[✎] Intuitions, tome 3 : Infini

Titre: Intuitions, tome 3 : infini
Auteur: Rachel Ward

Genre: Fantastique, YA

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012
Nombre de pages: 283 pages
Prix: 16,20 €

Depuis sa naissance, Adam voit, comme sa mère Jem, des numéros flotter au-dessus des personnes qu’il croise. Il s’agit de la date de leur mort. Et bientôt, sa fille Mia montre qu’elle possède un bien plus terrible don…
2029, après l’apocalypse. Le chaos règne sur le monde, et les villes sont désertées. Adam et Sarah sont harcelés à cause de leurs pouvoirs hors normes. Dans les alentours de Londres, différents clans tentent d’imposer leur loi. Ils emprisonnent arbitrairement la population, qui croit pourtant trouver dans les quartiers qu’ils contrôlent une protection contre le désordre ambiant.
Mais dans la tumulte, Adam et Sarah luttent pour protéger leur bien le plus précieux : leur fille Mia. Car si Adam peut deviner quand la vie s’arrête, et Sarah dessiner l’avenir, Mia semble posséder des facultés plus puissantes. L’enfant extraordinaire devient difficile à cacher, et rapidement, les bandits s’en prennent à elle…
Adam et Sarah réussiront-ils à l’extirper de leurs griffes ? Et si, derrière Mia, se jouait le destin du monde ?

  Ce livre est un vrai coup de coeur.  On y retrouve avec plaisir les personnages attachants, et Mia, véritable rayon de soleil…

L’émotion et le suspense sont au rendez-vous… tout y est pour un moment de pur bonheur livresque…

Oh la la, j’attendais ce troisième et dernier tome avec une grande impatience, car les deux précédents m’avaient ravie !

 Le style me ravit toujours autant… j’aime la plume de l’auteur, sa facilité à nous faire passer tous les sentiments de l’âme humaine…

L’alternance des narrateurs y apporte beaucoup également, car cela permet, tout en ayant un point de vue très personnel et intime, d’avoir un point de vue global et moins étriqué qu’avec un narrateur unique… c’est quelque chose qui me plait vraiment dans ces romans.

Pour l’histoire, j’ai souvent vu des trilogies s’essouffler, retomber, et la magie d’intuitions, c’est qu’il n’en est rien. Ce troisième tome est spectaculaire, innovant, magnifiquement trouvé.

Tout au long de l’aventure, j’ai eu l’impression de le vivre avec eux, j’ai ressenti les émotions, bonnes ou mauvaises, des personnages… c’est ce que j’aime dans un livre, quand il me transporte à ce point avec lui!

On entre dès le départ dans le vif du sujet, c’est pourquoi il est plus que préférable d’avoir lu les deux premiers tomes, sinon, vous ne comprendrez pas grand-chose.

L’atmosphère est ici beaucoup plus lourde, inquiétante… on ne se contente plus de les voir « vivre » avec leurs dons respectifs, mais de se débattre avec des personnes aux intentions douteuses qui veulent les exploiter et qui sont prêtes à tout pour cela.

Le suspense ne cesse d’augmenter, la tension est de plus en plus palpable, elle prend le lecteur à la gorge et par le cœur. Quand on entre dans l’histoire, il est impossible de pouvoir le lâcher, car chaque chapitre en appelle un autre, chaque page nous pousse à lire la suivante, …

 Les personnages sont toujours aussi intéressants…

J’ai découvert avec émerveillement la petite Mia… Cette gamine est à la fois touchante, adorable, intrigante… On ne peut que la prendre en sympathie, je trouve, et s’inquiéter pour elle au vu de toutes les choses qu’elle voit et pourrait voir.

Pour Adam et Sarah, on les retrouve fidèle à eux-mêmes: forts, impressionnants, au caractère bien trempé.

 Quoi que l’on a pu ici trouver une Sarah beaucoup plus craintive et effrayée en apparence, mais que sa fille et l’amour qui les unit rend beaucoup plus forte. Le lien qui les unit est magnifique… on les sent très proches, presque ne faisant qu’un. Malgré le fait qu’elle soit très jeune pour être mère, Sarah fait preuve d’une maturité parfaite quand il s’agit de sa fille.

Adam, il est toujours aussi « à cran » et sur les nerfs, imprévisible et ça le rend parfois difficile à cerner. Mais d’un autre côté, vu ce qu’il voit tous les jours, c’est un peu compréhensible… Par contre, je l’ai trouvé assez « égoïste » dans ce tome ci… un peu trop égocentrique et laissant souvent peu de considération pour ceux qui sont sa famille. Ça m’a un peu déçu de lui… même si cela s’améliorait vers la fin du roman.

S’il y a une chose que je regrette? Que ce dernier tome soit aussi court… c’est passé beaucoup trop vite ! J’en aurais redemandé 🙂

Surtout que tout du long, on n’a pas le temps de dire ouf, l’action et les rebondissements s’enchainent les uns après les autres, on ne s’ennuie pas une seule seconde… et j’ai été très triste, voire déçue, de voir la fin arriver.

Une autre  chose qui aurait pu être un peu plus développée: ce qui se passe exactement entre le chaos et cet univers post-apocalyptique qui nous est présenté. Qu’est devenu le gouvernement? Comment en est-on arrivé là? Comment font les survivants pour s’en sortir? Où trouvent-ils nourriture? Abri? Combien sont-ils exactement? Qu’adviendra-t-il de l’avenir? Je ne sais pas si ce « manque » est voulu, mais cela m’a laissé plein de questions. Bien entendu, cela ne gâche pas la lecture, mais attise ma curiosité.

Ce troisième tome promettait d’être époustouflant, et je dois dire que je n’ai pas été déçue, loin de là… Ce tome se détache des deux autres, nous proposant quelque chose d’innovant et de spectaculaire. Cette saga m’aura éblouie de plus en plus au fil des tomes…

Une chose est certaine : si vous n’avez pas encore découvert cette saga, n’hésitez pas une seule seconde. En ce qui me concerne, il est plus que certain qu’elle fera partie de ces livres que j’aurai plaisir à relire 🙂

Je me suis souvent demandée, en cours de lecture de cette saga, comment je réagirais avec un don aussi maudit… voir les catastrophes, la mort des gens, quelle horreur… Ce n’est pas sans me rappeler la série télé (et le livre) « dead zone », de Stephen King… Comment continuer à avancer en ne voyant que malheur et catastrophe?

Et pour prendre « l’autre côté de la chose », comment réagirais-je  si  je connaissais à l’avance la date de ma mort? Vivrais-je ma vie différemment? Je pense que oui, que j’en profiterais davantage, que je ne perdrais plus une seule seconde.

Je remercie Camille, des éditions Michel Lafon, pour cette découverte.

 

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 5 : Championne

Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 5 : Championne
India Desjardins
Michel Lafon
256 pages
14,20 €

Tout va bien dans la vie d’Aurélie Laflamme!
Dans sa famille, c’est l’harmonie totale (si on exclut les divergences d’opinion qu’elle entretient toujours avec sa mère au sujet du ménage). En plus, depuis qu’elle sort avec un gars populaire, sa vie sociale est complètement chamboulée. De nouveaux amis, le respect de ses pairs, des sorties, l’immunité quand elle fait des blagues en classe… Que pourrait-elle demander de mieux?
Rien. À part peut-être un pouvoir paranormal lui permettant de se dédoubler. Car en plus d’apprendre à concilier vies scolaire, familiale, amoureuse et sociale, elle devra s’ouvrir à de nouveaux champs d’intérêt (les sports pratiqués par son chum), soigner son image (pour bien s’intégrer à son nouveau groupe), mais, surtout, rester elle-même (pas facile dans ce tourbillon).
Pour une fille qui n’a jamais été spécialiste des mathématiques, Aurélie additionne les succès, soustrait quelques amis, se sent divisée et multiplie les complications!



