[✎] En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime

Editions Robert Laffont
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 198 pages
 
Un livre qui me laisse un peu entre deux avis… Je ne manquerai pas de le relire en d’autres circonstances…

L’histoire:Ils se sont tant aimés, et tant déchirés… Vingt-cinq ans plus tard, ils se retrouvent. Deuxième chance ? Illusion ? Douce-amère comme un air de jeunesse, une comédie romantique optimiste et résolument moderne sur l’amitié, le temps qui passe, les coeurs qui battent…

Pauline & Guillaume, Élisabeth & Pierre, Benjamin, Olivier… Dans les années 80, ils étaient inséparables, de ces amitiés qui se nouent à l’aube de l’âge adulte et qui durent pour la vie, même quand la vie nous fait prendre des chemins différents. Vingt-cinq ans plus tard, à l’heure des premiers bilans de la cinquantaine, Pierre et Élisabeth ne savent plus pourquoi ils sont toujours ensemble ; Benjamin papillonne comme un éternel ado, Olivier tire sa révérence. Et Pauline… Contre toute attente, Pauline retrouve Guillaume, le seul à s’être clairement éloigné de tous les autres. Ils ont tellement joué « je t’aime moi non plus » tous les deux, et ça s’est si mal terminé… Espérer contre l’évidence, les statistiques, les leçons du passé, bref la raison la plus élémentaire, que vingt-cinq ans plus tard les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets : Pauline a conscience de son inconscience. Mais le coeur a ses raisons, etc. Le coeur a ses secrets, aussi : pour ne pas réveiller les démons du passé, Guillaume demande à Pauline de taire leur histoire. Vouloir garder un tel secret devant ceux qui vous connaissent le mieux et qui vous ont ramassée en miettes après la rupture, c’est une gageure. Presque aussi risquée que de ne pas tourner le dos à cette deuxième chance que lui offre la vie. D’ailleurs, Pauline n’est plus si sûre de vouloir la saisir…Avec comme fil rouge l’histoire de Pauline & Guillaume, une histoire d’aujourd’hui qui nous tend, avec humour et tendresse, le miroir de toute une génération.

Mon avis:
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce livre est intemporel…il s’agit d’histoires de la vie de tous les jours, de tous temps, de toutespériodes…et qui pourraient arriver à n’importe qui de notre entourage, … ou à nous-mêmes.
Car oui, c’est bien de cela dont il est question ici, … de lavie… tout simplement. Il pose pas mal de questions sur des sujets actuels, que cesoit l’amour, les joies et les peines qui en découlent, les difficultés de lavie face à cet amour, mais aussi l’amitié et ses conséquences, les secrets, révélations,etc.
Les personnages? Ils sont tout simplement comme vous et moi… carce pourrait être la vie de tout un chacun qui nous est racontée dans ce livre…Ils sont réalistes, on pourrait presque aisément reconnaître en chancun d’eux un membre de notre entourage… 
J’ai trouvé un peu dommage que le livre soit autant axé surPauline…
Le style de l’auteur est agréable, des phrases simples mais quifont mouche, …
Un grand plus? Un changement de caractère typographique pourpermettre au lecteur de bien différencier ce qui se passe dans le présent etdans le passé. C’est plaisant, car en général, si la distinction n’est pasclairement établie, je perds vite le fil de l’histoire…
Les histoires me mêlent et s’emmêlent.. ce qui m’a un peu déçudans le fond, c’est de me retrouver dans un univers si proche de la « vieréelle »… je n’ai pas réussi à m’évader à l’aide de ce roman.  
De plus, je dois reconnaître que la couverture, quant à elle, nem’attire pas du tout… ils auraient pu trouver beaucoup mieux et moins »criard », moins agressif, et plus dans le ton de l’histoire, maissoit, il ne s’agit là que d’une question de point de vue.
Je dois bien avouer que d’ordinaire, ce genre de livres melaisse totalement indifférente, je ne les regarde même pas généralement… maisici, quand je l’ai vu sur Livraddict, le titre m’a charmé… intrigué… Je me suisposé cette question en boucle pendant toute l’attente de réception de ce roman,d’ailleurs.et d’autres questions sont venues s’ajouter en cours de lectures…
 
Finalement, un avis en demi teinte pour cette lecture… car cettedernière en fut agréable, mais malgré tout, l’histoire m’a laissée un peuperplexe par sa simplicité, c’est difficile à expliqué…
Enfin, si, cela s’explique sans doute par mon état d’espritactuel…
Je vousen conseille cependant la lecture, car je suis certaine que si vous aimez leshistoires « de tous les jours », vous allez adorer…
Livre lu en Service Presse en collaboration avec Livraddict et les Editions Robert Laffont

[✎] Un jeu interdit, intégrale

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ 633 pages

Un livresympa, dont j’ai adoré la lecture, mais sans être un coup de cœur… Mais ça medonne encore plus envie de découvrir les autres écrits de LJ Smith.

L’histoire: Jenny a toujours mené une vie de rêve : des parents aimants, pleind’amis, et l’opportunité de faire tout ce qu’elle veut. Afind’organiser la fête d’anniversaire la plus éblouissante de l’année pourson amoureux, elle décide d’offrir à ses invités une aventure dont ilsse souviendront. Dans le nouveau magasin d’un quartier obscur,l’énigmatique vendeur aux yeux bleus la dirige immédiatement vers « leJeu », une expérience unique…
Alors qu’elle construit le plateau avec ses camarades, Jenny encomprend, trop tard, les véritables règles. Ils vont devoir franchirune par une les pièces d’une demeure maléfique, affrontant au cours dece voyage infernal leurs pires cauchemars. S’ils n’y parviennent pasavant l’aube, ils resteront emprisonnés dans la maison pour toujours.
Rester maître du jeu ou perdre la vie…
Mon avis:
Il n’y a pas à dire, ce livre est un pur plaisir…
Dès les premières pages, on est plongé dans l’histoire, etpersonnellement, j’ai accroché de suite…
L’écriture de LJ Smith est toujours aussi agréable et aisée àlire.. Elle a le don pour embarquer le lecteur dans un univers magique dont ona du mal à se sortir… J’ai d’ailleurs lu les 150 premières pages sans m’enrendre compte… (je m’étais promis de ne lire qu’une demi-heure, j’avais duboulot pour les cours.. hum hum) D’ailleurs, en deux jours, il était terminé…
Un style naturel, simple, qui permet au lecteur de biens’intégrer à l’histoire, de s’en imprégner de manière quasi inévitable. J’aimece genre de lecture « qui glisse tout seul » et qui pourtant, m’emportedans un univers si particulier…
Les descriptions sont telles qu’on se représente mentalement tousles décors, les personnages,… c’est vraiment sensationnel. A tout moment, àchaque passage, j’avais des images qui me défilaient dans la tête au fur et àmesure.
L’ambiance est sombre, inquiétante, intriguant… j’ai retrouvé làtout l’univers que j’aime depuis mon enfance, celui du mystère, des cauchemars(comme dans Freddy les griffes de la nuit), mais cela m’a fait aussi penser àune version « cauchemardesque » du jeu Jumanji… où le plateau de jeudevient vite sans borne, sans limite, que ce soit dans l’espace ou dans leslimites de l’imaginaire terrifiant… Le tout parfois devenant complètementdéroutant…
Quel plaisir!
Les sentiments se succèdent, de la peur à la colère, en passantpar la tristesse, l’incompréhension, l’amour et la haine… tout y est, et ilssont palpables tant on est embarqué dans l’aventure des personnages.
En parlant de personnages, celui de Julian m’a réellementfascinée… je pense que c’est d’ailleurs mon personnage préféré dans cettetrilogie… Sans doute pour son côté sombre…
Jetrouve qu’au milieu de toute cette « tension », de tout ce suspens, laforce de l’amour de Julian pour sa belle est malgré tout fascinante… c’estpeut-être pour ça qu’il a eu cette « attraction » sur moi… sadétermination, son inventivité et son combat sans limite pour ravir le cœur deJenny sont réellement angoissante… Est-ce ça, vouer un amour à toute épreuve?Etre prêt à tout par amour?
Par contre, le personnage de Jenny m’a profondément énervée… jene saurais expliquer pourquoi, mais je n’ai ressenti aucune sympathie à sonégard. Certes, on la voit évoluer point de vue caractère au fur et à mesure queles chapitres défilent, mais malgré tout, je l’ai trouvée un peu.. tropnunuche…
Sans parler du personnage de Tom que j’ai trouvé sans caractèreet très transparent comme personnage, … surtout dans la seconde partie où jel’ai trouvé à la limite du stupide.
Audépart, je dois bien avouer que quand j’ai vu le pavé qu’était le livre, j’aieu un peu peur qu’il ne se traîne en longueur, de m’ennuyer, … Je me suis ditqu’il était impossible qu’un livre me tienne en haleine tout ce temps… Et biensi… je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, … et je n’avais qu’une hâte,lire la suite de chaque page pour voir ce qui allait se passer, quelrebondissement allait arriver, quel nouveau coup fourré Julian allait encoreinventer… Je regrette presque qu’il n’y ait pas eu davantage de scènes enterjenny et lui.
Parcontre, même si j’ai passé un excellent moment avec chacun des trois tomes, lepremier reste ma préférence…
Il estdifficile de parler de cette trilogie par rapport à l’histoire, car il seraitdommage d’en dire trop et de spoiler les futurs lecteurs…
Il y a, à la page 157, un passage que j’aime beaucoup, même s’iln’est pas le plus marquant et n’a finalement rien à voir avec l’histoire…
C’est la citation de ce la grand-mère de Jenny avait fait graversur son miroir:
« Ne cause aucun tord », « Aide qui tu peux », »Rends le bien pour le mal ».
J’aime ces paroles à la fois sensées et agréables à lire… ellesrejoignent les pensées bouddhistes qui me sont si chères.
Jeremercie grandement Camille, des Editions Michel Lafon, pour sa confiance etm’avoir ainsi permis de découvrir ce livre en avant première…
Un petitplus qui n’a rien à voir ou presque? Après avoir refermé le livre, j’ai ferméles yeux, et je me suis dit que ce livre adapté au cinéma en trilogie feraitsensation, j’en suis certaine.
D’autres l’ont lu: Mycoton,

