[✎] La Baby-Sitter

La baby-sitter
Gudule
Bragelonne
  117 pages
  2,99 Euros en Kindle Edition (format électronique)
Étrange gouvernante pour de très bizarres enfants…
Et si la rassurante baby-sitter se laissait dominer peu à peu par la sauvage et sanglante violence que contiennent les contes de fées qu’elle lit le soir aux enfants ? Les deux gamins pourront-ils échapper à celle qui tout d’un coup se prend pour l’ogre et traque les chères têtes blondes ?
Le grand méchant loup se lèche les babines…


Ce roman est court, certes, mais il est surtout percutant, intriguant effrayant, et nous plonge dans un univers bien particulier et surprenant de terreur… (je ne serais pas étonnée de refaire des terreurs nocturnes, après ça 😉 )

  Parce que rien que le nom de l’auteur me fait sourire… Parce que dans ma PAL, j’avais déjà « la Bibliothécaire », et que j’ai vraiment eu envie de compléter cela avec « La baby-sitter »… Parce que la cover m’a intriguée, et le résumé également…

Et puis, pour une fois, le livre compte peu de pages, donc il se  lisait vite entre deux lectures plus conséquentes.

Je l’ai trouvée à la fois très belle et très intrigante… les couleurs m’ont directement attirées… je l’adore.

Le style de l’auteur est très agréable… enfin, entendons nous bien, vous le trouverez agréable si  vous aimer le choc, le cruel, le sadique, voir l’humour noir.

Par contre, si vous aimez les grandes descriptions et mise en place, passez votre chemin, car vous ne trouverez rien de tout cela ici… C’est du direct, on est plongé de plein fouet dans le cœur de l’histoire.

Dès le départ, je me suis sentie à l’aise avec sa plume, et elle a eu le don de me faire plonger dans le contexte… comme si j’y étais…

Il faut reconnaître que l’auteur a quelque peut l’esprit perturbé (dans le sens gentil du terme) pour nous écrire de telles choses… non mais sans rire, ça fait peur 🙂

Une multitude de flash-back viennent ponctuer l’histoire, afin d’entrer dans l’inconscient et les souvenirs de la baby-sitter… des souvenirs terrifiants…  J’ai eu un peu de mal au début avec cet effet de narration, cela m’a quelque peu perturbée, mais une fois que l’on s’y fait, on parvient à jongler avec le passé et le présent de manière aisée.

  En lisant le résumé, je me suis dit que ce n’était pas sans rappeler une des légendes urbainesdont je suis une inconditionnelle… C’est un peu pour ça aussi que j’ai craqué pour lui…

Alors même si l’histoire en elle-même est assez classique, elle ne m’a donné aucun goût de déjà vu.

 Imaginez, vous confiez vos enfants à une personne supposée être de confiance, qui peu à peu se révèle être totalement dérangée, limite psychopathe, dans sa manière de raconter les histoires…

 Tout au long du récit, la tension ne cesse de monter, on sent comme un piège qui se referme peu à peu sur nous et nous prend dans sa spirale infernale.

Le fait que l’histoire se passe dans un huis clos relatif n’arrange rien à l’histoire… on s’y sent pris au piège, comme si l’on était nous-mêmes en danger.

  Le personnage de Violette m’a conquise… je la trouve fraiche, divertissante, et du haut de ses neuf ans, elle a déjà des idées bien arrêtée… Par exemple, elle est une amoureuse des animaux… du coup, quand elle sera grande, elle sait déjà ce qu’elle veut faire… elle veut « faire » Brigitte Bardot, pour leur venir en aide.

Je la trouve adorable, et j’ai eu plaisir à retrouver de petites touches d’humour comme seuls les enfants peuvent nous transmettre.

La baby-sitter, Lucie, est sans aucun doute un personnage haut en couleurs. Elle a une manière à nulle autre pareille pour raconter les histoires, transformant un simple conte pour enfant en véritable pièce de théâtre, voire en film d’horreur… Complètement déjantée, je l’ai adorée, même si elle m’a fait frémir.

J’ai adoré le parallèle qui est fait, de manière omniprésente, entre les contes pour enfants, innocents et généralement apaisants, où la cruauté est présentée sous des formes plus douces, et les souvenirs de Lucie, qui eux, sont violents et cruels à souhait…

 J’ai vraiment apprécié que pour une fois, les choses ne se terminent pas bien… car les happy-end, c’est bien, mais au bout d’un moment, rester sur sa faim en matière de choses qui s’arrangent, c’est terriblement agréable.


Juste un conseil: la prochaine fois que vous aurez envie de jouir d’une soirée tranquille en amoureux, sans les enfants, et que vous devrez faire appel aux services d’une baby-sitter… repensez-y à deux fois…

un style décapant, des personnages terrifiants.

trop court.

Anne Duguël, nom de plume de Anne Liger-Belair, née à Ixelles (Bruxelles) le 1er août 1945, est un écrivain belge francophone. Elle écrit pour les enfants et pour les adultes et signe aussi sous les noms de Gudule, Anne Guduël, Anne Carali.

Son fantastique plonge ses racines dans l’enfance, ses peurs et ses angoisses et dans les dysfonctionnements psychiques de l’être humain. Ses histoires de possession, de jalousie, d’envoûtement, de transferts de personnalité, et de schizophrénie acquièrent en effet une structure solide, propre à porter, sans dérive externe, l’émotion fantastique.

La page facebook sur l’auteur (page dirigée par une lectrice)

CITRIQ

[✎] Petite soeur, mon amour

Petite soeur, mon amour
Joyce Carol OATES
Points
  734 pages
  8,50 Euros
S’emparant d’un fait-divers, un mystère jamais résolu, qui bouleversa l’Amérique – l’assassinat le soir de Noël 1996 de la petite JonBenet Ramsey, six ans et demi, célèbre mini-Miss vedette de concours de beauté -, Joyce Carol Oates reconstruit l’affaire qu’elle n’hésite pas, elle, à dénouer. Une histoire effarante racontée dix ans après par le frère de la victime. La petite fille s’appelle maintenant Bliss, c’est une championne de patinage sur glace, l’enfant adoré de ses parents, la coqueluche d’un pays, la soeur aimée et jalousée par son frère, son aîné de trois ans, Skyler. Skyler qui, depuis le meurtre, a vécu dans un univers de drogues, de psys et d’établissements médicalisés. Agé aujourd’hui de dix-neuf ans, il fait de son récit une sorte de thérapie. Ses souvenirs sont à la fois vivaces et disloqués. Peu à peu émerge le nom du coupable : est-ce le père – homme d’affaires ambitieux, la mère – arriviste forcenée, un étranger cinglé ou bien… le narrateur lui-même ? Tous les ingrédients préférés de Joyce Carol Oates sont là : la vanité féminine, la stupidité masculine, la famille dysfonctionnelle, l’angoisse du parvenu, le christianisme de charlatan, les dérives de la psychanalyse, le vampirisme des médias, l’incompétence de la police. Pour produire en fin de compte un chef-d’oeuvre hallucinant, un dépeçage au scalpel de l’âme humaine et de l’horreur ordinaire..

