[✎] Whit Mosley, tome 2 : Entre les morts

Du suspens, oui, mais présenté de manière brouillon

 dans un style pas vraiment agréable à la lecture… Dommage, car en dehors de ça, l’histoire me plaisait…

En pratique :
Editions Le Livre de Poche (Thriller)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 444 pages
Et ça parle de quoi?
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. On découvre bientôt son corps dans une tombe, parmi des ossements humains. Mosley commence alors ses recherches… sans se douter qu’il va très vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal où les apparences sont trompeuses et les zones d’ombre omniprésentes. Après Faux-Semblants, une nouvelle enquête de Whit Mosley, le juge le plus atypique du Texas, où, une fois encore, Jeff Abbott déroule une intrigue diabolique.

 ₪ L’avis de lectrice:
Est-ce qu’en ce moment, je deviendrais trop exigeante avec mes lectures, mais pour l’instant, pas mal de déceptions de la part de lectures desquelles j’attendais pourtant pas mal de choses…
C’était le premier livre de cet auteur que je lisais, et j’en ai trouvé le style terriblement brouillon… La lecture est perturbée dans sa fluidité à cause d’une manière d’écrire des plus surprenantes: des tournures de phrases compliquées, de la ponctuation usitée de manière très aléatoire et parfois à mauvais escient…  et je dois reconnaître que j’ai beaucoup de mal à accrocher à un texte où la ponctuation est trop peu ou mal utilisée.
Les personnages ne sont pas dérangeants, mais par contre, ils n’ont pas vraiment de personnalité… ils sont relativement singuliers, et de ce fait, je n’ai pas réussi à m’y accrocher, malheureusement… Maintenant, pour prendre un peu la défense du livre malgré tout, comme ce livre est le second opus d’une série, dont je l’ai pas lu « Faux-semblant », le premier tome, et peut-être que si je l’avais lu, j’en saurais un peu plus sur les personnages récurrents et les aurais un peu plus apprécié…Et ce manque d’attrait de ma part m’a empêché de pouvoir apprécier le livre à sa juste valeur.
Un point positif, malgré tout: le suspens est présent, et cela pousse le lecteur, malgré tout, à continuer la lecture pour savoir ce qui va se passer…  On en oublierait presque les contraintes du style de l’auteur…  On plonge dès le départ dans une ambiance lourde de sous-entendus, de tension presque palpable…
Les rebondissements s’enchaînent, de manière à ne pas laisser au lecteur le temps de s’ennuyer… ce qui est appréciable, il faut le reconnaître.
Le style est assez direct, on ne tourne pas bêtement autour du pot, et cela aussi, j’ai aimé.
J’avoue que j’ai  encore plusieurs autres livres de Jeff Abbott dans ma PAL, et que je suis un peu réticente à les lire tout de suite au vu du goût mitigé que m’a laissé « entre les morts ». Restera à voir si les quatrièmes de couverture vont venir prendre le dessus sur la déception présente.
Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Le livre de poche.

[✎] Lune rouge

Lecture très sympathique.. Du suspens, du fantastique… de quoi me ravir 🙂 une bien belle découverte…
En pratique :
Editions City

Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 208 pages

Et ça parle de quoi?
Avery Hood ne se souvient quasiment pas de la nuit du meurtre de ses parents. Il y a juste cette image : un éclair d’argent qui s’est abattu sur eux comme un faisceau mortel. Rien d’autre.

Tandis que la jeune fille s’efforce de recoller les morceaux de sa vie brisée, elle rencontre Ben, un nouveau venu au lycée. Beau et mystérieux, le garçon l’attire immédiatement. Avec une intensité presque surnaturelle. Lorsque Ben lui révèle un jour qu’il est un loup-garou, Avery ne fuit pas et lui conserve son amitié.

Jusqu’au jour où elle découvre que ses yeux prennent, parfois, un étrange éclat métallique. Avery découvre alors qu’elle n’est pas la seule à ne pas avoir de souvenir précis d’une certaine nuit d’horreur…

L’avis de lectrice:
Mais quel bonheur que ce livre!!

Au départ, je ne savais pas trop dans quoi je me lançais… je n’avais pas lu d’avis dessus, mais la quatrième de couverture me tentait énormément…
Le livre est écrit de manière simple, de manière très naturelle, ce qui fait qu’il est je pense quasi impossible de ne pas se plonger dedans à pupilles perdues… Les émotions sont décrites de telle sorte qu’on les ressent… j’ai même eu les larmes aux yeux à certains passages tant l’histoire me touchait… On se laisse porter par l’histoire…
J’ai aimé aussi le fait qu’il n’y a pas trop de descriptions… bien sûr, il y en a, mais juste ce qu’il faut… l’essentiel pour le bon déroulement des choses, mais elles ne sont pas là pour gaver le lecteur de lignes et de pages inutiles… 
Les personnages centraux de cette histoire, à savoir Avery et Ben, sont terriblement attachants… ils ont chacun leur passif, la perte de leurs parents, la douleur de l’absence…. et bien qu’ils se rapprochent terriblement, et bien que l’on soit dans un livre fantastique à tendance « jeunesse », ne vous attendez pas à une histoire d’amour niannian et ennuyeuse à mourir… que du contraire, l’évolution de la relation, ses rebondissements, etc… que du bonheur…
L’histoire principale tourne donc autour du décès des parents de Avery, et les suppositions vont bon train sur la cause de cette mort précipitée en plein milieu de la forêt… Le suspens et la tension sont présents à tout moment dans le livre… les choses se mêlent, s’entremêlent, et se démêlent pour se mêler à nouveau et perdre le lecteur dans ce qui est vrai ou pas… On pense savoir le dénouement de l’histoire? et bien non, un élément vient tout remettre en question…
Si je devais avoir un regret par rapport à ce livre, ce serait de ne pas en avoir appris davantage sur la relation de la grand-mère d’Avery avec une certaine personne dont je ne vais pas vous révéler le nom pour ne pas spoiler…
Je ne vous en dirai pas plus sur ce livre, mais je vous le conseille en tous cas. Un bon moment à passer en compagnie d’Avery, sa grand-mère, Ben, et les autres, au milieu d’une forêt pleine de mystères à élucider …
 
Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 4/5

[✎] Créativite et innovation avec les 5 éléments Chinois

 

Uneméthode certainement très profitable au milieu professionnel… Je reste un peuplus sceptique quant à son application dans la vie privée, mais cela n’engageque moi.

 

En pratique : Broché: 182 pages
Editeur : Chariot d’or (16 juin 2011)
Et ça parle de quoi?
Voici une approche très originale pour libérer votre puissance créatrice. Cetouvrage présente une méthode révolutionnaire de créativité individuelle, baséesur un modèle présent en Chine depuis plus de 4000 ans : médecine, acupuncture,arts martiaux, stratégie, philosophie, politique… Il était temps, pour lacréativité, d’utiliser la puissance, la pertinence et la simplicité des «CinqÉléments» ! En découvrant cette méthode, vous allez résoudre un problème réelet accéder, en plus, à une nouvelle compréhension du monde : différente,ouverte, créatrice de possibles. Ce livre vous guide, étape par étape, dans unedémarche créative complète.

