[✎] Starters, tome 1

Titre: Starters, tome 1
Auteur: Lissa Price

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Robert Laffont
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 449 pages
Prix: 17,15 €

Dans un futur proche : après les ravages d’un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps. L’esprit d’une vieille femme en prend possession pour retrouver sa jeunesse perdue. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu… Et Callie réalise bientôt que son corps n’a été loué que dans un seul but : exécuter un sinistre plan qu’elle devra contrecarrer à tout prix !

Un livre très original, avec une intrigue intéressante, surprenante, des personnages attachants…

J’avais lu beaucoup de positif autour de ce livre, et honnêtement, après plusieurs déceptions suite à la lecture de livres qui faisaient le Buzz, je me méfiais…

Mais au final, la découverte fut assez bonne, j’ai vraiment adoré cette lecture… Une fois le livre commencé, je l’ai lu quasi d’une traite, avec juste une bonne nuit de sommeil entre mes deux phases de lecture… mais dès le réveil, j’ai repris ma lecture pour profiter du calme de la maison pour savoir la suite… c’était vraiment addictif

Le style de l’auteur est agréable, simple, et permet de s’intégrer directement au roman… Malgré tout, certains passages restent un peu décousus ou brouillon, dans le sens où des éléments d’explications manquent… cela ne gène pas la lecture en soi, mais cela donne un gout d’inabouti… Peut-être en saura-t-on plus dans le second tome? Je l’espère vivement…

A côté de ça, une narration à la première personne qui permet d’être en phase avec le déroulement de l’histoire et de la « vivre » soi-même, un rythme entraînant et qui donne envie d’en savoir toujours plus en empêche de lâcher le livre en cours de lecture, … Ajoutez à ça des descriptions présentes mais pas lourdes

Le point positif du style de l’auteur est aussi sa maîtrise du dialogue, je trouve,… ils permettent de donner un autre souffle au récit, et de surprendre le lecteur…

L’histoire est vraiment époustouflante… A vrai dire, elle est à la fois fascinante et effrayante

On apprend très vite le but de la Banque des Corps:

 » L’horreur de la situation devient brusquement très réelle. Je m’imagine des vieux Enders flippants, rongés par l’arthrose, se payant le corps de ce Starter pendant une semaine. Sept longues journées passées dans sa peau… »

Il faut quand même avoir une sacrée imagination pour imaginer une telle situation, une telle dérive…

J’ai aimé le fait que l’on puisse facilement faire le rapprochement entre l’univers de Starters et notre monde réel

« Je consulte CamPages. On peut y créer son profil pour publier des trucs en ligne. Les narcissiques y font en live le récit détaillé de leurs journées en ajoutant parfois des hologrammes. Les plus accros ne se déconnectent jamais… « 

Cela permet d’être plus impliqués encore dans l’histoire, car cela lui donne un côté plausible et réaliste qui m’a vraiment plu…

 Tout au long du récit, on devient de plus en plus accro, car l’histoire monte en intensité et en « horreur »… pas de l’horreur de film d’épouvante, mais de l’horreur devant tant de monstruosité, de dérives de la science, d’inhumanité…  L’auteure manie bien tant l’action que le suspense.

La fin du livre fait d’ailleurs l’effet d’une bombe, faisait des révélations spectaculaires et hallucinantes… Pour la plupart, je n’ai rien vu venir et était vraiment bouche bée en les lisant.

Point de vue des personnages, on y retrouve les Starters (personnes en « début de vie ») et les Enders (personnes en « fin de vie », ou plutôt, les personnes âgées, pouvant vivre jusque 200 ans, voire plus).  Entre les deux, il n’y a plus grand monde… la majeure partie de la population a été décimée suite à une guerre et les spores meurtriers qui ont tué tous ceux qui n’ont pas pu profiter des vaccins…

 Dans les starters, il y a aussi des différences… il y a les nantis, ceux qui ont la richesse, un toit au dessus de la tête, et surtout, leur famille… Les autres sont les alliés… ceux qui essaient de s’en sortir comme ils peuvent… (ceux qui n’y arrivent pas se retrouvent dans « les perdus« , survivant dans les rues dévastées… Mais au delà de ça, je n’ai pas trop compris la différence entre les deux, à part plus de « férocité » de la part des perdus)

Le personnage de Callie, starter, est fascinant… Elle est à la fois si fragile et si forte ! J’ai aimé voir la manière dont elle parvient à gérer chaque situation importante, mais plus difficilement les plus simples… Son amour pour son frère est sans borne… Elle prend son rôle de protectrice très à coeur, et cela la rend très mature et réfléchie. Elle ne se démonte pas facilement, quelle que soit la situation à affronter. On ne peut que la prendre en sympathie, et vivre l’aventure en même temps qu’elle (elle est d’ailleurs la narratrice).

Son frère, Tyler, est mignon comme tout… Il est vraiment attendrissant et est la « pause douceur » de ce roman…

J’ai eu, au départ, beaucoup de mal avec le personnage d’Hélène… C’est une des personnes qui va louer le corps de Callie. J’ai mis presque tout le livre pour arriver à la cerner, la comprendre, et au final l’apprécier.

Il y a aussi le personnage de Blake qui, bien qu’étant surprenant du début à la fin du roman, m’a particulièrement plu… Lui aussi est un personnage qui réserve son lot de surprises dans l’histoire…

Si on a  la chance de pouvoir en apprendre assez sur les personnages, il n’en est malheureusement pas de même en ce qui concerne la manière dont les choses en sont arrivées là… ce n’est pas dérangeant en soi pour comprendre l’histoire, mais c’est un peu dommage…

Par exemple, j’aurais aimé en savoir plus sur cette Guerre des Spores, qui l’a commencée, pourquoi, comment, dans quel but? Pourquoi cela ne touche que les States? Pourquoi les autres pays restent-ils de marbre devant ce qui s’y passe?

Comme beaucoup de dystopies, pour ne pas dire toutes, celle-ci pousse énormément à la réflexion sur l’avenir, et les limites de la science… C’est vraiment ce que j’aime dans ce genre de livre… ils procurent à la fois le plaisir d’une histoire agréable, mais également pousser le lecteur à s’interroger au delà de l’histoire… Parce que même si au départ, on se dit « que c’est inimaginable », au fur et à mesure de l’histoire, on se dit « mais qui nous dit que cela n’arrivera pas un jour? », qui nous dit que l’on arrivera jamais dans une telle société où l’argent permettre d’acheter tout, y compris une seconde jeunesse… C’est vraiment flippant.

 Une chose est certaine, j’ai bien hâte de lire la suite…

 

[✎] Starters, tome 0 : Portrait d’un starter

Titre: Starters, tome 0
Auteur: Lissa Price

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Robert Laffont
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: / ebook
Prix: téléchargeable gratuitement ici… ou sur le site Starters.

Une nouvelle exclusive pour découvrir l’univers de la série événement STARTERS, la nouvelle étoile noire de la dystopie.

Dans un futur proche : après les ravages d’un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps…

  Court, mais sympa… Cela introduit bien le premier tome de la saga… On fait lentement connaissance avec les personnages et les lieux.

Cet avis va être très court, car ce titre l’est aussi…

Si vous désirez lire cette nouvelle, je vous la conseille juste avant de lire Starters, car la lire après la lecture du roman, cela ne vous apportera rien du tout, à vrai dire, et vous n’y prendrez probablement aucun plaisir.

Le fait de la lire avant, par contre, est très intéressant, car cela permet de faire une première incursion dans l’univers du roman, et d’apprendre déjà à connaître les différents protagonistes principaux. On y fait la connaissance de Callie, Michaël et Tyler, entre autres.

Les personnages nous sont présentés de telle manière qu’on s’y attache automatiquement… en tous cas, c’est ce qui s’est passé avec moi.

On y apprend brièvement ce que sont les Starters, les Enders, les Marshalls, les Perdus, les Alliés, …

Les lieux nous sont sommairement mis en place,… on voit l’état de la société, des lieux… Starters est en effet une dystopie qui se déroule aux États-Unis, dans un Beverly Hills dévasté par une guerre et dont la population a été partiellement décimée…

On fait également la connaissance avec la « Banque des corps » de Prime Destinations…

La nouvelle s’arrête là où commence le roman… à savoir, au moment où Callie est à l’intérieur des bureaux de la Banque des corps.

La différence aussi, c’est qu’alors que Starters est écrit de manière à nous raconter l’histoire du point de vue de Callie, Portrait d’un starter nous raconte les choses vues par Michaël, son meilleur ami…

Quoi qu’il en soit, elle permet, en quelques pages, de se familiariser avec la plume de l’auteure, qui est simple, mais efficace, fluide et très agréable.