Livre lu en Service Presse en collaboration avec Les éditions Michel Lafon

[✎] Les Ailes d’Alexanne, tome 1 : 4h44

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 363 pages
Une histoire fraîche, merveilleuse, pleine d’anges, de fées, d’amour, de découvertes, de suspens,… Bref, un énorme coup de coeur…

L’histoire: Après la mort de ses parents, Alexanne Kalinovsky est confiée à satante Tatiana, une soeur de son père dont elle ignorait l’existencejusqu’à ce jour. Là-bas, l’adolescente constate que cette tante n’estpas une personne ordinaire… La vieille dame vit seule dans un immensemanoir aux multiples chambres parfumées à l’encens, garnies d’anges etde chandelles. Découvrant l’histoire de ses origines russes et sespropres dons particuliers, Alexanne apprendra toute la vérité surl’héritage étrange dont son père l’avait tenue éloignée.
Mon avis: Ce livre, c’est un coup de coeur à l’état brut…
ce livre est rempli de fraîcheur, on prend beaucoup de plaisir à la lecture de cette histoire, et également à voir l’évolution d’Alexanne, de sa tante, et de la relation qui les unit. 
On entre à pieds joints dans un univers fantastique et apaisant malgré l’action du livre. 
Anne Robillard a cela d’extraordinaire que sa plume est d’une telle qualité qu’elle nous prend irrésistiblement dans un tourbillon d’émotions au rythme de celles que peuvent ressentir les différents personnages de cette merveilleuse histoire. 
La manière dont le livre est écrit étant simple, et sans fioriture, permet de mieux apprécier l’histoire en tant que telle et de se laisser allègrement guider tout au long de celle-ci (qui sait, peut-être par des anges).

« — Ça fait vingt ans que je vis seule. De toute façon,la solitude n’existe pas. Nous sommes entourés de petits êtres visibles etinvisibles.
— Comment ça, invisibles ? s’inquiéta Alexanne.
— Les humains vibrent à très basse vitesse. C’est pourcette raison qu’ils sont solides. Ma main ne peut pas passer à travers tachair.
— Mais elle traverserait celle des êtres invisibles ?
— Peut-être pas la tienne, et tu comprendras pourquoi plustard. Ces créatures traversent les humains plusieurs fois par jour sans qu’ilss’en rendent compte.
— Vraiment ?
Alexanne demeura silencieuse pendant un instant, tentantd’imaginer ces créatures intangibles.
— À quoi ressemblent-elles ? demanda-t-elle soudain.
— Il y en a plusieurs types, mais ce sont les anges quisont les plus près de nous.
— Peut-on leur parler ?
   Évidemment, mais ils nousrépondent uniquement lorsque nous les aimons de tout notre cœur. »
Certes, il s’agit d’un livre très « jeunesse », à savoir qu’il nes’agit pas d’une histoire très compliquée… au contraire, … Leschoses sont « simples » dans le sens où elles semblent couler de source,comme un rêve que l’on est en train de vivre…
Le personnage d’Alexanne est très attachant, et il est tellement sympathique de la voir passer de son statut de jeune fille citadine, égoïste, égocentrique, et étroite d’esprit, à celui de jeune femme ouverte à ses origines, et aux autres aussi, à la fois compatissante, aimante, agréable à vivre et d’une force et d’une volonté mentales incroyables. Je l’ai directement prise en sympathie…
Cet univers que l’on découvre est tout simplement… comment dire… au delà du merveilleux, je trouve. (ça ne me déplairait pas de faire partie de cette famille et de vivre dans un tel environnement 😉 )
Il y a un passage que j’aimerais partager avec vous…un passage sur la vision de la vie sur terre…
Elle est tellement proche de ma vision des choses, à savoir celle que l’on retrouve dans le bouddhisme… 
« — Donc, il ne faut pas avoir peur de la mort, compritAlexanne en essuyant ses larmes.
— Surtout pas.
— Et l’enfer, alors ?
— Il n’existe pas. C’est de la pure invention. Il y adifférents degrés d’évolution dans le monde spirituel et ceux qui sont méritantsvont directement vers les degrés supérieurs.
— Où vont les criminels ?
— Vers les degrés inférieurs, où ils reçoivent plus desoins que les autres.
— Ils ne sont pas punis pour leurs fautes ?
— Oh si, mais pas là-haut. Ils sont obligés de revenir dansle monde physique dans des conditions difficiles qui leur permettent d’expierleurs crimes.
— Si je comprends bien, en faisant le bien maintenant, onse prépare de belles vies, et en faisant le mal, on se prépare des viesdifficiles ?
— Tu as tout compris. »
Ma déception  fut grande quand je suis arrivée à la fin du livre… j’étais tellement dans l’histoire que j’aurais bien passé un peu plus de temps en compagnie d’Alexanne et de sa famille.
Ce premier opus m’a donné sans aucun doute l’envie irrésistible de découvrir le second sans tarder… j’en trépigne d’impatience, il est déjà inscrit à la liste de mes envies livresques à assouvir d’ici peu…

D’autres l’ont lu:

[✎] Des blessures au pardon

La douleur causée par certaines blessures morale est souvent plustenace que celle causée par les blessures physiques, car elles sontsouvent plus ancrées en nous…
Le pardon, quant à lui, aide à aller de l’avant, mais n’est pas toujours évident à faire.