L’avis de lectrice:
Passionnée par les philosophies orientales et les bienfaits qu’ils peuvent nousapporter dans notre vie quotidienne, j’étais très intéressée par cet ouvrage.Aussi ma curiosité fut-elle affutée quand il me fut proposé en service presse…

Le positif de ce livreréside dans le fait qu’il a pour vocation de développer une méthode étantprofitable tant d’un point de vue personnel que professionnel… L’auteur laprésente d’ailleurs comme telle, et force est de reconnaître que les deuxpoints de vue sont bien exploités dans l’ouvrage, les exemples donnés abordantà chaque fois les deux aspects de la vie.
Cependant, je ne pensepas que je l’appliquerai « comme telle » dans ma vie personnelle sil’occasion se présentait, car je pense malgré tout qu’elle serait bien plusefficace pour gérer son milieu professionnel.
Ce qui est bien, c’estque le vocabulaire est accessible pour tout un chacun, les phrases sontsimples, faciles à la compréhension, et ce de manière à rester à la portée detous. Cependant, je crois qu’une relecture s’imposerait en temps voulus pourrendre la méthode moins fastidieuse…
Il propose, en find’ouvrage, les grilles d’analyses présentées tout au long du « guidepratique », afin de mieux s’y retrouver.
Le gros point positif dulivre est que si l’on suit cette approche de la créativité et sondéveloppement, je suis certaine qu’elle permet d’effectivement trouver dessolutions aux problèmes rencontrés en travaillant sérieusement etméthodiquement.  (bien sûr, tout cecireste théorique étant donné que je n’ai eu que l’approche théorique et n’ai paseu l’occasion de la mettre moi-même en pratique)
Personnellement, celivre m’a cependant laissé un goût de déception… En effet, j’ai trouvé que bienqu’apportant des pistes des plus intéressantes pour résoudre des problèmes, ily a cependant trop de « bla-bla »… Bien souvent, j’ai eu l’impressionque pour combler les pages, l’auteur tournait beaucoup autour du pot, et j’aitrouvé ça vraiment dommage.
Il eut été bien mieux deplus approfondir la méthode en elle-même, je pense, plutôt que les « àcôtés »…
Le petit plus? Lemarque-page à l’image du livre qui était joint à l’ouvrage… Je sais, purbeaucoup, c’est un détail, mais pour la collectionneuse que je suis, celacompte 🙂
Un petit extrait?
« Pour nous convaincre du fait que lacréativité appartient à tout le monde, revenons-en à l’être créatif surdoué quenous avons tous été. Chaque enfant est en effet d’abord un être vivantconfronté en permanence à de l’inédit, à de l’inconnu, à de »l’inappris ». Plus il est jeune, plus il est en permanence ensituation d’être créatif et innovant.  » page 17
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec le site des Agents littéraires et les éditionsChariot d’or

[✎] Monster High, tome 1

Un avis en demi-teinte… Je ne suis pas pressée de découvrirle tome 2 bien que je l’aie déjà…
En pratique
EditionsCastelmore

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 317 pages


Et ça parle de quoi?
Frankie Stein vient tout juste de s’inscrire à Merston High, le lycée de lapetite ville de Salem. Elle a hâte de voir ce qui l’y attend : des fêtesincroyables, des virées shopping et des garçons sexy, c’est sûr ! Mais MerstonHigh renferme un secret monstrueux : les rejetons des monstres les pluscélèbres de tous les temps y côtoient des ados tout à fait normaux. Même sielle n’est âgée que de quinze jours, Frankie est assez maligne pour se douterque si jamais son secret était découvert, tous ses rêves s’écrouleraient…

L’avis de lectrice:

Je ne sais pas par quoi commencer pour parler de ce livre…Nonpas que j’aie tant de choses que ça à en dire, mais qu’au contraire, je ne saispas quoi en dire.

La quatrième de couverture était, à mes yeux, trèsprometteuse, et finalement… bof bof… Je me suis un peu ennuyée… On est trèsloin du coup de cœur que je m’étais imaginé avoir pour ce livre au vu des critiquessuper positives que j’en avais lues.

Bien que l’écriture soit agréable, facile à lire, qu’onentre bien dans l’histoire grâce aux nombreuses références réelles qui sontintégrées à l’histoire, je me suis retrouvée à vouloir me dépêcher de le lirepour vite en finir…

Je trouve que l’on est tombé trop dans la « romance de gamine »,et que le côté « monstres » et fantastique n’a pas été suffisammentexploité, à mon grand regret.  

Certes, on peut retenir les points positifs, comme despersonnages un peu hors du commun (quoi que certains soient trop stéréotypés), lasuperbe couverture, les petites leçons de vie sur les difficultés del’adolescence et des différences, …

Mais pour le reste, je n’ai pas été emballée plus que ça…

Ah, si, la fin est pas mal, mais bon, devenir des plusintéressant au moment où le livre se termine, c’est un peu dommage…



Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 3/5

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été chez ma grand-mère

Encore un moment génial passé encompagnie d’Aurélie Laflamme, de ses élucubrations et de ses péripéties… 

Enpratique :
EditionsMichel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française~ 294 pages
Et ça parle de quoi?
À l’aube de ses quinze ans, Aurélie Laflamme a pris une décision: celle dedevenir plus mature. Plus question de se laisser envahier par toutes sortesd’émotions incontrôlables! Peu importe sa rupture avec Nicolas, ses mauvaisrésultats scolaires et le fait que sa mère parte en voyage avec son nouveauchum (possiblement diabolique) de l’autre côté de l’Atlantique, Aurélie (aidéepar tout le chocolat qu’elle peut trouver) veut rester zen. Heureusement quel’année scolaire tire à sa fin, elle pourra enfin souffler et mettre à profitsa nouvelle résolution! Mais comment y arriver quand elle doit s’expatrier à lacampagne chez sa grand-mère pendant que sa meilleure amie, Kat, passe un moisdans un camp d’équitation et que son voisin, Tommy, se rend dans sa villenatale?
Alors qu’Aurélie se prépare à passer un été à écouter gazouiller les moineauxet à observer la danse nuptiale des vers de terre (bref, déprimant!), elle nepeut imaginer la foule de péripéties qui l’attendent
L’avis de lectrice:
Aaahhh Aurélie Laflamme…
Quel bonheur de la retrouver ici en cedébut de vacances, justement…
Pour ceux qui ne la connaissent pas (s’ilen existe encore), Aurélie est une ado adorable qui m’a déjà ravit dans le filmrelatant le premier tome, et dans le second tome que j’avais déjà eu la chancede découvrir grâce au site de Livraddict…
Alors, je ne vous dit pas quel fut monplaisir quand j’ai remporté le SP/Partenariat pour ce troisième tome… J’avaisvraiment hâte de le recevoir pour en commencer la lecture!
Pour commencer, parlons de la couvertureen elle-même… je l’adore… A l’instar des deux précédents tome, elle est trèsgirly, avec des couleurs vives, plein de paillettes partout, et sa présentationen forme de journal intime… tout pour plaire…
Avec le personnage d’Aurélie, pas desurprise à proprement parlé… En effet, on la retrouve en pleine forme, avec sesqualités et ses défauts dont on avait déjà pu profiter dans les précédentsopus: gaffes, coups de gueule, la réplique aisée et le tout, dans un humourdécapant et délirant… Que du bonheur, quoi 🙂
Ajoutez à cela des déboiresd’adolescente, tels que les relations amoureuses, l’apparition des premierssignes de puberté, et l’impression de ne pas avoir réellement sa place dans lemonde où l’on est…
Ce que j’aime avec la plume de India Desjardins,c’est que bien qu’étant, au départ, destinée aux plus jeunes, elle ravitégalement les plus grands qui ont su conserver leur âme d’enfant. Le temps dela lecture, j’ai vraiment eu l’impression de me revoir adolescente…
La lecture se fait de manière aisée, lespages se tournent à une vitesse folle, et sans qu’on ne s’en rende compte, quiplus est… C’est peut-être le seul inconvénient de ce livre… on est tellementpris dans l’histoire que ce la passe beaucoup trop vite…
Les sentiments sont divers et variés, etils transparaissent bien au travers du style de l’auteure…
Certains passages sont trèsattendrissants, et m’ont replongée avec nostalgie dans ces douces journéesestivales de mon enfance que j’allais passer chez ma grand-mère, pour mon plusgrand bonheur.
Ce livre, c’est exactement ce qu’il mefallait pour bien démarrer mes vacances: de l’humour, de la légèreté, un océande fraîcheur et de quoi bien se changer les idées…
Le gros problème? Quel calvaire que dedevoir attendre pour connaître le quatrième tome de cette saga sous le charmede laquelle je suis irrémédiablement tombée…
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 5/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon.