Je l’ai trouvée en tous cas très intéressante à lire, car elle permet une bonne mise en bouche du roman, et donne envie de connaître la suite…

Donc si vous avez Starters dans votre PAL, n’hésitez pas à télécharger cette nouvelle…

 

[✎] Time Riders, tome 1

Titre: Time Riders, tome 1
Auteur: Alex Scarrow

Genre: Fantastique

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 445 pages
Prix: 15,50 €

Ne jouez pas avec le temps…
Liam O’Connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.

Mais une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter.
Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne changent l’Histoire.

      Le gros coup de coeur…

Un roman qui court à 100 à l’heure, qui embarque le lecteur dans une histoire incroyable,pleine de rebondissements, de découvertes, le tout agrémenté de personnages passionnants.

J’ai toujours été intriguée par les voyages dans le temps, la théorie de l’effet papillon selon laquelle le moindre de nos actes peut avoir des répercutions que l’on ne soupçonne même pas, à l’autre bout du monde… C’est pourquoi ce livre m’attirait énormément…

Les hommes n’auraient jamais dû jouer avec le temps. Jamais ! Seulement, maintenant que nous savons comment faire, il est nécessaire de veiller à ce que personne n’y touche plus. Et si un inconscient décide de remonter le cours de l’Histoire, alors quelqu’un doit réparer les dégâts au plus vite.

[…]

Voyager dans le temps est une arme redoutable, bien plus puissante que tout ce qu’on a inverté auparavant. L’humanité n’est pas préparée à un tel savoir. Elle est pareille à un enfant qui jouerait innocemment à la balle avec une bombe atomique.

De plus, il faut reconnaître que l’aspect visuel n’y est pas pour rien non plus… Je trouve la couverture superbe !  Et il faut savoir que c’est le genre de chose qui a une grande influence pour moi, car généralement, c’est une des premières choses qui m’attirent et me donnent envie d’aller en savoir plus sur un roman…

Et une fois le livre ouvert… waouw, …

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le livre commence sur les chapeaux de roue… Pas le temps de s’ennuyer, on rentre direct dans le vif du sujet, et l’action ne se fait pas attendre. Et une fois que l’on a commencé, on n’a qu’une envie, celle de lire la suite, encore, et encore, et c’est ainsi que l’on passe une nuit blanche à lire ce livre tellement on est pris dans l’histoire …

L’histoire est vraiment prenante et fascinante… Même si le voyage dans le temps a déjà été évoqué de nombreuses fois dans la littérature, Alex Scarrow lui donne ici une toute autre dimension, un souffle nouveau, qui n’est pas pour déplaire.

Point de vue du style de l’auteur… il est très très addictif ! Une fois le livre ouvert, impossible de le refermer, il sait comment tenir son lecteur par le bout du nez pour ne pas le lâcher avant la dernière page…

Les choses sont relativement bien amenées, on a l’impression que tout coule de source, que tout s’enchaîne de manière logique, dans une continuité « naturelle » et fluide. La crédibilité aussi, est bien menée dans ce livre. On ne tombe pas dans les clichés et caricatures liées aux différentes périodes.

Ce que j’ai adoré dans ce livre c’est que pour ce qui est de l’action, des rebondissements, … je n’ai rien vu venir. Contrairement à beaucoup de livres que j’ai pu lire dernièrement, celui-ci n’a rien de prévisible, je trouve. On est livré à l’histoire, on la découvre au fur et à mesure, sans deviner ce que l’on pourra trouver à la page suivante…

La lecture se passe donc dans une atmosphère lourde de pression, d’attentes, et de découvertes. Un rythme soutenu, pour que le lecteur n’ait pas le temps de dire ouf ou de s’ennuyer…

La seule objection est que certains éléments, certaines descriptions ou explications, sont un peu survolées, on aimerait en savoir plus, entrer plus dans le détail… mais qui sait, peut-être aura-t-on la suite, un approfondissement, dans le tome suivant…

Un autre gros point fort du roman, selon moi, ce sont les personnages… Ils ne sont pas bâclés, on sent leur fort potentiel et on apprend peu à peu à découvrir leur caractère tout au long du roman.

La seule chose que je regrette un peu, c’est que l’on n’en sache pas un peu plus sur leur passé à eux, sur ceux qu’ils étaient « avant »… Bien sûr, cela ne gène pas la lecture du livre, mais je trouve qu’il aurait été plaisant d’approfondir un peu cette partie d’eux.

J’ai adoré les voir évoluer côte à côte alors que leurs différences d’origine temporelles met une certaine distance entre eux, place un fossé d’incompréhension parfois… C’est très amusant…

J’ai adoré Liam O’Connor, complètement décalé puisque la plupart des évènements qui sont relatés dans le livre ont eu lieu « après son époque » et qu’il ne les a donc pas connus…  et puis, le petit clin d’œil au Titanic, j’aime j’aime j’aime… vous connaissez (ou pas) mon attachement à tout ce qui tourne autour de l’histoire de ce bateau, que ce soit réel ou imaginaire… bref, c’est mon personnage coup de cœur.

Et Bob,  j’ai adoré par l’humour et la fraicheur qu’il apporte.

Le principe évoqué ici dans Time Riders n’est pas sans me rappeler, de loin, sa série de films « l’effet papillon », où, suite à des voyages dans le temps,  un tout petit changement réalisé dans le passé pouvait changer du tout au tout le futur de plusieurs personnes… parfois de manière assez catastrophique d’ailleurs. J’aimais beaucoup ces films, d’ailleurs, qui mettaient bien en avant la « philosophie » selon laquelle le moindre de nos actes a des répercutions sur l’avenir

Ce livre fait se poser pas mal de questions, je trouve, et c’est ce que j’aime.

Quand on y pense, la « mission », qui leur est proposée, le contrat, la proposition qui leur est faite, est quand même à double tranchant… il faut avoir un sacré caractère pour relever ce genre de défi, je trouve.

J’ai vraiment hâte de découvrir la suite de cette saga, qui pour moi est un véritable coup de cœur…

Merci Samia, des éditions Nathan, pour ce moment de pur bonheur livresque 🙂

 

[✎] Maudite soit-elle

Titre: Maudite soit-elle
Auteur: Vincent Desombre

Genre: Thriller

Maison d’édition: Scrinéo
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 303 pages
Prix:  19,00 €

Marseille, vendredi 20 juin 1986

Nathalie alluma la télévision. Les informations commençaient.

– Torturé et brûlé vif pour lui dérober ses économies. Maurice Picon, un paisible retraité, a été assassiné sauvagement dans sa maison de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône.

À ce moment, le visage de la victime apparut à l’écran. Une simple photo d »identité qui montrait un homme âgé, aux traits fins et au regard félin. Nathalie porta ses mains à sa bouche.

– Oh, mon Dieu !

Elle aurait voulu crier, mais aucun son ne sortit. Ses yeux étaient rivés sur la télévision. Ce visage, même trente ans plus tard, elle ne pouvait l’oublier. Cet homme avait marqué sa vie de façon irréversible. Un fantôme du passé resurgissait devant elle !

Trente ans plus tôt presque jour pour jour, Maurice Picon a été la dernière personne à parler à la mère de Nathalie. Deux heures plus tard, elle se suicidait. Pour comprendre et renouer avec ses souvenirs enfouis, Nathalie va retourner sur les traces de son enfance en Touraine.

Une enquête haletante, une histoire émouvante inspirée de deux faits réels qui ont défrayé la chronique de l’après-guerre. Le cahier documentaire en fin d’ouvrage revient sur ces dossiers, l’affaire Finlay et l’affaire Lecoz.

       Une excellente découverte ! J’ai adorer me plonger dans cette ambiance inquiétante, vibrante et émouvante.

Je ne regrette nullement ce partenariat et remercie les éditions Scrinéo et Livraddict…

Dès la lecture des premières pages, j’ai su que ce roman allait me plaire…

Le style de l’auteur est simple, agréable à lire, dans un langage accessible et très fluide. Le découpage de mise, en très courts chapitres, est vraiment plaisant, car cela rythme la lecture d’une part, et sépare bien les différentes scènes et informations d’autre part.

 Bien qu’il soit inspiré de faits réels, il s’agit d’un roman… De ce fait, je ne pensais pas y trouver autant de références réelles… et pour le coup, quand j’ai découvert ça, cela m’a fortement accrochée et ça m’a plu…

« L’hôtesse s’éloigna et elle put enfin reprendre la lecture de son journal. Un accident stupide. Michel Colucci s’était tué en percutant à pleine vitesse un camion. Coluche motard? Fan de vitesse? L’article rappelait qu’il avait battu le record du monde à moto de vitesse du kilomètre lancé: 252 kilomètres à l’heure. Elle n’en avait jamais entendu parler. Malgré cela, l’accident lui semblait louche et elle se demandait s’il n’y avait pas un complot derrière tout ça. Libé n’évoquait même pas cette possibilité et ce silence lui parut suspect. Le comique dérangeait. Sa mort arrangeait trop de monde. Sa candidature aux élections de 1981, les restos du cœur… Etrange, non? »

Ce que j’ai aimé, c’est que ce livre nous permet de voir l’envers du décor… l’aspect journalistique non pas tel qu’il nous est montré dans les journaux uniquement, mais aussi celui tel qu’il est en amont :  brut, arrangé, calculé…

« – D’après mes sources… commença-t-elle, en insistant bien sur le « mes », c’est un meurtre gratuit. Le vieux était un petit retraité sans histoire. On a certainement voulu prendre ses économies… A priori, le meurtrier était seul. Il n’y est pas allé de main morte: une vraie bouillie! Il s’est acharné sur le visage à coup de marteau… Les enquêteurs parlent de barbarie.