Une Aurélie dans toute sa splendeur, qui découvre les difficultés de la vie d’ado… et vous vous en doutez, rien ne se passe comme elle le voudrait 🙂 un bon moment de détente livresque plein d’humour et de tendresse…

  Ahhh Aurélie… Il me tardait de pouvoir lire la suite de ses aventures, car chacun des précédents tomes fut un pur moment de plaisir 🙂 C’est pourquoi, quand Camille, des Editions Michel Lafon, à proposé ce livre, je n’ai pas pu résister …

La couverture de ce livre, à elle seule, est une œuvre d’art et fait rêver…
On y retrouve tous les composants « habituels » de cette saga, qui en font la beauté: des couleurs flashy, ici, un jaune plein de peps et de tonus à l’image d’Aurélie, et des petites touches pailletées, en relief, qui rendent cette cover vraiment girly et très attirante… en tous cas, j’adore… et l’aspect présentation en « journal intime » avec l’élastique pour le tenir fermé est vraiment jolie comme tout…
Que du bonheur que le livre en lui-même, en tant qu’objet… vous l’aurez compris, je suis sous le charme…

  Le style d’India Desjardin est toujours égal, lui aussi: frais, agréable, plein d’humour, de tendresse, …
On est, une fois encore, dans une présentation de texte sous forme de journal intime, celui d’Aurélie, bien entendu… le découpage en journée, grâce à l’effet agenda, permet de donner un certain rythme à l’histoire,  et les nombreux dialogues qui y sont relatés sont vraiment bien indiqué pour accélérer le rythme de lecture, la rendant fluide et agréable, et surtout, permet de s’imaginer les scènes « comme si on y était ».
On reste donc dans la légèreté, les tournures de phrases spontanées, pleine de punch…

Je ne sais pas si cela vient de moi, mais j’ai trouvé l’histoire un peu plus plate que les précédentes… j’ai eu l’impression qu’il y avait moins d’action que d’habitude…
Je vous rassure, je ne me suis pas ennuyée, loin de là, … mais… il y a ce petit je ne sais quoi qui m’a manqué par rapport aux autres tomes… ce qui explique que ce ne soit pas un coup de coeur…
On retrouve donc une Aurélie plus mature, avec une nouvelle école, et plein de changements… on va la voir avoir une vie sociale plus évoluée, des disputes avec ses amis de toujours, mais aussi de nombreuses questions sur l’amour…
Une histoire d’adolescente, quoi, mais racontée de manière tellement géniale!

Aurélie, bien entendu… moins gaffeuse que d’habitude (mais juste un peu, hein), elle devient un peu plus populaire grâce à son histoire d’amouuuuuur avec le beau Iohann..  mais reste quand même un peu dans le flou avec son ex, Nicolas… ça se complique un peu pour elle, mais que voulez-vous, à 15 ans, … c’est de saison 🙂 On voit qu’elle évolue bien, en fonction de son âge me direz vous, mais ce n’est pas toujours le cas dans les livres YA où tout au long, on a parfois l’impression que les personnages ne vieillissent pas vraiment…Ici, il n’en est rien, mais cette évolution apprend aussi à Aurélie à devoir concilier les différentes facettes de sa vie, ce qui mène à des situations compliquées par moment …
Elle est toujours aussi expressive (ses expressions fusent, dans une spontanéité géniale…), dotée d’une imagination à toute épreuve (comme quand elle explique à son amie Kat pourquoi elle a gardé, précieusement, un chewing gum mâchouillé par son ex pour pouvoir, plus tard, faire un clone d’eux deux…)

« Moi: Comme ça prend des années à se biodégrader, j’avais pensé que des scientifiques du futur pourraient trouver ma gomme, prendre les empreinte de nos ADN et nous … cloner »

Kat, dans ce tome, reste la meilleure amie d’aurélie… Best friend forever, … même si parfois, l’amitié qui la lie à Aurélie est mise à rude épreuve… Dans ce tome, on peut voir aussi à quel point Kat est indécise quant à sa vie amoureuse… entre le beau prof de math, le « beau gosse » du club des sciences, et j’en passe… ahh les amours d’adolescentes, que de souvenirs…

Puis on retrouve J-F et Tommy, les amis de Kat et Aurélie… qui eux aussi voient leur vie prendre un certain tournant, mais je ne vais pas trop en dire… et la soeur de Kat, aussi, qui se prend de passion pour la garde-robe et les activités de sa soeur 🙂

Sans oublier la mère d’Aurélie, que j’aime beaucoup, et son copain, François… Mais aussi la Grand-mère d’Aurélie, et le souvenir de son père…

Il y a beaucoup de personnages, dans ce livre, et chacun a son importance, sa spécificité, et est à la fois attachant, troublant et amusant… émouvant aussi… un mélange qui fonctionne à merveille…

l’humour, les situations cocasses, …

l’humour un peu moins présent que dans les autres tomes? (mais vraiment pour dire que je n’ai pas aimé quelque chose et expliquer que ce ne soit pas un coup de coeur… )

Bien que ce ne soit pas mon tome préféré, j’ai encore passé un moment de détente exceptionnel avec Aurélie… L’humour est toujours percutant bien qu’un peu différent des autres fois, un « packaging » toujours merveilleux, des situations rocambolesques, des émotions fortes…

India Desjardins est née le 15 juillet 1976 à Québec. Elle commence par être journaliste et a longtemps été rédactrice pour le magazine Maison décore, avant de découvrir que sa voie est celle de l’écriture de romans. Elle écrit présentement une série de romans pour adolescents intitulée Le journal d’Aurélie Laflamme. Elle a aussi écrit « Les aventures d’India Jones « , un livre pour adulte.

la page Michel Lafon sur l’auteur

[✎] Night World, tome 01 : Le secret du vampire

Night World, tome 01 : Le secret du vampire
L.J. Smith
Michel Lafon (poche)
285 pages
  6,60 €

Le Night World ne se limite pas à un endroit précis. Il nous entoure. Ses lois sont très claires : sous aucun prétexte son existence ne doit être révélée à qui que ce soit d’extérieur. Et ses membres ne doivent pas tomber amoureux d’un individu de la race humaine. Sous peine de conséquences terrifiantes. Découvrez ce qui arrive à ceux qui enfreignent les règles…

Il n’y a plus aucun espoir pour Poppy : sa maladie est incurable. Elle se prépare donc au pire. Jusqu’à ce que James, le plus beau garçon du lycée qu’elle aime en secret, lui fasse le plus fabuleux des cadeaux : un baiser vertigineux qui lui donne accès à son âme. Elle apprend ainsi que James partage ses sentiments depuis toujours, mais fait partie du Night World.
Bravant les interdits de son monde, le jeune homme propose à Poppy de le suivre jusqu’à la mort, et même au-delà. Mais il lui faudrait pour cela devenir un vampire…

Il me tarde de découvrir la suite de la saga! J’ai vraiment adoré cette lecture!

Je dois reconnaître que cette saga me tente depuis pas mal de temps, mais comme souvent depuis que je vogue sur la blogo, je manque de temps pour découvrir tous les livres que j’aimerais lire… (je suis certaine que vous comprenez très bien ce que je veux dire)…
Puis, quand le livre fut proposé en SP dans son format poche par Camille, des Editions Michel Lafon, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de saisir cette opportunité pour découvrir le premier tome de cette saga…

Que dire de la couverture… si ce n’est que je la trouve vraiment superbe. Sauf erreur de ma part, elle est la même que celle en « grand format », ce qui n’est pas plus mal car je la trouve vraiment sensationnelle…
Lumineuse, intrigante,  attirante et personnellement, je suis sous le charme… (il en est de même pour celles des autres tomes, d’ailleurs)

Le style de l’auteur est, comment dire… épuré…Les choses sont dites de manière simple, sans tourner autour du pot, on va à l’essentiel dans un style très plaisant.
Ces derniers temps, j’ai pu constater que j’ai plus de mal à accrocher à de la bit-lit « adulte », mais par contre, je suis définitivement fan de son alter-ego « young adult »… je la trouve moins prise de tête, et surtout, sans ces scènes de sexe qui me dérangent quand elles sont présentes à outrance dans mes lectures…
La fluidité de la plume de LJ Smith est telle que les pages se tournent, les unes après les autres, de manière naturelle, rapide (un peu trop, même, j’ai été surprise d’être si vite à la fin), et agréable.
Les nombreux dialogues ne sont sans doute pas étrangers à tout cela… ce que j’apprécie, car cela permet, en tous cas dans mon cas, de me sentir plus impliquée dans le roman, de mieux me représenter les scènes, et donc mieux y adhérer…
Si je devais faire un reproche, cependant, c’est que l’on n’en sache pas un peu plus, que l’on n’aille pas plus en profondeur, que ce soit vis-à-vis des personnages (l’histoire de James, par exemple) ou du Night World.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, car on y apprend à découvrir peu à peu le night world, ses règles, et les personnes (ou personnages?) qui le composent.
Certes, l’histoire en soi n’a rien d’original (un vampire, une humaine, une histoire d’amour interdite,… ça ne vous rappelle rien?), et pourtant, dès les premières pages, on est plongé dans la vie de Poppy, James et Phil et on n’arrive pas facilement à en ressortir, car on a tellement envie d’en savoir l’issue…
Il y a une vision de l’amour dans le Night World qui m’a beaucoup plu, … qui ressemble un peu à la vision que j’ai de l’amour…

« Dans le Night World il existe une idée selon laquelle tout être aurait son âme soeur, qui vous correspond parfaitement et vous est destinée »

A part cela, j’ai aimé découvrir les différentes « races » qui composent le Night World, même si encore une fois, il est un peu dommage qu’on ne les aborde pas un peu plus en profondeur… Vois les origines des races, leurs différences, … (ceux qui sont des « vampires nés », et les autres, etc…), et pourquoi pas, plus de détails en matière de « description » de la transformation, des sensations ressenties… Peut-être aurais-je réponse à mes questions dans la suite de la saga. Maintenant, je me rends bien compte aussi qu’on est dans du YA, et que du coup, cela va moins loin que les livres pour lecteurs plus avertis, ceci expliquant probablement cela…

