Le dernier péché de Rebecka Alden

Titre : Le dernier péché
Auteur : Rebecka Alden , Trad. du suédois par Lucas Messmer
Maison d’édition Éditions Denoël
Sortie : 01/06/2017
# de pages : 368 pages
Genre : Thriller (psychologique)

Vous pensiez qu’il n’existait que sept péchés capitaux? Voici le huitième, et il est redoutable… Brillante auteure et conférencière, Nora sait convaincre son public que le bonheur et la réussite sont à la portée de chacun, pour peu que l’on s’en donne la peine. Ce bonheur, elle a décidé de le construire après son accident, survenu dix ans plus tôt lorsqu’elle est tombée du septième étage et a miraculeusement survécu. Elle vit à présent avec son mari, Frank, qui est aussi son agent, et leurs deux enfants, dans un quartier résidentiel cossu. Une fois par an, Nora organise pour tout le voisinage une somptueuse fête où elle joue à merveille son rôle d’hôtesse. Mais ce tableau idyllique est un jour bousculé par l’arrivée de Klara, qui s’installe dans la maison d’en face. Alors que Nora s’attaque à son prochain best-seller – un roman sur les sept péchés capitaux –, Klara se montre une voisine de plus en plus présente. Charmante et gaie, elle séduit tout le monde. Seule Nora ressent un profond malaise. Petit à petit, des fragments de son passé lui reviennent et un soupçon se met à la hanter : et si cette chute, dix ans plus tôt, n’avait pas été accidentelle?
 
❤ Une fabuleuse découverte!

Ce que j’en pense?

Vous le savez, les thrillers qui parlent de passé qui revient à la surface, c’est vraiment ma tasse de thé.. C’est quelque chose que j’aime énormément… De fait, on ne sait jamais à quoi s’attendre dans ce genre de lecture, et c’est ce que j’aime, me faire surprendre.

Du coup, je peux vous dire que le résumé de celui-ci a immédiatement attiré mon attention.

Ce thriller psychologique a été un vrai coup de coeur pour moi…

Point de vue de l’écriture, elle est hyper intuitive, tout coule de source, on ne se voit pas avancer dans le roman… La division en chapitre est bien mise en place, ce qui rend la lecture très fluide, que du bonheur… (pour nous, pas pour le personnage central, vous vous en doutez…)

De plus, le suspense est rondement mené : personnellement, chaque fin de chapitre me donnait envie d’en savoir plus… que dis-je, chaque page me donnait envie d’en lire une de plus, puis une autre, etc… Ça m’a d’ailleurs surprise, car ces derniers temps, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans les différents romans que j’ai pu lire, je m’ennuyais facilement, je lisais quelques pages et le reposais… Ici, ce fut tout le contraire.

Et il fait reconnaître que l’auteur a pris un malin plaisir à nous mener de fausse piste en fausse piste, et ça, j’adore… Pourtant, tous les indices nécessaires sont disséminés au fil du roman, mais malgré tout, on se fait avoir… En tous cas, ce fut le cas pour moi. Un sans faute.

Dans son thème et la façon dont il est abordé, c’est un roman assez moderne et dans l’air du temps : on fait attention à son apparence, et surtout on est accro aux réseaux sociaux et médias, « comme si notre vie en dépendait ». (Je dis ça, mais je suis la première à les consulter le matin au réveil 🙂 ). Normal me direz-vous, puisque Nora, étant auteure, est un « personnage public » avec tout ce que cela a comme implication de nos jours.

J’ai adoré le personnage de Nora, et là aussi, chose qui ne m’était plus arrivée depuis longtemps dans un thriller, je me suis complètement identifiée à elle… Ce qui m’y a bien aidé, c’est que la psychologie des personnages est très bien travaillée, je trouve (ce qui, il faut le dire, est un énoooorme avantage dans les thrillers psychologiques, sinon, ils sont vite fades).

Ce qui fait que ce genre de romans psychologiques me plaît autant, c’est que, comme dans Derrière la haine, de Barbara Abel (dont vous trouverez ma chronique ici), ce sont des romans « effrayants » par le fait qu’ils se passent dans une proximité avec nos vies, ça pourrait se passer dans la maison d’à côté sans que l’on ne se doute de rien ! Ce sont des gens « comme nous », qui vivent une vie normale, jusqu’au drame. Pas de sang, pas de meurtre, pas de course effrénée après la mort, … Juste une vie banale qui explose sans crier gare.