Des personnages attachants, une histoire troublante, touchante…

J’ai eu la chance, par l’opération « Un poche, Un(se) mordu(e), une chronique, organisée par LIBFLY et les éditions Points/Points2, j’ai eu la chance de recevoir un second livre (pour rappel, vous trouverez le premier ici).

J’ai aimé la pureté qui se dégage de cette couverture… Elle représente l’innocence, l’enfance… Elle a d’ailleurs influencé mon choix pour ce livre…

Pour une fois, après la lecture du livre, j’ai eu envie de me renseigner un peu sur l’auteur étant afin de voir ce qu’elle avait écrit d’autre.

J’ai été très étonnée quand j’ai lu sur internet qu’elle avait 72 ans! Malgré tout, je trouve qu’elle a une plume très originale, très vive, très entraînante… c’est un plaisir à lire.

Le fait de donner la parole à Skyler, cela rend l’histoire d’autant plus touchante qu’elle est racontée par quelqu’un qui touche le drame du bout des doigts tout en étant plongé en plein dedans.

Par contre, ce qui est un peu plus ennuyeux, ce sont les trop nombreuses notes de bas de pages, … Elles ont tendance à couper le rythme du livre, et parfois, elles n’apportent rien de plus à l’histoire. Je dois avouer qu’au bout d’un moment, j’étais tentée de ne plus toutes les lire…

A part cela, l’écriture est familière, le style accrocheur… l’écriture « malhabile » telle qu’elle est présente, un peu à la manière d’un carnet intime qui serait écrit pour un psychanalyste, rend le lecteur encore plus accro.

  Cette histoire est tirée, ou plutôt inspirée, d’un fait divers datant de 1996, alors qu’une enfant de six ans avait été retrouvée morte , après avoir été battue, au domicile de ses parents… cette histoire, à l’époque avait défrayé la chronique, car bien que la famille avait été suspectée, l’affaire n’avait jamais été élucidée…

Ici, pas de Mini-miss comme dans le fait réel, mais une petite fille patineuse sur glace.

L’histoire, amenée de manière subtile mais forte, fait apparaître tant les médias et leur influence négative, les difficultés des familles et leurs dysfonctionnements qui sont alors mis en avant ou cachés, … tant de points sensibles qui ne manquent pas de mettre un coup de poing dans la fourmilière là où ça fait mal, là où le bât blesse,…

Il n’y a pas de temps morts, car on est entraîné dans cette histoire touchante, et on peine à en sortir… l’histoire est menée de main de maître, d’une manière admirable.

  Skyler, dix-neuf ans, drogué, à côté de ses pompes, issu d’une famille qui vit dans le chaos le plus total… (et malheureusement, cette famille n’est pas la seule dans le cas). C’est lui qui va nous narrer l’histoire… Je l’ai trouvé très attachant, et déroutant. Tous ses troubles obsessionnels, dépression, etc…, qui lui ont fait passer la moitié de sa vie dans des institutions psychiatriques, le rendent relativement émouvant…  Il nous raconte son histoire, à la fois dans le tumulte, l’incompréhension, et la douleur, depuis avant la naissance de Bliss, afin de faire la vérité sur ce qui est arrivé à sa petite sœur… meurtre dont il a été suspecté ou considéré comme coupable malgré les aveux faits par un pédophile qui habitait le voisinage. On ne peut qu’imaginer son état d’esprit, ou celui de quiconque serait ainsi accusé et se retrouverait au cœur d’une famille en plein drame.

Le roman nous montre aussi Bliss, la petite fille assassinée… Malgré son jeune âge et l’innocence qui est sienne, elle se rend bien compte que les choses ne tournent pas rond dans sa famille, elle est attentive à tout ce qui ne va pas.

On ressent toute la faiblesse que ces deux enfants ont pu ressentir face à leurs parents, qui s’en servent un peu comme otages pour arriver à leurs fins… ces parents que je qualifierais d’indignes qui se servent de leurs enfants pour assouvir leurs propres rêves de gloire.

Si je tombe, est-ce que tu m’aimeras encore ?

Et on plonge à merveille dans les pensées des personnages, on vit l’histoire à travers eux, ont ressent une empathie très forte pour les enfants, renforcée par la plume admirable de l’auteur…

Pas la peine de vous dire qu’en ce qui concerne les parents, je les ai détestés… comment apprécier des personnes qui ont, finalement, plus d’amour-propre que d’amour pour leurs enfants? Car pour moi, c’est de cela dont il est question quand les parents préfèrent imposer leurs choix au bien-être et à la volonté de leurs enfants.

  J’ai adoré voir la manière dont les médias sont impliqués dans cette histoire, ou plutôt, la mise en avant de leur aspect négatif, de la manière dont ils déforment les choses et détruisent tout sur leur passage.

Un très bon thriller, un roman admirable que je relirai certainement!! Une plume admirable, des personnages attachant, une histoire entraînante et touchante… tout est là pour un moment lecture agréable, qui au-delà du roman, pousse à réfléchir.

un style accrocheur, des personnages attachant, une histoire émouvante.

  je n’en ai trouvé aucun.

Joyce Carol Oates a été élevée dans un milieu rural. Elle était très proche de sa grand-mère paternelle. Elle a commencé à écrire dès l’âge de quatorze ans.

Elle enseigne la littérature à l’Université de Princeton où elle vivait avec son époux Raymond Smith, décédé en février 2008. Il dirigeait une revue littéraire, l’Ontario Review.

Depuis 1964, elle publie des romans, des essais, des nouvelles, du théâtre et de la poésie. Au total plus de 70 titres. Elle a aussi écrit plusieurs romans policiers sous les pseudonymes de Rosamond Smith et de Lauren Kelly.

La fiche Wikipedia de l’auteur, où vous trouverez la liste de toutes ses oeuvres.

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[✎] Simple

Simple
Marie-Aude Murail
L’École des Loisirs
  206 pages
  10 Euros
   Simple dit  » oh, oh, vilain mot  » quand Kléber, son frère, jure et peste.Il dit  » j’aime personne, ici  » quand il n’aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud’hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d’âge civil. Trois d’âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s’occuper de Simple.Simple a un autre ami que son frère. C’est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie à la mort. Il va tuer Malicroix, l’institution pour débiles où le père de Simple a voulu l’enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n’est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l’idée d’habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.


J’avais beaucoup aimé le film, le livre me ravit tout autant…du bonheur à chaque page.

   Ce livre est juste fantastique, merveilleusement émouvant et prenant…

Un peu par hasard… Je venais de voir le film à la télé, et j’ai eu la chance de trouver le livre à la bibliothèque…

Le style est très simple, mais c’est ce qui fait son charme…

   Certes, il s’agit d’un sujet sensible, mais abordé d’une manière tellement délicate et passionnée… les thèmes du handicap, de l’acceptation, du poids de la responsabilité, … sont mis en phrase de manière tellement simple et touchante… une merveille.

  Le personnage de Simple est tout simplement époustouflant. On ne peut que s’accrocher à lui, s’y attacher n’est pas assez fort… Il vit dans son monde, mais quel plaisir de partager un peu de ce monde avec lui et son lapin… Et j’ai adoré ses maladresses de langage qui faisaient de merveilleux jeux de mots, pour mon plus grand plaisir.