Poppy, je l’ai adorée… j’ai aimé sa force, son courage. L’annonce de la maladie, à issue fatale, pour un adulte n’est déjà pas une chose facile, mais c’est encore pire quand il s’agit d’une ado qui, à priori, a encore toute la vie devant elle, ou devrait l’avoir.  On peut ressentir sa peur, sa détresse, à l’annonce de la gravité de sa maladie, le vide qu’elle ressent parce que son ami n’est pas là à ses côtés à ce moment là, et pourtant, elle reste digne, elle reste forte… Elle prend la chose d’une manière tellement mature et calme, je trouve.
J’ai vraiment accroché à cette jeune fille, du début à la fin… son innocence, sa naïveté et a contrario sa détermination, sa force de caractère.. j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour elle…

James, …ahhh James… Dès le départ, on peut ressentir qu’il y a plus que de l’amitié entre lui et Poppy, contrairement aux apparences qu’il essaie vainement de donner.. Il a beau essayer de se plier aux règles de vie du Night Wolrd qui lui sont inculquées depuis sa plus tendre enfance, certaines choses ne se contrôlent pas.. J’ai aimé son côté « chevalier servant », attentionné, tendre…
« Je te l’ai dit. On n’aime pas quelqu’un à cause de son apparence ni de ses vêtements ou de sa voiture. On aime quelqu’un parce qu’il chante une chanson que personne d’autre ne peut comprendre. »

Puis, il y a Phil… Je dois avouer que ce personnage est tout aussi fascinant que les deux précédemment abordés… ce qui est le plus surprenant? Son dévouement total pour sa sœur, la manière dont il est prêt à tout pour la protéger, sans lui poser la moindre question ou presque. Cet amour fraternel est très beau à découvrir au fil des pages…

les personnages, la couverture, le style agréable et facile…

le manque de profondeur de certains éléments

En conclusion? Malgré le petit sentiment de « manque » ou d’inachevé qui pourrait ressortir du fait qu’il y ait parfois trop peu de profondeur, j’ai adoré cette lecture, elle m’a enchantée, et définitivement convaincue de lire la suite…

Je le conseillerais surtout à ceux qui ont aimé Twilight, vous vous en doutez…

L. J. (Lisa Jane ou Ljane) Smith est une auteur américaine vivant en Californie. Ses livres sont destinés aux jeunes adultes et combinent une multitude de genres:horreur, science-fiction, fantaisie, romance.

Ses livres sont peuplés de façon caractéristique par des personnes inhabituellement belles, humaines ou surnaturelles, la plupart jeunes, ou tout au moins d’apparence juvénile. Ses histoires portent habituellement sur un conflit entre le bien et le mal, tournant autour d’un personnage ambigu central, qui, tout en essayant de séduire l’héroïne et la pousser vers l’obscurité, finit par lui-même renaître dans la lumière et devient ainsi un héros. Parfois, ce scénario est inversé, ou est une variation sur le thème. Dans la série Night World, le conflit bien/mal est institutionnalisée en une conspiration qui altère la réalité.

source: Livraddict

[✎] Emily the Strange, tome 3 : dans le noir

Emily the Strange, tome 3 : Dans le noir
Rob Reger
Michel Lafon
237 pages
14,95€

Emily n’a jamais aimé l’école, et encore moins les élèves qu’elle y croise.
Pour éviter cette galère, elle passe un marché avec sa mère : elle pourra étudier à la maison, à condition d’ajouter à son programme l’histoire de sa famille. Ce compromis ne l’enchante pas plus que ça, jusqu’à ce qu’elle fasse une bien curieuse découverte. Une de ses ancêtres, qui lui ressemble étrangement, aurait été assassinée par un membre de sa lignée. Ni une ni deux, Emily emprunte sa Machine à dépasser le temps pour atterrir en 1790.
Dans ce nouveau journal encore plus décalé, Emily enquête sur le sombre passé de ses aïeux. Et le fantôme bégayant de sa tante Millie ne lui facilite pas la tâche… Bienvenue au club de l’étrange !


J’avais déjà adoré le premier tome de cette saga, ce troisième est dans la même lignée…


J’ai eu la chance de découvrir ce livre dans le cadre d’un partenariat avec Livraddict… Quand je l’ai vu en proposition, je n’ai pas hésité une seule seconde… En effet, j’avais déjà fait la connaissance de Emily the Strange par le premier tome de la série, et j’avais tellement adoré ce personnage haut en couleurs que j’avais hâte de la retrouver pour de nouvelles aventures…


En un mot? Superbe… Très travaillée, elle reste cependant très sobre par le peu de couleurs présentes: noir, rouge et blanc… les seules couleurs de tout le livre d’ailleurs… On y retrouve Emily et ses chats… ça correspond bien au caractère du personnage… et j’adore cette couverture.


Un sans faute pour Rob Reger! Le style qu’il emploie ici est tout simplement magnifiquement adapté au roman! Un langage simple mais qui correspond à Emily et son caractère… Des tournures de phrases simples, parfois sans verbe, mais qu’importe! C’est ainsi que l’histoire passe le mieux.

Le fait que le livre nous soit présenté sous forme de journal intime est tout simplement entraînant… On a vraiment l’impression d’accompagner la fillette dans ses aventures, et de faire partie intégrante de son histoire.

L’auteur manie également l’humour décalé d’une main de maître… pour mon plus grand bonheur.


C’est celle D’Emily, jeune fille gothique et terriblement originale…
Et ce que j’aime c’est que bien que complètement farfelues, les aventures qui vont lui arriver entraînent le lecteur comme si tout était naturel, comme si l’on voyait cela tous les jours.

Le début du livre est relativement calme. On découvre Emily qui, asociale comme on la connait, persuade sa mère de la laisser suivre ses cours à domicile… Donc tout le début du roman tourne autour des raisons qui poussent la charmante Emily à détester l’école, et comment elle va s’évertuer à arriver à ses fins.  C’est là qu’elle aura un cours, donné par sa mère, sur la généalogie de sa famille.

Dans ce tome, elle nous embarque dans l’histoire de sa famille, et quelle meilleur moyen, pour apprendre à connaître ses lointains ancêtre, que de prendre la machine à démonter le temps (construite dans un tome précédent de la saga) pour aller les rencontrer, en vrai, à leur époque?

Mais vous vous en doutez bien, les choses ne se passent pas vraiment comme elle le voudrait, et les choses tournent vite au vinaigre… On va de rebondissements en surprises, et en fous-rires.


Emily, comme je l’ai dit plus haut, est donc une jeune fille assez particulière… Gothique, elle est accompagnée de ses chats noirs (dont Mystère, qui l’accompagnera dans ses aventures). ce que j’aime chez elle, c’est avant tout son humour décalé, son caractère déjanté, la façon si naturelle qu’elle a d’appréhender la vie et ses composantes… Dotée d’une imagination sans fin, elle adore inventer des choses, dont sa fameuse machine à démonter le temps. Elle a le chic pour se mettre dans des situations impossibles, mais c’est ce qui fait son charme. ce que j’adore aussi chez elle, c’est sa manière de s’exprimer, son vocabulaire, ses expressions, les mots qu’elle invente… De même, j’adore la manie/manière qu’elle a de tout le temps faire des listes, de tout notifier sous cette forme 🙂

Lili, c’est son arrière arrière arrière… grand tante… Décédée en 1790 à l’âge de 13 ans, c’est son histoire qui va encourager Emily à faire se retour dans le passé. Au départ très timide, très réservée, et très peureuse, j’ai aimé la voir évoluer tout au long du roman.

Boris, c’est le « méchant », équivalent du passé de Attikol, ennemi juré d’Emily. Personnellement, je trouve que ni l’un ni l’autre ne sont très futés, mais ils sont, l’un comme l’autre avide d’argent. Et pour en acquérir d’autant plus,ils sont vraiment prêts à tout!

Jackey et Caleb, sont eux aussi de la même famille. Sous la coupe respectivement d’Attikol et de Boris, ils peuvent lire dans les pensées des gens (ce qui, vous en conviendrez, peut être très pratique). Tout au long du roman, on se demande (en tous cas, moi oui) à qui ils vouent réellement une réelle loyauté.

  Une chose que j’adore plus que tout dans cette saga, c’est que l’histoire est illustrée, à chaque pages, de très nombreuses illustrations vraiment géniales… Personnellement, j’en suis sous le charme 🙂 elles sont drôles, illustrent bien l’histoire, et reflètent, une fois encore, le caractère hors du commun d’Emily.

Désolée pour la qualité pourrav’ des photos, mais je les ai prises avec ce que J’avais sous la main, à savoir mon vieil Iphone qui fait la tête…

Tout! les personnages, le style original, une historie décoiffante

euh.. d’arriver si vite à la fin?

Je pense que pour bien apprécier ce roman, il est nécessaire d’avoir lu au moins le premier tome de la saga, et encore mieux, les deux premiers, car on retrouve dans le troisième des éléments des deux précédents tomes… (origine du Golem, de la machine à démonter le temps, de son amnésie, …) Maintenant, il est possible de suivre l’histoire sans cela, mais il y aura des lacunes qui pourraient laisser le lecteur dans l’incompréhension de certains éléments.