En bref, j’ai vraiment adoré ce roman… Seul défaut : j’étais triste de voir que j’arrivais à la fin, je serais bien restée quelques dizaines de pages de plus en compagnie de la plume de l’auteur et des personnages.

J’ai d’ailleurs bien envie de tenir à l’oeil les prochaines sorties littéraires de l’auteur pour me les procurer à leur sortie…

Une très belle découverte que je vous conseille.

Lu en partenariat avec la maison d’édition

Epiée – Michael Robotham

Titre : Epiée
Auteur : Michael Robotham
Maison d’édition : JC Lattès
Sortie : 10 mai 2017
# de pages : 420 pages
Genre : Policier

Marnie Logan a souvent la sensation d’être épiée. Comme une sensation diffuse : un souffle sur sa nuque, une ombre au coin de l’œil, et voilà que son existence se fige.
Son mari Daniel a disparu depuis plus d’un an. Toujours déprimée et désespérée, elle décide de demander l’aide du psychologue Joe O’Loughlin.Alors que Joe s’interroge sur la répugnance de Marnie à évoquer son passé, celle-ci découvre un livre rempli de photos et de témoignages d’anciens amis, collègues et professeurs, que Daniel lui préparait pour son anniversaire. Ce cadeau était censé célébrer sa vie, mais il raconte une toute autre histoire…

Mon avis: Une déception... Il manque cruellement d'action et de suspense.

Ce que j’en pense?

Pour être honnête avec vous, je suis passée complètement à coté de ce roman… Pourtant, le résumé avait réussi à attiser ma curiosité, mais mon enthousiasme est retombé comme un soufflé.

Au final, je n’ai fait que survoler l’histoire, à aucun moment elle n’a vraiment réussi à me happer.

Le style m’a paru froid, impersonnel, et je ne me suis pas sentie impliqué pour un sou…

Les choses sont hyper longues à se mettre en place. Il faut attendre quasi le quart du livre, et encore, je suis gentille, pour que les choses commencent à bouger un peu… Et au vu de ce qu’on m’avait dit de l’auteur, je m’attendais franchement à du plus percutant.

Ce que j’ai aimé, par contre, ce sont les petits chapitres mis en place d’un autre point de vue, un peu à la manière d’un journal de bord tenu par « on ne sait qui »…

« Je suis la figure la plus importante de la vie de Marnie, pourtant elle ne le sait pas encore. Je suis la personne coupée par le bord de la photographie, l’ombre au coin de ses yeux qui s’évanouit chaque fois qu’elle tourne la tête. Je suis le fantôme qui danse derrière ses paupières fermées et les ténèbres qui vacillent quand elle cligne des yeux. Je suis son champion anonyme, son héros sans blason, le chef d’orchestre de sa symphonie. Je suis celui qui l’épie. »

J’ai trouvé ce point de vue assez intéressant, ça apportait un petit souffle au roman.

Point de vue des personnages… je n’ai ressenti aucune empathie pour Marnie, alors que généralement, je me serais identifiée sans soucis, mais là, rien… Au mieux, elle me laissait indifférente, au pire, elle m’exaspérait complètement…

Pourtant, la pauvre, elle n’a pas eu une vie facile : depuis que son conjoint a disparu voici un an, elle enchaîne les galères financières : elle n’a pas accès à ses comptes, comme il n’est pas déclaré mort, elle n’a pas droit à l’assurance-vie, les personnes à qui Daniel doit de l’argent se retournent sur elle… Au point qu’elle doit mettre sa fierté de côté pour subvenir comme elle peut aux besoins de sa famille.

Au fil du roman, on apprendra d’autres pans de sa personnalité au travers des témoignages des gens qui l’ont connue par le passé. Mine de rien, elle a pas mal de choses à cacher malgré tout. Et ce sont ces petites choses que l’on apprend sur elle qui m’ont donné envie de poursuivre la lecture. Elle est loin d’avoir laissé un bon souvenir derrière elle, et elle ne comprend pas trop pourquoi d’ailleurs.