Une histoire profonde, émouvante, qui touche là où cela fait mal: en plein cœur.
Alors quand ce livre m’a été proposé, je l’ai tout de suite accepté, le résumé n’a pas mis longtemps à me convaincre…

« Irène est une adolescente blessée par la rigidité d’une éducationstricte. De sa relation avec sa mère naît un mélange de haine,d’incompréhension, de compassion et d’amour. Et quand elle croit neplus pouvoir atteindre le bout du tunnel, c’est souvent à travers deterribles épreuves que tout renaît. Seul, on n’est rien, on a besoindes autres pour exister car tout part de l’amour et tout nous ramène àl’amour.« 

J’ai franchement adoré la lecture de ce livre…

Le début du roman nous emmène dans les souvenirs de l’auteure, chez songrand-père… D’habitude, les descriptions et moi, cela fait deux, maisici, j’en aurais redemandé avec grand plaisir… Quel bonheur…
Ces descriptions, vouées à « planter le décor », m’ont fait voyager autravers de ces quelques pages… L’authenticité était telle qu’il nepouvait en être autrement, d’ailleurs.
Le style de l’auteure est frais, simple, agréable et dépaysant. ClairePascalin arrive sans peine à faire passer le message voulu, et à nousfaire partir à la découverte de son pays, ses croyances, son éducation…Les émotions sont, dans ce livre, à la limite du palpable…
« Pour lui, quelle que soit la tâche qui nous confiait, en aucun casnous ne devions refuser, pas question que ses enfants soient desfainéants. Nous devions être prêts à toute épreuve, car la vie ne faitpas cadeau. » (page 18)
Belle leçon donnée. Je pense que cette éducation se perd malheureusement…

L’œuvre est ponctuée de poèmes écris de la main de l’auteure, tout aulong de sa vie… ce qui rend ce livre encore plus authentique, encoreplus touchant…
De plus, cela amène une touche de fraîcheur, très agréable à la lecture…

Les dialogues sont dotés des répliques des parents en langue maternelle(traduites, bien entendu), c’est très dépaysant, et pour être honnête,personnellement, cela m’a donné encore plus l’occasion de m’y voir, deme plonger d’avantage dans l’univers privé, intime, de la narration…C’est se sentir d’avantage concerné par le récit que l’on est en trainde lire.

Je n’ai pu m’empêcher d’autre si triste pour cette fillette, … quand onest enfant, on a le droit au rêve, à sa vie d’enfant… j’ai eu unsentiment de dégoût pour cette prétendue mère qui l’en a privée.
Il y a un autre extrait qui m’a fortement touchée:
« Je compris que je symboliserais à tout jamais la voix de l’échec. Ellene croyait pas en moi, à ses yeux, je n’étais qu’une bonne à rien. Riende ce que je pouvais faire ne pouvait réjouir son cœur, je ne seraisjamais sa fierté. » (page 62)
Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur aux yeux de sa mère est unedouleur morale des plus profondes qui marque toute une vie… Même aprèscoup, elle continue de poursuivre et de torturer l’esprit…

Il est difficile de parler de ce livre sans trop en dire… alors que lafin m’a touchée d’avantage, je ne peux malheureusement pas vous enparler.

Le point négatif que je ressortirais de ce livre, ce sont les tropnombreuses fautes d’orthographe, de grammaire, et de ponctuation… Carcertes, les personnes auto-éditées ne bénéficient pas nécessairement derelecteurs dans leur entourage, mais ici, les fautes étaient malgrétrès nombreuses… C’est vraiment très dommage (car il est question icide plus de 100 fautes sur un livre de 113 pages, ce qui n’est pasnégligeable).
D’ailleurs, ça a tellement perturbé ma première lecture de ce livre queje me suis obligée à le relire une seconde fois en essayant d’en fairetotalement abstraction, pour me concentrer sur l’histoire uniquement.

Je garde cependant un excellent souvenir de ma lecture, au travers d’unrécit troublant, émouvant, bouleversant… il me laisse dans le cœur unsentiment de tristesse et d’injustice… car personne ne devrait vivrepareilles douleurs venant de sa mère…
Merci au site « les agents littéraires » et à Claire Pascalin de m’avoirpermis de partager ce récit de vie en m’offrant la possibilité de lirece livre.

[✎] Sous les mains sanglantes

Editions J’ai Lu
Publié en 2011 ~ 509 pages

Un très bon roman, dans un style à la fois simple etsinueux, avec un gros zeste de psychologie …pour le plus grand plaisir desamateurs de bons thrillers…
Je partage avec vous la bande annonce du livre, pour ceux qui veulent 🙂
Le profileur Tony Hill, grièvement blessé par un patient del’hôpital psychiatrique, affronte, de son lit de douleur, la rapacité de sagarce de mère. Quant à Carol Jordan, elle doit élucider plusieurs meurtresayant pour point commun une liste de plantes vénéneuses. Parce que la premièrevictime est la vedette du football club de Bradfield, l’émotion du public frôlel’hystérie…
Ce que j’en ai pensé?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure a le chicpour nous donner du suspens petit bout par petit bout, pour ne pas que l’on selasse durant la lecture… les indices nous sont transmis peu à peu, comme lesable qui s’écoule d’un sablier, lentement mais sûrement…
Non, seulement, on est dans un suspens de haut vol, mais deplus, l’aspect psychologique n’est pas en reste, ce qui est vraimentpassionnant.
On entre de manière très facile dans le roman, … que ce soitpar le style de l’auteure ou par les personnages, tout est fait pour que lelecteur se sente à l’aise au fur et à mesure de la lecture… tout est bienpensé, étudié, … 
Les différents chapitres alternent les narrateurs, ce quipermet de ne pas se « lasser », de ne pas avoir un sentiment deredondance ou de longueur… c’est une bonne chose, car le roman est malgré toutun peu tiré en longueur, mais le fait de voir les choses sous le regarde desdifférents personnages efface cette sensation…
Parlons-en, justement, des personnages… ils sont toutsimplement originaux… pittoresques même… mais ils n’en sont pas moins agréables…et leur originalité fait également un peu celle du roman. 
Certaines choses sont également faites, en cours de lecture,pour prendre le lecteur à son propre jeu, le faire douter, le faire sortir dessentiers battus, et lui faire constater que ce qu’il pensait comme établi estloin de l’être…
D’ailleurs, la fin est des plus étonnantes, mais je vouslaisse le plaisir de la découvrir par vous-mêmes.. mais fallait y penser 🙂
Cela complète à merveille l’histoire un peu sinueuse que lelecteur a pu découvrir tout au long du roman..
Par contre, à certains moment, l’auteure met certaines touches »d’humour » (ou du moins, des détails ) qui m’ont plus fait sourirequ’autre choses » dont je me serais bien passée… mais cela n’a pas plus queça entaché ma lecture, donc ça va.
Bref, un très bon roman, et je n’hésiterai pas à m’essayer àla lecture d’autres œuvres de cet auteure.
Un petit extrait?
« Ce soir-là, non contente d’être pleine, la lune subissait desurcroît une éclipse partielle. Les ombres laiteuses de la surface lunairevirèrent peu à peu au jaune sale, puis à l’orange foncé, tandis que la terrepassait entre elle et le soleil. Pour la plupart de ceux qui l’observaient,elle revêtait une mystérieuse beauté, suscitant respect et admiration. PourLloyd Allen, un des détenus les moins stables de Bradfiels Moor, c’était lajustification absolue de sa conviction que la fin des temps était proche etqu’il était donc de son devoir d’expédier à son créateur le maximum de monde.Il avait été hospitalisé avant d’avoir atteint son objectif : verser leplus de sang possible afin que ces âmes libérées puissent monter au ciel sans entravelorsque viendrait l’instant fatidique. Et il brûlait d’un désir d’autant plusvif que sa mission avait été contrariée.« 

Merci au site « partage lecture » (plus particulièrement Thot) et aux éditions « j’ai lu » de m’avoir permis de découvrir ce livre…

[✎] L’adieu à l’ange

Livre lu en partenariat avec Babélio.