Rob Reger est l’auteur des livres Emily the Strange.

Emily est née en 1993 sous la plume de Rob Reger qui l’inventa pour une marque de skateboards à Santa Cruz. Quand, par la suite, Rob Reger s’installa à San Francisco pour créer la ligne de vêtements Cosmic debris, il utilisa tout naturellement son personnage.

Pendant huit ans, la petite fille en noir orna T-shirts, montres-bracelets et tapis de souris. Aujourd’hui, Emily est devenue l’égérie de millions d’adolescents à travers le monde.

Rob Reger vit dans la Bay Area

[✎] Nés à Minuit, tome 1 : Attirances

Nés à minuit, tome 1 : Attirances
CC Hunter
Michel Lafon
  399 pages
  15,95 Euros
L’été s’annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l’envoient dans un centre spécialisé pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n’est pas là par hasard…

Aidée de ses nouveaux amis, elle tente de découvrir sa vraie nature. Aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit ? Sa quête est perturbée par l’arrivée de Derek et Lucas qui semblent tous deux déterminés à la séduire. Prisonnière de dangereuses attirances, Kylie saura-t-elle trouver sa place dans ce nouveau monde ?


Je ne comprends pas l’engouement qu’il y a autour de ce livre, qui pour moi est une énooome déception… Je la qualifierais de lecture agréable, mais sans plus… Je m’attendais à mieux, du plus « spectaculaire », moins ordinaire.

Je ne sais pas encore si je me laisserai tenter par la suite.

  La couverture, à elle seule, vaut le détour… elle est vraiment superbe. J’aime beaucoup les couleurs et l’impression de douceur et d’apaisement qu’elle me procure malgré son côté un poil sombre et sinistre.

Le style de l’auteur est cependant agréable, le texte bien réparti, de manière à rendre la lecture fluide. J’ai aimé les dialogues, qui coupaient les longs textes bruts pour mettre un peu de vie et d’entrain dans la lecture.

L’écriture est simple (normal, c’est une des caractéristiques de la  littérature Young Adult, me direz-vous), peut-être même un peu trop par moment.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, à vrai dire…

Je veux bien que l’on soit dans un premier tome, mais la mise en place des choses est malgré tout interminable

De plus, je me suis dit que le côté « jeune fille extraordinaire qui se cherche », qui ignore qui elle est… c’était du déjà vu en partie… et je n’ai pas du tout accroché.. Mais j’ai décidé de continuer ma lecture. On découvre les choses petit à petit, et cela devient plus intéressant, à mes yeux en tous cas.

Puis d’un coup, sans prévenir, tout retombe à nouveau, et là, une fois de plus, j’ai dû me faire violence pour le continuer…

Je m’attendais vraiment à ce que les personnages et leurs caractéristiques soient le thème central du livre, puis finalement, pas du tout, enfin, pas trop…

Kylie, il n’y a pas à dire, m’a pendant longtemps énervée… je l’ai trouvée naïve, à la limite du greluche, complètement fade… le genre « pourquoi moi? », sa volonté de ne pas vouloir comprendre qu’elle était particulière et plus normale, et son côté éternelle Caliméro… sans compter son habitude de ne jamais savoir prendre une décision rapidement, surtout sentimentalement parlant. Puis le fait de découvrir les choses en même temps qu’elle attise l’intérêt que l’ont a pour l’histoire et les autres personnages. Sans compter qu’elle prend un peu de maturité en cours d’histoire, et que cette évolution est plaisante même si elle ne rattrape pas entièrement le coup.

Celui de Derek m’a bien plu, malgré son côté « perfect man » qui devient un tantinet agaçant vers la fin. Mais un fae beau, séduisant, transpirant de dangerosité et de mystère, comment y résister?

Miranda et Della, quel duo de choc ! Il n’y a pas à dire, elles valent le détour, et à elles deux remontent l’intérêt du livre par leurs disputes et leur caractère bien trempé… Elles sont très amusantes. Un duo de sorcière et vampire des plus improbables, mais qui a son petit effet… Elles apportent beaucoup au récit de par leur fraîcheur, leur originalité et leurs disputes incessantes…

Malgré tout, je trouve que l’on ne connaît pas assez les personnages, leur psychologique… cela reste un peu dans le flou… ou alors, je suis passée complètement à côté de ce livre, je ne sais pas.

  Un univers très sympathique, peuplé de créatures en tous genres, avec de l’action (un peu), un triangle amoureux (mais pas que), un peu de suspense,

un univers riche

des personnages survolés

CC Hunter, de son vrai nom Christie Craig, est née en Alabama. Elle vit à présent au Texas. quand elle n’écrit pas, elle passe du temps avec sa famille, lit beaucoup, et adore prendre des photos.

Le site de l’auteur (en anglais), et pour la suivre sur Twitter

[✎] Intuitions, tome 1

Editions Michel Lafon
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 331 pages

   Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…

Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.

Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.

Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?

QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ?

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Ce premier tome est bien à la hauteur du second 🙂

Je ne fais jamais rien comme tout le monde… ça vous étonne? Je vous rassure, on s’y habitue très bien 😉

J’ai eu la chance de découvrir cette saga par un SP mais… j’ai commencé par le second tome (vous trouverez ma chronique ICI) … mais depuis, je n’avais qu’une seule hâte, c’était de découvrir le premier tome.

Et je dois dire que tout comme sa suite, ce livre est un coup de cœur… J’ai adoré et adhéré de la première à la dernière page.

   J’ai retrouvé la plume de Rachel Ward avec grand plaisir… Elle est arrivée, une fois de plus, à m’embarquer dans son univers dès les premières phrases… Impossible d’en décrocher, impossible de ne pas vouloir connaître la suite au plus vite…

La délicatesse de son écriture permet de nous transmettre à merveille les émotions des différents personnages.

De plus, le fait que toute la narration se fasse à la première personne, sous les mots de Jem, aide à d’autant mieux s’intégrer au récit, à avoir l’impression d’en faire partie intégrante et encore plus s’impliquer dans l’histoire.

Le langage est parfois très familier, mais cela reflète bien les pensées et paroles d’adolescents en difficultés. Une autre manière d’écrire aurait probablement semblé trop pompeuse et en décalage total avec l’atmosphère et les circonstances du livre…  là, c’était juste parfait.

    Bien qu’ayant « découvert » le don particulier de Jem dans le second tome déjà, je ne me suis pourtant pas ennuyée, et je n’ai nullement eu une impression de déjà vu…

Une histoire prenante, du début à la fin, allant de rebondissement en rebondissement pour tenir le lecteur en haleine…

Finalement, le grand thème de ce livre, c’est un sujet qui reste malgré tout tabou pour pas mal de mondes… C’est la mort… fatalité ou pas? Selon ce livre, en tous cas, tout serait déjà écrit d’avance, d’où le don terrible de Jem. (je dois avouer que dans l’absolu, l’idée que la date de notre mort serait inscrite dans l’histoire dès notre naissance, cela me fait froid dans le dos…)

  Les personnages sont, je trouve, choisis avec un soin tout particulier: chaque personnage a une importance particulière, qui au départ peut nous sembler relative, mais qui tôt ou tard se révèle capitale…

De même, des personnages qu’au départ tout oppose qui finissent par s’apprécier, cela peut sembler bateau, mais amené de la manière dont c’est fait dans « intuitions », c’est terriblement agréable et accrocheur.

Jem, l’héroïne… je dois avouer que par moment, elle m’a malgré tout exaspérée… j’avais envie de la secouer et de lui dire de se bouger les fesses plus vite que ça…

En dehors de ça, je me suis souvent demandée comment je réagirais si j’avais un tel don… et surtout, j’ai apprécié sa grande maturité de ne pas vouloir divulguer aux gens leur numéro, que ce ne serait pas juste…

Spider… Je dois avouer que c’est lui mon personnage coup de cœur de ce roman… D’apparence froide et cassante, le genre « ne m’approchez pas sinon je mords », il se révèle, au fur et à mesure, tendre, attentionné, et ça, j’ai adoré… Un « homme » comme je les aime… Il sait à la fois se montrer fort, violent, indépendant et antipathique, puis l’instant d’après, d’une douceur extrême, d’une sensibilité hors paire et d’une détermination à toute épreuve.

J’ai aimé voir son évolution, la manière dont il a su réagir aux différentes situations, et surtout l’évolution de ses sentiments tout azimut…

La grand-mère de Spider m’a elle-aussi beaucoup plu. Je l’ai trouvé forte, prévenante mais confiante. Un instinct maternel hors paire, une douceur et une beauté d’âme extraordinaire… Il n’est pas compliqué de la prendre en sympathie…

Contrairement à Karen, que finalement, j’ai trouvé plus fuyante. J’ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage de Karen dans son attitude vis-à-vis de Jem… trop froide, trop distante, trop  indifférente, presque. Je n’ai pas trouvé cela normal de la part d’une mère d’accueil.