  La force de ce roman? Sans entrer dans le détail des personnages, lieux ou déroulement d’action, tout est pourtant transmis de manière à ce que l’on ne se sente pas en reste. L’essentiel est dit, et c’est ce qui compte.

  un sujet sensible amené de manière magnifique

un peu court, peut-être?

 Marie-Aude Murail est une écrivaine française, née au Havre le 6 mai 1954. Elle écrit depuis l’âge de 13 ans. Elle a reçu de nombreux prix pour diverses de ces oeuvres.

   Marie-Aude Murail me tentait déjà avec Oh Boy!, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, mais mon impatience est grande après avoir lu « Simple ». Une plume agréable, touchante, des mots choisis de manière efficace pour donner le rendu qu’il faut pour émouvoir le lecteur. On ne peut rester insensible à ce récit.

N’hésitez pas à aller visiter son site internet.

Lu dans le cadre du RAT, et du challenge « Jeunesse/YA« 

  

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[✎] Va t’en Papa, Maman, Maxou!

Va t’en Papa, Maman, Maxou!
Laurent Paytavy
Auto-édition (vous pouvez le commander sur le site « Otema Autisme » dont le lien figure en bas de l’article)
  176 pages
  18 Euros
« Ce premier livre est un témoignage décrivant les comportements de mon enfant de sa naissance jusqu’au diagnostic d’autisme lorsqu’il avait quatre ans. Cette dernière étape est vécue bizarrement comme une délivrance. »


Un témoignage émouvant, preuve de courage, d’un combat long et difficile.

Ce livre m’a été proposé par Vincent, du site « Les agents littéraires« . Il a toujours la main pour me proposer des livres de qualité qui me plairont à coup sûr… Il a eu, une fois de plus, une bonne intuition.

Il n’y a pas à dire, Monsieur Peytavy a su trouver les mots juste pour faire passer son histoire, celle de sa famille, celle de Matéo… Les mots du coeur, ceux qui touchent, ceux qui font mal, ceux qui mettent la larme à l’oeil et le coeur au bord des yeux…

Il se livre à nous, il couche sur le papier les doutes qui l’ont parcouru, et il est clair que se livrer ainsi n’a pas dû être chose facile.

L’histoire, c’est celle de Matéo… mais aussi celle de Maxime, et de leurs parents. c’est aussi celle du monde qui l’entoure, car justement, c’est son plus gros problème, ce monde qui l’entoure… Un monde où il doit trouver sa place, un monde qui le dérange, qui ne le comprend pas, qui le brusque et lui fait peur également…

Matéo a depuis toujours un comportement assez froid avec le monde qui l’entoure… Il vit dans son petit monde, et n’aime pas beaucoup qu’on le dérange pendant les activités qu’il pratique, et ce quelles qu’elles soient…

C’est la gorge serrée que nous retrouvons Matéo. Nous avons envie de le serrer très fort, de lui dire que nous l’aimons, que c’est notre petit bébé pour toujours. Il dessine des ronds sur une feuille de papier, ses petites mains nous repoussent et sa petite voix nous dit, « Va t’en, papa, maman, maxou!

Il faut reconnaître que j’admire ses parents… tout au long du récit, son père nous raconte les difficultés rencontrées, que ce soit au sein de la famille ou au sein de la société, toujours à montrer du doigt en stéréotypant l’enfant au rang d’hyperactif, d’enfant difficile, ou tout simplement enfant non discipliné à cause de l’éducation donnée par les parents.

Une des choses que j’ai du mal à comprendre, c’est comment les médecins ne se sont pas aperçus plus tôt que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait un problème? Les visites chez le médecin sont pourtant nombreuses les premières années de l’enfant…

Tout au long du livre, on ressent encore la détresse que ce père a pu ressentir, et sa femme aussi… Et je suis admirative du fait qu’ils ont tenu bon, qu’ils n’ont pas baissé les bras, qu’ils n’ont pas « abandonné » leur fils à ses troubles…

Elle a touché aussi Maxime, le fils ainé, qui a un moment pense même que ses parents n’ont pas assez d’amour pour deux enfants… parce qu’il est évident, à la lecture de ce livre, que Matéo a épuisé ses parents…

Il y a une phrase du père qui me touche particulièrement:

Mon regret est de ne pas avoir compris plus tôt mon enfant. En l’écrivant, je me suis demandé comment j’ai fait pour laisser empirer cette situation, comment ne pas avoir accepté plus tôt que Matéo avait de sérieux problèmes ? Est-ce refuser de considérer son enfant comme différent des autres ? Je pense que j’ai essayé de me protéger, j’ai considéré chaque conseil comme une intrusion capable de semer le trouble dans mon équilibre familial. Pendant ces années je me suis renfermé et j’en voulais au monde entier. J’ai vécu l’annonce du possible handicap de mon enfant comme une brutalité…

J’avoue avoir été troublée par cette phrase, car je me suis mise à la place de ce père… comment aurais-je réagit  si j’avais fait face à de tels comportement chez mon enfant? Sans doute est-ce là la hantise de tous les parents ou presque, qu’on leur dise que leur enfant est « particulier », qu’il a des difficultés, ou une maladie… l’acceptation passe toujours par le déni…

Et puis, il y a la « délivrance », le diagnostic, … 4 ans après la naissance de Matéo, il est enfin possible pour cette famille de relâcher un peu de pression, d’arrêter de se sentir coupable de quoi que ce soit, de mettre des mots, un mot, sur ce qui rend leur petite merveille Matéo si particulier,… l’autisme… Alors que beaucoup se seraient effondrés, cette annonce est au contraire une seconde renaissance pour cette famille, le début d’une ère nouvelle… un nouveau bonheur bien mérité, même si la vie ne sera pas plus facile « physiquement » au quotidien, dans un premier temps, elle le sera moralement…

Je pense qu’au delà du témoignage du père, qui pourrait être utile et encourager d’autres familles, ce livre fait aussi son travail vis-à-vis des personnes « extérieures »… En effet, il m’a entre autres fait réaliser à quel point parfois, en voulant bien faire, on peut faire pire…

En effet, il est quasi « normal » pour tout un chacun de donner des conseils, on se dit que cela pourrait aider les parents, par exemple…   je dois avouer qu’à aucun moment, je ne me serais imaginée les dégâts dans le moral et dans l’estime de soi des parents que cela peut engendrer… Et pourtant, ce livre nous le montre bien…

Il y a malgré tout encore une chose qui me dérange fortement… au début du livre, l’auteur parle de la notion de « deuil de l’enfant parfait »… Je n’aime pas cette notion de deuil, car l’enfant est là, il est vivant, certes dans son monde, mais il est là… Je trouve donc cette appellation terriblement déplacée de la part du milieu médical.

un livre débordant d’émotions et d’amour

Je conseillerais ce livre à tous… Aux parents d’enfants dits « difficiles », car ils pourraient avoir des pistes expliquant les troubles de leur enfant… Aux parents d’enfants autistes, car ils s’y retrouveront,  se sentiront moins seuls… Aux personnes qui ont, dans leur entourage, un enfant autiste… car cela pourra leur ouvrir les yeux sur pas mal de choses, depuis la compréhension de l’enfant à celle des parents,… et enfin à tous les autres, parce que ce livre est juste merveilleux et mérite d’être lu de tous. Pour Matéo, pour son frère, pour leurs parents, et pour tous les petits Matéo du monde et leur famille.