– Barbarie? C’est bon, ça, pour le titre. Lionel, pour les conséquences politiques? »

 Derrière ce roman, on sent toute la recherche et toute la documentation sous-jacente. C’est vraiment ce qui rend ce livre captivant, car on est lié à 200% avec la réalité… Par moment, j’ai eu du mal à me détacher du livre et me dire que non, ce n’était pas la réalité, mais un roman. Le style de l’auteur est tellement accrocheur et bien travaillé que tout se met en place d’une manière naturelle, fluide et plaisante.

 Les personnages ont ceci de particulier qu’ils sont authentiques, … J’ai vécu mon enfance dans un village, et je peux vous dire que ce livre n’en est en rien une caricature… L’aspect « solidarité de village », le côté « cancans », superstitions, le fait de ne pas trop aimer les personnes étrangères au coin ou dont la famille à mauvaise réputation, …

On en apprend beaucoup sur les personnages, leur passé, leur psychologique, et c’est ce qui a rendu la lecture si agréable… car on a finalement l’impression de les connaître et de les avoir déjà croisés.

J’ai aimé la détermination de Nathalie, sa manière d’appréhender les choses… Que ce soit le sang froid dont elle a pu faire preuve, sa manière d’avancer droit devant, peu importe les obstacles, son courage d’affronter le passer aussi… C’est vraiment un personnage fort et que j’ai adoré côtoyer le temps de cette quête…

J’ai lu ce roman sans le voir passer, parce que finalement, j’étais totalement prise dans l’histoire et que je voulais absolument tout savoir de ce terrible secret de famille…

 J’ai aimé le dossier documentaire présent à la fin du roman… cela donne une toute autre dimension au livre et le rend plus concret encore, plus réel, … c’est vraiment quelque chose que j’ai apprécié trouver.

 Bref, un très bon livre que je vous conseille ! C’est une formidable découverte qui m’a d’ailleurs fait découvrir un autre visage des éditions Scrinéo que je ne connaissais pas (je ne connaissais que la collection Jeunesse) !

 

[✎] Beyonders, tome 1 : Vers l’autre monde

Titre: Beyonders, tome 1 : Vers l’autre monde
Auteur: Brandon Mull

Genre: Fantasy

Maison d’édition: Nathan
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 548 pages
Prix: 16,50 €

Jason aurait pu être un garçon comme les autres mais il se retrouve accidentellement projeté à Lyrian, un empire soumis au règne cruel du sorcier Maldor. Il comprend très vite, que la seule façon de rentrer chez lui est de renverser ce terrible despote grâce à un mot magique. Le voilà désormais face à son incroyable destin : être le héros qui devra sauver ce monde en péril !

Un livre qui laisse un peu perplexe par l’effet yo-yo qu’il m’a laissé, entre les moments plus plats et ceux pleins d’action… lus de constance dans le récit aurait été bienvenue. Par contre, l’imagination de l’auteur point de vue des personnages et sa manière de nous plonger dans l’univers qu’il a créé me ravissent.

J’avais déjà entendu beaucoup de bien de ce livre, donc il me tardait de pouvoir le découvrir par moi-même…

Et je ne regrette nullement la découverte…

Tout l’univers développé par l’auteur est vraiment génial… Les créatures que l’on y rencontre sont justes fascinantes…

La plume de l’auteur est elle aussi très intéressante. Elle nous emmène où elle veut, nous fait décoller pour un voyage fantastique… L’écriture est telle que l’on peut sans peine se représenter ce que l’on lit, que ce soient les lieux ou les personnages… L’écriture est très imagée, ce qui permet de bien entrer dans le récit.

Jason est un personnage qui m’a beaucoup plu. Ce que j’ai aimé chez lui, entre autre, c’est son évolution tout au long du livre. Il a relativement la tête sur les épaules, et sait ce qu’on attend de lui. Il gagne en maturité tout au long du livre.

 

« Jason réfléchit.
– Je ne sais pas. Je suis arrivé à Lyran par accident. J’ai trouvé ce livre stupide par accident. Puis j’ai rencontré Galloran, qui m’a expliqué au sujet de Maldor. Même après l’avoir quitté, ce qui m’intéressait surtout était de rentrer chez moi.
– Pourquoi ne pas en faire votre but ? demanda Ferrin d’un ton encourageant. Ceci n’est pas votre monde. Ce n’est pas votre combat.
Jason fronça les sourcils.
– Ça devient ma bataille. Ce monde n’est peut-être pas le mien, mais c’est un monde. Un monde entier. Avec des gens innocents qui vivent dans la peur et à qui il arrive des choses terribles sans raison. Aster a été tué et Franny a eu sa vie dévastée, juste parce qu’ils avaient été gentils avec moi. Norval a donné sa vie pour moi. Plus j’observe ceux qui travaillent pour Maldor, et plus je rencontre ceux qui essaient de s’opposer à lui, plus je me dis que c’est le combat du Bien contre le Mal. Et le Bien perd. Or nous pouvons peut-être changer ça ».

J’ai adoré tous les autres, cependant, par rapport à leur originalité, leur aspect complètement atypique et parfois un peu « déjanté », …  Par moment, ils prennent vraiment le pas sur les personnages centraux, ce qui est un peu dommage, mais ils sont vraiment exceptionnels, j’ai vraiment aimé les découvrir.  Les différentes « races » ou « espèces » sorties de l’imaginaire de l’auteur sont absolument réussies et ça donne un panel de personnages hors du commun.

 Point de vue de l’action, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, ou plutôt, je l’ai trouvée un peu lente au début… Il y a bien un peu d’action, mais rien de vraiment transcendantal et bouleversant, je dirais…

Heureusement, cette « lenteur », cela ne dure qu’un temps du livre, et après, c’est juste génial.

 D’ailleurs, à partir de ce moment, les pages se tournent à une vitesse folle tant on a envie de savoir ce qui va se passer… L’intensité du récit monte crescendo, la pression ne cesse d’augmenter, jusqu’à la fin de l’histoire.

L’imagination de l’auteur est sans borne, il parvient à nous surprendre à tous points de vue.

 En parlant de fin de l’histoire, il faut aussi dire que tout y est fait pour que le lecteur soit tenu en haleine jusqu’au second tome 🙂

 Ce que j’ai vraiment adoré à la lecture de ce livre, c’est que l’auteur va bien au-delà du simple divertissement, je trouve. Il n’hésite pas à ébranler le lecteur sur des sujets tels que l’amitié, le courage, la fidélité à sa cause, l’adolescence et ses « dangers » ou difficultés…

 » Écoutez moi bien: un héros se sacrifie pour le bien supérieur. Un héros ou une héroïne est fidèle à sa conscience. En bref, l’héroïsme signifie faire la chose juste quelles que soient les conséquences. Même si n’importe qui pourrait correspondre à cette description, très peu le font. Choisissez ce jour pour être l’un deux »

Il force le lecteur à réfléchir, à se poser des questions, et je crois qu’il est vraiment à conseiller aux ados.

Je remercie les éditions Nathan pour cette découverte !

 

[✎] Alaïss, tome 2 : Alaïss, l’immortelle

Titre: Alaïss, tome 2 : Alaïss, l’immortelle
Auteur: Geny Laffitte

Genre: POlicier, Surnaturel

Maison d’édition: Pierre Philippe
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 255 pages
Prix: 19,90 €

Alaïss, profileuse et dotée de dons exceptionnels, va être confrontée à une communauté vieille de plus de 2500 ans, « Les Arbazimes », qui pour se faire entendre et retrouver leurs droits et leur terre a choisi le terrorisme. Aux côtés de l’inspecteur Mathieu et de son équipe, nous voilà plongés dans une enquête mouvementée. Alaïss, échappant à un attentat, est kidnappée et doit déjouer les pièges d’un couple fanatique se faisant appeler le Maître et sa reine. La police est en effervescence. Un attentat est annoncé en plein coeur de Paris, mais où et quand ? Le temps presse. Aidée par des êtres chers, comme sa mère et « l’être bleu » dans le monde invisible, par ses coéquipiers, Alaïss va traverser un moment de vie unique qui l’amènera à se dépasser pour sauver des vies et défier la mort elle-même.