      La « morale » de l’histoire, finalement… sans savoir si oui ou non, on est maître de notre destin et si l’on peut changer ce qui serait écrit dès notre naissance, sans savoir si demain ne sera pas le dernier jour de  notre vie, il est important d’en profiter un maximum, tous les jours, y compris en disant autant que possible aux gens que l’on aime qu’on les aime, de profiter à fond de chaque instant à leurs côtés, … Savoir la date de notre mort, ça ne sert à rien, le plus important, c’est de n’avoir aucun regret le dernier jour de notre vie, pour ne pas nous dire « si j’avais su, j’aurais fait ceci, je n’aurais pas attendu »…

  Contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant la quatrième de couverture, ce livre n’est en rien un livre axé à outrance sur le surnaturel, … Il est avant tout une aventure humaine, profondément touchante, attendrissante, et qui prend aux tripes dès le départ.

Si je devais émettre une réserve: la fin va un peu trop vite à mon goût. Certes, la fin est faite pour introduire le second tome, mais cela aurait pu être fait un peu mieux que quelques pages rapidement écrites pour mettre le lecteur en haleine. Il eut été agréable d’approfondir un tant soit peu cette partie malgré tout, je pense. Mais cela n’entache en rien mon ressenti positif sur la globalité du livre.

CITRIQ

Cette lecture entre dans le cadre du challenge « jeunesse/YA ».

[✎] Éternels, tome 1 : Evermore

Editions Michel Lafon
Publié en 2009 ~ Langue : Française ~ 341 pages
Quatrième de couverture: Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.

 Excellent! J’en veut encore…

J’ai adoré, tant par son histoire, que son héroïne, que son univers et l’approche de la mort imminente et ses conséquence qui y est faite…

Dès le départ, je fus plongée dans l’histoire et l’univers du livre…

Bon, je vous l’accorde, au début, je me suis dit que cela ressemblait étrangement au profil de Twilight: une jeune fille à l’apparence gauche, isolée, banale, qui tombe éperdument amoureuse du beau gosse de service qui, même s’il peut avoir toutes les filles qu’il veut, va se rapprocher d’elle… Mais bon, il faut le reconnaître, cette sensation m’est vite passée, et j’ai pu profiter pleinement de ce livre qui finalement, à son univers bien à lui..

Le style de l’auteure, que j’avais découvert dans Radiance, est toujours aussi plaisant,…

La plume douce et créative que l’on retrouve ici est très agréable, et invite le lecteur à se laisser bercer au rythme des mots, et ce, au fil des pages et des chapitres…

D’ailleurs, en parlant de chapitres, le fait de se trouver face à de petits chapitres courts malgré tout aide à garder le rythme et se voir avancer dans l’histoire… au fur et à mesure, on se dit « ça y est, ça se rapproche, je vais enfin savoir ce qui va se passer, je vais enfin connaître le fin mot de l’histoire »…

Même si le thème et l’histoire n’ont rien de novateur, le récit est vraiment bien amené, et tient bien le lecteur dans ses filets… Une fois commencé, le livre captive, les pages se tournent les unes après les autres, je n’avais pas envie de le refermer…

Le thème sous-jacent de mort imminente est quelque chose qui m’a fortement attirée dans ce livre… C’est une expérience qui m’a toujours intriguée, et le fait de pouvoir l’aborder ici m’a plus.

Le personnage d’Ever est un énorme coup de cœur pour moi.. Simple, sympathique, fascinante… je l’ai tout de suite prise en sympathie. Durant la lecture, on vit au rythme de ses émotions, on s’inquiète et on tremble pour elle… Son don lui pèse (alors qu’au départ, je pensais qu’au contraire, il serait sa force), mais après tout, on se dit qu’avec ce qu’elle vient de vivre, on le serait pour moins que ça… Tout au long du livre, on apprend à la découvrir, à la cerner, on la voit évoluer aussi….

En ce qui concerne Damen, j’avoue que je regrette juste une chose: de ne pas en apprendre un peu plus sur lui… mais je me dis qu’avec un peu de chance, le second tome répondra à mes questions 🙂 car jusqu’ici, il paraît être très arrogant, très « vas-y que je me montre » et sûr de lui, mais en dehors de ça…

L’autre personnage coup de cœur, c’est Riley… (que l’on retrouve d’ailleurs encore plus dans « radiance, tome 1 », qui raconte son histoire après l’accident, et donc, sa vie après la mort… j’ai bien hâte de le lire)… sous ses airs de gamine, elle a souvent des mots « trop grands pour elle », mais plus que tout, on ne peut que ressentir l’amour qui l’unit à Ever… j’ai aimé cette relation entre les deux sœurs, et l’humour qui est mis avec parcimonie dans le personnage… une belle réussite.

 Je n’ai pas repéré d’incohérences flagrantes, pas de choses qui m’ont dérangée…

Juste une remarque concernant les autres thèmes sous-jacents dans le livre: la méchanceté des ados, la mise à l’écart des gens un tant soit peu différents, le jugement des autres, … C’est ce qui fera, je pense que beaucoup d’adolescents ou jeunes adultes pourront, au-delà du divertissement et de l’histoire fantastique en elle-même, se retrouver un peu dans l’un ou l’autre personnage secondaire du livre ou en Ever.

Cette petite vidéo fait une très belle présentation du livre, je trouve… mais les divers éléments qui la composent le prennent tout leur sens qu’après la lecture… (j’ai découvert cette vidéo après avec lu le tome 1)

J’ai également trouvé cette vidéo

Qui est en fait le trailer de la série télé qui sera basée sur la saga… (avec, dans le rôle de Ever, la demoiselle qui avait le rôle principal dans le film Thirteen que j’ai adoré)

Affaire à suivre… 🙂

Voici aussi la cover de Radiance, du même auteur, ainsi que du tome 2 d’Eternels…

    

Cette chronique entre dans le cadre du challenge « Jeunesse/YA« 

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été chez ma grand-mère

Encore un moment génial passé encompagnie d’Aurélie Laflamme, de ses élucubrations et de ses péripéties… 

Enpratique :
EditionsMichel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française~ 294 pages
Et ça parle de quoi?
À l’aube de ses quinze ans, Aurélie Laflamme a pris une décision: celle dedevenir plus mature. Plus question de se laisser envahier par toutes sortesd’émotions incontrôlables! Peu importe sa rupture avec Nicolas, ses mauvaisrésultats scolaires et le fait que sa mère parte en voyage avec son nouveauchum (possiblement diabolique) de l’autre côté de l’Atlantique, Aurélie (aidéepar tout le chocolat qu’elle peut trouver) veut rester zen. Heureusement quel’année scolaire tire à sa fin, elle pourra enfin souffler et mettre à profitsa nouvelle résolution! Mais comment y arriver quand elle doit s’expatrier à lacampagne chez sa grand-mère pendant que sa meilleure amie, Kat, passe un moisdans un camp d’équitation et que son voisin, Tommy, se rend dans sa villenatale?
Alors qu’Aurélie se prépare à passer un été à écouter gazouiller les moineauxet à observer la danse nuptiale des vers de terre (bref, déprimant!), elle nepeut imaginer la foule de péripéties qui l’attendent
L’avis de lectrice:
Aaahhh Aurélie Laflamme…
Quel bonheur de la retrouver ici en cedébut de vacances, justement…
Pour ceux qui ne la connaissent pas (s’ilen existe encore), Aurélie est une ado adorable qui m’a déjà ravit dans le filmrelatant le premier tome, et dans le second tome que j’avais déjà eu la chancede découvrir grâce au site de Livraddict…
Alors, je ne vous dit pas quel fut monplaisir quand j’ai remporté le SP/Partenariat pour ce troisième tome… J’avaisvraiment hâte de le recevoir pour en commencer la lecture!
Pour commencer, parlons de la couvertureen elle-même… je l’adore… A l’instar des deux précédents tome, elle est trèsgirly, avec des couleurs vives, plein de paillettes partout, et sa présentationen forme de journal intime… tout pour plaire…
Avec le personnage d’Aurélie, pas desurprise à proprement parlé… En effet, on la retrouve en pleine forme, avec sesqualités et ses défauts dont on avait déjà pu profiter dans les précédentsopus: gaffes, coups de gueule, la réplique aisée et le tout, dans un humourdécapant et délirant… Que du bonheur, quoi 🙂
Ajoutez à cela des déboiresd’adolescente, tels que les relations amoureuses, l’apparition des premierssignes de puberté, et l’impression de ne pas avoir réellement sa place dans lemonde où l’on est…
Ce que j’aime avec la plume de India Desjardins,c’est que bien qu’étant, au départ, destinée aux plus jeunes, elle ravitégalement les plus grands qui ont su conserver leur âme d’enfant. Le temps dela lecture, j’ai vraiment eu l’impression de me revoir adolescente…
La lecture se fait de manière aisée, lespages se tournent à une vitesse folle, et sans qu’on ne s’en rende compte, quiplus est… C’est peut-être le seul inconvénient de ce livre… on est tellementpris dans l’histoire que ce la passe beaucoup trop vite…
Les sentiments sont divers et variés, etils transparaissent bien au travers du style de l’auteure…
Certains passages sont trèsattendrissants, et m’ont replongée avec nostalgie dans ces douces journéesestivales de mon enfance que j’allais passer chez ma grand-mère, pour mon plusgrand bonheur.
Ce livre, c’est exactement ce qu’il mefallait pour bien démarrer mes vacances: de l’humour, de la légèreté, un océande fraîcheur et de quoi bien se changer les idées…
Le gros problème? Quel calvaire que dedevoir attendre pour connaître le quatrième tome de cette saga sous le charmede laquelle je suis irrémédiablement tombée…
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 5/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon.