Je voulais également remercier Monsieur Petavy… Je sais que vous lirez ceci, donc je me permets de m’adresser directement à vous. Merci pour ce témoignage, merci pour cette leçon de vie… Je dois reconnaître que comme beaucoup de personnes, quand je croisais en rue un enfant « difficile », j’avais tendance à me dire que c’était les parents qui n’avaient pas su lui inculquer la discipline nécessaire, la plupart du temps. Grâce à vous, mon regard va aller au delà, je vais voir les choses sous un nouvel angle et ne plus voir que ce que les apparences veulent bien montrer… pour tous ces parents « catégorisés » à tord et à travers, Merci.

Laurent Peytavy est avant tout un père et un mari…
Il a écrit ce livre pour pouvoir récolter des fonds pour améliorer la vie quotidienne de son fils… aménager leur garage pour créer un espace d’expression libre et prendre quelques heures par semaine une personne capable de favoriser ses acquisitions scolaires. Puis adapter des projets au fur et à mesure de son âge et de sa progression.

La page facebook du livre, le site « otema-autisme« 

Rien ne sert de s’enfermer dans la morosité,car chacun sait qu’au dessus des nuages, le soleil brille d’avantage…

Les Saltimbrank, « Au dessus des nuages ».

Au dessus des nuages

[✎] Carnages

Editions Pocket (Thriller)

Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 92 pages

« Harlem Est. 18 novembre. 8h28.
Ils sont tous là, dans le hall de l’entrée du lycée. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent prépare son arme. Le carnage peut commencer…
Quand l’inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux, c’est pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné son arme contre lui. L’affaire dépasse rapidement le fait divers : de nouvelles tueries ont lieu dans d’autres établissements.
Lamar doit à tout prix enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours. »

Chouette! Un livre sympa…j’ai aimé.

Pas mal, mais pas assez développé à mon gout.

Mais malgré tout, une nouvelle dans un style efficace et prenant..

Il s’agit donc ici d’une nouvelle, et qui dit nouvelle, dit nombre de pages assez restreint… dès lors, pas le temps de se confondre en descriptions et mise en confiance du lecteur… on entre directement dans le vif du sujet, par une fusillade digne du film Elephant, où deux jeunes font, eux aussi, un carnage dans leur lycée en tuant tous ceux qu’ils croiseront dans les couloirs.

L’écriture est elle aussi digne d’un Chattam, malgré tout… il nous démontre qu’il n’a pas besoin de superflu pour nous faire passer une histoire et les émotions terrifiantes qui vont avec.

L’atmosphère reste la même tout du long du roman: effrayante, palpable, mettant un suspense insoutenable au fil des pages, et ce jusqu’au dénouement… (excellent, d’ailleurs)

On retrouve ici tout le savoir-faire de l’auteur pour captiver le lecteur et lui donner l’envie de ne pas décrocher du livre avant la fin… Une entrée en matière des plus fracassantes… des rebondissements fréquents et choc… le tout prenant place dans des décors tellement « courants » ou fréquents IRL qu’il est inutile d’entrer dans des descriptions longues et ennuyeuses, car on se les représente sans peine…

Je pense sincèrement que cela pourrait faire une très bonne base, mais qu’il est très dommage de s’être arrêté en si bon chemin…

Cela aurait pu être un très bon roman à part entière, au lieu d’une nouvelle, si les choses avaient été un peu (beaucoup) plus développées.

Le dernier livre que j’avais lu de l’auteur m’avait un tant soit peu déçue, donc ici, c’est une bonne manière de renouer avec lui tout en douceur 🙂

[✎] Forgotten

Editions La Martinière (Jeunesse)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 296 pages

Chaque nuit, la mémoire de Lili Lane s’efface. À son réveil, tout ce qu’il reste est un petit mot, écrit de sa main, lui relatant les événements de sa journée précédente. La vie de cette jeune fille de 16 ans est rythmée grâce à ces petits papiers, par le lycée et par son petit ami dont elle oublie chaque jour le nom. Lili Lane est hantée par des cauchemars d’un passé qu’elle ne comprend pas et par des visions de l’avenir qui l’effraient. Y aurait-il un lien entre toutes ces visions ?
Lorsqu’elle découvre que Luke, son petit ami, en sait plus long qu’il ne le dit et que sa meilleure amie court un danger que seul son étrange don de voyance lui permet de combattre, Lili réalise qu’il est temps pour elle d’en apprendre un peu plus sur son passé… pour ne pas mettre son propre avenir en péril.
En démêlant tous les indices, flashbacks et visions toujours plus troublantes, Lili Lane verra peu à peu surgir l’image d’une tombe. Quel est donc cet être cher qui a disparu ? Parviendra-t-elle, au fil de son enquête, à découvrir l’origine de son traumatisme, à savoir qui elle est et vivre normalement ? Pour cela, il lui faudra mener l’enquête jusqu’au bout.

Super! J’aime j’aime j’aime..

J’ai eu du mal à entrer dans le livre, mais j’ai adoré la fin…

Ce livre m’a longtemps laissée perplexe… à savoir que je le trouvais niais, plat, sans aucune action… Tout était dirigé sur l’histoire d’amour entre Lili et Luke, et je n’y ai pas accroché du tout…

Heureusement, la fin du livre rattrape le coup, et ça valait la peine de s’accrocher…

Point de vue de la plume de l’auteur, il faut reconnaître qu’elle est simple, fluide, l’histoire se déroule sous nos yeux de manière rapide et les pages défilent à une vitesse folle.

Ce que j’ai aimé, c’est qu’il n’y a pas de longues descriptions rébarbatives… on nous dit l’essentiel pour situer le déroulement de l’action, et c’est juste ce que j’aime…

Le personnage de Lili est surprenant: je n’aimerais pas être à sa place, oublier chaque matin de quoi son passé est fait? Quelle horreur… (Ce n’est pas sans rappelerle film « Amour et Amnésie », d’ailleurs, ce qui donne malgré tout à l’histoire un gout de déjà vu).

Il en faut du courage pour chaque matin, relire le compte rendu de son passé et tenter, malgré tout, de vivre une vie normale… surtout quand on connaît le futur (tragique parfois) de sa meilleure amie ou autre personne dont on est proche…

J’ai admiré la détermination et l’amour de Luke… Je crois que c’est encore lui mon personnage préféré dans ce roman.Il est réellement le petit ami que toute jeune fille rêverait d’avoir: beau, gentil, tendre, attentionné, attentif au moindre besoin de sa petite amie, patient, compréhensif…

Au delà de ça, on reste dans un livre YA très simple et prévisible au possible… enfin, c’est ce que j’ai ressenti, car beaucoup de choses qui se sont déroulées ne m’ont pas surprise, je l’avais vu venir… (et pourtant, je ne me souviens pas de l’avenir)

Malgré tout, on reste un peu sur sa faim, on aimerait en savoir un peu plus sur la suite, comment vont évoluer les choses entre les personnages…Une petite centaine de pages de plus ne m’aurait pas dérangée outre mesure, finalement.