Ce que j’ai trouvé étonnant, c’est que l’enquête de base, ça aurait quand même dû être la disparition de son mari, puisqu’on ne sait rien de ce qu’il est advenu de lui… (certains ont bien une petite idée…) et pourtant, j’ai trouvé que c’était un peu trop relégué au second plan…

C’était mon premier roman de l’auteur, mais du coup, je ne sais pas si j’en tenterai un autre, du moins pas dans l’immédiat.

Bref, vous l’aurez compris, je me suis ennuyée, j’ai trouvé qu’il ne se passait pas grand chose, et même point de vue psychologique, c’était loin de ce à quoi je m’attendais.

Le personnage de Marnie est travaillé en profondeur, mais j’aurais aimé qu’il en soit de même pour son mari… j’aurais aimé que le livre s’axe un peu plus autour de sa disparition. Il me manquait un petit quelque chose…

Le rythme très lent n’a pas aidé dans l’appréciation de ce roman.. c’est dommage.

Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Les Mystères d’Avebury de Robert Goddard

Titre : Les Mystères d’Avebury
Auteur : Robert Goddard
Maison d’édition : Sonatine
Sortie : 11 Mai 2017
# de pages : 480 pages
Genre : Thriller

Lu en partenariat numérique via Netgalley

Été 1981. Alors qu’il attend à la terrasse d’un café, David Umber est témoin d’un fait divers qui va bouleverser son existence. Trois jeunes enfants qui se promenaient avec leur baby-sitter sont victimes d’une terrible agression. Un homme kidnappe Tasmin, deux ans, et s’enfuit à bord de son van. Alors qu’elle essaye de s’interposer, la petite Miranda, sept ans, est percutée par le véhicule. Tout se passe en quelques secondes. David, comme les deux autres témoins de la scène, n’a pas le temps de réagir. À peine peuvent-ils donner une vague description de l’agresseur.
Printemps 2004. Prague. Après une histoire d’amour avortée avec la baby-sitter des enfants, David a tout quitté pour refaire sa vie. Il est contacté par l’inspecteur-chef Sharp, chargé à l’époque de l’enquête. Sharp lui demande de l’accompagner en Angleterre pour essayer de faire enfin toute la lumière sur la disparition de Tasmin. Littéralement hantés par cette affaire, les deux hommes reprennent un à un tous les faits. Bientôt de nouvelles questions se posent sur la configuration des lieux, sur la présence des témoins, sur la personnalité des victimes. Le drame cache en réalité encore bien des secrets.
Ne voit-on jamais que ce que l’on a envie de voir ? Dans les histoires d’amour comme de meurtre, la réalité est souvent bien différente de ce que l’on aimerait qu’elle soit. Le maître du thriller britannique tisse ici une intrigue passionnante où les rebondissements se succèdent sans répit jusqu’à la résolution finale.

Mon avis: Un roman beaucoup trop lent à mon goût...

Ce que j’en pense?

Le résumé de ce livre m’a immédiatement attirée.. une histoire de disparition d’enfant à la mode Cold case… c’était assez tentant… Mais le livre n’a pas vraiment répondu à mes attentes, c’est dommage.

Déjà, j’ai trouvé le style un peu lourd, peu spontané, … ça rend l’histoire un peu « pénible » dans le sens que ça la rend, à mes yeux, beaucoup moins fluide.
Il m’a fallut quelques dizaines de pages pour m’y habituer…

J’aimais assez l’idée du cold case repris des années plus tard, étant fan de la série télé… mais j’ai trouvé que la manière d’amener les choses était un peu brutale… un peu trop rapide à mon goût… mais soit.

Revenir sur les lieux du passé, revoir les personnes liées au drame, … ça a eu un côté assez oppressant, car tous les souvenirs remontent à la surface… C’est vraiment ce qui m’a donné envie d’aller plus loin dans ma lecture.

L’auteur a eu le don pour brouiller les pistes, ça, il faut le reconnaître…

Point de vue des personnages… La psychologie des personnages est relativement bien travaillée, pour la plupart… Pour certains, j’aurais aimé que ce soit un peu plus mis en avant. Mais on va dire que c’était quand même assez bien mis en place.