[✎] Un jeu interdit, intégrale

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ 633 pages

Un livresympa, dont j’ai adoré la lecture, mais sans être un coup de cœur… Mais ça medonne encore plus envie de découvrir les autres écrits de LJ Smith.

L’histoire: Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, pleind’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afind’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pourson amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ilsse souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur,l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « leJeu », une expérience unique…
Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny encomprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchirune par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours dece voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pasavant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.
Rester maître du jeu ou perdre la vie…
Mon avis:
Il n’y a pas à dire, ce livre est un pur plaisir…
Dès les premières pages, on est plongé dans l’histoire, etpersonnellement, j’ai accroché de suite…
L’écriture de LJ Smith est toujours aussi agréable et aisée àlire.. Elle a le don pour embarquer le lecteur dans un univers magique dont ona du mal à se sortir… J’ai d’ailleurs lu les 150 premières pages sans m’enrendre compte… (je m’étais promis de ne lire qu’une demi-heure, j’avais duboulot pour les cours.. hum hum) D’ailleurs, en deux jours, il était terminé…
Un style naturel, simple, qui permet au lecteur de biens’intégrer à l’histoire, de s’en imprégner de manière quasi inévitable. J’aimece genre de lecture « qui glisse tout seul » et qui pourtant, m’emportedans un univers si particulier…
Les descriptions sont telles qu’on se représente mentalement tousles décors, les personnages,… c’est vraiment sensationnel. A tout moment, àchaque passage, j’avais des images qui me défilaient dans la tête au fur et àmesure.
L’ambiance est sombre, inquiétante, intriguant… j’ai retrouvé làtout l’univers que j’aime depuis mon enfance, celui du mystère, des cauchemars(comme dans Freddy les griffes de la nuit), mais cela m’a fait aussi penser àune version « cauchemardesque » du jeu Jumanji… où le plateau de jeudevient vite sans borne, sans limite, que ce soit dans l’espace ou dans leslimites de l’imaginaire terrifiant… Le tout parfois devenant complètementdéroutant…
Quel plaisir!
Les sentiments se succèdent, de la peur à la colère, en passantpar la tristesse, l’incompréhension, l’amour et la haine… tout y est, et ilssont palpables tant on est embarqué dans l’aventure des personnages.
En parlant de personnages, celui de Julian m’a réellementfascinée… je pense que c’est d’ailleurs mon personnage préféré dans cettetrilogie… Sans doute pour son côté sombre…
Jetrouve qu’au milieu de toute cette « tension », de tout ce suspens, laforce de l’amour de Julian pour sa belle est malgré tout fascinante… c’estpeut-être pour ça qu’il a eu cette « attraction » sur moi… sadétermination, son inventivité et son combat sans limite pour ravir le cœur deJenny sont réellement angoissante… Est-ce ça, vouer un amour à toute épreuve?Etre prêt à tout par amour?
Par contre, le personnage de Jenny m’a profondément énervée… jene saurais expliquer pourquoi, mais je n’ai ressenti aucune sympathie à sonégard. Certes, on la voit évoluer point de vue caractère au fur et à mesure queles chapitres défilent, mais malgré tout, je l’ai trouvée un peu.. tropnunuche…
Sans parler du personnage de Tom que j’ai trouvé sans caractèreet très transparent comme personnage, … surtout dans la seconde partie où jel’ai trouvé à la limite du stupide.
Audépart, je dois bien avouer que quand j’ai vu le pavé qu’était le livre, j’aieu un peu peur qu’il ne se traîne en longueur, de m’ennuyer, … Je me suis ditqu’il était impossible qu’un livre me tienne en haleine tout ce temps… Et biensi… je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, … et je n’avais qu’une hâte,lire la suite de chaque page pour voir ce qui allait se passer, quelrebondissement allait arriver, quel nouveau coup fourré Julian allait encoreinventer… Je regrette presque qu’il n’y ait pas eu davantage de scènes enterjenny et lui.
Parcontre, même si j’ai passé un excellent moment avec chacun des trois tomes, lepremier reste ma préférence…
Il estdifficile de parler de cette trilogie par rapport à l’histoire, car il seraitdommage d’en dire trop et de spoiler les futurs lecteurs…
Il y a, à la page 157, un passage que j’aime beaucoup, même s’iln’est pas le plus marquant et n’a finalement rien à voir avec l’histoire…
C’est la citation de ce la grand-mère de Jenny avait fait graversur son miroir:
« Ne cause aucun tord », « Aide qui tu peux », »Rends le bien pour le mal ».
J’aime ces paroles à la fois sensées et agréables à lire… ellesrejoignent les pensées bouddhistes qui me sont si chères.
Jeremercie grandement Camille, des Editions Michel Lafon, pour sa confiance etm’avoir ainsi permis de découvrir ce livre en avant première…
Un petitplus qui n’a rien à voir ou presque? Après avoir refermé le livre, j’ai ferméles yeux, et je me suis dit que ce livre adapté au cinéma en trilogie feraitsensation, j’en suis certaine.
D’autres l’ont lu: Mycoton,

Livre lu en Service Presse en collaboration avec Les éditions Michel Lafon

[✎] Les Ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 363 pages
Une histoire fraîche, merveilleuse, pleine d’anges, de fées, d’amour, de découvertes, de suspens,… Bref, un énorme coup de coeur…

L’histoire: Après la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à satante Tatiana, une soeur de son père dont elle ignorait l’existencejusqu’à ce jour. Là-bas, l’adolescente constate que cette tante n’estpas une personne ordinaire… La vieille dame vit seule dans un immensemanoir aux multiples chambres parfumées à l’encens, garnies d’anges etde chandelles. Découvrant l’histoire de ses origines russes et sespropres dons particuliers, Alexanne apprendra toute la vérité surl’héritage étrange dont son père l’avait tenue éloignée.
Mon avis: Ce livre, c’est un coup de coeur à l’état brut…
ce livre est rempli de fraîcheur, on prend beaucoup de plaisir à la lecture de cette histoire, et également à voir l’évolution d’Alexanne, de sa tante, et de la relation qui les unit. 
On entre à pieds joints dans un univers fantastique et apaisant malgré l’action du livre. 
Anne Robillard a cela d’extraordinaire que sa plume est d’une telle qualité qu’elle nous prend irrésistiblement dans un tourbillon d’émotions au rythme de celles que peuvent ressentir les différents personnages de cette merveilleuse histoire. 
La manière dont le livre est écrit étant simple, et sans fioriture, permet de mieux apprécier l’histoire en tant que telle et de se laisser allègrement guider tout au long de celle-ci (qui sait, peut-être par des anges).