J’ai cependant passé un bon moment lecture avec ce roman… Et cela fait plaisir d’encore trouver des OneShot dans un paysage livresque envahi  de sagas interminables…

Désolée de cet avis très court, mais j’ai tardé un peu à faire ma chronique, et n’avais plus tout en tête…

Ce livre entre dans le cadre du challenge « jeunesse/YA »

[✎] Void City, tome 1 : Un pieu dans le coeur

Editions Milady
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 384 pages

   Être immortel, ce n’est pas une partie de plaisir tous les jours. Certes, je n’ai pas beaucoup d’ambition dans la vie et mon club de strip-tease tourne plutôt bien, mais je
voudrais qu’on me laisse tranquille. Malheureusement, mon meilleur ami et associé menace de retirer ses parts dans la boîte. Et comme les ennuis n’arrivent jamais seuls,
voilà que ma petite amie me tanne pour que je la transforme en vampire. Je suis totalement contre. Mais pensez-vous, elle s’en moque

Bof! je n’ai pas aimé…

Cette lecture, bien que très sympathique les 50 premières pages, n’a pas été à la hauteur de mes espérances… j’en attendais beaucoup plus de la part de ce premier opus. J’ai d’ailleurs finalement eu du mal à le terminer, et j’ai du me faire violence contre moi-même pour y parvenir…

Quand j’ai vu ce livre  proposé en partenariat sur Livraddict, je n’ai pas hésité une seule seconde…

Déjà que je suis une fan inconditionnelle de Milady (mes envies livresques en témoignent), la quatrième de couverture de ce premier tome de la saga « Void city » ne pouvait qu’attiser ma curiosité…

Je dois reconnaître, par contre, que j’ai eu beaucoup de mal à rédiger ce billet… rien n’y faisait, les mots ne venaient pas tant la déception fut de taille…

   Dès le départ du livre, on retrouve un humour assez particulier mais plaisant, qui aide à rentrer dans le livre et de se plaire dans le contexte qui nous est présenté. C’est une des choses qui m’ont plu dans ce livre (car oui, il y en a, je vous rassure tout de suite)

La plume de l’auteur est faite de vocabulaire accessible, simple, ce qui aide à entrer dans le récit sans trop de difficultés.

Malheureusement, au-delà de ça, le livre est déstructuré, brouillon, et sans dessus-dessous…

On ressent bien, à la lecture du livre, que c’est un homme qui tient la plume… en effet, on ne se penche pas à outrance sur les sentiments et le sexe comme on peut le rencontrer dans les sagas de ses homologues féminins. On est dans le « dur », dans le brut, dans le violent.

L‘alternance des points de vue des deux personnages centraux est cependant assez judicieuse, car cela permet de ne pas tomber dans l’ennui le plus total, et de mieux connaître Eric de par un point de vue tant « intérieur » qu’extérieur. C’est sans doute ce que j’ai préféré dans le style de l’auteur. Ce n’est pas peu dire.

Par contre, le côté « langage familier et vulgaire » m’a aussi un peu refroidie… surtout que cette vulgarité n’apportait vraiment rien de plus au livre, on aurait pu s’en passer.

   Il faut reconnaître que l’histoire est malgré tout très originale, ce qui fait un souffle différent dans la Bit-lit actuelle.

L’histoire se passe dans un univers assez noir, sombre, à la limite du glauque, malsain.

Le gros point faible de ce livre (enfin, un de ses points faibles), c’est que même si l’action, au départ, est prometteuse et charmeuse, au bout d’un moment, ça part dans tous les sens, on se retrouve dans un fouillis pas possible, et j’ai eu du mal à poursuivre ma lecture,…

Je n’ai pas réussi à accrocher… au contraire, j’ai totalement décroché…

  J’ai trouvé les personnages assez fades et vides… J’ai été là aussi très déçue…

Dans cette saga, on est loin des vampires « tout beaux tout gentils », on est plutôt dans le violent, le méchant et le sordide. J’ai, au départ, apprécié le fait que les vampires soient ici présentés comme des bêtes féroces et assoiffées, des tueurs comme il en existe peu malgré tout dans la bit-lit.

 Eric, le vampire, au départ présenté comme un héros… Mais finalement, il en ressort qu’il a plutôt le genre anti-héros qui dessert le livre plus qu’il n’en renforce le charme. Contrairement à beaucoup de ses congénères présents dans les autres sagas, ce vampire n’a rien d’attirant, de séducteur ou de plaisant. Il est d’ailleurs à la limite du détestable. Un caractère difficile (et encore, ce mot est gentil), peu de considération pour la gente féminine, y compris sa copine,… Mais par contre, dénué de sentiments, il apparaît, au fil des pages, également totalement dénué de bon sens, d’intelligence, ce qui le rend inconsistant.

 Thabita, petite copine du moment du ténébreux vampire Eric, … Elle veut à tout prix être changée en vampire, ce que son chéri ne voit pas d’un bon oeil… mais elle s’en fiche (ça ne vous rappelle rien, ça?). A part ça, elle a hérité d’un caractère de nigaude, ce qui m’a aussi déplu. Pour elle, au départ, la vision du vampire est très superficielle et niaise.

Par contre, il est dommage qu’il ne soit pas fait plus grand cas de Talbot, personnage de loin le plus intéressant de ce livre… je suis restée dans l’expectative vis-à-vis de lui, et une grande frustration de ne pas en savoir plus.

     Il est sans doute inutile de préciser que je ne pense pas lire le second tome… Mais par contre, je retenterai peut-être la lecture de celui-ci d’ici quelques mois, on ne sait jamais.

CITRIQ

[✎] Les Anges de la nuit, tome 1

Editions Castelmore

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 356 pages

   Le vrai monde est un endroit effrayant. Demandez simplement à l’orpheline de seize ans, Dru Anderson, une fille déterminée qui a eu sa juste part de méchants. Elle est armée, dangereuse et prête à tuer et à poser les questions plus tard. Il lui faut donc du temps pour savoir à qui elle peut faire confiance… Du plus loin qu’elle se rappelle, Dru Anderson a toujours été «étrange». Elle voyage de ville en ville avec son père à la poursuite des choses qui apparaissent la nuit. C’est une vie bizarre, mais une bonne vie — jusqu’à ce que tout explose dans une ville glaciale et délabrée du Dakota, lorsqu’un zombie affamé force la porte de sa cuisine. Seule, terrifiée et piégée, Dru va devoir compter sur chaque recoin de son esprit et s’entraîner à rester en vie. Les monstres ont décidé de chasser à leur tour, et cette fois, Dru est au menu. Ses chances de survie? À peu près nulles.

Je ne résiste pas à vous mettre la présentation vidéo du livre (désolée, c’est en anglais) car elle reflète bien l’ambiance générale du livre!

 Excellent! J’en veut encore…

J’ai lu ce livre à une vitesse étonnante… J’ai bien essayé de ralentir pour faire durer le plaisir, mais rien n’y a fait… C’était plus fort que moi.

     La plume de l’auteure est très entraînante. C’est le premier livre que je lis d’elle et je dois dire que cela m’a surprise… On entre directement dans une course folle, où les descriptions ne sont pas trop présentes, mais où on nous dit juste ce qu’il faut pour que l’on puisse accrocher tant à l’histoire qu’aux personnages.