[✎] Félin pour l’autre

Une découverte vraiment merveilleuse…. Merci à Vincentde m’avoir donné l’opportunité de découvrir  ce livre.
En pratique:

Editions les 3 orangers
Publié en2011 ~ Langue : Française ~ 188 pages

Et ça parle de quoi?

La nuit, les autres chats dorment, font les poubellesou sortent en discothèque… Pas moi ! La nuit, j’écris. C’est comme ça… Etpuis, pirater l’ordinateur de mes maîtres, c’est un peu LEUR montrer monaffection, partager LEURS pensées et LEURS rêves… LES aimer à ma façon…D’une autre façon… En secret…. Félin pour l’autre ! L’histoire d’un chatqui aime aussi les croquettes et… Ennio Morricone !

L’avis de lectrice:

Quand ce titre m’a été proposé, j’aipresque sauté de joie… En effet, j’avais déjà repéré ce livre sur le site de laFondation Brigitte Bardot, mais je ne l’avais pas trouvé en librairie par chezmoi… 
Déjà, il faut le savoir:j’adore les chats… c’est un amour de toujours, et qui n’est pas près des’arrêter… et très souvent, en regardant ma féline compagne et son air trèsmalicieux, je me suis souvent demandé ce qu’elle aurait à me raconter si elleavait la parole…
Et c’est ce que ce livrefait…
L’histoire est pleined’émotions, allant des rires aux larmes, et étant une « miss-papier-mouchoir »,à peine le premier chat-pitre terminé, j’avais déjà le cœur au bord des yeux…
Une plume douce, tendre,attendrissante, chat-rmante, chat-leureuse, et chat-virante…tellement « réaliste » et crédible… même venantde la patte d’un félin…  Mon cœur battaitla chat-made a fur et à mesure que se tournaient les pages de la vie de cefidèle compagnon à quatre pattes.
Lorsque j’ai commencé lalecture de ce livre, j’avais ma chatounne confortablement installée à côté demoi, et je l’imaginais très bien me raconter tout cela…
J’ai adoré les jeux demots, les formulations vraiment superbes et merveilleusement imagées que l’onpeut retrouver tout au long de la lecture… une de mes préférées: « quand ily avait des promesses de diamants dans le ciel » pour parler des étoiles.
J’ai également beaucoupapprécié les petites illustrations de chat qui ornaient chaque début dechat-pitre, tout en finesse…
Je suis vraiment sous lecharme…
La seconde partie  du livre, c’est un échange de plume entre lemaître et le chat… et cela se fait de manière émotionnellement très dure… Jedois bien avouer que j’ai dû, à un moment, interrompre ma lecture tant j’avaisle cœur serré et la gorge nouée…
Je ne vous en dirai pasplus pour vous laisser le découvrir par vous-mêmes, car cela vaut vraiment lapeine…
Bref, vous l’aurezcompris, je suis complètement conquise par ce livre…
Je vais commencer àsurveiller mon adorable chat de plus près, on ne sait jamais que ça lui donnedes idées 😉
Unpetit extrait?
(page 25)
« Un nom, quel qu’ilsoit, c’est merveilleux…
Ça veut dire que tuexistes vraiment.
Que tu es unique pourquelqu’un.
Que tu as enfin trouvé taplace dans ce monde…et moi, je vous l’assure, c’est quelque chose dont j’avaisbesoin. »

Et s’il fallait mettre une note,ce serait :
5/5… Je crois que si je lepouvais, je mettrais encore plus élevé…


₪ Service Presse en partenariat avec « Les agents littéraires » (MerciVincent) et la maison d’édition « Les 3 orangers« .

Il est possible de se procurer directement le livre auprès de la maison d’édition (dédicace personnalisée possible).

Chèque de 15,75 euros à adresser à :
Les 3 Orangers
13 avenue de Saint-Mandé
75012 PARIS

[✎] Mademoiselle Dandelion

Unemerveilleuse histoire illustrée au pays de Mademoiselle Dandelion… Unedécouverte qui m’a conquise en me replongeant dans un univers enfantin etpourtant si adulte…
En pratique:

Mademoiselle Dandelion, de Frédérique Lardemer aux éditionsdu Téètras Magic dans la collection – belle lurette
Format 14/13cm- 34 pages – couleurs – couverture cartonnée – première édition -110 exemplaires
9 euros.

Et ça parle de quoi?

Il est difficile de donner un résumé de ce livre… Il s’agitd’un superbe livre illustré de merveilleuses photographies, illustrant unepetite histoire…
Rien ne vaut cette vidéo pour découvrir le livre…

L’avis de lectrice:

Quand Vincent, du site « les agents littéraires »,m’a contactée pour me proposer un livre jeunesse, il m’a également envoyé lelien de la vidéo ci-dessus…

Après visionnage de ladite vidéo, je n’en savais pas plussur le fond de l’histoire dont il était question, mais par contre, je suisimmédiatement tombée sous le charme des photographies qui l’illustraient.