« — Ça fait vingt ans que je vis seule. De toute façon,la solitude n’existe pas. Nous sommes entourés de petits êtres visibles etinvisibles.
— Comment ça, invisibles ? s’inquiéta Alexanne.
— Les humains vibrent à très basse vitesse. C’est pourcette raison qu’ils sont solides. Ma main ne peut pas passer à travers tachair.
— Mais elle traverserait celle des êtres invisibles ?
— Peut-être pas la tienne, et tu comprendras pourquoi plustard. Ces créatures traversent les humains plusieurs fois par jour sans qu’ilss’en rendent compte.
— Vraiment ?
Alexanne demeura silencieuse pendant un instant, tentantd’imaginer ces créatures intangibles.
— À quoi ressemblent-elles ? demanda-t-elle soudain.
— Il y en a plusieurs types, mais ce sont les anges quisont les plus près de nous.
— Peut-on leur parler ?
   Évidemment, mais ils nousrépondent uniquement lorsque nous les aimons de tout notre cœur. »
Certes, il s’agit d’un livre très « jeunesse », à savoir qu’il nes’agit pas d’une histoire très compliquée… au contraire, … Leschoses sont « simples » dans le sens où elles semblent couler de source,comme un rêve que l’on est en train de vivre…
Le personnage d’Alexanne est très attachant, et il est tellement sympathique de la voir passer de son statut de jeune fille citadine, égoïste, égocentrique, et étroite d’esprit, à celui de jeune femme ouverte à ses origines, et aux autres aussi, à la fois compatissante, aimante, agréable à vivre et d’une force et d’une volonté mentales incroyables. Je l’ai directement prise en sympathie…
Cet univers que l’on découvre est tout simplement… comment dire… au delà du merveilleux, je trouve. (ça ne me déplairait pas de faire partie de cette famille et de vivre dans un tel environnement 😉 )
Il y a un passage que j’aimerais partager avec vous…un passage sur la vision de la vie sur terre…
Elle est tellement proche de ma vision des choses, à savoir celle que l’on retrouve dans le bouddhisme… 
« — Donc, il ne faut pas avoir peur de la mort, compritAlexanne en essuyant ses larmes.
— Surtout pas.
— Et l’enfer, alors ?
— Il n’existe pas. C’est de la pure invention. Il y adifférents degrés d’évolution dans le monde spirituel et ceux qui sont méritantsvont directement vers les degrés supérieurs.
— Où vont les criminels ?
— Vers les degrés inférieurs, où ils reçoivent plus desoins que les autres.
— Ils ne sont pas punis pour leurs fautes ?
— Oh si, mais pas là-haut. Ils sont obligés de revenir dansle monde physique dans des conditions difficiles qui leur permettent d’expierleurs crimes.
— Si je comprends bien, en faisant le bien maintenant, onse prépare de belles vies, et en faisant le mal, on se prépare des viesdifficiles ?
— Tu as tout compris. »
Ma déception  fut grande quand je suis arrivée à la fin du livre… j’étais tellement dans l’histoire que j’aurais bien passé un peu plus de temps en compagnie d’Alexanne et de sa famille.
Ce premier opus m’a donné sans aucun doute l’envie irrésistible de découvrir le second sans tarder… j’en trépigne d’impatience, il est déjà inscrit à la liste de mes envies livresques à assouvir d’ici peu…

D’autres l’ont lu:

[✎] Radiance, tome 2 : Eclat

Un tout grand merci à Camille,des éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre enavant-première…

Ce n’est pas un coup de cœur carun peu trop « jeunesse » par rapport à mes attentes, mais un livrevraiment génial malgré tout!
La couverture à elle seule estune pure merveille… rien qu’à la regarder, on se sent irrémédiablement invité àla rêverie, à se laisser guider par ses songes…
Personnellement, je l’ai trouvéemagnifique … Non mais vous avez vu ces couleurs, merveilleusement choisies, légèrementfloue pour donner le ton de l’histoire… en un mot: WAOUW

Et le résumé, lui aussi, estterriblement « aguicheur »… il invite bien le lecteur à rentrer dansl’univers du livre…
«  Voguant entre le monde des vivants et celui des morts, Riley fait la
connaissance de Rebecca, un jeune fantôme, qui ne se montre pas sous
son vrai jour. Autrefois fille d’un riche planteur, Rebecca continue d’en
vouloir aux esclaves qui l’ont tuée lors d’une révolte en 1733. De rage, elle
s’en prend aux fantômes de ceux d’entre eux qui ont péri avec elle et les
emprisonne dans leurs pires cauchemars.
Face à ce besoin de vengeance insatiable, Riley pourra-t-elle apaiser
Rebecca ? Et comment la guider vers la voie du pardon sans se laisser elle-même
piéger par ses souvenirs les plus noirs ?
« 
Je n’avais pas lu le premier tomede cette saga, mais cela n’a en rien entaché la lecture du second tome… (maispar contre, maintenant, il va falloir que je me procure le premier tome, car jene peux pas rester comme ça, non mais 😀)
L’histoire est courte … Trèscourte? Trop courte? Un peu l’un et l’autre, à vrai dire… Par moment, on auraitdît que certains passages du livres ont été un peu bâclés, ils auraient pu êtreun peu plus développés… mais cela n’engage que moi… Ou alors, c’est moi quiparfois avais l’impression de ne pas avoir autant de détails que je ne l’auraisaimé tout simplement parce que je n’ai pas lu le tome 1…
Ce qui fait que la lecture de ceroman m’a parue aussi courte, d’ailleurs, c’est sans aucun doute le fait quel’on n’a pas le temps de s’ennuyer…
La lecture en est bien entendutrès agréable, dans un style aisé, facile à lire et à assimiler pour le lecteur…très « jeunesse », finalement.  
Le thème du pardon y est bien développé,et au-delà du livre, il amène le lecteur à la réflexion, à la concertationintérieure… ça donne au livre une autre dimension qu’un simple roman, et va bien au delà de la vision de « vie après la mort » que l’on peut habituellement trouver. …
J’avoue que j’ai un peu plus demal que d’habitude à parler de ce livre, car j’aimerais en dire tellement dechoses, et pourtant, je ne peux pas, car je risque de spoiler et je ne voudraispas le faire par inadvertance…
Un super moment de lecturedétente, destiné à un public jeune principalement, ou simplement commeinterlude entre deux lectures plus imposantes…
Mais malgré tout, l’histoire m’aplu, le style d’écriture de l’auteur de même, et je n’hésiterai pas à meprocurer le premier tome… et les suivants s’il y en a …
Et je vous conseille pleinement defaire de même si ce n’est déjà fait…

[✎] Intuitions, tome 2 : Chaos

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 396 pages

Ce livre fait partie de ces sagas dont on attend le tome 3 avec une impatience non dissimulée… Un véritable coup de cœur.
L’histoire :  » Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.
Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?
QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ? »
Bien que n’ayant pas lu le premier tome de cette saga, cela n’a en rien entaché la lecture du second… Par contre, je n’aime pas du tout le terme « suite », car il est, malgré tout, lisible séparément sans perturber le lecteur ou lui donner l’impression d’avoir raté un bout de l’histoire, comme c’est malheureusement souvent le cas pour les sagas.
Point de vue de la construction du roman, il est découpé en tous petits chapitres d’à peine quelques pages, ce qui donne un certain  rythme au roman, un rythme effréné, même … Ce qui m’a un peu perturbée au début, par contre c’est la constante alternance de point de vue: un chapitre vu par Adam, un chapitre vu par Sarah, et ce tout au long du roman… Mais une fois qu’on s’est fait à ce style de présentation, la lecture devient d’une facilité déconcertante… (car généralement, cette alternance de point de vue me pose problème tout du long d’un roman).
Le style d’écriture est simple, jeune, actuel… ce qui le rend très agréable à lire… les pages se tournent les unes après les autres, tout coule de source, on a plus l’impression d’assister à la projection d’un film que la lecture d’un roman tant les choses bien amenées… les images viennent ainsi facilement à l’esprit du lecteur.
L’histoire est très originale, le thème est « actuel » (au vu des nombreuses prédictions qui peuvent être faites à propos de 2012 et de la fin du monde)… Ce qui rend l’histoire malgré tout très attrayante et passionnante.
On y retrouve un bon sens de l’intrigue, un suspens qui ne cesse de faire monter la pression chez le lecteur de page en page. La tension en devient presque insoutenable, tant on veut absolument savoir ce qui va se passer..; Le décompte se fait en nous en même temps que pour les personnages, on a l’impression de vivre l’action en même temps que ces derniers, et de le vivre de l’intérieur…
Un gros point fort que j’ai apprécié dans le roman, c’est la manière qu’à l’auteur de mêler l’imaginaire au réel, notamment en faisant de nombreuses références « sorties de la réalité »… Parmi celles relevées, voici par exemple celle faite page 79: « L’écran s’illumine et une musique se met à hurler des haut-parleurs de chaque côté du bureau.
« You’re not alone, /I am here with you… ». Une voix haut perchée, très pure, qui me donne des frissons. Michael Jackson. Il est mort quelques mois avant papa. C’était cet air qu’il écoutait la dernière fois? Je croyais que c’était un dur, mon père. Alors que cette chanson fait plutôt sentimental.« 
Cela permet de mieux entrer dans le roman, car cela sécante la séparation entre l’imaginaire du livre et la réalité du lecteur.
Point de vue des personnages, il n’y a pas de descriptions inutiles… et pourtant, l’auteur n’est pas avare de celles des personnages principaux. On a ainsi l’impression de les connaître par cœur, de savoir tout ce qu’il y a à savoir sur eux, …
Exception faite de Val, la grand-mère… je trouve qu’on ne la connaît pas suffisamment, mais c’est peut être dû au fat que je n’ai pas lu le premier tome de la saga.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Sarah… son histoire, ses peurs, … on ne peut que la prendre en sympathie et s’inquiéter pour elle, et en même temps qu’elle… Elle a une force de caractère exceptionnelle, se battant pour elle, pour sa fille, contre son père, contre les autres… son « destin », ses cauchemars… et malgré tout, elle tient bon, contre toute attente.
Malgré le fait qu’il s’agisse ici d’un roman « jeunesse » et « fantastique », il aborde des sujets relativement grave, tels que la mort, l’inceste, la fugue, la grossesse chez l’adolescente, la drogue, … Certes, ces sujets sont mêlés à une histoire « rocambolesque », mais ils poussent malgré tout le lecteur à la réflexion, parfois l’introspection.
On en ressort donc la tête pleine de questions, telles que « Qu’est-ce que j’aurais fait à la place d’Adam? Ou celle de Sara? Comment je réagirais si j’avais un tel don? Est-ce que je voudrais savoir la date de ma mort, ou pas? Ou si je voyais celle de mes proches, est-ce que j’arriverais à la leur cacher? … ».
Je voudrais remercier les Editions Michel Lafon de m’avoir donné la chance de découvrir ce roman en avant-première avant sa sortie officielle. Une découverte merveilleuse.