  Une histoire originale, des personnages attachants, des rebondissements et de l’action, le tout entremêlé d’amour et diverses émotions… un cocktail original et accrocheur.

J’ai eu la chance de découvrir le premier tome (dont vous trouverez la chronique ici) grâce aux Agents Littéraires, et j’avais été agréablement surprise par la plume de l’auteure…

Aussi, quand j’ai été contactée par la maison d’édition afin de pouvoir découvrir, avant sa parution, la suite de ce roman, j’ai été plus que ravie…

 La présentation du livre est toujours aussi agréable… lisible, aérée, rendant la lecture facile et fluide… Le découpage en courts chapitres permettant de donner un bon rythme au roman, à la manière des scènes d’un film que l’on suit avec intérêt, est vraiment judicieux. D’ailleurs, je l’ai lu d’une traite… je ne me suis pas arrêtée un seul instant de la première à la dernière page.

 Il faut savoir qu’il est nécessaire, selon moi, d’avoir lu le premier tome pour pouvoir apprécier pleinement le second tome… Pourquoi? Tout simplement parce que le livre entre directement dans le vif du sujet, mais que donc, ceux qui n’ont pas fait la connaissance d’Alaïss dans le premier tome, risquent de ne pas toujours comprendre les références, ou bien cerner certains personnages dès le début, etc… et donc, ne pourront pas profiter de l’histoire comme il se doit.

D’ailleurs à plusieurs endroits du livre, on fait référence, note de bas de page à l’appui, à des personnes ou scènes du premier tome… Mais honnêtement, les deux sont à découvrir !

 Point de vue de la plume de l’auteure, je l’ai retrouvée avec grand plaisir… à la fois douce et percutante, … Elle parvient à faire passer les émotions, les ressentis, avec une facilité hors du commun… On les ressent sans peine. Le style est bien travaillé dans ce sens…

 Par contre, alors que le premier tome m’avait donné l’impression d’une action totalement secondaire par rapport à l’ensemble du roman, il n’en est rien ici…Le suspense est très présent l’action également et on y est plongé de plein fouet.

 Ce que j’aime avec ce livre, c’est qu’au-delà de l’histoire en elle-même, le livre pousse à la réflexion, il interpelle, …

 « L’intolérance et l’ignorance des uns font le malheur des autres, répondit-elle. Le merveilleux crée le souffle unique, l’être humain les différences. Akim et ses amis n’ont pas trouvé leur place dans les sociétés occidentales, les regards posés sur eux leur semblent pétris de rejet et d’injustice. […] Les cohabitations ethniques doivent contribuer à l’évolution humaine et non pas à des guerres empoisonneuses d’âmes et perdues d’avance. »

 Point de vue des personnages, Alaïss est toujours fidèle à elle-même, à la fois forte mais pleine de fragilité… Ce personnage apporte une véritable force au livre, et lui donne tout son intérêt. Dans ce tome, on la retrouve encore plus dans sa vulnérabilité et cela la rend encore plus attachante.

Les autres personnages sont tout aussi hauts en couleurs, ayant une personnalité et une présence travaillée avec soin. On ne tombe pas dans la facilité des personnages clichés et quelconques.

 Si je devais regretter quelque chose? Le fait que la quatrième de couverture, selon moi, nous en dévoile un peu trop… Pour certaines choses, le livre gagnerait en intensité en n’étant pas dévoilées au lecteur dès le début, car du coup, l’effet de surprise n’est plus aussi présent, et l’évènement n’a pas l’impact escompté.

Bref vous l’aurez compris, j’ai aimé ce tome, même davantage que le précédent… ce livre, voire la saga, se démarque totalement de ce que j’ai pu lire ailleurs… Je serais incapable de la comparer à une autre histoire pour vous donner une idée, car cela ne ressemble en rien à ce que j’ai déjà pu lire…

  

[✎] La Promesse de l’anneau

Titre: La promesse de l’anneau
Auteur: Olivier de Lagauserie

Genre: Historique, aventure, religieux

Maison d’édition: Salvator
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 384 pages
Prix: 21 €

En l’an de grâce 1311, le pape Clément V convoque un concile à Vienne, en France, afin d’en finir avec les Templiers, ces fameux moines-soldats qui gênent le pouvoir du roi Philippe Le Bel. L’enjeu est clair : « La condamnation et l’éradication des hérétiques de l’ordre du Temple. »
En cette époque de fer et de feu où la vie d’un homme ne vaut pas un sou, Mgr Pierre de Cahuzac, évêque de Lectoure, fin et sage lettré, accompagné par le jeune clerc Guilhem, se rend au concile. Ils appartiennent tous deux à une mystérieuse communauté. Leur périple dans les provinces françaises les mène à travers des villages décimés par la peste, ils croisent ermites et bandits de grand chemin, font face à d’obscurs complots ourdis par ceux qui cherchent à violer leur secret.
Au cours de leur épopée, Guilhem est initié au secret des reliques de Myriam. Disciple de Jésus de Nazareth au ier siècle, elle fut la première à Le voir après sa résurrection. Selon la rumeur, le détenteur des reliques deviendrait le chef légitime de l’Église universelle et de la France. Or le lieu où elles reposent depuis des siècles est révélé à Guilhem. Qu’en fera-t-il ? Au terme de son initiation spirituelle et du chemin personnel qu’il choisira, un horizon neuf et insoupçonné se découvrira devant lui…
Un roman historique d’initiation et d’aventure qui est à la fois une épopée romanesque historiquement juste et une subtile entrée dans la spiritualité chrétienne.

  Une histoire merveilleusement travaillée, très recherchée et bien amenée.

Un aspect religieux malheureusement un peu trop prononcé pour moi, ce qui m’a un peu distancée par rapport aux personnages et certaines « références ».

Ce roman me laisse un peu en demi-teinte…

Je dois d’ailleurs reconnaître que spontanément, je ne me serais sans doute pas tournée vers un tel roman… Mais je ne regrette vraiment pas d’avoir été contactée par la maison d’édition pour le découvrir… C’est l’un des aspects des SP que j’aime beaucoup la possibilité de découvrir des ouvrages qui sortent de mes habitudes livresques.

Ce qui m’a un peu plus « refroidie », c’est l’aspect religieux trop omniprésent, à l’extrême, je dirais, où j’ai un peu moins accroché ayant moi-même d’autres croyances que celles évoquées dans le livre… et donc par moment, cela m’a un peu dérangée…

Mais bien évidemment, cela n’engage que moi et est un point de vue totalement subjectif… Et je reste convaincue qu’il plaira à bon nombre de personnes et qu’il mérite d’être lu !

C’est sans doute aussi cet aspect religieux omniprésent qui explique peut-être que je n’aie pas réussi à m’attacher aux personnages, également, car j’ai gardé, malgré moi, une certaine distance face au roman. Ce que je regrette vraiment, car au-delà de ça, le livre est vraiment très intéressant.

En effet, l’histoire en elle-même, la quête spirituelle qui est présente dans le roman, est très bien amenée, dans un style agréable et cohérent, qui nous fait voyager dans le temps et l’espace.

Ce que j’ai aimé, c’est que l’on ressent que le livre  n’a pas été écrit « au hasard », on sent la recherche et le travail qu’il y a derrière l’écriture de ce livre, et qui lui donne toute sa crédibilité et sa cohérence au récit. On a face à nous de nombreuses références historiques et religieuses, qui embarquent d’autant plus le lecteur.

Par contre,il faut reconnaître que les informations qui y sont glissées sont parfois d’un niveau théologique trop élevé  pour une personne qui n’y connait pas grand chose… Il y a clairement des passages où j’ai été complètement larguée… Mais il faut dire que malgré mes 5 ans en école catholique, j’avais déjà d’autres convictions qui font que je n’ai sans doute pas le « bagage » nécessaire pour lire et apprécier pleinement ce roman.

Le style de l’auteur a ceci d’agréable que les faits et les lieux sont tellement bien décrits que l’on a l’impression d’y avoir soi-même été, soi-même vécu…

« Une servante vint réveiller le vieil homme. Seuls un petit brasero et une maigre torche donnaient un peu de lumière dans cette sombre caverne où les ombres dansaient sur les murs de la roche calcaire. Cette grotte avait été creusée de main d’homme, et une douzaine de personnes tout au plus pouvaient s’y réunir. Par l’entrée, on voyait la lune dont le reflet scintillait sur les flots. Le bruit des vagues au loin brisait le silence des lieux. « 

Le découpage en courts chapitres est agréable, permettant d’une part de donner du rythme au roman, mais également de bien séparer les différentes scènes. Chaque chapitre est introduit par un texte religieux illustrant en partie le chapitre qui va suivre, et invitant le lecteur à l’introspection et la pensée.