En effet, regardez ces images…

Elles sont pleines de fraîcheur, de douceur, … de rêverieaussi… Elles oscillent entre le monde enchanté des enfants et un mondeimaginaire indescriptible…
Il y a une merveilleuse finesse qui se dégage de ces illustrations…
Je craque complètement devant la beauté et la simplicité deces perles de rosées… Toute la pureté qui s’en dégage, toute cette délicatesse…
Elles illustrent d’une manière si fidèle le texte… mais jen’ai pas encore réussi à déterminer qui renvoie à qui… Est-ce le texte quiillustre les photographies, ou l’inverse?
J’avoue que sur ce point, je serais curieuse de connaître lefin mot de l’histoire de la part de l’auteure… Qui a vu le jour en premier? Le récit, ou l’ensemble des clichés?
Quoi qu’il en soit, les deux se complètent à merveille, pourmon plus grand bonheur de lectrice…
J’avoue que j’aurais partagé plus que 34 pages en compagniede Mademoiselle Dandelion, dans son univers qui lui est propre… j’aurais adoréen savoir plus sur son histoire, sur la suite de ces péripéties sentimentales…

Ce livre m’a permis, tant point de vue du texte que desphotos, de voyager au cœur des émotions liées à l’amour, à la  rencontre de deux êtres, à la perspective debonheur… en un mot: magique…
En quelques pages, l’auteure et illustratrice nous emmènedans un univers à part, et rempli de « naïveté » dans le bon sens duterme.
 
Par contre, je ne sais pas si personnellement,je l’aurais rangé dans la catégorie des livres « jeunesse »… car ilfaut une âme d’enfant avec un passif d’adulte, je pense, pour apprécier celivre à sa juste valeur. Je ne suis pas certaine qu’un enfant en comprendraittoute la beauté et la subtilité.

Pour parler du livre en tant qu’objet à part entière, je dois dire que l’aspect « fait main » apporté par la maison d’édition ne m’a pas du tout dérangé, que du contraire. Certes, c’est un peu déconcertant d’un premier abord, mais finalement, l’oeuvre se suffit à elle même, et le côté « simpliste » de l’édition met un peu plus l’accent sur l’impact qu’il peut avoir et renforce l’aspect particulier de ce livre illustré.

Un petit extrait?

« marobe qui virevolte,
Tes mainsdans mes cheveux
Lespromesses…
Les baisers…

A la folie. »

Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 4/5

₪ Service Presse en partenariat avec « les agents littéraires » et les » éditions du Téètras Magic « .

A voir

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[✎] Quand vous lirez ce livre

Encore un livre pris un peu par hasard sur le rayon « lectures pour adolescents » de ma bibliothèque publique…
Je ne savais pas quoi prendre, et finalement, mon regard s’est posé sur ce livre, et j’en ai lu le résumé…
« Je m’appelle Sam.
J’ai 11 ans.
Je collectionne les histoires et les objets incroyables.
J’ai une leucémie.
Quand vous lirez ce livre, je ne serai peut-être plus là. »
Le petit garçon qui raconte son histoire le fait sous forme de petites listes, de notes, de dessins, de « questions-réponses »… le tout consigné avec soin dans son journal intime.
Rien que le thème de ce livre m’a noué la gorge, car j’ai toujours trouvé si injuste la souffrance et la maladie de jeunes enfants, alors qu’ils sont, en théorie, « toute la vie devant eux ».
Ce livre est terriblement poignant, car il nous fait parcourir, par les yeux d’enfants, la maladie sous un autre angle…
On le referme la gorge toujours aussi nouée, les yeux mouillés de larmes, l’âme bouleversée.
Car certes, dès le départ, on sait que la fin sera tragique, on sait que pour Sam, les jours sont comptés, … et pourtant, on part à la rencontre des rêves de ce pré-adolescent, qui n’a malheureusement connu que la maladie depuis sa tendre enfance, … , on part à la rencontre de ses questions, de ses envies, de ses amis…
Ce livre déborde de plein de choses tellement différentes: les joies, les peines, la vie, la mort, …
On ne peut que s’attacher à Sam, c’est indéniable… on ne peut pas y rester insensible… Malgré la maladie qui le frappe, il garde une soif de vie formidable, une envie d’apprendre, une curiosité sans borne, et un amour formidable pour la vie.
« On peut vivre encore toute une année, voire plus. J’ai déjà passé quatre mois.
Un an, c’est long. Plein de choses peuvent arriver en un an. »
L’auteur, pour son premier roman, a déjà une plume assurée, à la fois douce, touchante, sachant mettre le cœur à l’envers… Les personnages sont habités d’une telle force… on est loin des romans ou histoires vouées à apitoyer le lecteur… c’est une véritable leçon de vie, … une manière toute autre d’appréhender la maladie et la mort dans la simplicité, l’humour aussi, et la pudeur. Des mots simples, mais percutants, …
Le livre se lit d’une traite, avec une boite de kleenex à portée de main… La lecture en est fluide, les pages se tournent d’elles-mêmes les unes après les autres… parce que cette histoire, ce n’est pas qu’elle coule de source, mais elle est écrite de manière si naturelle qu’elle se déroule sous nos yeux telle une part de notre vie…
Un livre débordant d’émotions, à lire sans hésiter… que l’on ait 10, 15, 20, 30 , 40 ans ou plus… car il n’y a pas d’âge pour aborder les sujets sensibles, pas d’âge pour être touché par la maladie, pour y faire face, et ce livre apporte beaucoup plus qu’un simple roman.

[✎] En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime

Editions Robert Laffont
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 198 pages
 
Un livre qui me laisse un peu entre deux avis… Je ne manquerai pas de le relire en d’autres circonstances…

L’histoire:Ils se sont tant aimés, et tant déchirés… Vingt-cinq ans plus tard, ils se retrouvent. Deuxième chance ? Illusion ? Douce-amère comme un air de jeunesse, une comédie romantique optimiste et résolument moderne sur l’amitié, le temps qui passe, les coeurs qui battent…

Pauline & Guillaume, Élisabeth & Pierre, Benjamin, Olivier… Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l’aube de l’âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l’heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Élisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline… Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s’être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t’aime moi non plus » tous les deux, et ça s’est si mal terminé… Espérer contre l’évidence, les statistiques, les leçons du passé, bref la raison la plus élémentaire, que vingt-cinq ans plus tard les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets : Pauline a conscience de son inconscience. Mais le coeur a ses raisons, etc. Le coeur a ses secrets, aussi : pour ne pas réveiller les démons du passé, Guillaume demande à Pauline de taire leur histoire. Vouloir garder un tel secret devant ceux qui vous connaissent le mieux et qui vous ont ramassée en miettes après la rupture, c’est une gageure. Presque aussi risquée que de ne pas tourner le dos à cette deuxième chance que lui offre la vie. D’ailleurs, Pauline n’est plus si sûre de vouloir la saisir…Avec comme fil rouge l’histoire de Pauline & Guillaume, une histoire d’aujourd’hui qui nous tend, avec humour et tendresse, le miroir de toute une génération.

