu’il est aveugle ou ce genre de clichés « débiles »), bref, je ne vois pas du tout où est l’humour dans cette BD…

Pourtant, généralement, j’adore l’auto-dérision et compagnie, mais là…

Vous l’aurez compris, cette BD est une grosse déception pour moi…

 

 

Ce livre me permet tout de même de pouvoir inscrire une lecture dans le cadre du challenge pour bookineurs en couleurs, de Liyah. Ouffff juste à temps pour cette session 🙂

(A ce propos, n’hésitez pas à aller voter pour la couleur de la seconde session… ça se passe par ici)