 Même sans être croyante, je me suis sentie impliquée dans le roman…

Comment je ressors de cette lecture? Dans un sens apaisée, sereine… D’un autre côté, ce livre pousse à la réflexion sur des sujets tels que la tolérance, la perte de certes valeurs essentielles, etc… ce qui, au-delà de toute croyance, restent des choses qui concernent tout un chacun peu importe les convictions.

Merci aux éditions Salvator pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir ce roman.

 

Chronique d’Avalon,

[✎] Will Wolfkin, tome 1 : L’héritage des Fels

Titre VF : Will Wolfkin, tome 1 : L’héritage des Fels

Auteur: KNIGHT, Steven

Genre : Jeunesse, Fantasy

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : Janvier 2012

Pages : 384 pages
Prix : 15,50 €

Depuis la mort de son roi, le royaume des Fels, monde magique caché sous les glaces du Grand Nord, menace de sombrer dans le chaos. Le sinistre Helva Gullkin veut s’emparer du pouvoir.

Toby et Emma, deux adolescents mi-Fels, mi-humains, sont les descendants du défunt roi. Ils vont devoir se battre pour leur survie, et pour celle d’un peuple tout entier.

Comment pourront-ils sauver les Fels des griffes du terrible despote Gullkin ?

      Je dois dire que ce livre m’a beaucoup surprise… Au départ, quand je l’ai reçu, j’étais un peu sceptique, pour ne pas dire défaitiste… En effet, la « fantasy » et moi, ça ne pas spécialement bon ménage, les quelques tentatives que j’ai déjà pu faire pour aborder ce genre littéraire ont été pour la plupart soldées par une déception…

 Et contre toute attente, j’ai vraiment apprécié ce livre… comme quoi il ne faut jamais dire jamais et surtout, ne pas se décourager face à certains échecs littéraires…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’univers où nous entraîne l’auteur est des plus captivants et passionnants. Ce qui m’a surtout plu, c’est que l’on n’est pas  plongé de manière brutale et soudaine dans un monde qui nous est inconnu et que l’on doit appréhender… cet univers nous est livré petit à petit, comme distillé dans un sablier, pour nous permettre d’apprendre petit à petit à le connaître en nous laissant le temps de profiter de l’histoire, en parallèle, malgré tout. Ce qui est très agréable et positif à mes yeux… Les longues descriptions, interminables, omniprésentes, et prenant le pas sur l’histoire, ça me saoule vite, et me fait perdre le court de l’intrigue (quand intrigue il y a).

Bref, ici, tout est dans la mesure, dans les petits détails qui prennent peu à peu place dans le récit et dans le décor qui se plante petit à petit au fil des pages.

 L’écriture, bien que destinée à un public relativement jeune, ne tombe pas dans le « trop simple », avec un niveau de vocabulaire un peu plus développé que pour ce genre de public, sans pour autant tomber dans l’inaccessible pour les plus jeunes… un bon compromis qui est agréable et m’a plu.

 Vous l’aurez compris, je suis conquise par le style de l’auteur, qui arrive à faire ressortir le meilleur de son livre… des descriptions soignées, travaillées, et agréablement disséminées tout au long du roman,… une manière imparable d’attraper le lecteur pour l’emmener dans un univers particulier, … de l’action elle aussi savamment  répartie pour tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page… Avec un tel cocktail, comment ne pas accrocher?

Point de vue des personnages aussi, d’ailleurs, on les découvre par petites touches successives, et c’est ce qui rend ce roman si captivant.

 On y part donc à la rencontre de Fels, liés aux humains, étant « compatibles » donc avec notre monde. Ce détail peut paraître anodin, mais personnellement, ça m’aide à être plus à l’aise dans l’histoire, car j’ai une imagination débordante, et donc, je les imagine aisément et suis mieux plongée dans l’histoire que s’il n’y avait aucun lien avec le « réel ».

Impressionnant, non? commenta Egil avec une pointe de fierté. A côté, le monde des humains fait vraiment pain rassis. Et l’odeur… on dirait qu’il est resté enfermé longtemps dans un sac. Notre monde sent… le cuir de chaussure chaud. Et les folles aventures… Tu ne penses pas?

Oui, bon, il n’est pas tout à fait le même, mais quand même 😉 Mais vous voyez ce que je veux dire, non?

Toby… C’est un personnage qui m’a personnellement beaucoup touchée et émue… au départ orphelin handicapé (paralysé de la tête aux pieds), prisonnier de son corps qui n’a rien à voir avec son esprit vif et débordant d’énergie, il va voir son chat se transformer en Fel, et lui proposer une sorte de « nouveau départ »,… et c’est ainsi qu’il partira à la découverte de Langjoskull, le royaume des Fels, … .Bien que plein de courage, d’intelligence et d’audace, on ressent en lui tous les blessures du passé dont il n’arrive pas à se défaire totalement. Le tout, accentué par son esprit un peu trop immature parfois, le rend très attachant…  Il est mon coup de cœur de ce livre.

Emma, quand à elle, est vraiment étonnante… Un caractère bien trempé, une détermination à toutes épreuves, j’ai aimé voir son évolution pour voir son apparente carapace s’entrouvrir peu à peu…

Ces deux personnages sont au demeurant très différents l’un de l’autre, tout les sépare, et pourtant, petit à petit, ils vont « s’apprivoiser » et apprendre à avancer ensemble.

Pour ce qui est des autres personnages, Helva Gullkin n’est pas aussi terrifiant et imposant que ce que j’aurais aimé trouvé pour le « vilain méchant » de l’histoire… C’est une de mes petites déceptions du roman… j’aurais aimé un « vrai monstre », qui me ferait le détester, le craindre, …

Egil, indescriptible, phénoménal, très attachant, marrant et qui m’a charmée depuis le début 🙂

Un autre petit bémol par rapport aux personnages? J’ai trouvé que parfois, ils avaient « trop facile » pour surmonter une épreuve ou passer un certain cap… Un peu plus de difficultés, d’épreuves plus compliquées, auraient été pas mal…

Par contre, j’ai adoré la fin, totalement ambigüe, qui laisse le lecteur un peu dans l’expectative et qui ne donne qu’une hâte, celle de découvrir la suite.

Que dire de plus? Sur le fond (mais de très loin), ça m’ a fait penser, un peu, à « le labyrinthe de Pan », film qui m’avait fortement émue et que j’avais adoré.

Merci Samia, des Editions Nathan, pour m’avoir permis de découvrir ce livre… Sans ça, je serais passée à côté d’une lecture très sympathique 🙂

 

[✎] Théodore et ses 13 fantômes, tome 2 – Doriâne

Titre VF : Théodore et ses 13 fantômes, tome 2 – Doriâne

Auteur: CARRE, Claude

Genre : Jeunesse, Epouvante

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : février 2012

Pages : 91 pages
Prix : 5 €

Même s’il a réussi à se débarrasser de Côme, un fantôme bien encombrant, la vie de théodore reste toujours bousculée par ses 12 autres fantômes. Cette fois-ci, c’est Doriêne qui lui cause du souci. Tête en l’air, toujours à révâsser, elle aimerait tant rentrer chez elle !
Chez elle… Mais où ?
Théodore part étudier en bibliothèque tout ce qu’il y a à savoir sur les fantômes, dans l’espoir de trouver l’indice qui aidera Doriâne…

      Encore une fois, je ressors charmée de cette lecture… Ce second tome est même encore meilleur que le premier je dirais…

Une superbe saga pour les enfants 🙂

Vous aviez déjà pu faire la connaissance de Théodore dans cet article… où Théodore avait aidé Côme, le fantôme farceur et épouvanteur, à trouver sa place…

Dans ce tome, c’est la belle et douce Doriâne que Théodore va aider, et le fait que ce soit une fantômesse donne une tournure toute différente à ce texte…

Point de vue du style, on retrouve le texte à la première personne qui est très agréable, l’humour et la palette d’émotions qui envahit le lecteur en cours de lecture…

Mais le gros point fort de ce tome, c’est l’émotion qui se dégage du récit… On ressent toute la peine de Doriâne, sa tristesse, son sentiment de ne pas savoir où est sa place… Claude Carré nous le restitue à merveille, pour mon plus grand plaisir…

Si dans le premier tome, l’empathie était présente surtout pour Théodore, dans celui-ci, c’est pour son amie la fantômesse…

On reste dans un livre jeunesse abouti, travaillé tant dans le style que l’histoire, tout est fait pour plaire à l’enfant (et aux autres :p) …

J’ai eu également plaisir à retrouver les illustrations de monsieur Leyssenne, qui collent vraiment bien à l’ambiance du livre… Elles ponctuent le roman de manière très sympathique pour les enfants, et amènent une dimension visuelle parfaite pour les intéresser d’autant plus au récit…

 