Mon avis:
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre est intemporel…il s’agit d’histoires de la vie de tous les jours, de tous temps, de toutespériodes…et qui pourraient arriver à n’importe qui de notre entourage, … ou à nous-mêmes.
Car oui, c’est bien de cela dont il est question ici, … de lavie… tout simplement. Il pose pas mal de questions sur des sujets actuels, que cesoit l’amour, les joies et les peines qui en découlent, les difficultés de lavie face à cet amour, mais aussi l’amitié et ses conséquences, les secrets, révélations,etc.
Les personnages? Ils sont tout simplement comme vous et moi… carce pourrait être la vie de tout un chacun qui nous est racontée dans ce livre…Ils sont réalistes, on pourrait presque aisément reconnaître en chancun d’eux un membre de notre entourage… 
J’ai trouvé un peu dommage que le livre soit autant axé surPauline…
Le style de l’auteur est agréable, des phrases simples mais quifont mouche, …
Un grand plus? Un changement de caractère typographique pourpermettre au lecteur de bien différencier ce qui se passe dans le présent etdans le passé. C’est plaisant, car en général, si la distinction n’est pasclairement établie, je perds vite le fil de l’histoire…
Les histoires me mêlent et s’emmêlent.. ce qui m’a un peu déçudans le fond, c’est de me retrouver dans un univers si proche de la « vieréelle »… je n’ai pas réussi à m’évader à l’aide de ce roman.  
De plus, je dois reconnaître que la couverture, quant à elle, nem’attire pas du tout… ils auraient pu trouver beaucoup mieux et moins »criard », moins agressif, et plus dans le ton de l’histoire, maissoit, il ne s’agit là que d’une question de point de vue.
Je dois bien avouer que d’ordinaire, ce genre de livres melaisse totalement indifférente, je ne les regarde même pas généralement… maisici, quand je l’ai vu sur Livraddict, le titre m’a charmé… intrigué… Je me suisposé cette question en boucle pendant toute l’attente de réception de ce roman,d’ailleurs.et d’autres questions sont venues s’ajouter en cours de lectures…
 
Finalement, un avis en demi teinte pour cette lecture… car cettedernière en fut agréable, mais malgré tout, l’histoire m’a laissée un peuperplexe par sa simplicité, c’est difficile à expliqué…
Enfin, si, cela s’explique sans doute par mon état d’espritactuel…
Je vousen conseille cependant la lecture, car je suis certaine que si vous aimez leshistoires « de tous les jours », vous allez adorer…
Livre lu en Service Presse en collaboration avec Livraddict et les Editions Robert Laffont

[✎] L’accro du shopping, tome 6 – Mini-accro du shopping

Editions Belfond (Mille comédies)

Publié en 2011 ~ 467 pages

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Becky, fidèle à elle-même, pour des aventures toujours plus rocambolesques …
L’histoire:L’accro du shopping fait son grand retour, flanquée de la pétulante Minnie, deux ans seulement et déjà un caractère bien trempé. Telle mère, telle fille ? Les aventures hilarantes et émouvantes d’un irrésistible duo pour le sixième volet d’une série-culte.

La maternité, Becky la voyait comme dans les magazines : elle en Fashion Mummy, courant les boutiques avec son bébé ultralooké, sage comme une image. Dans la réalité, Minnie est une vraie tornade capable de dévaster un magasin entier si on lui refuse quoi que ce soit. Mini-accro, certes, mais surtout aux caprices ! Dur dur pour la pauvre Becky.
Un malheur n’arrivant jamais seul, Luke embauche une nounou un peu trop parfaite, la maison de leurs rêves leur passe sous le nez et la crise financière freine dangereusement toute velléité de shopping.

Heureusement, quand la situation semble désespérée, notre fashionista préférée a toujours plus d’un tour dans ses sacs…

Mon avis:
C’est toujours avec un énorme plaisir que je retrouve l’incroyable Becky pour de nouvelles aventures…
J’ai retrouvé la plume si agréable de Sophie Kinsella, qui sait faire couler les mots de manière spontanée et rendant l’histoire si facile à lire, à suivre, et à apprécier… Ce livre ne ce lit pas, il se dévore…
Becky, toujours aussi en forme, ayant toujours autant le chic pour se mettre dans des situations vraiment impossibles… Luke, éternel stressé et ayant les pieds sur terre plutôt deux fois qu’une… Jess, personnage que j’adore 🙂 Ils sont bel et bien tous là pour le plus grand bonheur des fans de cette saga. 
On pourrait croire que la maternité a fait « grandir » Becky, mais malheureusement, malgré ses efforts, le naturel revient au galop…
Les petits plus?
Ces échanges de lettres qui mettent un peu l’histoire sur pause et donnent lieu à des échanges écrits hauts en couleurs 🙂
Pour les déceptions? 
La cover fait apparaître une petite fille blonde, or, au début du livre, on nous la décrit comme une charmante fillette brune… Je sais, c’est un détail, mais je trouve ça dommage, ce manque de cohérence… 
Une autre déception, c’est le manque de présence de Minnie… Pour un titre qui la met en avant, je trouve qu’elle a été bien peu présente dans cet opus de la saga de l’accro du shopping… j’aurais vraiment adoré que l’histoire soit quelque peu plus centrée sur elle… Ici, elle fait bien quelques apparitions (mais quelles apparitions!!), mais trop peu nombreuses à mon goût…
Mais finalement, j’ai encore pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, qui suit bien les précédents tomes des péripéties de l’accro du shopping … 
A découvrir de toute urgence pour les fans 🙂

[✎] Un jeu interdit, intégrale

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ 633 pages

Un livresympa, dont j’ai adoré la lecture, mais sans être un coup de cœur… Mais ça medonne encore plus envie de découvrir les autres écrits de LJ Smith.

