Un tueur si proche
Ann Rule
Editions Le Livre de Poche (2004)
546 pages
Pour le meilleur et pour le pire, Ted Bundy a fait partie de ma vie pendant dix-huit ans. Ted le monstre. Le monstre-tueur-violeur. Celui-là même avec qui je passais des nuits à secourir des correspondants en détresse, des candidats au suicide. J’entends encore la patience et la sympathie qui perçaient dans sa voix. Je me rappelle la sollicitude avec laquelle il m’escortait jusqu’à ma voiture au petit matin, au cas où…
Quand une vague de meurtres de jeunes filles ensanglanta le pays, j’eus droit, en tant qu’ancien membre de la police, à la primeur des informations. Et un beau jour, on m’annonça que les soupçons portaient sur mon ami. Seule une preuve absolument irréfutable m’amena à accepter que cet homme était le plus épouvantable des tueurs en série qu’aient connu les États-Unis ….

Je dois avouer que j’ai découvert Ann Rule de manière un peu particulière. En effet, avant de découvrir ses livres à proprement parlé, j’ai vu l’adaptation d’un de ses romans en téléfilm, et j’ai adoré. Je me suis alors intéressée à ses écrits, et par extension, à l’auteur en elle-même… et le tout m’a plu.
Je suis une grande amatrices de livres témoignages, qui m’interpellent toujours au plus haut point (ou presque).
Dans ce livre, c’est plus qu’une histoire qui nous est narrée… c’est l’histoire d’une vie, de plusieurs vies, une histoire vraie… Celle de Ted Bundy, le trop tristement célèbre tueur en série, … Il a en effet croisé la route de l’auteur bien avant de devenir celui qui l’a rendu connu du public, et elle nous raconte sa version de l’histoire… pas uniquement le tragique, mais aussi l’humain, l’homme, celui que beaucoup ne connaissent et ne soupçonnent pas.
Point de vue de l’écriture, j’aime beaucoup le style d’Ann Rule. Il est à la fois simple et percutant, il fait passer les émotions à merveille pour toucher le lecteur et donner toute sa dimension au livre.
Certains passages sont d’ailleurs assez durs à lire, âmes sensibles s’abstenir, mais au-delà de ça, il y a tellement plus…
Le « personnage central », Ted Bundi, a avoué assassiné près de 40 femmes, mais au-delà de là, on le soupçonne d’avoir à son actif près d’une centaine de meurtres. Alors qu’au départ, rien ne présageait ce titre destin aux yeux de son entourage. C’est un personnage très complexe, et je ne suis pas certaine que quelqu’un puisse un jour réellement le cerner, comprendre à 100% qui il était et sa manière de fonctionner.
Moi qui suit « fascinée » par les tueurs en série (j’aime tout le psychologique qui accompagne leur histoire), j’ai adoré lire « un tueur si proche », qui me fait voir l’envers du décor, en savoir plus sur l’homme autant que sur le meurtrier, mais aussi la vision de l’entourage du tueur. On parle souvent de celui des victimes, mais trop peu de celui de l’homme qui ôte la vie. De plus, ce livre montre bien les différentes facettes de Ted Bundy, et je trouve ça à la fois surprenant, enrichissant, intéressant, mais, mais surtout effrayant.
Je me suis souvent demandée comment les proches de ces personnes pouvaient ne rien voir, ne rien soupçonner… Mais aussi comment ils vivent avec ce « poids » de n’avoir rien vu… Ce livre répond en partie à mes questions.
Ce livre, à mi-chemin entre le journal intime, le reportage et l’enquête psychologique, permet d’avoir une approche particulière des meurtres, mais aussi de mettre en garde contre ce genre d’individus… A voir leurs techniques d’approche, on ouvre un œil différent sur le monde. Je peux vous dire que je ne regarderai plus jamais les hommes au bras dans le plâtre de la même manière, … cela apprend à être un peu plus prudent, même si on se dit toujours que « cela n’arrive qu’aux autres ».
Ce livre est sans aucun doute une des biographies les plus complètes et criante de vérité qui puisse exister, puisque l’auteur ne se contente pas de recherches faites, mais d’un vécu personnel…
Un livre que je vous recommande si vous aimez les séries du genre « Esprits criminels », si vous aimez les témoignages, ou si tout simplement vous avez envie de voir l’envers du décor de la vie d’un des tueurs en série les plus célèbres.