Tous les personnages ont leur importance dans le récit, chacun a bien sa place. Ils sont bien intégrés dans l’histoire.

Par contre, je n’ai pas réussi à m’attacher à l’un d’entre eux.. à part Sally « par procuration », sur ce qu’on a appris sur elle en cours d’histoire.
David Umber, témoin de l’enlèvement et accessoirement ancien conjoint de Sally, est assez intéressant également dans le sens où il met en avant le côté historique de l’histoire.

Le gros point négatif du livre, selon moi, c’est la lenteur des événements… On est plus dans du policier que du thriller, et du coup, ça se traîne un peu, je trouve. Il y a bien un rebondissement par-ci par-là, mais rien de vraiment addictif et transcendant pour moi…

C’est ce qui fait que cette lecture a été une déception pour moi, car j’aime quand l’auteur ne nous laisse aucun répit…
Ici, c’est plutôt une lente mise en place continue, un enchaînement modéré au fil de l’investigation…
Donc du coup, c’est ce qui a fait que je me suis un peu ennuyée.

Je dirais que si vous cherchez un roman avec un peu d’intrigue mais assez calme, avec un petit côté « historique », recherches… ce roman est fait pour vous…

Lu dans le cadre des RDV et challenges suivants: 

Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Normal(e) de Lisa Williamson

Titre : Normal(e)
Auteur : Lisa Williamson
Maison d’édition : Editions Hachette
Sortie : 29 mars 2017
# de pages : 350
Genre : jeunesse

« Je ne suis pas gay. Je suis juste une fille hétéro coincée dans un corps de mec. »

À 8 ans, David Piper a déclaré devant sa classe : « Je veux être une fille ». Six ans plus tard, il reste le mouton noir de son école. Tout le monde le croit gay, mais au fond de lui, il est simplement une fille dans un corps de garçon.
Leo Denton vient d’arriver au lycée. Il se fait passer pour un dur inaccessible. Pourtant, il cache lui aussi un secret… Il n’est pas né Leo Denton. Il est une fille devenue un garçon.
À compter du jour où Leo prend la défense de David, une amitié naît. Au cœur des tourments adolescents, une question revient sans cesse : qui sont-ils réellement ? David et Leo refusent de se conformer aux étiquettes qu’on leur a collées. Confrontés au regard des autres, auront-ils le courage et la force de se réaliser ?

Mon avis: une belle lecture malgré des débuts difficiles

 

Ce que j’en pense?

Je dois vous avouer que le résumé m’a donné énormément envie de découvrir ce livre… C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup, dans le sens où l’injustice, les discriminations, j’ai ça en horreur, et donc c’est le genre de thème auquel je suis très sensible.

« Un après-midi, alors que j’avais huit ans, la maîtresse nous a dit d’écrire ce que nous voulions devenir une fois plus grands. Mlle Box a fait le tour de la classe pour demander à chacun de se lever et de partager ce qu’il ou elle avait écrit. Zachary Olsen voulait jouer en Première Ligue. Lexi Taylor rêvait de brûler les planches. Harry Beaumont se voyait Premier Ministre. Simon Allen espérait devenir Harry Potter, à tel point qu’il s’était gravé un éclair sur le front à coups de ciseaux le trimestre précédent. Moi, je ne voulais rien de tout ça. Voilà ce que j’avais écrit :   Je veux être une fille. »

C’est donc un livre jeunesse, qui se veut raconté par des jeunes pour les jeunes, … et j’ai trouvé le style tellement peu adapté… On y retrouve des expressions telles que « je vais payer ma pitance », pour dire qu’il va payer son déjeuner, par exemple… ou « elle me claque la bise », « me fait risette », … j’ai franchement trouvé ça un peu trop lourd.

Ça sonne faux, et c’est vraiment dommage… car il y avait une belle idée d’exploitation du thème, mais que le style annihile complètement.

J’ai trouvé aussi qu’on tournait beaucoup trop autour du pot, un peu comme pour éviter de dire ce qu’il y avait à dire…. C’est dommage car je pense qu’au moment où le livre commençait à prendre sens, je pense que beaucoup auront déjà abandonné la lecture par ennui.