[✎] Les Menteuses, tome 1 : Confidences

Titre:  Les Menteuses, tome 1 : Confidences
Auteur: Sara Shepard
Editeur:  Fleuve Noir
Nombre de pages : 294 pages
Prix: 8,50 €

Salut les filles… Surprise ! Vous savez qui vous parle ? Non, vraiment pas ? Il faut dire que depuis l’Affaire Jenna les pertes de mémoire vous arrangent bien… Mais moi je n’ai rien oublié et vous n’avez pas fini d’avoir de mes nouvelles. D’ailleurs j’espère que vous appréciez mes petits mails et textos amicaux qui vous rappellent que je suis là, tout près de vous… Car vous avez été de très très vilaines filles, Aria, Spencer, Emily et Hanna. Vous ne méritiez pas l’amitié d’Alison. Vous qui étiez comme les cinq doigts de la main, sa disparition ne semble pas vraiment vous avoir affectées… Il faut dire que vous lui aviez fait des confidences plutôt… compromettantes, hein ? Sa disparition vous est bien tombée pas vrai ?Mais maintenant c’est fini, vous allez payer… Je crois voir que vous perdez votre sourire les miss Perfection ! Il fallait y songer avant les filles, c’est pas beau de mentir ! – A Une nouvelle série pour les fans de Gossip Girl ! Un mélange de Desperate Housewives et Souviens-toi l’été dernier : le frisson assuré dans une ambiance très girly…


Un univers génial, des personnages attachants,

hauts en couleurs… que du bonheur…

En fait, avant de découvrir ce livre, j’ai découvert la série télévisée qui en est tirée… Enfin, j’avais déjà entendu parler des livres, mais je ne m’y étais pas attardée plus que ça.. Puis, en regardant « Pretty Little Liars », je suis tombée sous le charme de la série pleine d’humour, de suspense, de frissons, … et j’ai eu envie d’aller plus loin en découvrant aussi les livres…

Le style est très  simple, très fluide et très agréable.

Une narration à la troisième personne, certes, mais qui ici n’empêchent en rien d’accrocher dès le départ au récit. On se sent impliqués dans l’histoire, on se sent happés… j’ai adoré. A chaque fin de chapitre, impossible de refermer le livre, je voulais en savoir plus…Du coup, le livre s’est lu d’une traite, et mon seul regret fut de ne pas avoir la suite directement sous la main…

L’histoire est simple au départ… Un groupe d’amies… inséparables, … jusqu’au jour où l’une d’elle, celle qui était un peu la reine des abeilles, disparaît… peu à peu, le petit groupe se distance, et leur amitié n’est plus… On apprend alors que chacune d’entre elles a pas mal de cadavres dans le placard, ces petits secrets qu’une seule personne connaissait, et qui remontent peu à peu à la surface de manière assez surprenante et mystérieuse...

Il plane, tout au long du livre, une atmosphère particulière, une impression pesante, de toutes parts. On vogue entre secrets, mensonges, trahisons, méfiance, cachotteries, … et découvertes en tous genres….

On est dans un premier tome de saga, donc bien évidemment, il faut mettre en place les lieux et les personnages, mais ici, on les découvre progressivement, en même temps que l’action, ce qui fait que de ce fait ça n’a rien de lourd ou d’ennuyeux… que du contraire, tout est fait pour attiser la curiosité, et sur moi, en tous cas, ça a fonctionné à merveille 🙂

Les personnages, dans ce livre, sont variés… ils sont faits pour que l’on s’attache à eux, et que l’on puisse se retrouver dans l’une ou dans l’autre des filles…

Pour ma part, ma préférée et plus « proche de moi » est Aria.  Elle reste, et de  loin, celle qui me plait le plus. avec son style bobo, son attrait pour la littérature, sa simplicité, sa douceur… elle est pour moi la plus sincère de toutes, celle qui est la plus véritable, et j’ai aimé ça… sans compter pour son attirance pour le beau Ezra, mais chuuutt..

A côté de ça, il y a Hanna, que j’ai trouvé arrogante, qui selon moi se prend facilement la grosse tête, Spencer, l’intello de service prête à tout pour réussir, et Emily, jeune fille discrète, presque effacée…

Bien que disparue, le personnage d’Alison est omniprésent… et plus on en sait sur cette adolescente et plus on se rend compte que sous ses apparences de fille populaire et aimée de tous, elle cachait de nombreux secrets et que c’était une vraie garce….

J’ai été ravie de  voir qu’à part quelques détails presque sans importance (la couleur des cheveux d’Emily, par exemple), le livre et la série télé sont très proches l’une de l’autre. Et je crois que je suis définitivement accro aux deux 🙂

J’ai aimé… tout… des personnages intéressants, gros coup de coeur pour Aria, une histoire sur fond de Gossip Girl agrémenté de suspense et mystère…

 

L’avis de Selena

[✎] Gone, tome 1

Titre:  Gone, tome 1
Auteur: Michael Grant
Editeur:  Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 586 pages
Prix:  19 euros

Imaginez. En plein cours d’histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup… plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu’il n’y a plus aucun adulte. Comme s’ils s’étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser.Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido. Passé la première période d’euphorie, les enfants doivent maintenant s’organiser pour survivre. Qui va s’occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre en urgence ! Sam devient malgré lui l’un des responsables de l’organisation mais, bien vite, il va devoir affronter d’autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres.

Deuxième et dernière tentative pour ce livre qui n’est décidément pas fait pour moi…

J’avais déjà loué ce livre il y a quelques mois, mais je n’avançais pas dans ma lecture, j’avais beaucoup de mal  et finalement, l’avais rendu à la bibliothèque avant de l’avoir terminé… mais l’histoire, dans le fond, attisait ma curiosité, donc j’ai eu envie de lui donner une seconde chance…

Bien que j’aie trouvé le style simple, je n’ai pas accroché du tout à la lecture… Au début, je me suis dit que l’écriture allait m’embarquer dans l’univers du livre, mais au bout de plus de 100 pages, je me forçais toujours à essayer de rentrer dans l’histoire…

Pourtant, je ne saurais pas dire pourquoi ça n’a pas collé… pas de descriptions interminables, mais pas de rebondissements spectaculaires non plus… un livre un peu plat, qui décidément ne m’a vraiment pas emballée…

Les chapitres sont rythmés au gré du compte à rebours, mais même cela ne m’a pas incité à continuer la lecture…

J’ai trouvé le déroulement de l’histoire très lent…à part le choc du début, j’ai vraiment l’impression que rien ne se passe, qu’on tourne en rond…

Pourtant, au début, j’ai été surprise que les choses se passent si vite, surtout dans l’acceptation de la disparition des adultes et les décisions prises par Sam pour s’organiser… cela manque cruellement de réalisme, ce n’est pas plausible du tout, et c’est peut-être ce qui a fait que j’ai tant de mal à m’y impliquer…

Les personnages ne m’ont pas forcément marqués non plus, sans doute parce que je n’ai pas accroché…

Celui de Sam m’a paru trop irréaliste, de par son apparente décontraction, la facilité avec laquelle il a accepté la situation, son côté « je suis celui qui décide de tout et sait quoi faire »…

En dehors de ça, aucun n’a spécialement retenu mon attention.

Ce qui est contradictoire, c’est que le thème de l’histoire, le fond, continue à m’intriguer même si la lecture est super pénible… c’est dommage. Mais je n’arrive pas à me forcer à continuer ce livre, je m’y suis bien trop ennuyée…

Premier flop de l’année, il en faut… J’aurai au moins tenté de donner une seconde chance à ce livre… mais il n’y en aura pas une troisième…

Peut-être que si je voyais la même histoire en film ou en série télé, ça prendrait mieux 🙂

Par contre, d’autres l’ont aimé, je vous conseille donc de lire leurs chroniques… que ce soit sur LA, babélio ou Libfly

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[✎] Hunger games, tome 3 : La révolte

Titre VF : Hunger Games, tome 3 : La Révolte
Titre VO : Mockingjay (The Hunger Games, #3)

Auteur: Suzanne Collins

Genre : Fantastique, YA

Maison d’édition: Pocket Jeunesse
Date de publication : mai 2011

Pages : 418 pages
Prix : 17,90 €

Attention, risque de spoiler si vous n’avez pas lu les deux premiers tomes

Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu’elle est sortie de l’arène sanglante vivante, elle n’est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d’autre n’est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.

Comment dire pour faire simple? Une énorme déception

Des personnages qui m’ont déçus, une histoire beaucoup plus terne et sans action réelle avant le dernier tiers du livre je trouve, ça se trainait en longueur point de vue action…

Heureusement, j’ai malgré tout eu plaisir à retrouver la plume agréable de l’auteur, mais qui, de par le reste, a eu du mal à me convaincre malheureusement…

Ahhh je dois bien avouer que la curiosité aidant, il me tardait de découvrir ce qui allait finalement arriver dans Hunger Games, troisième du nom 🙂

Ce dernier opus a été une demi-déception pour moi… A vrai dire, je me suis presque ennuyée au début, je n’arrivais pas à accrocher, je me demandais où on voulait en arriver, je faisais du véritable sur-place !