L’histoire: Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, pleind’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afind’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pourson amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ilsse souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur,l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « leJeu », une expérience unique…
Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny encomprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchirune par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours dece voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pasavant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.
Rester maître du jeu ou perdre la vie…
Mon avis:
Il n’y a pas à dire, ce livre est un pur plaisir…
Dès les premières pages, on est plongé dans l’histoire, etpersonnellement, j’ai accroché de suite…
L’écriture de LJ Smith est toujours aussi agréable et aisée àlire.. Elle a le don pour embarquer le lecteur dans un univers magique dont ona du mal à se sortir… J’ai d’ailleurs lu les 150 premières pages sans m’enrendre compte… (je m’étais promis de ne lire qu’une demi-heure, j’avais duboulot pour les cours.. hum hum) D’ailleurs, en deux jours, il était terminé…
Un style naturel, simple, qui permet au lecteur de biens’intégrer à l’histoire, de s’en imprégner de manière quasi inévitable. J’aimece genre de lecture « qui glisse tout seul » et qui pourtant, m’emportedans un univers si particulier…
Les descriptions sont telles qu’on se représente mentalement tousles décors, les personnages,… c’est vraiment sensationnel. A tout moment, àchaque passage, j’avais des images qui me défilaient dans la tête au fur et àmesure.
L’ambiance est sombre, inquiétante, intriguant… j’ai retrouvé làtout l’univers que j’aime depuis mon enfance, celui du mystère, des cauchemars(comme dans Freddy les griffes de la nuit), mais cela m’a fait aussi penser àune version « cauchemardesque » du jeu Jumanji… où le plateau de jeudevient vite sans borne, sans limite, que ce soit dans l’espace ou dans leslimites de l’imaginaire terrifiant… Le tout parfois devenant complètementdéroutant…
Quel plaisir!
Les sentiments se succèdent, de la peur à la colère, en passantpar la tristesse, l’incompréhension, l’amour et la haine… tout y est, et ilssont palpables tant on est embarqué dans l’aventure des personnages.
En parlant de personnages, celui de Julian m’a réellementfascinée… je pense que c’est d’ailleurs mon personnage préféré dans cettetrilogie… Sans doute pour son côté sombre…
Jetrouve qu’au milieu de toute cette « tension », de tout ce suspens, laforce de l’amour de Julian pour sa belle est malgré tout fascinante… c’estpeut-être pour ça qu’il a eu cette « attraction » sur moi… sadétermination, son inventivité et son combat sans limite pour ravir le cœur deJenny sont réellement angoissante… Est-ce ça, vouer un amour à toute épreuve?Etre prêt à tout par amour?
Par contre, le personnage de Jenny m’a profondément énervée… jene saurais expliquer pourquoi, mais je n’ai ressenti aucune sympathie à sonégard. Certes, on la voit évoluer point de vue caractère au fur et à mesure queles chapitres défilent, mais malgré tout, je l’ai trouvée un peu.. tropnunuche…
Sans parler du personnage de Tom que j’ai trouvé sans caractèreet très transparent comme personnage, … surtout dans la seconde partie où jel’ai trouvé à la limite du stupide.
Audépart, je dois bien avouer que quand j’ai vu le pavé qu’était le livre, j’aieu un peu peur qu’il ne se traîne en longueur, de m’ennuyer, … Je me suis ditqu’il était impossible qu’un livre me tienne en haleine tout ce temps… Et biensi… je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, … et je n’avais qu’une hâte,lire la suite de chaque page pour voir ce qui allait se passer, quelrebondissement allait arriver, quel nouveau coup fourré Julian allait encoreinventer… Je regrette presque qu’il n’y ait pas eu davantage de scènes enterjenny et lui.
Parcontre, même si j’ai passé un excellent moment avec chacun des trois tomes, lepremier reste ma préférence…
Il estdifficile de parler de cette trilogie par rapport à l’histoire, car il seraitdommage d’en dire trop et de spoiler les futurs lecteurs…
Il y a, à la page 157, un passage que j’aime beaucoup, même s’iln’est pas le plus marquant et n’a finalement rien à voir avec l’histoire…
C’est la citation de ce la grand-mère de Jenny avait fait graversur son miroir:
« Ne cause aucun tord », « Aide qui tu peux », »Rends le bien pour le mal ».
J’aime ces paroles à la fois sensées et agréables à lire… ellesrejoignent les pensées bouddhistes qui me sont si chères.
Jeremercie grandement Camille, des Editions Michel Lafon, pour sa confiance etm’avoir ainsi permis de découvrir ce livre en avant première…
Un petitplus qui n’a rien à voir ou presque? Après avoir refermé le livre, j’ai ferméles yeux, et je me suis dit que ce livre adapté au cinéma en trilogie feraitsensation, j’en suis certaine.
D’autres l’ont lu: Mycoton,

Livre lu en Service Presse en collaboration avec Les éditions Michel Lafon

[✎] Les Ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 363 pages
Une histoire fraîche, merveilleuse, pleine d’anges, de fées, d’amour, de découvertes, de suspens,… Bref, un énorme coup de coeur…

L’histoire: Après la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à satante Tatiana, une soeur de son père dont elle ignorait l’existencejusqu’à ce jour. Là-bas, l’adolescente constate que cette tante n’estpas une personne ordinaire… La vieille dame vit seule dans un immensemanoir aux multiples chambres parfumées à l’encens, garnies d’anges etde chandelles. Découvrant l’histoire de ses origines russes et sespropres dons particuliers, Alexanne apprendra toute la vérité surl’héritage étrange dont son père l’avait tenue éloignée.
Mon avis: Ce livre, c’est un coup de coeur à l’état brut…
ce livre est rempli de fraîcheur, on prend beaucoup de plaisir à la lecture de cette histoire, et également à voir l’évolution d’Alexanne, de sa tante, et de la relation qui les unit. 
On entre à pieds joints dans un univers fantastique et apaisant malgré l’action du livre. 
Anne Robillard a cela d’extraordinaire que sa plume est d’une telle qualité qu’elle nous prend irrésistiblement dans un tourbillon d’émotions au rythme de celles que peuvent ressentir les différents personnages de cette merveilleuse histoire. 
La manière dont le livre est écrit étant simple, et sans fioriture, permet de mieux apprécier l’histoire en tant que telle et de se laisser allègrement guider tout au long de celle-ci (qui sait, peut-être par des anges).

« — Ça fait vingt ans que je vis seule. De toute façon,la solitude n’existe pas. Nous sommes entourés de petits êtres visibles etinvisibles.
— Comment ça, invisibles ? s’inquiéta Alexanne.
— Les humains vibrent à très basse vitesse. C’est pourcette raison qu’ils sont solides. Ma main ne peut pas passer à travers tachair.
— Mais elle traverserait celle des êtres invisibles ?
— Peut-être pas la tienne, et tu comprendras pourquoi plustard. Ces créatures traversent les humains plusieurs fois par jour sans qu’ilss’en rendent compte.
— Vraiment ?
Alexanne demeura silencieuse pendant un instant, tentantd’imaginer ces créatures intangibles.
— À quoi ressemblent-elles ? demanda-t-elle soudain.
— Il y en a plusieurs types, mais ce sont les anges quisont les plus près de nous.
— Peut-on leur parler ?
   Évidemment, mais ils nousrépondent uniquement lorsque nous les aimons de tout notre cœur. »
Certes, il s’agit d’un livre très « jeunesse », à savoir qu’il nes’agit pas d’une histoire très compliquée… au contraire, … Leschoses sont « simples » dans le sens où elles semblent couler de source,comme un rêve que l’on est en train de vivre…
Le personnage d’Alexanne est très attachant, et il est tellement sympathique de la voir passer de son statut de jeune fille citadine, égoïste, égocentrique, et étroite d’esprit, à celui de jeune femme ouverte à ses origines, et aux autres aussi, à la fois compatissante, aimante, agréable à vivre et d’une force et d’une volonté mentales incroyables. Je l’ai directement prise en sympathie…
Cet univers que l’on découvre est tout simplement… comment dire… au delà du merveilleux, je trouve. (ça ne me déplairait pas de faire partie de cette famille et de vivre dans un tel environnement 😉 )
Il y a un passage que j’aimerais partager avec vous…un passage sur la vision de la vie sur terre…
Elle est tellement proche de ma vision des choses, à savoir celle que l’on retrouve dans le bouddhisme… 
« — Donc, il ne faut pas avoir peur de la mort, compritAlexanne en essuyant ses larmes.
— Surtout pas.
— Et l’enfer, alors ?
— Il n’existe pas. C’est de la pure invention. Il y adifférents degrés d’évolution dans le monde spirituel et ceux qui sont méritantsvont directement vers les degrés supérieurs.
— Où vont les criminels ?
— Vers les degrés inférieurs, où ils reçoivent plus desoins que les autres.
— Ils ne sont pas punis pour leurs fautes ?
— Oh si, mais pas là-haut. Ils sont obligés de revenir dansle monde physique dans des conditions difficiles qui leur permettent d’expierleurs crimes.
— Si je comprends bien, en faisant le bien maintenant, onse prépare de belles vies, et en faisant le mal, on se prépare des viesdifficiles ?
— Tu as tout compris. »
Ma déception  fut grande quand je suis arrivée à la fin du livre… j’étais tellement dans l’histoire que j’aurais bien passé un peu plus de temps en compagnie d’Alexanne et de sa famille.
Ce premier opus m’a donné sans aucun doute l’envie irrésistible de découvrir le second sans tarder… j’en trépigne d’impatience, il est déjà inscrit à la liste de mes envies livresques à assouvir d’ici peu…