Le livre aborde tant le fait de s’accepter, de se trouver, mais aussi de la difficile annonce à la famille… les craintes, les « attentes » de la famille, etc…

« J’avale ma salive. La voilà, l’occasion pour moi de tout déballer. Cinq petits mots : Je. Veux. Être. Une. Fille. Une phrase qui refuse de sortir. Elle reste désespérément coincée dans ma gorge, où elle me réduit au silence. Parce que la confidence que maman essaie de me soutirer n’est pas celle à laquelle elle s’est préparée. Parce que maman s’attend à ce que je lui dise que je suis gay.
Sauf qu’elle et papa ont tout interprété de travers, exactement comme Leo à la cantine l’autre jour. Parce que je ne suis pas gay. Je suis juste une fille hétéro coincée dans un corps de mec. Mais comment leur annoncer ça ? »

En dehors de ça, heureusement, il y a du positif :
le thème est d’actualité, et est assez bien abordé pour les jeunes de manière à ce que chaque transgenre puisse s’y retrouver (je ne vous dis pas pourquoi ou comment pour ne pas vous spoiler l’histoire).

Les personnages de David et Léo, les deux  « centraux » du roman, sont hyper attachants, on ne peut pas ne pas les apprécier, je trouve.

D’ailleurs, je ne vous cache pas que je n’ai pas pu retenir quelques larmes…

En bref, c’est un livre que je pourrais vous conseiller malgré tout rien que pour le thème abordé, mais il faut vous accrocher pour la première moitié du livre car heureusement, la suite vaut la peine…

 

 Lu en partenariat avec la maison d’édition via Netgalley

Little girl gone – Alexandra Burt

Titre : Little girl gone
Auteur : Alexandra Burt
Trad. de l’anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui

Maison d’édition : Denoël
Sortie : 13/04/2017
# de pages : 432
Genre : Thriller

Quand elle se réveille ce matin-là, Estelle, comme tous les jours, se rend dans la chambre de sa petite fille de sept mois pour lui donner son biberon. Effarée, elle découvre un berceau vide, une chambre vide : plus aucun vêtement, plus de jouets. Comme si son bébé n’avait jamais existé. Estelle, sous l’emprise d’une dépression post-partum très sévère, met plusieurs jours à signaler la disparition. Très vite, la jeune mère devient le suspect numéro un aux yeux de la police, des médias et de son mari…
Abandonnée de tous, elle s’accroche à un espoir fou : celui de retrouver son enfant.

Mon avis: Un sans faute, j'ai adoré!

 

Ce que j’en pense?coup-de-coeur

​Comment vous dire que pour moi, ce livre a été à la hauteur de mes attentes…
J’ai adoré cette histoire.

Bon, vous me direz, le livre part avec un sérieux avantage vu le thème du livre… Estelle, jeune maman, a un accident de voiture. Elle est mise dans un coma artificelle, et quand elle se réveille, elle ne se souvient ni de l’accident, ni de ce qui s’est passé juste avant… Les médecins soupçonnent même une tentative de suicide vu ses blessures. Puis, elle se souvient : sa fille a disparu…. sauf que pour tout le monde, elle est coupable…

Voilà, le décor est planté 🙂

On fait des aller retour entre après l’enlèvement et les débuts de l’histoire d’amour et l’accouchement, les débuts de maternité… j’aime beaucoup ce schéma narratif qui m’a vraiment tenue en haleine…

Des le départ elle a été une mère très anxieuse et pas très à l’aise avec sa fille…
Elle était sous traitement pour dépression, et avait un comportement des plus singuliers… allant même jusqu’à s’imaginer que le démon habitait sa fille et que c’est pour ça que sa fille ne l’aimait pas et pleurait beaucoup en sa compagnie.Vous voyez un peu le personnage…
Malgré tout ça, j’avoue avoir eu une grande pitié pour elle… car tout au long du roman, même si on est dans la confusion totale sur sa culpabilité, elle m’a touchée, … j’ai vraiment vécu cette histoire au travers de ses yeux, ceux d’une femme perdue, en pleins doutes…

On touche aussi au milieu de la psychiatrie, des asiles, et ça, j’aime beaucoup… On se retrouve face à un médecin spécialiste de la mémoire, pour faire remonter à la surface ses souvenirs perdus.