Editions Harlequin (Suspense)
Publié en 2011 ~  502 pages
Un livrebeaucoup trop long… au moins 200 pages sont, pour moi, de trop dans ce roman…qui commence réellement, selon moi, dans la troisième partie, soit vers la page280…

L’histoire: A la mort d’Edward, leur petit garçon de 12 ans, Greg et Liz Hopkins sereplient sur leur douleur, anéantis. Jusqu’au jour où un terrible doutes’empare de l’esprit de Greg : et si une erreur médicale avait étécommise ? Une erreur que son ami et collègue, le brillant chirurgien Willie Stringer, en chargede la santé du petit Edward, aurait tenté de lui dissimuler pourprotéger sa carrière. Dès lors, accablé par des soupçons chaque jourplus pesants, Greg se sent prêt à tout pour établir les véritablescirconstances du décès de son enfant et tenter d’apaiser la douleur deson épouse. Une douleur mêlée d’un irrépressible désir de vengeance.Car faute de découvrir la vérité, il le sait, il perdra à jamais cellequ’il aime.

 Mon avis?

 Ahhh j’ai cru quela chronique de ce livre n’allait jamais voir le jour…

Je crois que jen’ai jamais eu autant de difficultés à avancer dans un livre malgré un thème etune histoire qui m’intéressaient au plus haut point…
Le début estsurprenant… ce thriller commence en effet avec force: la description descirconstances du décès de ce petit garçon, Edward, m’a prise au cœur… L’auteura réussi à nous livrer cette mort d’une manière si poignante… les larmes mesont venues aux yeux et mon cœur s’est serré… j’ai eu tellement l’impressionqu’en lisant ces lignes, j’assistais à la scène…
Puis, toutretombe… pendant de nombreuses pages, on retrace l’évolution de l’amitié entrele père de l’enfant et le médecin qui a opéré son fils avant son décès, quiétaient amis depuis leurs études…
Alors certes,voir l’évolution de cette amitié permet de bien avoir le sentiment de lesconnaître, mais trop, c’est trop… j’en suis arrivée à m’ennuyer, et c’est cequi fait que j’ai eu autant de mal à avancer dans le livre. Car rien que cettepartie prend pas mal de pages du livre… je ne dirais pas de pages de trop, maistout cela aurait pu malgré tout être fait de manière bien plus condensée, sanspour autant perdre d’intérêt…
D’ailleurs,j’ai bien faillit abandonner la lecture de ce livre quand j’ai vu qu’en quinzejours, j’avais à peine lu une centaine de pages du livre.. mais je me suis faitviolence et l’ai pris à bras-le-corps pour enfin le terminer…(et puis, comme c’était un SP, je me suis dit que je me devais d’aller jusqu’au bout)
Et j’ai bienfait…
Pour moi, lapartie la plus intéressante du livre commence à la page 281… c’est pour dire…ce qu’il y a avant représente, pour les ¾  du superflu, je pense…
C’est là quepour moi, le thriller reprend à proprement parler, que l’histoire retrouve unminimum d’intérêt… les 200 dernières pages m’ont ravie…
Ellescontiennent le dénouement au compte goutte dignes d’un bon thriller, … quim’ont tenue en haleine…
Le style del’auteur, vous l’aurez compris, ne m’a pas entièrement convaincu… trop dedescriptions, de superflu, d’inutile… ce qui est dommage, car à part ce »gros détail », il a la plume agréable pour le lecteur… une fois dansl’action, les pages se tournent sans qu’on ne s’en rende compte…
Je leconseillerais surtout aux personnes qui aiment les longues descriptions, lesconnaissances prolongées avec les différents personnages, quand leur histoirenous est contée de manière aussi imposante que l’action du livre en elle-même…je suis certaine que ces personnes seront enchantées de ce roman…

[✎] Le sens du bonheur

Le fond du livre est très intéressant… 

La forme et le format du livre ont quelque peu gâché ma lecture…

Le thème du livre est très enrichissant, … Quel dommage qu’il n’en ait pas été de même pour la découverte de ce nouveau format de livres…
 
« L’enseignement de Krishnamurti repose sur la conviction que lestransformations de la société ne peuvent se faire qu’au terme d’unetransformation des individus. Critique vis-à-vis des religions et des sectes,Krishnamurti n’aura de cesse de répéter que le bonheur passe par le refus detout type d’autorité. C’est le sens des multiples conférences qu’il a donnéespendant des dizaines d’années, partout dans le monde.
« Dès l’instant où vous suivez quelqu’un, vous cessez de suivre la Vérité. »
Le Sens du bonheur – un best-seller mondial – nous permet de voir le mondeautrement. Sans parti pris, universelle, la parole de Krishnamurti nous faitdécouvrir les racines mêmes de nos problèmes personnels et de ceux de lasociété qui nous entoure. Il nous apprend l’art de voir et d’écouter avec notrecœur. Et à découvrir la Vérité qui est en nous. »

Il y a quelques années, j’avais déjà pu parcourir quelque peu ce livre deKrisnamurti, mais sans y prêter plus attention… Mais quand je l’ai vu en partenariat sur Livraddict, je n’ai pas hésité… je réalise à présent l’erreurqui fut mienne à cette époque de ne pas y avoir jeté un oeil plus averti…, car ce livre est une véritable merveille dans lemessage qu’il fait passer…
J’aime ces livres de sagesse qui poussent le lecteur dans sesretranchements, qui lui permettent de se remettre en questions, de s’interrogersur le sens de sa vie, ou à la manière dont il la mène…
Ce qui est étrange, c’est que même si la manière dont  l’auteur pourdire les choses m’a fortement déplu, le contenu, lui, m’a ravit…
En effet, concernant le style de l’auteur, je l’ai trouvé trop »sec », trop autoritaire, trop « faites ce que je dis »…carmême si je me dis que ce n’était pas son but, la manière dont les chosesétaient tournées donnaient plus l’impression qu’il voulait imposer les chosesau lecteur plutôt que lui donner une quelconque idée de la sagesse et lepousser à la réflexion…
Ce qui m’a profondément énervé également, ce sont les nombreusesrépétitions, tant dans le fond que dans la forme, que l’on retrouve tout aulong de ce précepte de la sagesse… certes, cela permet d’appréhender les chosesde manière plus ancrée, mais à force, c’est terriblement lassant…
Les thèmes abordés, outre le bonheur de manière générale, sont l’éductionactuelle, la soumission à la vision de la société et un certain mimétismesocial, et l’importance démesurée laissée au paraître. 
« Dès votre naissance, dès les premières impressions que vousrecevez, votre père et votre mère ne cessent de vous dire ce qu’il faut faireet ne pas faire, ce qu’il faut croire et ne pas croire, on vous dit que Dieuexiste, ou qu’il n’y a pas de Dieu, mais que l’Etat existe et qu’un certaindictateur en est le prophète. Dès l’enfance, on vous abreuve de ces notions, cequi signifie que votre esprit, qui est très jeune, impressionnable, curieux,avide de connaissances et de découvertes, est petit à petit enfermé,conditionné, façonné de telle sorte que vous allez vous conformer aux schémasd’une société particulière, au lieu d’être un révolutionnaire.« 
Ici, pas de méthode miracle pour vivre heureux, dans un bonheur absolu,mais des pistes de réflexions pour permettre au lecteur de voir ce qui pourraitlui apporter un peu plus de bonheur dans sa vie, en s’allégeant de certaineschoses inutiles, futiles, ou complètement irrationnelles.
Il y a une citation de lui qui n’appartient pas à ce livre mais qui meplait beaucoup, …
« Range le livre, la description, la tradition, l’autorité, et prendla route pour découvrir toi-même. »
C’est ce qu’il nous propose une fois encore dans ce livre… voir au-delà,réfléchir, agir…
Pour ce qui est du nouveau format de livre proposé par les éditions .2,honnêtement, j’ai détesté…
Déjà, pas moyen pour moi de le lire d’une seule main, car pour tournerles pages, les deux m’ont été nécessaires, … et de même, à part dans le milieudu livre, mais sinon, je n’ai pas trouvé qu’il restait « miraculeusement »ouvert comme il en est fait mention dans les articles que j’ai pu lire à cesujet…
Les pages m’ont paru très fragiles, au point qu’au début, en essayant deles tourner d’une seule main, j’ai bien cru que j’allais en déchirer une … etpourtant, je suis loin d’être une barbare… 
De plus, elles sont tellement fines que souvent, quand je voulais passerà la page suivante, j’avais un groupe de trois ou quatre pages qui se tournait,rendant les conditions de lecture franchement désagréables…
Et à quand les marque-pages adaptés? 
Heureusement,j’avais reçu il y a peu un courrier de Tortue qui m’avait envoyé une magnifiquecarte de téléphone « panda » qui m’a bien servi 🙂 