On est irrémédiablement entraîné dans l’univers de Lili St. Crow. Elle nous emmène dans un univers bien à elle, riche en action, en personnages, en émotions aussi. Il y a un certain réalise palpable dans sa manière d’écrire, qui est des plus plaisants. On a l’impression d’assister à la scène de l’intérieur.

Pendant la lecture, je n’ai cessé de ressentir un « trouble« , conséquence d’une forte implication dans l’histoire et de rapprochement de l’héroïne. Les émotions et ressentis passent à merveille, et ce grâce à la plume fracassante de l’auteure. Des tournures et un rythme choc, pour un résultat des plus concluants.

Bien que ce soit un roman YA, l’écriture est mature, intelligente et bien construite. Et une véritable mythologie propre à l’univers de l’auteure est construite, pour le plus grand plaisir du lecteur.

   Waouw. Cette histoire, c’est une vraie bombe à retardement… En effet, on va d’action en rebondissement, de surprise en rebondissement plus grand encore. L’action est omniprésente, les scènes de combat se succèdent à un rythme effréné… pas question de lâcher l’affaire, et le lecteur n’a pas le temps de dire « ouf ».  Ce qui est bien, car souvent, le premier tome d’une saga est plus lent, met les choses en place et peu d’action s’y déroule réellement… Ici, non seulement on met en place les personnages et les décors, mais en plus l’action est au rendez vous à toutes les pages!

Ce que j’ai aimé? Pour une fois, même si des sentiments sont sous-jacents, il n’y a pas de romance à extrême… cela ne vient pas interrompre l’action. On reste dans la thématique des ténèbres, et c’est très bien comme ça. (on ressent cependant que cela risque d’évoluer dans la suite de la saga)

Par contre, on ressent tout au long du livre l’effet oppressant de la « traque », qui est ne l’oublions pas centrale dans ce roman fantastique. On évolue dans un univers sombre et ténébreux, et on le ressent bien…

J’ai vraiment été embarquée dans cette histoire, en ayant l’impression que le mal était tout autour de moi… (d’ailleurs, je l’ai lue de nuit, merci les insomnies, et j’étais tellement dans le livre et son ambiance qu’à un moment, l’arrivée subtile et inattendue de mon chat m’a fichu une sacrée frayeur)

   Contrairement à ce que l’on peut retrouver dans beaucoup de livre  issus de la littérature Young Adult, je trouve que les personnages créés par Lili St Crow sont riches de caractère, de personnalité, de force.

Dru, jeune fille très particulière, à la fois forte et sensible, dotée d’une étonnante maturité, d’une volonté de fer et d’un courage prononcé. Après avoir perdu sa mère (dont elle a hérité son don) à l’âge de 5 ans, elle se rapproche de sa grand-mère, puis à son décès, de son père, pour avoir partagé pas mal de choses avec lui. Secrète et réservée, elle n’a pas pour habitude de se lier à qui que ce soit, encore moins au lycée… Normal, me direz-vous quand on change d’endroit plusieurs fois par an. Sous ses airs de jeune femme forte et indépendante, on ressent malgré tout énormément son besoin de protection, de se sentir rassurée, épaulée et aidée. Elle garde un côté humain qui n’est pas pour me déplaire, … bien qu’ayant de fortes responsabilités à présent, elle garde une part de fragilité et d’émotions propre à sa condition d’adolescente.

Dès le début du livre, on apprend à la connaitre, son histoire, son présent, et cela permet d’en être très proche, de se sentir en phase avec elle, et de ressentir tout ce qu’elle ressent, frissonner et trembler pour elle, avec elle.

Graves, un garçon de sa classe aux allures de gamin gothique qui se donne un genre. Complètement asocial, il a décidé d’arrêter de vivre dans les familes d’accueil pour se la jouer solitaire dans les arrières salles d’un centre commercial. Il va suivre Dru partout où elle va. Il va peu à peu réussir à faire tomber certaines de ses barrières, ce qui l’aidera à évoluer. D’ailleurs, apprendre à découvrir ce personnage, à voir qu’il est au final un personnage intéressant, à la personnalité assez complexe, m’a plu… Il a aussi un humour assez particulier qui fait son charme.

Christophe, qui lui aussi va avoir son importance dans l’histoire. Il veut apporter sa protection à Dru.  Il apporte aussi un regard neuf sur certaines choses qui pouvaient sembler confuses jusqu’alors.

Et puis, il y a aussi les créatures fantastiques que l’on peut y retrouver: lycanthropes, vampires, zombies… je pense que c’est la première fois que je retrouve toutes ces créatures dans une seule et même histoire… Au départ, j’étais un peu sceptique, mais finalement, c’est du pur régal…

  Ce que je trouve vraiment dommage, par contre, c’est que la quatrième de couverture en dise beaucoup trop à mon goût… Elle nous dévoile des choses que l’on ne va apprendre qu’en cours de route, et c’est un peu « gâché » par la quatrième de couverture, car on sait en partie à quoi s’attendre, même si on ne sait pas « qui » au départ (ceux qui l’ont lu me comprendront, j’espère).

  La couverture… quand j’ai reçu le livre, je crois que je suis restée pas moins de cinq minutes à contempler cette splendide couverture, toute en brillance et en mystère… Je la trouve magnifique.

   Il me tarde de lire la suite… Si elle est du même sang, ce sera tout simplement génial… Cette saga offre un potentiel énorme…

Cela me donne également envie de découvrir les autres livres de cette auteure… de toute urgence 🙂

Je remercie de tout coeur la Team Livraddict de m’avoir permis de découvrir ce livre, ainsi que les éditions Castelmore.

Cette lecture entre également dans le cadre du challenge « jeunesse/YA ».

CITRIQ

[✎] Intuitions, tome 1

Editions Michel Lafon
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 331 pages

   Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…

Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.

Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.

Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?

QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ?

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Ce premier tome est bien à la hauteur du second 🙂

Je ne fais jamais rien comme tout le monde… ça vous étonne? Je vous rassure, on s’y habitue très bien 😉

J’ai eu la chance de découvrir cette saga par un SP mais… j’ai commencé par le second tome (vous trouverez ma chronique ICI) … mais depuis, je n’avais qu’une seule hâte, c’était de découvrir le premier tome.

Et je dois dire que tout comme sa suite, ce livre est un coup de cœur… J’ai adoré et adhéré de la première à la dernière page.

   J’ai retrouvé la plume de Rachel Ward avec grand plaisir… Elle est arrivée, une fois de plus, à m’embarquer dans son univers dès les premières phrases… Impossible d’en décrocher, impossible de ne pas vouloir connaître la suite au plus vite…

La délicatesse de son écriture permet de nous transmettre à merveille les émotions des différents personnages.

De plus, le fait que toute la narration se fasse à la première personne, sous les mots de Jem, aide à d’autant mieux s’intégrer au récit, à avoir l’impression d’en faire partie intégrante et encore plus s’impliquer dans l’histoire.

Le langage est parfois très familier, mais cela reflète bien les pensées et paroles d’adolescents en difficultés. Une autre manière d’écrire aurait probablement semblé trop pompeuse et en décalage total avec l’atmosphère et les circonstances du livre…  là, c’était juste parfait.