On va donc suivre, petit à petit, sa quête de vérité, son cheminement pour retrouver la mémoire, … et savoir ce qu’il est advenu de la petite Mia, que l’on n’a toujours pas retrouvé.
J’ai ressenti beaucoup de tristesse pour Estelle, car pire que la disparition de sa fille, se dire qu’elle est très certainement à l’origine, qu’est ce que ça m’a pincé le cœur. Les émotions sont admirablement bien transmises par l’auteur, on les ressent, elles sont palpables…

Tout au long du récit, l’auteur nous mène exactement où il veut…. le puzzle des jours et des mois qui ont précédé la disparition se met petit à petit en place, et bien évidemment, on s’échafaude le scénario parfait.
Ce livre est vraiment très addictif et si je ne bossais pas le lendemain je pense que je n’aurais pas été me coucher pour connaître la suite directement…

J’ai adoré voir les techniques mises en place pour recouvrer la mémoire, je suppose que l’auteur a dû faire des recherches pour étayer son sujet, et j’ai aimé suivre cette évolution… au moins le psychologique est hyper présent et c’est juste ce que j’ai adoré.

Donc vous l’aurez compris, pour moi, ce livre rassemble tout ce qui, pour moi, fait un bon livre : un personnage principal attachant, une intrigue prenante, un suspense grandissant, … le combo gagnant 🙂

Par contre, pour être honnête, je ne trouve pas que le résumé de la quatrième de couverture soit adapté au roman,… il aurait pu être bien plus aguicheur…

Livre lu en partenariat avec la maison d'édition. Retrouvez la fiche du livre ici.

La menace (S. K. Tremayne) (2017)

Titre : La menace
Auteur : S. K. Tremayne
Maison d’édition : Presses de la cité
Sortie : 02/03/2017
# de pages : 380 pages
Genre : thriller

Quand Rachel épouse David Kerthen, un bel et brillant avocat, sa vie prend enfin un sens. Loin de Londres et de ses années de célibat elle y gagne le grand amour, la richesse, un sublime manoir en Cornouailles et un beau-fils affectueux, Jamie. Une existence parfaite en apparence.
Mais la jeune femme déchante rapidement. Les lieux, hantés par l’ombre de Nina la première épouse de David, ressemblent à une sinistre prison. L’atmosphère devient étouffante le jour où Jamie commence à faire des prédictions dérangeantes. A-t-il sombré dans la folie? Et si la mort de Nina n’était pas un accident? Qu’est-il arrivé à Nina ? Que lui cache son mari? Tandis que la suspicion commence à ronger le couple, Jamie prédit à Rachel qu’elle mourra à Noël…

Mon avis: 12/20. Trop de descriptions à mon goût... c'est dommage.

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La Fille d’avant – JP Delaney 

couv51768126Titre : La Fille d’avant
Auteur : JP Delaney
Maison d’édition : Mazarine
Sortie : 8 Mars 2017
# de pages : 462
Genre : Thriller

C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Mon avis: 20/20. Un thriller à l'ambiance écrasante et pesante. Un coup de coeur.

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Cet été-là (Lee Martin)

couv5942168Titre : Cet été-là
Auteur : Lee Martin
Maison d’édition : Sonatine
Sortie : 9 février 2017
# de pages : 320
Genre : Thriller

Tout ce qu’on a su de cette soirée-là, c’est que Katie Mackey, 9 ans, était partie à la bibliothèque pour rendre des livres et qu’elle n’était pas rentrée chez elle. Puis peu à peu cette disparition a bouleversé la vie bien tranquille de cette petite ville de l’Indiana, elle a fait la une des journaux nationaux, la police a mené l’enquête, recueilli des dizaines de témoignages, mais personne n’a jamais su ce qui était arrivé à Kathy. Que s’est-il réellement passé cet été là ? Trente ans après, quelques-uns des protagonistes se souviennent. Le frère de Katie, son professeur, la veuve d’un homme soupçonné du kidnapping, quelques voisins, tous prennent la parole, évoquent leurs souvenirs. Des secrets émergent, les langues se délient. Qui a dit la vérité, qui a menti, et aujourd’hui encore, qui manipule qui ? Avec ce magnifique roman polyphonique, littéralement habité par le désir et la perte, Lee Martin nous entraîne dans la résolution d’un crime à travers une exploration profonde et déchirante de la nature humaine.