Parcontre, je dois reconnaître que la couverture est incroyablement belle,apaisante, zen… je l’adore…

Bref, un avis en demi teinte, avec un livre au fond intéressant mais à la forme qui gâche un peu le plaisir de la lecture…
Si je devais vous donnez un conseil, lisez-le dans une autre édition…

[✎] Radiance, tome 2 : Eclat

Un tout grand merci à Camille,des éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre enavant-première…

Ce n’est pas un coup de cœur carun peu trop « jeunesse » par rapport à mes attentes, mais un livrevraiment génial malgré tout!
La couverture à elle seule estune pure merveille… rien qu’à la regarder, on se sent irrémédiablement invité àla rêverie, à se laisser guider par ses songes…
Personnellement, je l’ai trouvéemagnifique … Non mais vous avez vu ces couleurs, merveilleusement choisies, légèrementfloue pour donner le ton de l’histoire… en un mot: WAOUW

Et le résumé, lui aussi, estterriblement « aguicheur »… il invite bien le lecteur à rentrer dansl’univers du livre…
«  Voguant entre le monde des vivants et celui des morts, Riley fait la
connaissance de Rebecca, un jeune fantôme, qui ne se montre pas sous
son vrai jour. Autrefois fille d’un riche planteur, Rebecca continue d’en
vouloir aux esclaves qui l’ont tuée lors d’une révolte en 1733. De rage, elle
s’en prend aux fantômes de ceux d’entre eux qui ont péri avec elle et les
emprisonne dans leurs pires cauchemars.
Face à ce besoin de vengeance insatiable, Riley pourra-t-elle apaiser
Rebecca ? Et comment la guider vers la voie du pardon sans se laisser elle-même
piéger par ses souvenirs les plus noirs ?
« 
Je n’avais pas lu le premier tomede cette saga, mais cela n’a en rien entaché la lecture du second tome… (maispar contre, maintenant, il va falloir que je me procure le premier tome, car jene peux pas rester comme ça, non mais 😀)
L’histoire est courte … Trèscourte? Trop courte? Un peu l’un et l’autre, à vrai dire… Par moment, on auraitdît que certains passages du livres ont été un peu bâclés, ils auraient pu êtreun peu plus développés… mais cela n’engage que moi… Ou alors, c’est moi quiparfois avais l’impression de ne pas avoir autant de détails que je ne l’auraisaimé tout simplement parce que je n’ai pas lu le tome 1…
Ce qui fait que la lecture de ceroman m’a parue aussi courte, d’ailleurs, c’est sans aucun doute le fait quel’on n’a pas le temps de s’ennuyer…
La lecture en est bien entendutrès agréable, dans un style aisé, facile à lire et à assimiler pour le lecteur…très « jeunesse », finalement.  
Le thème du pardon y est bien développé,et au-delà du livre, il amène le lecteur à la réflexion, à la concertationintérieure… ça donne au livre une autre dimension qu’un simple roman, et va bien au delà de la vision de « vie après la mort » que l’on peut habituellement trouver. …
J’avoue que j’ai un peu plus demal que d’habitude à parler de ce livre, car j’aimerais en dire tellement dechoses, et pourtant, je ne peux pas, car je risque de spoiler et je ne voudraispas le faire par inadvertance…
Un super moment de lecturedétente, destiné à un public jeune principalement, ou simplement commeinterlude entre deux lectures plus imposantes…
Mais malgré tout, l’histoire m’aplu, le style d’écriture de l’auteur de même, et je n’hésiterai pas à meprocurer le premier tome… et les suivants s’il y en a …
Et je vous conseille pleinement defaire de même si ce n’est déjà fait…

[✎] Les Murs de l’Univers

Editions Castelmore
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 437 pages
L’histoire: Vous rêvez d’une seconde chance ? Méfiez-vous ! John Rayburn menait unevie tranquille jusqu’au jour où il tombe face à face avec son double,tout juste débarqué d’un univers parallèle. Il se laisse alors tenteret essaie l’étrange machine qui permet de voyager à travers lemultivers. Un rêve ! Sauf que John découvre bien vite qu’il s est faitavoir: impossible de faire marche arrière et de retourner dans sonmonde… Son double s’est bien gardé de lui dire que la machine nefonctionnait que dans un sens !


Loin d’être un coup de coeur, ce livre est malgré tout un excellent divertissement et se laisse lire facilement. A découvrir.

Pour ce partenariat (Merci Livraddict), j’ai eu envie de découvrir un univers que je connais moins… et vers lequel je ne me serais pas tournée spontanément sur les rayonnages d’une librairie. Mais je ne regrette pas d’avoir sauté le pas avec ce roman.

A la lecture de la quatrième de couverture, je n’ai pas pu m’empêcher de penser immédiatement à la série « Sliders », qui reprend un thème à peu près semblable, malgré quelques différences quand même, et heureusement. 

Le livre se lit facilement, sans contraintes. 
Le style d’écriture est moderne, même  si le thème, lui, ne l’est pas vraiment. Il offre plein de perspectives, une forte sensibilité malgré tout, pour le plus grand bonheur du lecteur. 
Les pages se tournent d’ailleurs les unes après les autres, car l’histoire est tellement attirante qu’on ne peut s’empêcher d’être happé par celle-ci, et de vouloir absolument savoir la suite, … 

L’auteur affirme bien son style d’écriture: des phrases courtes, simples, des paragraphes suivant la même logique… Un découpage de scène en scène qui permet au lecteur de  ne pas se perdre en cours de route… tout pour faciliter la lecture et la compréhension de l’histoire, et ce malgré des termes techniques et scientifiques parfois perturbants… Le seul bémol est parfois un manque de subtilité et de développement de l’histoire. 

Les personnages sont forts, sans pour autant tomber dans la caricature ou l’exagération. je n’ai pas réussi à m’attacher plus particulièrement à l’un d’entre eux par contre, ce qui est rare en ce qui me concerne. Pourtant, ils m’ont bien plu… bref, je ne sais pas pourquoi ils ne m’ont pas marqués plus que ça… Je les ai cependant trouvé relativement crédibles… 

Il faut reconnaître que la fin du livre est  bien dans la lignée du fil conducteur du roman… mais de nombreuses questions sont, selon moi, restées sans réponse… je suis donc restée un peu sur ma faim, j’aurai aimé en savoir un peu plus… 
mais nul doute que les allusions laissées laissent présager une suite à ce roman… je l’espère en tous cas, car il serait bien dommage d’en rester là avec cette histoire merveilleuse… 

C’était là le second livre de l’auteur et j’espère sincèrement que ce ne sera pas son dernier. Car même si on est loin de la « grande littérature », ou des chefs d’œuvre de la science-fiction ou du fantastique, c’est un excellent divertissement que j’ai eu plaisir à découvrir. 