Je ne sais pas pourquoi, mais ce genre de livre-témoignage m’attire beaucoup.. peut-être pour essayer de comprendre certaines choses, ou pour trouver des solutions à d’autres, je ne sais pas.

Coucou mes chatons,






Comment est-ce possible ? Enfermer un enfant dans un grenier pendant deux ans, le nourrir par un passe-plat dans la porte cadenassée, le laisser dans sa crasse… Et pas à l’autre bout du monde, ni au XIXe siècle. Ici, en France, aujourd’hui. Simplement parce qu’un beau-père ne le supporte pas !
Je suis le Petit Poucet qui a chaussé les bottes de sept lieues, les bottes de l’ogre. D’un pas je franchis les rivières, les collines, les forêts, d’un saut les villages, les montagnes. Je ne marche pas, je vole et, à ma grande surprise, je m’aperçois que je ne suis pas le Petit Poucet mais un géant, une sorte de Gulliver. De ma hauteur, le monde me paraît minuscule. Quand je veux m’asseoir, je dois faire très attention car, pour moi, les vaches sont plus petites que des souris. Pour m’amuser, j’en soulève une par la queue, je la regarde, je l’écoute meugler et je la repose, mais avec précaution car je suis un bon géant. Entre mes jambes écartées, deux chevaux caracolent. J’en prends un, il piaffe, il rue, ses sabots frappent le creux de ma main, mais je ne sens que de légers picotements, presque des chatouillements.
Parce que j’ai toujours eu une grande attirance pour ce genre de livres qui nous ramènent un peu à la réalité des choses, à savoir que nous avons beaucoup de chance malgré nos déboires de la vie quotidienne… Parce que j’aime ce genre de livres qui apportent en même temps l’espoir d’un demain meilleur qu’aujourd’hui… Par ce que je trouve important que chacun lise ce genre de livres pour ouvrir les yeux sur le fait que parfois, on est vraiment aveugle sur ce qui peut se passer comme choses terribles juste à côté de nous…


A tout le monde ! Pour que ce genre de situations n’arrivent plus, que le monde ouvre les yeux sur tous ces enfants de l’ombre qui méritent qu’on pense à eux et vienne les sauver du malheur qu’ils n’ont pas demandé et certainement pas mérité…



Ne dis rien à personne
Marianne Marsh
France Loisirs
307 pages
17,50 €

J’ai toujours aimé les livres « témoignages », parce qu’ils touchent directement au coeur, ils mettent les sentiments sans dessus dessous, et personnellement, j’ai tendance à avoir envie de connaître des histoires vécues… sans doute parce que cela permet une plus grande empathie, une plus grande compréhension relative de l’être humain, mais surtout, parce que cela permet aussi d’une part de pouvoir prendre connaissance de certains signes qui pourraient alarmer dans certaines situations, mais aussi parce que cela donne un tout autre regard sur sa propre vie et fait relativiser pas mal de choses…
elle est simple, mais m’a tout de suite attirée… Je trouve qu’à elle seule
Je ne sais pas si l’on peut franchement parler du style de l’auteur dans ce genre de récit… ils sont tout simplement écrits par les
Le résumé à lui seul donne le fond de l’histoire. je ne vois pas que dire de plus, si ce n’est qu’effectivement, on se dit qu’une fois qu’elle tombe enceinte, les choses vont s’arranger pour elle, que ça va lui ouvrir une porte vers un avenir un tant soit peu meilleur et faire éclater la vérité… on dit toujours que quand on touche le fond, on ne peut pas aller plus bas… pourtant, alors que Marianne était plus bas que bas, le fond n’était pas encore là… le bout du tunnel tant attendu tarde encore et toujours à venir, les choses vont de mal en pire…
je dois avouer que si vous désirez lire ce livre, ce que je vous conseille fortement, 
un style simple, sans tomber dans l’excès.
…
Elisabeth Bourgois est née le 10 août 1950 au «Moulin Blanc» à Templeuve, village situé près de Lille dans le Nord de la France. Elle est la troisième d’une famille de 8 enfants (6 filles et 2 garçons), dont le père Jean Gadenne était tanneur.
Le 
« Ce premier livre est un témoignage décrivant les comportements de mon enfant de sa naissance jusqu’au diagnostic d’autisme lorsqu’il avait quatre ans. Cette dernière étape est vécue bizarrement comme une délivrance. »

Super! J’aime j’aime j’aime..


Euh… Je suis un peu passée à côté…
Mouais… Un peu déçue!


Excellent! J’en veut encore…
Un livre sympa… J’ai aimé…