D’autres l’ont lu:

[✎] Le berceau vide

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Sylvie ne s’est absentée que cinq minutes et cela a suffi pour qu’on enlève son bébé. Avec le temps, les chances de le retrouver s’amenuisent mais il y a pire : Sylvie est soupçonnée, par le FBI et Peter, le père de la petite fille, de s’être débarrassée de son enfant. Une seule solution reste à Sylvie : mener sa propre enquête pour retrouver le bébé…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Waouw, ce livre est bouleversant…
Je ne m’attendais pas à ça quand j’en ai commencé la lecture, mais ce roman est tout simplement un thriller haletant…
Il m’est assez difficile de trouver les mots pour exprimer ce que j’ai ressenti, car j’ai tellement envie de vous en parler que je risque de spoiler l’histoire, … ce que je ne voudrais pas…
Voilà un petit point de présentation des différents personnages principaux… (c’est un bon début, non? )
Sylvie, jeune femme souvent en conflit avec elle-même, souffrant d’un trouble de l’attention depuis l’enfance. Son plus grand bonheur: la rencontre avec Peter, son futur mari, qui lui a donné sa plus grande joie sous les traits de Calli, sa fille. Très influençable et naïve, elle a du mal à faire le point sur ce qui est bien ou pas, et c’est ainsi qu’elle va laisser sa fille de quelques minutes seule à la maison le temps d’aller faire une course « parce que Peter lui a dit de ne pas toujours être sur le dos de leur fille », de la laisser parfois seule… C’est ce qu’elle a fait… une erreur dont elle paie les lourdes conséquences.
Peter, homme d’âge mur, toujours obnubilé par son travail, toujours en déplacement pour l’une ou l’autre affaire urgente. Attentionné envers Sylvie, il essaie peu à peu, depuis leur rencontre, de lui donner confiance en elle,… il tente de la défaire de l’emprise qu’à sa mère sur elle, et lui faire comprendre qu’elle est tout aussi capable que n’importe qui si elle se donne la peine de se concentrer.
Hannah, mère de Sylvie. C’est une femme très autoritaire et convaincue que sa fille n’arrivera à rien à cause de son trouble de l’attention. Elle a d’ailleurs tenté de convaincre sa fille qu’elle ferait une mauvaise mère et qu’il serait préférable qu’elle avorte.
L’inspecteur Martinson, premier policier chargé de l’enquête, qui verra ses soupçons se poser sur Sylvie… J’ai été « charmée » par ce personnage et son évolution au fur et à mesure de l’enquête…
Dolan, agent du FBI, terriblement antipathique qui ne fait rien au hasard. Il se base sur ses à priori, et c’est ce qui fait que pour lui, Sylvie a tout de la parfaite coupable, et il fera tout pour la faire craquer pour qu’elle avoue ce qu’elle a fait au bébé…
Le livre met donc en scène l’enlèvement (potentiel) d’un bébé… Celui de Sylvie et Peter, la petite Calida.
La personne qui a découvert l’enlèvement? Sylvie, sa mère, et dont le trouble de l’attention fait d’elle, aux yeux de tous, une mère indigne, incapable de s’occuper correctement de son enfant. Elle se retrouvera vite au centre de l’enquête comme suspecte, car tout le monde vient à penser qu’elle aurait pu se défaire de sa fille à cause de son trouble de l’attention, tout simplement parce qu’elle trouverait trop contraignant ou désintéressant de s’en occuper…
L’enquête qui sera menée mènera à certains points troublants, …
Ce roman m’a beaucoup touchée, il m’a souvent mis les larmes au bord des yeux, car je n’ai pu m’empêcher de prendre, malgré tout, le personnage de Sylvie en sympathie, de ressentir une certaine empathie vis-à-vis d’elle, et de ressentir toutes les émotions qu’elle peut ressentir en tant que jeune mère dont l’enfant a disparu.
J’ai trouvé le livre relativement simple à lire, les pages se tournaient sans grande difficulté, sans doute parce que je suis rentrée à 100% dans l’histoire, ce qui fait que tout s’est imbriqué de manière phénoménale… L’écriture est fluide, ce qui permet aussi de bien assimiler l’histoire au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.
L’histoire en elle-même, autant que le dénouement, sont vraiment ingénieux… Je ne m’y attendais pas du tout… On y trouve une telle machination, à la limite du « démonique », terriblement bien ficelée, étudiée, appliquée…
Ce que j’ai également apprécié dans le livre, c’est que pour mettre le doute dans la tête du lecteur, tous les protagonistes (Sylvie, Hannah, Peter, …) vont à tour de rôle être mis sous le projecteur, considérés comme  suspects l’un après l’autre, mettant en avant des arguments troublants pour convaincre de la culpabilité de chacun et pousser le lecteur dans le doute.
·•●oO En bref?  Oo●•·
´`·.·´`
Un livre captivant, qui se lit d’un trait…
Je vous le conseille vivement. C’est pour moi un thriller court mais qui vaut largement le détour…

[✎] Des blessures au pardon

La douleur causée par certaines blessures morale est souvent plustenace que celle causée par les blessures physiques, car elles sontsouvent plus ancrées en nous…
Le pardon, quant à lui, aide à aller de l’avant, mais n’est pas toujours évident à faire.