[✎] Intuitions, tome 2 : Chaos

Editions Michel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 396 pages

Ce livre fait partie de ces sagas dont on attend le tome 3 avec une impatience non dissimulée… Un véritable coup de cœur.
L’histoire :  » Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.
Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?
QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ? »
Bien que n’ayant pas lu le premier tome de cette saga, cela n’a en rien entaché la lecture du second… Par contre, je n’aime pas du tout le terme « suite », car il est, malgré tout, lisible séparément sans perturber le lecteur ou lui donner l’impression d’avoir raté un bout de l’histoire, comme c’est malheureusement souvent le cas pour les sagas.
Point de vue de la construction du roman, il est découpé en tous petits chapitres d’à peine quelques pages, ce qui donne un certain  rythme au roman, un rythme effréné, même … Ce qui m’a un peu perturbée au début, par contre c’est la constante alternance de point de vue: un chapitre vu par Adam, un chapitre vu par Sarah, et ce tout au long du roman… Mais une fois qu’on s’est fait à ce style de présentation, la lecture devient d’une facilité déconcertante… (car généralement, cette alternance de point de vue me pose problème tout du long d’un roman).
Le style d’écriture est simple, jeune, actuel… ce qui le rend très agréable à lire… les pages se tournent les unes après les autres, tout coule de source, on a plus l’impression d’assister à la projection d’un film que la lecture d’un roman tant les choses bien amenées… les images viennent ainsi facilement à l’esprit du lecteur.
L’histoire est très originale, le thème est « actuel » (au vu des nombreuses prédictions qui peuvent être faites à propos de 2012 et de la fin du monde)… Ce qui rend l’histoire malgré tout très attrayante et passionnante.
On y retrouve un bon sens de l’intrigue, un suspens qui ne cesse de faire monter la pression chez le lecteur de page en page. La tension en devient presque insoutenable, tant on veut absolument savoir ce qui va se passer..; Le décompte se fait en nous en même temps que pour les personnages, on a l’impression de vivre l’action en même temps que ces derniers, et de le vivre de l’intérieur…
Un gros point fort que j’ai apprécié dans le roman, c’est la manière qu’à l’auteur de mêler l’imaginaire au réel, notamment en faisant de nombreuses références « sorties de la réalité »… Parmi celles relevées, voici par exemple celle faite page 79: « L’écran s’illumine et une musique se met à hurler des haut-parleurs de chaque côté du bureau.
« You’re not alone, /I am here with you… ». Une voix haut perchée, très pure, qui me donne des frissons. Michael Jackson. Il est mort quelques mois avant papa. C’était cet air qu’il écoutait la dernière fois? Je croyais que c’était un dur, mon père. Alors que cette chanson fait plutôt sentimental.« 
Cela permet de mieux entrer dans le roman, car cela sécante la séparation entre l’imaginaire du livre et la réalité du lecteur.
Point de vue des personnages, il n’y a pas de descriptions inutiles… et pourtant, l’auteur n’est pas avare de celles des personnages principaux. On a ainsi l’impression de les connaître par cœur, de savoir tout ce qu’il y a à savoir sur eux, …
Exception faite de Val, la grand-mère… je trouve qu’on ne la connaît pas suffisamment, mais c’est peut être dû au fat que je n’ai pas lu le premier tome de la saga.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Sarah… son histoire, ses peurs, … on ne peut que la prendre en sympathie et s’inquiéter pour elle, et en même temps qu’elle… Elle a une force de caractère exceptionnelle, se battant pour elle, pour sa fille, contre son père, contre les autres… son « destin », ses cauchemars… et malgré tout, elle tient bon, contre toute attente.
Malgré le fait qu’il s’agisse ici d’un roman « jeunesse » et « fantastique », il aborde des sujets relativement grave, tels que la mort, l’inceste, la fugue, la grossesse chez l’adolescente, la drogue, … Certes, ces sujets sont mêlés à une histoire « rocambolesque », mais ils poussent malgré tout le lecteur à la réflexion, parfois l’introspection.
On en ressort donc la tête pleine de questions, telles que « Qu’est-ce que j’aurais fait à la place d’Adam? Ou celle de Sara? Comment je réagirais si j’avais un tel don? Est-ce que je voudrais savoir la date de ma mort, ou pas? Ou si je voyais celle de mes proches, est-ce que j’arriverais à la leur cacher? … ».
Je voudrais remercier les Editions Michel Lafon de m’avoir donné la chance de découvrir ce roman en avant-première avant sa sortie officielle. Une découverte merveilleuse.


[✎] Celui qu’on ne voit pas

Quand j’ai lu le résumé lors de la proposition de partenariat sur Livraddict (en collaboration avec les éditions « le livre de poche », je n’ai pas hésité une seule seconde malgré le fait que je ne connaissais pas du tout l’auteur:
 » Après s’être disputée avec son compagnon lors d’une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu’on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache. Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où ses amies et elle se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et les quelques verres de vin qu’elle a bus, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit. Celui qu’on ne voit pas. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit au plus vite découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe de nouveau.« 
Un soupçon de tueur en série? Je ne pouvais pas ne pas postuler, et j’ai eu la chance d’être sélectionnée…
Il me tardait de le recevoir, et une fois que ce fut fait, j’avais hâte de le commencer…
Je ne saurais expliquer pourquoi, mais les histoires relatant des meurtres perpétrés par des tueurs en série ont toujours provoqué  un attrait tout particulier (il en est de même pour les séries, vu que je suis fan de « esprits criminels ».)
Dès le départ, le roman est agréable à la lecture… le style d’écriture est simple mais bien à propos, … cela rend le roman facile à lire, les pages se tournent tout naturellement, …
Le fait que l’histoire nous soit contée au fur et à mesure, au jour le jour, rythmée par des chapitres relativement courts, cela aide aussi à rester dans l’ambiance, dans l’histoire, et de vouloir absolument « lire un chapitre de plus » pour connaître la suite. Cela attise la curiosité du lecteur tout au long du roman.
Le roman possède pas mal de points positifs: un tueur en série quasi insaisissable, en apparence choisissant ses victimes sans aucun lien direct apparent entre elles… une intrigue intéressante, une histoire qui tient la route…du suspens fait de rebondissements laissant à chaque fois le lecteur dans le doute et dans l’expectative de la suite…
Sans compte des descriptions de scènes (les lieux proprement dits) qui sont très bien faites, … elles instaurent à elles-seules une atmosphère intrigante, angoissante, mystérieuse… ce qui ne manque pas de servir les intérêts de l’histoire en elle-même.
Mais…
Car oui, il y a un mais… Je me suis malgré tout ennuyée… je m’attendais à mieux, à « plus »… plus de quoi, je n’en sais rien, je n’ai pas réussi à le déterminer… On reste dans le classique, je trouve, avec rien qui ne le démarque des autres thrillers du genre… Rien de vraiment « percutant ». C’est à la limite du « trop lent » pour moi…
Point de vue des personnages, rien n’y a fait, je n’ai pas réussi à m’y attacher…    à aucun d’entre eux… peut-être est ce dû à un manque de description psychologique, ou de leur histoire, je ne sais pas… même si les personnages pouvaient sembler intéressants, je n’ai réussi à les prendre en sympathie plus que ça ou m’identifier à un seul d’entre eux. Mais par contre, j’ai apprécié que pour une fois, on ne soit pas rentrés dans la caricature du policier célibataire, alcoolique et déprimé. Car il faut reconnaître que j’ai horreur de ce genre de « flic » de qui on aurait presque pitié tant son métier occupe tout son temps au point de ne lui laisser aucune chance de vie privée épanouie…Donc retrouver ici un policier que l’on peut qualifier de « personne normale » est très plaisant.
Un avis en demi-teinte à tendance positive, dirons-nous 🙂 un livre divertissant mais pas « transcendantal »…
Finalement, je retiendrai de ce livre principalement le meilleur malgré tout, car il m’a donné envie de découvrir d’un peu plus près la littérature nordique que je ne connais que très peu.