Mon avis: 16/20. Un thriller prenant à l'ambiance malsaine.

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30 ans (10 ans de thérapie) – Nora Hamzawi

couv21703444Titre : 30 ans (10 ans de thérapie)
Auteur : Nora Hamzawi
Maison d’édition : Mazarine
Sortie : 23/11/2016
# de pages : 192
Genre : Humour, contemporain

Obsessionnelle, parano et hypocondriaque, Nora Hamzawi partage ses petites angoisses ordinaires avec humour et autodérision.
À mi-chemin entre séances chez le psy et journal intime, elle décortique des scènes de nos vies pour mieux y trouver sa place.
Comment fait-on pour avoir l’air à l’aise en soirée ? Qui sont ces gens qui fréquentent les stations de skis ? Y a-t-il un âge pour arrêter de regarder La Boum ? Pourquoi est-ce qu’on est obligé de se tutoyer dans les magasins bios ?
Son regard sur le monde, sa perception des situations et son désarroi, amusé et sensible, révèlent l’absurdité et la folie du quotidien.

En bref, si vous vous demandez régulièrement si vous êtes normal ou à côté de la plaque, cette introspection sans filtre devrait vous aider à relativiser !

Boulimique de travail, Nora Hamzawi fait des chroniques délirantes sur France Inter et partage ses humeurs chaque semaine dans Grazia. Dans ce journal d’une trentenaire névrosée, elle reprend le meilleur de ses textes qu’elle enrichit de nombreux inédits, illustrés par Anna Wanda Gogusey. Elle se produit également sur la scène du République, où son show, « Nora Hamzawi », fait salle comble depuis deux ans.

Mon avis: 16/20. Sympathique à petite dose...

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Quand je serai partie (Emily Bleeker)

couv16274376Titre : Quand je serai partie
Auteur : Emily Bleeker
Maison d’édition : Amazon Crossing
Sortie : 21 Février 2017
# de pages :
Genre : drame, contemporain

Alors qu’il rentre chez lui après avoir enterré Natalie, la femme de sa vie et la mère de ses trois enfants, Luke Richardson trouve sur le sol de l’entrée une enveloppe bleue sur laquelle son nom est inscrit, d’une écriture qu’il connaît bien : celle de son épouse disparue. Bouleversé, il découvre une lettre de Natalie, rédigée le jour de sa première séance de chimiothérapie près d’un an auparavant. C’est le début d’une longue correspondance unilatérale, qui conduit progressivement Luke à découvrir des secrets trop longtemps enfouis. Tourmenté par les lettres de son épouse, obsédé par le besoin de découvrir qui les envoie, Luke en vient progressivement à remettre en question son mariage et sa famille.Parviendra-t-il, au-delà de la peine et de la souffrance, à envisager un avenir où l’amour subsiste envers et contre tout ? Est-il trop tard pour tenir ses promesses quand la personne qu’on aime a disparu ?

Mon avis: 20/20. Une histoire magnifique, alliant émotions et intrigue.

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L’homme de la grue (Eric Sanvoisin)

9782375540459_1_75Titre : L’homme de la grue
Auteur : Eric SAnvoisin
Maison d’édition : Editions Slalom
Sortie : 26 janvier 2017
# de pages : 90
Genre : drame, jeunesse

Un homme s’enferme dans une grue, à plusieurs mètres de haut, avec le strict nécessaire pour tenir un « siège » dont il ignore la durée. Est-ce un fou, un homme suicidaire, un dangereux activiste ?
Non, cet homme est un papa désespéré, privé de la garde de sa fille, Camille, depuis un an. C’est pour marquer cet insupportable anniversaire que « l’homme de la grue » comme les médias vont le surnommer, a pris cette terrible décision et est prêt à aller jusqu’au bout de son combat. Camille de son côté, est tiraillée entre sa vie de collégienne, sa mère qui semble déterminée à éloigner à tout jamais l’adolescente de son père, et les infos qu’elle reçoit, comme la France entière, sur le geste de son père, au Journal de 20 heures.

Mon avis: 15/20. Emouvant mais très jeunesse malgré tout.