Imaginez vous: j’ai passé plus d’une semaine, presque deux, sur ce livre ! Une éternité quand on sait la vitesse folle à laquelle j’ai dévoré les deux premiers…

 Je ne vais pas trop revenir sur le style de l’auteur, car il n’est pas différent de celui des deux premiers, donc vous retrouverez mon avis à ce sujet ici pour le premier, et ici pour le second tome.

Le « réalisme« , la capacité à nous faire passer ce qui est raconté comme plausible et effectif est tellement présent, ça on ne peut le nier.

Pour l’histoire, je trouve dommage que le début soit si lent…

Il faut reconnaître que ce tome ci est plutôt « tout dans l’émotion« , plutôt que dans l’action… c’est peut-être ça qui fait que j’ai eu plus de mal avec ce tome, car j’ai été habituée à de l’action intensive, et c’est ce que je m’attendais à retrouver…

 Ici, rien de similaire aux autres tomes, c’est le point positif… Je me demandais « qu’est ce que l’auteur  pourrait apporter de plus pour un troisième tome » qui généralement ont un gout de déjà vu très prononcé… Ici, ce n’est pas du tout le cas, les choses sont radicalement différentes, on assiste à une toute autre histoire, dans le prolongement du reste, certes, mais vraiment à part.

Malgré mes difficultés à avancer dans ma lecture, je voulais absolument continuer, ma curiosité prenant le pas… et j’ai bien fait. A partir de la troisième partie du livre, je ne me suis plus ennuyée du tout, et j’ai mis le dixième du temps pour lire cette troisième partie que celui qu’il m’avait fallut pour lire les deux autres.

L’horreur monte d’un cran, le stress aussi, la haine envers le Capitole, je ne vous en parle même pas…

Malgré tout, j’ai trouvé la fin très décevante, je m’attends à mieux, et pas du tout dans ce registre là…

Les personnages, quant à eux, sont radicalement différents de ce qu’ils étaient dans les autres tomes, je trouve…

J’ai ressenti une peine intense pour Peeta, ceux qui l’ont lu savent pourquoi…

Le personnage de Katniss m’a énormément déçue, je ne l’ai pas reconnue, enfin, si, dans ses défauts, qui ont été ici encore plus présent: son individualisme, son manque de constance, son insupportable tendance à n’en faire qu’à sa tête… elle m’a franchement exaspérée… J’avais envie de la secouer un bon coup et lui dire d’arrêter ses gamineries…

Gale, par contre, est resté sensiblement le même, même si beaucoup de doutes l’ont envahi… mais il reste à mes yeux celui qui s’est le moins perdu en route.

J’ai aimé aussi le fait que Prim ait un rôle plus prononcé, ou du moins, soit un peu plus présente dans ce livre que dans les précédents…

Un avis relativement court pour ce livre, mais je ne trouve pas grand-chose de plus à en dire…

Bref, vous l’aurez compris, j’attendais beaucoup de ce livre, et finalement, la déception est d’autant plus grande…

Oui, j’ai eu plaisir à le lire, et encore, à partir de la troisième partie du livre, mais l’histoire ne m’a pas convaincue, je n’ai pas aimé, globalement, l’évolution des personnages que ce soit par leur comportement où ce qu’ils ont eu à subir,

Là, j’ai un peu tendance à me dire, après avoir refermé le livre « tout ça pour ça« ?  Deux tomes exceptionnels pour en arriver à « ça »? Quel dommage…

 

[✎] The midnight library, tome 12 : Oeil pour oeil

Titre VF : The midnight library, tome 12 : Oeil pour oeil
Titre VO : The midnight library, book 12 : Blind Witness

Auteur: Nick shadow

Genre : Jeunesse, Horreur

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : février 2012

Pages : 189 pages
Prix : 12,50 €

Oeil pour oeil :
Le jour où Liam a perdu la vue, il a pensé que rien ne pouvait lui arriver de pire. Il avait tort. Depuis qu’il a subit une greffe des yeux, il a d’étranges visions. Des visions qui lui font regretter de retrouver la vue…
Suivi de Le musée de cire et Un look qui tue

Je découvre cette saga avec ce tome, et le coup de coeur est réel… J’ai adoré ! 
Des personnages attachants, des histoires distinctes, qui se différencient bien, dans un style agréable à lire et qui fait frissonner ! Vraiment génial !

Rien que la couverture de ce livre m’a attirée…

Sombre, inquiétante, intrigante… tout ce que j’aime… A elle seule, elle a su me conquérir…

Puis, à la  lecture de la quatrième de couverture, l’attrait n’est pas retombé… trois nouvelles fantastiques, il n’en fallait pas plus pour faire mon bonheur 🙂

Si je devais comparer ce petit recueil très sympathique, je dirais que c’est dans la lignée des « chair de poule », que j’adorais étant gamine et adore toujours autant d’ailleurs. La seule différence, c’est que « The midnight library » est, il faut le reconnaître, moins naïf, moins « nigaud », plus élaboré malgré tout. Dans les « Chair de poule », tous les personnages se ressemblent, les histoires aussi, tandis qu’ici, trois histoires, trois univers, trois fois plus de personnages prêts à vous faire frémir…

Malgré tout, on reste dans la littérature jeunesse, et le style de l’auteur y est merveilleusement bien adapté… simple sans être trop gaga, intriguant, la plume maniée de sorte à ce que le lecteur soit sous l’emprise de l’histoire, que du bonheur…

Point de vue des histoires

La première nous raconte l’histoire de Liam, jeune adolescent intello, assez brimé par ses petits camarades, très affecté par la mort de sa mère, qui préfère s’enfermer derrière les fenêtres du labo de science de l’école plutôt que de devoir rentrer chez lui et devoir faire la conversation à son père. Puis un jour, accident au labo, il est blessé aux yeux et va devoir se faire opérer aux yeux pour recouvrer la vue… S’en suivront des phénomènes étranges, visions et autres bizarreries…

J’ai beaucoup aimé cette histoire, car elle m’a rappelé pas mal de films que j’ai pu voir ce thème… et j’ai toujours été convaincue que les organes d’un donneur gardent un peu de cette personne pour l’amener au « récepteur »…  et cette nouvelle a apporté une vision toute autre de la chose  (sans jeu de mots 😉 )

J’ai eu un attachement tout particulier à Liam, qui m’a ému par sa manière d’être mal dans sa beau, touché par la mort de sa mère, en détresse affective avec son père, isolé et maltraité à l’école… le pauvre, j’ai ressenti beaucoup de peine pour lui.

La seconde histoire, quant à elle, nous fait découvrir un musée de cire assez particulier… Déjà, je ne sais pas si vous avez déjà visité un tel musée, mais parfois, les répliques sont tellement surprenantes qu’on les croirait vivantes. Il n’en faut pas plus pour faire la base d’une histoire flippante avec des ados téméraires, décidant de s’aventurer dans les salles obscures du musée…

La dernière histoire est celle qui m’a le moins convaincue. Une couturière qui réalise, sur mesure, des robes pour ses clientes, mais aussi une version miniature… Pourquoi? Là est toute la question. Même si c’est celle des trois qui m’a le moins plu, je l’ai malgré tout apprécié… mais bon, si classement il faut faire, elle arrive en dernier 🙂

Les trois histoires m’ont réellement captivée, et j’ai aimé le côté « absent » du « tout est bien qui finit bien »… j’aime quand la fin reste en suspend, ou que cela se termine mal (non, je ne suis pas sadique, promis)…

Le fait que l’on puisse rapidement se douter de la fin de l’histoire, en deviner le dénouement, ne m’a absolument pas dérangée… Il ne faut pas oublier que l’on est ici dans un recueil pour ados !