Certes, je n’ai pas été convaincue à 100% par cet ouvrage, mais il reste un livre à découvrir pour les personnes qui aiment ce qui à trait aux tueurs en série, aux thrillers, …

[✎] Mon fils, son cancer et moi

Ce livre fut un véritable coup au cœur quand je l’ai vu en partenariat… c’est le genre de livre qui, par son simple titre et sa quatrième de couverture, vous transperce déjà le cœur…
« Quand en septembre 2001, on nous apprend que notre fils, 13 mois, a une tumeur cérébrale, le ciel nous tombe sur la tête.
Impossible. Inacceptable. Intolérable.
Pourtant, ce n’est rien – ou presque – comparé à ce qui va suivre. Un cataclysme puissant qui arrache à la réalité, une maladie qui va nous emporter dans son impitoyable sillon.
Plus d’une année de traitement et une vie marquée à tout jamais au fer rouge, avec ces six lettres ancrées pour toujours dans nos chairs : c-a-n-c-e-r
Car le cancer n’est pas une maladie comme une autre. Le cancer est une maladie qui vous possède jusqu’à la fin de vos jours. On est un ancien cancéreux comme on est un ancien alcoolique, un ancien fumeur, un ancien toxicomane… Il faut toujours rester sur ses gardes, car on peut replonger n’importe quand.
 Sauf qu’avec le cancer, on est impuissant. On subit.
Ce livre est l’histoire de ce petit garçon qui devra se battre contre cette maladie avant même de savoir marcher. Ce livre est le parcours de cette force de la nature, cette force de la vie qui fait qu’un bébé est capable de tout supporter pour vivre, y compris des traitements parfois pires que la maladie. Ce livre est sans concession face à une réalité déchirante, celle de ces enfants qui meurent, dévorés petit à petit, laminés de l’intérieur.
Ce livre est notre histoire, celle d’une famille ordinaire qui s’est battue, se bat et se battra contre un mal « extraordinaire ». Une famille qui doit vivre – encore aujourd’hui – avec un invité bien indésirable.» Sandrine Coucke-Haddad
Dès les premières pages, on se sent irrémédiablement attirés par cette histoire, cette tragédie qui touche cette famille…
Le livre est écrit avec des mots simples, les mots du cœur, les plus beaux qui soient…
Cette maman parvient à faire passer ses émotions, ses ressentis, avec tellement de douceur, de douleur, et d’espoir à la fois… c’est vraiment extraordinaire…
Ce témoignage est tellement bouleversant, car s’il est « facile » d’imaginer le calvaire d’une mère qui voit son enfant souffrir et se sentir impuissante, la manière dont Sandrine Coucke-Haddad le raconte, c’est encore plus criant de vérité, et on vit cette période avec elle… l’apparition des premiers symptômes, les examens médicaux, l’annonce du diagnostic, les traitements…
On se prend en plein visage les impressions qui vont accompagner les différentes étapes de la maladie (le cancer du cerveau du petit Alexis): espoir, doutes, craintes, douleurs tant physiques que morales, incompréhension aussi… on accompagne vraiment la mère, l’enfant et l’entourage depuis l’annonce tout au long de la maladie.
Une fois le livre ouvert, il me fut impossible de le lâcher, et pour tout vous dire, avant de rédiger cette chronique, j’ai relu ce livre une seconde fois, dans la foulée… je ne sais pas pourquoi, mais cela me semblait « indispensable »…
 
Beaucoup se demanderont pourquoi avoir choisi d’écrire un tel livre, pourquoi s’abaisser à cela alors que cela ne changera rien, pourquoi ne pas vivre son chagrin dans son coin « comme tout le monde »… A cela, l’auteur y répond dans le livre: «  Pourquoi un livre ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi se dévoiler ainsi dans un élan manifeste
d’impudeur ? Peut-être parce que, à ce moment précis, ce livre est nécessaire pour aller de l’avant. Une démarche purement égoïste, une démarche sans objectif autre que celui de livrer cette histoire, brute. Mais peut-être que d’autres trouveront dans ce parcours un peu de ressources pour affronter leurs épreuves, quelles qu’elles soient. En tout cas, ce livre est pour moi une façon, enfin, de lui dire à ce cancer tout le mal que je pense de lui, droit dans les yeux, sans avoir peur. Ou presque.
« 
Ce livre est également un magnifique message d’espoir et de force pour tous ceux qui sont, de près ou de loin, touchés par la maladie d’un proche, et qui se sentent si impuissant face au mal.
Je remercie les éditions Kirographaires et Livraddict pour ce partenariat haut en émotions qui m’a permis non seulement de passer un moment lecture agréable, même si difficile, mais aussi pour m’avoir permis de découvrir ce livre merveilleux, touchant, et émouvant.

[✎] Racines russes

Billy, le filleul d’Artie Cohen bouclé dans une institution pour jeunes délinquants, a le droit de sortir quelques jours. En l’absence de ses parents, il est accueilli par Artie, qui se heurte à l’hostilité de tous, à se balader ainsi avec le gamin. Dès le début, on tremble de voir Artie faire confiance à Billy. Et le doute, oppressant, grandit après la disparition de Luda, une petite fille russe introduite clandestinement aux U.S.A. par la fille de Tolya — l’ami russe milliardaire d’Artie. Un suspense infernal naît du soupçon qui ronge le lecteur : Quel rôle Billy a-t-il joué dans cette disparition ? Il ne cesse de mentir… Et Shank, le frère de la « victime » de Billy dans Sous la menace, est-il vraiment le meurtrier des bébés retrouvés dans des congélateurs, ou bien….
De la référence aux enfants russes malades de Tchernobyl au problème de la catégorisation criminelle des enfants et ados et du traitement à leur appliquer, Nadelson continue de creuser son sillon : les peurs et les maladies des sociétés occidentales contemporaines.

J’ai directement flashé sur  ce livre quand je l’ai vu disponible en partenariat…  Pourquoi? Je ne saurais l’expliquer…
Je l’ai commencé dès que mon livre en cours fut terminé… d’habitude, je laisse deux ou trois heures de battement, histoire de bien me détacher de la lecture précédente (surtout si cette lecture m’a plu), mais là, rien n’y a fait, l’attirance pour ce livre était trop forte…
Je me suis installée confortablement dans le salon, … et je n’ai plus décroché de la lecture… Une fois le livre commencé, le lâcher était un vrai tour de force…
La narration à la première personne rend le livre très agréable à lire, car on se sent d’autant plus impliqué dans l’histoire… c’est donc une brillante réussite de l’auteur sur ce coup là… (une de plus)
Dès le début du livre, on entre dans l’intrigue, dans le vif de l’action… et cette tension ainsi installée ne va que croître tout au long de la lecture, ce qui est plaisant… Car bon nombre de romans qui commencent en force s’essoufflent facilement… ce ne fut pas le cas ici, ce qui est vraiment agréable pour le lecteur.
L’auteur parvient, de par sa plume agile, à créer le doute sur tout dans l’esprit du lecteur, … il remet en question ce que l’on croit « évident »…
Les personnages principaux sont attachants et ont des caractéristiques bien définies, ce qui les rend humains, crédibles et agréables:
* Artie,  le bon flic, qui reste honnête, droit, plein de courage, de valeurs, et qui attire la sympathie et la confiance de tout ceux qu’il croise. Même si ses sentiments viennent mettre le tout en balance, son engagement devenant trop pressant. J’ai aimé son côté définitivement « humain ».
* Billy, adolescent posé et réfléchi, qui ne demande qu’à être compris et aimé. Il est torturé par ses doutes et son histoire (dont l’abandon par ses parents)  qui le rendent attendrissant et attirant aux yeux du lecteur.
Ce qui est particulièrement plaisant dans ce livre, c’est qu’il est bardé de détails qui permettent au lecteur de s’imprégner de l’ambiance des lieux, du psychologique des personnages, … on n’a pas l’impression d’être extérieur à l’histoire, mais de la vivre en même temps que les protagonistes.
J’ai aimé cette « relation » avec la police américaine, ses bons mais surtout ses mauvais côtés… ça change du tout au tout par rapport à ce qu’on voit dans des séries télé telles que « les experts », par exemple… on voit un côté plus « rustique », plus cru, plus affecté.On ne retrouve pas les gros clichés traditionnels auxquels on aurait pu s’attendre…
J’ai donc, vous l’aurez compris, adoré ce roman… mélange de roman policier, de découverte du milieu des communautés russes aux Etats-Unis, de la Russie… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne s’ennuie pas.On ne tombe pas non plus dans une routine ennuyante et répétitive.
Tout y est réuni pour en faire un roman captivant: intrigue, psychologie, personnages travaillés, style agréable, pas de temps morts… Que du bon!
Pour résumer, je dirais que le « flash » qui m’a attiré dans ce livre dès le départ ne m’a pas déçue. Un coup de cœur définitif pour ce livre.
Un tout grand merci à Livraddict et les éditions Le livre de poche qui m’ont permis de découvrir cet auteur.
PS: Pour une fois, je n’ai pas de sous divisions dans la chronique… que préférez-vous, quand il y a des sous-titres, ou en texte continu?