    Bien qu’ayant « découvert » le don particulier de Jem dans le second tome déjà, je ne me suis pourtant pas ennuyée, et je n’ai nullement eu une impression de déjà vu…

Une histoire prenante, du début à la fin, allant de rebondissement en rebondissement pour tenir le lecteur en haleine…

Finalement, le grand thème de ce livre, c’est un sujet qui reste malgré tout tabou pour pas mal de mondes… C’est la mort… fatalité ou pas? Selon ce livre, en tous cas, tout serait déjà écrit d’avance, d’où le don terrible de Jem. (je dois avouer que dans l’absolu, l’idée que la date de notre mort serait inscrite dans l’histoire dès notre naissance, cela me fait froid dans le dos…)

  Les personnages sont, je trouve, choisis avec un soin tout particulier: chaque personnage a une importance particulière, qui au départ peut nous sembler relative, mais qui tôt ou tard se révèle capitale…

De même, des personnages qu’au départ tout oppose qui finissent par s’apprécier, cela peut sembler bateau, mais amené de la manière dont c’est fait dans « intuitions », c’est terriblement agréable et accrocheur.

Jem, l’héroïne… je dois avouer que par moment, elle m’a malgré tout exaspérée… j’avais envie de la secouer et de lui dire de se bouger les fesses plus vite que ça…

En dehors de ça, je me suis souvent demandée comment je réagirais si j’avais un tel don… et surtout, j’ai apprécié sa grande maturité de ne pas vouloir divulguer aux gens leur numéro, que ce ne serait pas juste…

Spider… Je dois avouer que c’est lui mon personnage coup de cœur de ce roman… D’apparence froide et cassante, le genre « ne m’approchez pas sinon je mords », il se révèle, au fur et à mesure, tendre, attentionné, et ça, j’ai adoré… Un « homme » comme je les aime… Il sait à la fois se montrer fort, violent, indépendant et antipathique, puis l’instant d’après, d’une douceur extrême, d’une sensibilité hors paire et d’une détermination à toute épreuve.

J’ai aimé voir son évolution, la manière dont il a su réagir aux différentes situations, et surtout l’évolution de ses sentiments tout azimut…

La grand-mère de Spider m’a elle-aussi beaucoup plu. Je l’ai trouvé forte, prévenante mais confiante. Un instinct maternel hors paire, une douceur et une beauté d’âme extraordinaire… Il n’est pas compliqué de la prendre en sympathie…

Contrairement à Karen, que finalement, j’ai trouvé plus fuyante. J’ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage de Karen dans son attitude vis-à-vis de Jem… trop froide, trop distante, trop  indifférente, presque. Je n’ai pas trouvé cela normal de la part d’une mère d’accueil.

      La « morale » de l’histoire, finalement… sans savoir si oui ou non, on est maître de notre destin et si l’on peut changer ce qui serait écrit dès notre naissance, sans savoir si demain ne sera pas le dernier jour de  notre vie, il est important d’en profiter un maximum, tous les jours, y compris en disant autant que possible aux gens que l’on aime qu’on les aime, de profiter à fond de chaque instant à leurs côtés, … Savoir la date de notre mort, ça ne sert à rien, le plus important, c’est de n’avoir aucun regret le dernier jour de notre vie, pour ne pas nous dire « si j’avais su, j’aurais fait ceci, je n’aurais pas attendu »…

  Contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant la quatrième de couverture, ce livre n’est en rien un livre axé à outrance sur le surnaturel, … Il est avant tout une aventure humaine, profondément touchante, attendrissante, et qui prend aux tripes dès le départ.

Si je devais émettre une réserve: la fin va un peu trop vite à mon goût. Certes, la fin est faite pour introduire le second tome, mais cela aurait pu être fait un peu mieux que quelques pages rapidement écrites pour mettre le lecteur en haleine. Il eut été agréable d’approfondir un tant soit peu cette partie malgré tout, je pense. Mais cela n’entache en rien mon ressenti positif sur la globalité du livre.

CITRIQ

Cette lecture entre dans le cadre du challenge « jeunesse/YA ».

[✎] Des crocodiles dans les égouts et autres légendes urbaines

Editions Librio (Imaginaire)
Publié en 2006 ~ Langue : Française ~ 73 pages
Un doigt dans les frites, des fourmis dans la tête, un chat au micro-ondes, des vieilles dames armées de haches… Plus de cinquante légendes urbaines et leurs petites sœurs électroniques, les hoax – toutes issues de sources aussi certaines que le voisin du boucher ou la tante d’un ami -, sont recensées, triées, analysées, décortiquées et… publiées dans
cette anthologie pour faire blêmir, frissonner, trembler ou amuser les plus curieux. Nous sommes plus de six milliards de narrateurs potentiels sur Terre ! SI vous faites lire ce texte à plus de dix personnes, vous aurez beaucoup de bonheur ; entre cinq et dix personnes, vous aurez un peu de chance ; mais à moins de cinq personnes…

Super! J’aime j’aime j’aime..

Une chouette petite découverte… j’espère en trouver d’autres du genre…

J’ai, depuis longtemps, une passion pour les légendes urbaines… D’ailleurs, je suis fan des films du même nom…Livres, films, récits sur le net, tout y passe avec moi… déjà parce que j’aime les histoires qui font peur, et que pour ce faire les légendes urbaines sont parfaites…

Et puis, il faut le reconnaitre, ce qui est marrant dans les légendes urbaines, c’est que même si l’on sait pertinemment bien que ce ne sont que pures inventions, il y a toujours quelqu’un pour vous soutenir mordicus qu’il connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui connait une personne à qui c’est réellement arrivé! L’espèce humaine est ainsi faite…

Puis, en allant sur le net, je suis tombée (sans me faire mal) sur une chronique de Mya Rosa sur ce livre… et je n’ai qu’une hâte, pouvoir le découvrir…

Certes, il est très court, mais il reprend les légendes urbaines les plus courantes, les plus connues… Un peu dommage qu’il ne va pas plus en profondeur pour certaines légendes urbaines, ou dans l’explication de la légende en elle-même ou son origine (comme Bloody Mary, par exemple…)

Celle de la baby sitter que le tueur appelle de l’intérieur de la maison, le fou au crochet échappé de l’asile, … les plus connues s’y retrouve…

On y retrouve aussi des explications sur le nombreuses chaines de lettres que l’on peut recevoir par courriel, par exemple. Ce livre court essaie, de manière rapide et abrégée, de démêler le faux du vrai et donner une piste d’explication.

Cependant, ce petit livre, qui se lit facilement et très rapidement (moins d’une heure en ce qui me concerne) m’a ravit… et j’ai hâte de pouvoir en retrouver d’autres dans le même genre, plus explicatifs des origines, peut être…

Chronique très courte, donc, pour ce livre, mais l’essentiel est dit 🙂

Si vous aimez les légendes urbaines, ce petit livre est à lire 🙂

CITRIQ

[✎] Le Blog de la belle

Editions Mango
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 276 pages

   La belle et la bête , ça vous dit quelque chose ? Moi, c’est Belle, et disons que mon histoire ressemble un peu à ce vieux conte de fées. Sauf qu’on est bien à New York, au XXIème siècle, et que tout ce qui s’est passé m’est vraiment arrivé. Vous me prenez pour une folle ? Lisez donc mon blog, vous ne serez pas déçus du voyage…

Super! J’aime j’aime j’aime..