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Contrepoids (Theresa Ragan )

couv30657485Titre : Contrepoids
Auteur : Theresa Ragan
Maison d’édition : Amazon Crossing
Sortie :
# de pages :
Genre :

En 1989, Carol Fullerton, adolescente de 16 ans disparaît mystérieusement. Seule sa voiture est retrouvée sur le bord d’une autoroute de Californie. Vingt et un ans plus tard, sa mère, gravement malade, veut connaître la vérité avant de mourir et savoir ce qui est arrivé à sa fille…
En 2010, Diane Kramer disparaît subitement après avoir vidé son compte en banque. Sa sœur Andrea est convaincue que le coupable n’est autre qu’un gourou charismatique, spécialiste de la perte de poids et pour lequel Diane, obèse, nourrissait depuis quelque temps une véritable fascination…
Lorsque ces deux femmes désemparées par la disparition de leurs proches viennent tour à tour la consulter, la détective Lizzy Gardner n’a d’autre choix que de les aider. Lizzy sait en effet mieux que personne qu’abandonner n’est pas une option dans de telles situations : adolescente, elle a elle-même disparu, enlevée par un tueur en série. Un cauchemar qui l’a hantée pendant plus d’une décennie avant que son ravisseur ne soit enfin mis hors d’état de nuire.
Alors que la police a échoué, Lizzy se lance dans l’enquête, plus déterminée que jamais à prêter main-forte à celles qu’elle est la seule à pouvoir aider.

Mon avis: 5/20. Je me suis tellement ennuyée que j'ai arrêté avant la fin.

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Positive (Paige Rawl, Ali Benjamin et Jay Asher)

couv31802021Titre : Positive
Auteur : Paige Rawl
Maison d’édition : Hachette
Sortie : 26 Octobre 2016
# de pages : 397
Genre : Témoignage

Paige Rawl est une adolescente rayonnante. Pom-pom girl, footballeuse, excellente élève, tout semble lui réussir. Jusqu’au jour où elle révèle son secret à sa meilleure amie : elle est séropositive, sa mère lui a transmis le HIV. Dans les heures qui suivent, le harcèlement commence. Ses camarades laissent des mots cruels dans son casier. Ils chuchotent sur son passage. Paige ne s’est jamais sentie aussi seule. Pour la première fois, elle ne sourit plus. Cela aurait pu être la fin de son histoire. Mais cela en était le début.

Mon avis: 20/20. Un livre coup de poing, coup de coeur...

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Je sais pas, de Barbara Abel

couv46379476Titre : Je sais pas
Auteur : Barbara ABEL
Maison d’édition : Belfond
Sortie : 6 octobre 2016
# de pages : 429
Genre : Thriller

Le jour de la sortie en forêt de l’école maternelle des Pinsons, la petite Emma disparaît. Son institutrice Mylène finit par la retrouver à la nuit tombante dans une cavité. Piégée à son tour, l’institutrice parvient à hisser la fillette sur ses épaules, laquelle s’échappe et court rejoindre le groupe. Mais Mylène reste introuvable et Emma ne sait pas indiquer où se trouve sa maîtresse.

Mon avis: 19/20. Un gros coup de coeur...

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Ma vie d’esclave chez les mormons de Ann Eliza Young

couv27769505Titre : Ma vie d’esclave chez les mormons
Auteur : Ann Eliza Young
Maison d’édition : Editions Jourdan
Sortie : 13/06/2016
# de pages : 475
Genre : Vécu/docu

Dix ans après son mariage, dans un cas historique qui a secoué la nation américaine et mené à la réécriture des lois, Ann a divorcé de son puissant mari mormon, prétextant la négligence et les traitements cruels. En 1876, Ann Eliza a publié une autobiographie intitulée « Wife n° 19 ». Ann Eliza Young a parcouru les États-Unis pour expliquer la dégradation de la polygamie et du mormonisme, mais aussi pour révéler la véritable personnalité de Brigham Young lui-même. Elle a témoigné devant le Congrès américain en 1875. Ses remarques ont contribué à un passage de la loi qui a réorganisé le système judiciaire du territoire de l’Utah, aidant le gouvernement fédéral à poursuivre les polygames.

Mon avis: 14/20. J'étais loin de m'imaginer certaines facettes des Mormons!

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