[✎] Comme ton ombre

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
 Imaginez qu’avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal. Imaginez qu’une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vérifier six fois que la porte d’entrée est bien fermée. Une, deux, trois, quatre, cinq, six. Et que si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer. Imaginez que, arrivé chez vous, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, puis six fois dans l’autre pour vous assurer d’être en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l’affût du moindre bruit dans la cage d’escalier. Et que, tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde dans votre appartement. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention. Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu’il pleuve.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Dès le départ, ce livre m’a perturbé de par la manière dont il est découpé…
Le livre s’entame  sur la retranscription d’un procès prenant lieu en 2005. Pour ensuite alterner la vision de 2001 et celle de 2007.
On passe de manière totalement détachée aux différents « épisodes », c’est ainsi que sur deux pages, on peut très bien passer de 2005 à 2001, pour revenir à 2007… Je n’ai pas trop apprécié cela au début, car cela casse complètement le rythme de l’histoire, … hors, pour moi, un thriller psychologique se doit d’être « logique »… et donc de respecter les conventions temporelles…
Bref, cette manière d’appréhender les choses m’a complètement détachée de l’histoire au début.
Mais peu à peu, bon, je l’avoue, après 70 pages à peu près, je me suis finalement adaptée à cette manière de faire, et la lecture est alors devenue plaisir…
J’ai adoré le personnage de Cathy, et j’ai été attendrie par sesTOCs… sans doute parce que je porte le même prénom et ai, moi aussi, certains TOCs (heureusement moins prononcés), mais pas que… Je me suis attachée à elle, ai ressenti toute la souffrance que le passé lui a infligée, … Je l’ai réellement prise en sympathie. On s’y attache vraiment facilement.
Il est terrible de voir à quel point la « Cathy » d’avant est différente de celle du présent…
La plume de l’auteur est agréable, et il sait adapter le style narratif en fonction des « épisodes »… la plume semble différente selon que l’on aborde la partie initiale de l’histoire (2001) ou l’époque actuelle quand Cathy perd pied face à sa vie, rongée par ses craintes, ses TOCs, et sa paranoïa (2007)… La manière dont est écrite l’histoire met, à elle seule, le lecteur en état de stress, ou de plaisir, en fonction du vocabulaire utilisé, de la syntaxe, etc… Il est très plaisant de se laisser ainsi porter par le style de l’auteur tout au long du récit, et de voir à quel point il réussit à manier le texte en fonction des émotions exprimées.
De ce fait, on ne peut s’empêcher de ressentir le stress et la parano de Cathy, de vivre ses angoisses avec elle… ce qui rend le livre très efficace 🙂
Qualifié de thriller psychologique, ce roman ne faillit pas à sa classification…
·•●oO En bref?  Oo●•·
´`·.·´`
Outre le fait de passer d’une année à l’autre, ce livre est un réel coup de coeur… le thriller psychologique est un genre que j’apprécie énormément… Car pas de fortes bagarres, pas d’action « intensive », mais il met le cerveau en ébullition du début à la fin…
·•●oO Merci Oo●•·
´`·.·´`

Merci à toute l’équipe de Blog-O-Book et bien entendu aux éditions Presses de la cité pour ce thriller psychologique qui paraîtra le 07 avril ! Merci de m’avoir donné la chance de découvrir cette merveille en avant première. Ce SP fut un pure moment de plaisir et de découverte

[✎] Plein soleil

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
´`·.·´`
Il aura fallu de nombreuses années et de multiples détours pour que l’auteur aborde enfin cette histoire qu’elle n’a jamais voulu regarder en face : la mort brutale de son père. Plein soleil, livre intime, marque la fin d’une longue amnésie. Avec sensibilité, Valérie Clo met en scène tous les personnages du drame : son père, sa mère, elle-même, la famille… Elle se souvient de ses grands-parents dont la langue maternelle était l’arabe, évoque la Tunisie, renoue le fil fragile de ses origines, égrène des souvenirs qui ne lui appartiennent pas. Pour elle, si vite, rien n’a plus été comme avant. Si vite, un voile sombre, opaque, épais a tout recouvert. Heureusement le goût des mots peut sauver. Arrachées à la nuit de la toute petite enfance, ces pages émouvantes sont le récit d’une libération. Un retour apaisé à la pleine lumière.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’attendais ce livre avec impatience, donc quel ne fut pas mon bonheur de rentrer des cours et de voir une enveloppe dodue dans la boite aux lettres… et je ne vous raconte même pas quand j’ai ouvert l’enveloppe 🙂 je l’ai commencé de suite…

Bizarrement, au départ, j’ai trouvé ça un tant soit peu gênant que ce livre soit une suite d’enchaînements rythmés de manière sentimentale, selon les pensées de l’auteur … , et non un texte découpé en chapitres… Généralement, j’aime les livres découpés en courts chapitres qui permettent de rythmer le récit et lui donner un certain « suivi », je trouve. Ici, c’est « juste » le compte à rebours qui fait ce rythme, mais cela m’a paru étrange malgré tout….
Cependant la lecture en fut agréable car une fois que l’on s’est fait à ce style d’écriture, on y prend goût, et la lecture devient  alors fluide et plaisante.Mais par contre, comme il n’y a pas de « fin de chapitre », ça n’aide pas à déposer le livre, car on a absolument envie de connaître la suite 🙂

L’histoire se présente sous forme d’un compte à rebours : « Sept heures du matin. Le compte à rebours a commencé. Dans quatre heures exactement, mon père sera mort. J’ai treize mois. » Ce compte à rebours est douloureux, puissant, et plonge le lecteur au cœur de toutes les émotions possibles et imaginables enfouies en lui! C’est terrible… Je crois que je ne m’attendais pas à ça en ouvrant ce livre…mais la surprise, bien que très émotive, fut superbe. Mais il est certain que ce livre va prendre aux tripes, on ne peut pas rester indifférent.
L’évocation de tous les malheurs et coups durs du père de la narratrice de sa naissance à mort est très dure à lire… on se dit que c’est « beaucoup pour un seul homme »…
Une chose que j’ai aimée, c’est que la mort de cet homme nous est livrée petit à petit, au cours de l’histoire… ces petits « morceaux de mort » ponctuent le compte à rebours d’une manière saisissante.C’est vraiment une manière originale de se livrer, de livrer ses souvenirs, ses émotions…
L’auteure nous décrit les choses d’une plume qui, on le sent, a demandé des années de réflexion, de soucis du détail, de remise en question aussi… et c’est ce qui le rend si particulier et si prenant… Le livre emmène le lecteur dans un monde « qui n’est pas le sien », un peu comme une petite souris qui assiste à la vie et la mort d’un homme, … On y « assiste », impuissant et curieux à la fois devoir ce qui va se passer à la page suivante, même si dès le départ, on en connait l’issue…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Une fois le livre refermé, on ne peut se « débarrasser » des sensations accumulées au cours de la lecture… On en reste sous le charme, malgré la dureté du thème…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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 Je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babélio pour ce partenariat, qui m’ont permis de découvrir une auteure de qualité et dont il me tarde de découvrir les autres œuvres…