Une histoire profonde, émouvante, qui touche là où cela fait mal: en plein cœur.
Alors quand ce livre m’a été proposé, je l’ai tout de suite accepté, le résumé n’a pas mis longtemps à me convaincre…

« Irène est une adolescente blessée par la rigidité d’une éducationstricte. De sa relation avec sa mère naît un mélange de haine,d’incompréhension, de compassion et d’amour. Et quand elle croit neplus pouvoir atteindre le bout du tunnel, c’est souvent à travers deterribles épreuves que tout renaît. Seul, on n’est rien, on a besoindes autres pour exister car tout part de l’amour et tout nous ramène àl’amour.« 

J’ai franchement adoré la lecture de ce livre…

Le début du roman nous emmène dans les souvenirs de l’auteure, chez songrand-père… D’habitude, les descriptions et moi, cela fait deux, maisici, j’en aurais redemandé avec grand plaisir… Quel bonheur…
Ces descriptions, vouées à « planter le décor », m’ont fait voyager autravers de ces quelques pages… L’authenticité était telle qu’il nepouvait en être autrement, d’ailleurs.
Le style de l’auteure est frais, simple, agréable et dépaysant. ClairePascalin arrive sans peine à faire passer le message voulu, et à nousfaire partir à la découverte de son pays, ses croyances, son éducation…Les émotions sont, dans ce livre, à la limite du palpable…
« Pour lui, quelle que soit la tâche qui nous confiait, en aucun casnous ne devions refuser, pas question que ses enfants soient desfainéants. Nous devions être prêts à toute épreuve, car la vie ne faitpas cadeau. » (page 18)
Belle leçon donnée. Je pense que cette éducation se perd malheureusement…

L’œuvre est ponctuée de poèmes écris de la main de l’auteure, tout aulong de sa vie… ce qui rend ce livre encore plus authentique, encoreplus touchant…
De plus, cela amène une touche de fraîcheur, très agréable à la lecture…

Les dialogues sont dotés des répliques des parents en langue maternelle(traduites, bien entendu), c’est très dépaysant, et pour être honnête,personnellement, cela m’a donné encore plus l’occasion de m’y voir, deme plonger d’avantage dans l’univers privé, intime, de la narration…C’est se sentir d’avantage concerné par le récit que l’on est en trainde lire.

Je n’ai pu m’empêcher d’autre si triste pour cette fillette, … quand onest enfant, on a le droit au rêve, à sa vie d’enfant… j’ai eu unsentiment de dégoût pour cette prétendue mère qui l’en a privée.
Il y a un autre extrait qui m’a fortement touchée:
« Je compris que je symboliserais à tout jamais la voix de l’échec. Ellene croyait pas en moi, à ses yeux, je n’étais qu’une bonne à rien. Riende ce que je pouvais faire ne pouvait réjouir son cœur, je ne seraisjamais sa fierté. » (page 62)
Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur aux yeux de sa mère est unedouleur morale des plus profondes qui marque toute une vie… Même aprèscoup, elle continue de poursuivre et de torturer l’esprit…

Il est difficile de parler de ce livre sans trop en dire… alors que lafin m’a touchée d’avantage, je ne peux malheureusement pas vous enparler.

Le point négatif que je ressortirais de ce livre, ce sont les tropnombreuses fautes d’orthographe, de grammaire, et de ponctuation… Carcertes, les personnes auto-éditées ne bénéficient pas nécessairement derelecteurs dans leur entourage, mais ici, les fautes étaient malgrétrès nombreuses… C’est vraiment très dommage (car il est question icide plus de 100 fautes sur un livre de 113 pages, ce qui n’est pasnégligeable).
D’ailleurs, ça a tellement perturbé ma première lecture de ce livre queje me suis obligée à le relire une seconde fois en essayant d’en fairetotalement abstraction, pour me concentrer sur l’histoire uniquement.

Je garde cependant un excellent souvenir de ma lecture, au travers d’unrécit troublant, émouvant, bouleversant… il me laisse dans le cœur unsentiment de tristesse et d’injustice… car personne ne devrait vivrepareilles douleurs venant de sa mère…
Merci au site « les agents littéraires » et à Claire Pascalin de m’avoirpermis de partager ce récit de vie en m’offrant la possibilité de lirece livre.

[✎] Sous les mains sanglantes

Editions J’ai Lu
Publié en 2011 ~ 509 pages

Un très bon roman, dans un style à la fois simple etsinueux, avec un gros zeste de psychologie …pour le plus grand plaisir desamateurs de bons thrillers…
Je partage avec vous la bande annonce du livre, pour ceux qui veulent 🙂
Le profileur Tony Hill, grièvement blessé par un patient del’hôpital psychiatrique, affronte, de son lit de douleur, la rapacité de sagarce de mère. Quant à Carol Jordan, elle doit élucider plusieurs meurtresayant pour point commun une liste de plantes vénéneuses. Parce que la premièrevictime est la vedette du football club de Bradfield, l’émotion du public frôlel’hystérie…
Ce que j’en ai pensé?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure a le chicpour nous donner du suspens petit bout par petit bout, pour ne pas que l’on selasse durant la lecture… les indices nous sont transmis peu à peu, comme lesable qui s’écoule d’un sablier, lentement mais sûrement…
Non, seulement, on est dans un suspens de haut vol, mais deplus, l’aspect psychologique n’est pas en reste, ce qui est vraimentpassionnant.
On entre de manière très facile dans le roman, … que ce soitpar le style de l’auteure ou par les personnages, tout est fait pour que lelecteur se sente à l’aise au fur et à mesure de la lecture… tout est bienpensé, étudié, … 
Les différents chapitres alternent les narrateurs, ce quipermet de ne pas se « lasser », de ne pas avoir un sentiment deredondance ou de longueur… c’est une bonne chose, car le roman est malgré toutun peu tiré en longueur, mais le fait de voir les choses sous le regarde desdifférents personnages efface cette sensation…
Parlons-en, justement, des personnages… ils sont toutsimplement originaux… pittoresques même… mais ils n’en sont pas moins agréables…et leur originalité fait également un peu celle du roman. 
Certaines choses sont également faites, en cours de lecture,pour prendre le lecteur à son propre jeu, le faire douter, le faire sortir dessentiers battus, et lui faire constater que ce qu’il pensait comme établi estloin de l’être…
D’ailleurs, la fin est des plus étonnantes, mais je vouslaisse le plaisir de la découvrir par vous-mêmes.. mais fallait y penser 🙂
Cela complète à merveille l’histoire un peu sinueuse que lelecteur a pu découvrir tout au long du roman..
Par contre, à certains moment, l’auteure met certaines touches »d’humour » (ou du moins, des détails ) qui m’ont plus fait sourirequ’autre choses » dont je me serais bien passée… mais cela n’a pas plus queça entaché ma lecture, donc ça va.
Bref, un très bon roman, et je n’hésiterai pas à m’essayer àla lecture d’autres œuvres de cet auteure.
Un petit extrait?
« Ce soir-là, non contente d’être pleine, la lune subissait desurcroît une éclipse partielle. Les ombres laiteuses de la surface lunairevirèrent peu à peu au jaune sale, puis à l’orange foncé, tandis que la terrepassait entre elle et le soleil. Pour la plupart de ceux qui l’observaient,elle revêtait une mystérieuse beauté, suscitant respect et admiration. PourLloyd Allen, un des détenus les moins stables de Bradfiels Moor, c’était lajustification absolue de sa conviction que la fin des temps était proche etqu’il était donc de son devoir d’expédier à son créateur le maximum de monde.Il avait été hospitalisé avant d’avoir atteint son objectif : verser leplus de sang possible afin que ces âmes libérées puissent monter au ciel sans entravelorsque viendrait l’instant fatidique. Et il brûlait d’un désir d’autant plusvif que sa mission avait été contrariée.« 

Merci au site « partage lecture » (plus particulièrement Thot) et aux éditions « j’ai lu » de m’avoir permis de découvrir ce livre…