Tout au long du livre, l’ambiance est glauque à souhait, on ne peut s’empêcher de se plonger dans l’atmosphère étrange et le fait de le lire la nuit a renforcé cet état de chose 🙂 Pour chacune des histoires, dès le départ, on sent que le danger est présent, que l’étrange va surgir…

Ce livre est vraiment l’idéal pour les personnes qui ont envie de se donner quelques frayeurs le soir, sous la couette, sans se prendre la tête… le genre de frayeur qui fait sursauter au bruit d’un plancher qui craque, d’une  branche qui vient cogner contre la fenêtre, …

Je remercie Samia pour sa gentillesse et pour m’avoir permis de découvrir ce livre… J’espère avoir l’occasion de trouver et découvrir les autres tomes, car j’aime vraiment beaucoup cette collection…

 

[✎] Le jardin noir

Titre VF : Le jardin  noir
Auteur: Carine Rabier-Poutous

Genre : Contemporaine

Maison d’édition: Salvator
Date de publication :

Pages : 128 pages
Prix : 18,25 €

Lorsqu’un soir, Raphaël, consultant en audit trentenaire, annonce à Véronique qu’il est amoureux, celle-ci comprend, au regard que lui lance son mari, qu’il ne s’agit pas d’une déclaration d’amour mais d’un acte de guerre : dix années de ronronnement conjugal viennent de voler en éclats. Tandis que Raphaël repart pour Singapour, où il retrouvera Yi, la gracieuse Chinoise dont il s’est épris, Véronique, superwoman qui n’a jamais connu l’échec, dispose de quinze jours pour faire l’état des lieux du naufrage…

Je ressors de cette lecture agréablement surprise, j’ai aimé m’y plonger et découvrir l’histoire de ce couple et ce bien au-delà de mes espérances.

Quand on m’a proposé ce livre et que j’en ai vu le communiqué de presse et l’histoire, j’ai un peu hésité avant d’accepter… j’y ai longuement pensé. Il ne fat pas partie de ces livres vers lesquels je me serais tournée spontanément, le côté « crise de couple » n’étant pas trop dans mes habitudes, ce qui me faisait un peu « peur »…

Et puis, le côté « espérance » mis en avant dans la fin du résumé a su avoir raison de tous mes doutes…

Point de vue de la couverture, avant d’avoir ouvert le livre, je l’ai trouvée reposante, apaisante, et en totale opposition au titre… J’ai d’ailleurs trouvé ce contraste intéressant… le jardin zen, en opposition à un jardin noir où tout s’effondre…

Puis, dès les premières pages du livre, on comprend que ce jardin, outre la dissemblance avec le titre, a une signification et une symbolique toute particulière dans l’histoire.

Dès le départ, le personnage de Raphaël nous est présenté comme quelqu’un de détestable… Homme imbu de lui-même, désireux de tout contrôler et de décider de tout dans le couple, y compris de ce que sa compagne doit commander au restaurant le jour où il l’y emmène pour la demander en mariage… Il aime  être maître de la situation, et n’envisage même pas que l’on puisse s’opposer à lui !

Véronique, quand à elle, se donne l’apparence d’une femme forte, elle se doit de donner cette vision à tout le monde, et finit par se perdre elle-même dans ce monde qu’elle s’est construit. Cependant, tout au long du roman, on va la voir évoluer, non sans peine et sans passer par la case descente aux enfers, si je puis dire…

Par contre, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages comme il eut été bon de le faire. J’ai trouvé Raphaël détestable au possible, et Véronique trop différente de celle que je suis, avec des réactions vraiment trop différentes des miennes, je n’ai pas réussi à éliminer cette distance entre elle et moi…

Mais je vous rassure, cela ne m’a pas empêché de profiter pleinement de ma lecture et de l’apprécier…

Dès le début de l’histoire, on peut constater que le mariage de Raphaël et Véronique est basé sur du vent, des faux semblants, du paraître. On se doute bien qu’il va vite tomber en désuétude.

En ce qui concerne la plume de l’auteur, elle est très agréable… tant le style que le vocabulaire sont soutenus, ce qui ma foi est très plaisant, surtout après avoir lu pas mal de littérature « jeunesse ». Ce genre de langage appuyé m’a manqué, et ce livre m’a permis de m’en rendre compte.

Par contre, j’ai trouvé un peu dommage le fait que parfois, j’ai eu un peu l’impression de tourner en rond… Je ne sais pas si cela est sciemment voulu, mais j’ai trouvé que d’un chapitre à l’autre, on retrouvait souvent les mêmes éléments, … Je me suis demandée pourquoi cette volonté (ou pas) de mettre l’accent sur une même scène dans deux, parfois trois « chapitres » (ou scènes) de suite…

Toujours point de vue du style, j’ai aimé les effets de styles, métaphores, et autres… cela rend la lecture plus poétique.

Ce livre ne se lit pas à la va-vite. Il faut prendre le temps d’en digérer chaque partie, de la savourer… prendre le temps de faire une petite pause régulièrement, juste quelques minutes, pour bien assimiler les nouveaux éléments, les nouveaux détails, la nouvelle situation…

Il y a une expression dans le début du livre que j’ai particulièrement aimée: Au moment où Raphaël lui annonce qu’il est amoureux d’une autre, Véronique ressent une véritable « éclipse de vie« … j’ai trouvé cette métaphore vraiment magnifique !

Vous l’aurez compris, ce livre n’est pas dans l’action… Si vous avez tendance à préférer les livres où ça déménage, alors passez votre chemin,… Ici, tout est en émotions, en ressentis.

Un grand merci à Thomine des éditions Salvator, pour la découverte !

 

[✎] Les filles au chocolat, tome 1 : Coeur Cerise

Titre VF : Les filles au chocolat, tome 1 : Coeur Cerise
Auteur: Cathy Cassidy

Genre : Jeunesse

Maison d’édition: Nathan
Date de publication : mars 2012 (nouvelle édition) 1ère édition du 26 mai 2011

Pages : 295 pages
Prix : 13,90 €

Cherry, 13 ans, et son père Paddy s’installent en Angleterre chez Charlotte, sa nouvelle compagne qui a quatre filles : Coco, 11 ans ; les jumelles Summer et Skye, 12 ans, et Honey, 14 ans. Cherry est ravie de faire partie d’une famille nombreuse. Mais, à peine arrivée, elle craque bien malgré elle pour Shay, le petit copain de Honey. Voilà qui ne va pas arranger la cohabitation déjà difficile avec Honey, la seule à ne pas accepter l’arrivée de son nouveau beau-père ! Alors que tous participent à la création d’une fabrique artisanale de chocolats, Cherry se retrouve partagée entre l’affection pour ses nouvelles soeurs et le charme irrésistible de Shay…

  
Frais et pétillant, un vrai rayon de soleil que ce livre 🙂

J’attendais la découverte de ce livre avec grande impatience !

Rien que la couverture annonce la couleur. Je la trouve superbe, colorée, gourmande, girly à souhait… Ces cupcakes donnent envie, vous ne trouvez pas? Elle est vraiment magnifique. A elle seule, elle a su aiguiser ma curiosité pour ce livre…

L’histoire est relativement simple (n’oublions pas que ce livre s’adresse aux jeunes filles de 11-13 ans), mais ce ne fut pas pour me déplaire. Au contraire, j’avais grand besoin de ce genre de livre en ce moment.

Il n’y a pas d’intrigue proprement dite, on se doute de quasi tout à la lecture de la quatrième de couverture, mais il y a des situations vraiment amusantes, des petites histoires assez cocasses, qui viennent ponctuer la lecture et me ravir.

Les thèmes abordés sont relativement courants, et permettent à presque toutes les jeunes filles de s’y retrouver: les familles recomposées, les difficultés rencontrées lors de son intégration, l’amitié, la découverte de l’amour … de quoi nous replonger dans nos années d’adolescente.

Point de vue des personnages, on retrouve les 5 héroïnes, 5 filles qui sont on ne peut plus différentes… C’est certes très classique et « cliché », mais cela permet à n’importe quelle lectrice de trouve celle qui fera « chavirer » son cœur et lui permettra de trouver à qui s’identifier. Cherry, Honey, Sky, Summer et Coco vont venir apporter un véritable rayon de soleil durant la lecture. (je ne sais pas pour vous, mais  leurs prénoms me font penser à des parfums de sundays… )

Le style de l’auteur est plein de fraîcheur, de bonne humeur, de sentiments en tous genres, …

Les descriptions sont très bien faites, de manière à ce que l’on puisse facilement se représenter la maison, et tout ce qui s’y passe. En tous cas, pour moi, ça à marché, je m’y suis imaginée sans aucun souci.

La plume est agréable, on se sent directement impliquée dans l’histoire, on s’y sent intégré et c’est très plaisant. Cela facilite la lecture, déjà très fluide de par l’écriture et l’aspect pétillant de l’histoire. Ce livre ce lit très vite. En une après midi, je l’avais dévoré 😉

Le petit plus? Les fiches de présentation 5 héroïnes, les petites recettes et le quizz à la fin du livre 🙂 J’ai trouvé ça vraiment génial et interactif (pour les recettes et le quizz)… J’ai bien l’intention de les tester, la gourmande que je suis est sous le charme :p

Je ne lis pas souvent ce genre de livres, mais je dois reconnaître que celui-ci en vaut largement la peine.

J’ai vraiment hâte d’en découvrir la suite je suis vraiment sous le charme de cette série…

Merci à Samia, des éditions Nathan, pour ce SP qui m’a permis de découvrir un livre génial !

EloDesigns, HanaPouletta, Galleane, Ayma, MyaRosa, isa1977, Joanskingdom, MadlyDam, Jess