[✎] La porte d’Orphée

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Octobre 1963 : Un mois avant l’assassinat du président Kennedy.

Chandler Forrestal, jeune étudiant fauché, n’aurait jamais dû entrer dans ce bar. Il n’aurait jamais dû parler à cette belle brune, ni lui offrir un verre. Car la C.I.A l’a choisi comme cobaye d’une « expérience » destinée à tester les effets du LSD sur l’esprit humain. Chandler en ingère une dose massive et développe d’effrayants pouvoirs psychiques : hyper-vigilance, lecture dans les pensées, prise de contrôle du cerveau, ou capacité à provoquer des hallucinations…

Le jeune homme devient malgré lui une arme parfaite, convoité à la fois par des agents de la C.I.A et des tueurs de la mafia. Et ses fascinantes aptitudes risquent de le mener beaucoup plus loin qu’il ne l’imagine.

Jusqu’à changer le cours de l’histoire ?

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’avais beaucoup hésité avant de choisir ce livre pour un partenariat… j’étais tiraillée entre l’histoire qui me tentait bien à savoir la partie « vision des effets du LSD », et celle qui me plaisant un peu moins à savoir le concept de « servir la CIA »…
Puis je me suis dit, pourquoi pas, voyons le côté positif des choses… Il faut dire que ma curiosité sur les effets de cette drogue avait été terriblement attisée par le résumé…
Il était effectivement annoncé sur le net comme un « nouveau calibre de thriller »… c’était donc très tentant de tester ça… 
Et puis, le livre a été écrit par le créateur de la série Heroes, ce qui est non négligeable quand on sait que je suis fan de cette série (enfin, fan est un bien grand mot, mais je n’ai pas raté un seul épisode des deux premières saisons…)
Le développement de capacités mentales suite à l’ingestion de drogue m’a un peu rappelé les expériences décrites au début du livre « Charlie », de Stephen King… et c’est ce qui m’a poussée encore un peu plus vers ce livre…
J’ai aimé l’évolution des personnages, que ce soit le principal ou les « secondaires »… Ils ne sont pas « bêtement plantés là », ils évoluent au fur et à mesure du livre, et ça leur donne une constance propre.
J’ai adoré aussi toutes les parties qui concernaient les effets de la drogue à proprement parlé… c’est bluffant, et inquiétant à la fois… je ne m’attendais pas à ça…
Par contre, comme je le craignais, la partie plus « politique », complot et compagnie, cela ne m’a pas attirée du tout… c’est un peu trop compliqué pour moi, sachant que je ne m’intéresse pas du tout à ce domaine. Pire, cela a failli me faire arrêter la lecture en cours de route… Mais j’ai malgré tout tenu bon 🙂 Mais je dois avouer que je pensais au départ cet aspect du livre moins présent que ce qu’il ne l’a été…
Je me serais donc contentée de l’histoire de Chandler qui à elle seule était des plus intéressantes.
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Pas convaincue du tout par ce roman pourtant très prometteur au vu de la quatrième de couverture.
Il faut pourtant lui reconnaitre l’aspect sans temps-mort et la plume de l’auteur qui manie très bien le sinistre…
La controverse reste lancée…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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Merci aux éditions Michel Lafon et à Blog-o-book pour ce partenariat.

[✎] Le guide du (toujours) jeune père

 Ça devait arriver : votre enfant est devenu un adolescent. Et même, un ado lassant. Autant dire un être confus, pénible et d’une taille gigantesque. 
 Avouons-le, ami, vous êtes débordé. Inopérant. Semblable au vieil éléphant qui maugrée dans la savane, à l’écart du troupeau. Chaque jour, mille questions angoissantes vous assaillent. 
• Comment lui faire ranger sa chambre ? 
• Comment la convaincre de ne pas sortir avec Kevin, le gothique sataniste ? 
• Serait-il bien raisonnable de lui laisser l’appart’ pour une  » teuf d’enfer  » ? 
• Comment s’habiller pour aller le récupérer au commissariat ? 
• Existe-t-il un site internet où l’on pourrait acheter le bac ? 
• Comment faire retomber sur madame les pires moments de la crise d’adolescence ? 
 N’ayez plus peur : Antilogus et Festjens sont de retour, leurs malles bourrées de bons conseils, de judicieuses suggestions et d’idées révolutionnaires. Fini de rire, les jeunes ! Le règne de fado s’achève.
Rien que le titre du livre et sa quatrième de couverture m’ont tout de suite attirée, bien que mon chéri et moi n’ayons pas encore à nous débattre contre l’ingratitude de l’adolescence de notre progéniture chérie…
Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour préparer le terrain.

S’il y a une chose que j’ai regretté, ce sont les fautes d’orthographe et/ou d’impression… en effet, quand  la lecture de la première page, on tombe déjà sur une faute, personnellement, cela me refroidit un peu…mais heureusement, le contenu du livre m’a vite fait oublier ces désagréments…

Ce guide est un concentré d’humour, mais pas de l’humour « lourd » comme j’ai pu le rencontrer dernièrement avec « comment vivre avec des cons »… Non, ici, il s’agit d’humour agréable, frais, ce qui rend la lecture de ce livre des plus géniales… et de passer un excellent moment…

Entre la description des différents types d’adolescents, les petits tests pour découvrir quel genre de « père » on est, … que du bonheur 🙂 Et ce, malgré le fait que je ne sois pas un homme (si si, je vous assure :D) et donc pas « père », et que je ne sois pas encore confrontée à la vie en communauté avec une descendance adolescente et révoltée…

Une découverte livresque que je ne regrette nullement, … et qui me donne envie de découvrir d’autres ouvrages du même acabit.

 Tout cela m’a replongé dans les méandres de ma propre adolescence, et je n’ai qu’une chose à dire: Pardon Papa, pardon Maman… 🙂

Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon que je remercie grandement pour cette collaboration…

[✎] Emily the Strange, tome 1 : Les Jours perdus

 Emily est frappée d’une vilaine amnésie et ne se rappelle même plus son prénom. Chassée par les policiers de la décharge de Blackrock, elle trouve refuge dans le café El Donjon tenu par Corneille, une fille du zinc on ne peut plus bizarre…

Sous la forme d’un journal intime émaillé de dessins rouges et noirs, elle suit lentement des indices qui pourraient lui révéler son identité, et découvre une mission secrète qu’elle devra accomplir…

Oh la la, par où commencer concernant ce livre??
Rien que la couverture et le titre m’ont directement attirée… Moi qui adore tout ce qui touche à l’étrange, au fantastique, … que demander de mieux?
Quand j’ai reçu le livre, le seul mot qui m’est venu à l’esprit en le voyant « en vrai », c’est « WAOUW »… superbe…

Le style d’écriture est terriblement agréable, facile à lire, et le vocabulaire simple, jeune, et actuel utilisé est très plaisant. Présenté comme un journal intime, avec de nombreuses illustrations très bien faites et amusantes, le livre permet de bien s’imprégner des personnages, de leur histoires, et de vivre les péripéties à leur gré…
Et surtout, une fois le livre ouvert, il m’a été difficile de me dire « je le pose pour faire autre chose »… Il est très prenant…

Une autre chose qui le rend si spécial et si attrayant, c’est qu’il est bourré d’humour, de subtilités, ce qui rend le récit accrocheur, hors du commun… Personnellement, je n’avais jamais eu entre les mains un tel livre, et c’est un pur bonheur que cette découverte.

Tour au long de ce journal intime, on revit avec la jeune héroïne son amnésie, on se prend vraiment au jeu de l’histoire, on se demande « mais que va-t-il se passer »? Franchement, j’ai adoré.

Une chose qui, dans la présentation du texte, m’a particulièrement plu, c’est cette manie qu’à Emily de tout noter sous forme de liste 🙂 cela m’a fait sourire, car je fais tout pareil pour tout 🙂 ce que j’ai à faire, ce que je n’ai pas à oublier, ce que je dois étudier, etc… Il m’arrive même de faire des listes des listes à faire, c’est pour tout dire…
Bref, cet aspect du personnage, et sa similitude avec moi, fait que j’ai eu d’autant plus de facilité et de plaisir à m’y identifier…

Pour résumer, je dirais que je suis entièrement conquise par ce livre, et il me tarde de voir les prochains tomes…
Je le conseille vivement à tout le monde, même s’il s’agit d’un livre jeunesse, même si cela ne rentre pas dans ce que vous avez l’habitude de lire…
Un moment de lecture amusante, prenante, tordante, géniale, quoi…
Je suis fan 🙂 et j’assume 🙂

Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon que je remercie grandement pour cette collaboration…