Une excellente découverte pour un moment lecture des plus sympathiques…

Merci aux éditions Fleurus/Mango et au forum Accros et Mordus de lecture pour cette découverte :).

J’ai eu la chance de découvrir ce livre lors d’un partenariat avec le site « Accros et Mordus »… que je remercie… car j’ai passé un excellent moment 🙂

D’un premier abord, je me suis dit que ce système de blog d’une riche jeune fille de 16 ans, ça faisait très « gossip girl », mais pas du tout…

Je dois aussi avouer que je n’ai jamais vu le dessin animé de la Belle et la Bête, donc je n’avais pas d’histoire préconçue en tête.

  Je dois reconnaître que le style de l’auteur m’a étonnée… En effet, quand on lit sur la quatrième de couverture que l’on va découvrir le blog/journal intime d’une jeune demoiselle de 16 ans, il faut avouer que l’on s’attend à trouver du langage d’ado, voire SMS, des termes simples, limite niais… Et puis, la surprise fut bonne, car il n’en a rien été. La plume de l’auteur à donné à ce texte une vraie richesse de vocabulaire, sans pour autant tomber dans le pompeux. Les phrases sont construites avec soin, pour une lecture fluide, agréable et régulière. Le tout s’enchaînait de manière très naturelle et surtout, c’est important, cohérente… Ce fut très plaisant à lire.

    Au fil du livre, j’ai pu ressentir une certaine tension. Au plus on tourne les pages, et au plus on est impatients de savoir la suite… L’histoire est telle qu’une fois commencée, elle nous embarque irrémédiablement dans son univers.

Le système de blog, avec ses billets et ses commentaires, m’a beaucoup plu. Ça donne un certain rythme à l’histoire et lui confère également un souffle d’air frais… Je me suis vraiment sentie impliquée, comme si je suivais le blog sur le net, et pas seulement un livre entre mes mains.

L’histoire est également enrichie grâce aux commentaires des différents articles du blog, ce qui est un petit plus… (par exemple, j’ai trouvé que ce n’était pas du tout le cas dans « un blog trop mortel », où les commentaires n’apportaient rien au récit)

Petit à petit, la pression monte, l’histoire devient encore plus intrigante, et on ne peut plus lâcher le livre.

  La Belle, personnage central, est la personne qui tient le blog. J’avoue que je l’ai trouvée très attachante…

Il y a une phrase d’elle que j’ai beaucoup aimé:

« Pour ce qui me concerne, j’aurais adoré être la fille cadette d’un grand écrivain – ou d’un modeste auteur, ou même d’un simple prof de littérature – pour pouvoir grandir entourée de livres sans passer pour une nerd aux yeux des jeunes de mon âge. « 

Honnêtement, j’ai eu plus d’une fois le même ressenti étant jeune…l’impression de ne pas être comprise, de faire défaut dans une famille où les livres n’ont pas grande importance pour la plupart, à part moi… C’est ce qui, entre autre,  m’a fait aimer le personnage de Belle.

Malgré son jeune âge, elle fait preuve d’une certaine maturité et intelligence qu’on retrouve de moins en moins… Il faut dire aussi qu’elle a un humour hors du commun.

Par contre, on est un peu dans le cliché de la « pauvre petite fille riche »… Mais heureusement, elle n’est pas que ça, et c’est ce qui donne tant de richesse au récit.

Beaumont, personnage énigmatique, mais assez plaisant. Mon avis sur lui a fortement évolué tout au long du livre, passant de la personne à l’égo démesuré à celui que l’on prend en sympathie, voir en pitié…

Quant aux autres personnages? Bien qu’ils aient leur place dans l’histoire, je trouve qu’on ne les voit pas assez, ou du moins, on n’en apprend pas assez pour eux. C’est un peu dommage, mais c’est mieux que de tomber dans l’autre extrême, à savoir de noyer le lecteur sous une foule d’informations inutiles et barbantes.

 Mais malgré tout, Yuko et Arsenik m’ont bien fait rire 🙂

  La couverture est assez jolie, je trouve… elle donne bien le ton du livre, et est assez intrigante. J’adore cet amalgame entre les cheveux et la ville plongée dans le noir, donc elle ne pouvait que me plaire.

   Un livre, qui embarque le lecteur de manière dynamique, fraîche et étonnante.

Un très bon moment lecture qui donne une petite touche d’originalité à part…

CITRIQ

Ce livre entre dans le cadre du challenge « Jeunesse/YA »

[✎] Le Dernier jardin, tome 1 : Éphémère

Editions Castelmore

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 350 pages

Que faire de sa vie quand on connaît la date exacte de sa mort ?
Les scientifiques ont créé des enfants génétiquement parfaits, immunisés contre toutes les maladies. L’humanité a cru voir son avenir assuré…jusqu’au jour où le verdict accablant est tombé. Ces jeunes gens ont une espérance de vie incroyablement courte : 25 ans pour les hommes, 20 ans pour les femmes, sans exception. Dans ce monde désolé, des jeunes filles sont kidnappées et contraintes à des mariages polygames pour la survie de l’espèce.
Rhine, âgée de seize ans, a été enlevée de force à son frère. Elle se réveille enfermée dans une prison dorée, un manoir où des serviteurs veillent à ses moindres désirs. Malgré l’amour sincère de son mari et la confiance qui s’instaure petit à petit avec ses sœurs épouses, Rhine n’a qu’une idée en tête : s’enfuir de cet endroit.

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Je n’ai qu’une hâte, découvrir la suite!!! Des personnages géniaux, une ambiance particulièrement troublante, une intrigue qui semble sans issue au début mais offre de bons rétablissements…

Ahhh il y a bien longtemps que j’avais envie de découvrir ce livre, sans jamais trouver le moment opportun…

Il faut dire que les nombreuses personnes à l’avoir déjà lu ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Mais donc, à lire trop de positif dessus, j’avais peur d’être déçue, mais je me suis finalement décidée…

Et je ne me suis pas trompée en sortant finalement de ma PAL d’ebooks… ce livre, c’est… waouw, un vrai coup de cœur.

Le dernier jardin… instinctivement, j’ai eu en tête le jardin d’Eden à l’aube de la vie… et le dernier jardin qui serait la dernière « demeure » de ces jeunes filles à l’avenir si court… belle analogie, je trouve…

La couverture, que dire, elle est superbe, même si je préfère celle de la version anglaise, que je trouve plus contrastée, plus clinquante, plus attirante et choquante… elles se ressemblent beaucoup, mais les contrastes plus prononcés renforcent le côté à part de ce « monde »…  le côté lumineux et le côté plus sombre apparaissaient mieux sur la couv’ de la version anglaise.

Pour parler du style de l’auteur… génial, prenant, envoûtant… un style très délicat, des mots choisis de manière posée et avec une grande justesse, aussi.. L’écriture est agréable, permettant une lecture aisée, fluide, … Au travers de sa plume, les sentiments mis en avant nous sont immanquablement transmis, on est connecté à ceux des différents personnages.

J’ai aimé le fait qu’on découvre en même temps que Rhine son environnement, et voir tout se mettre en place petit à petit. C’est tellement plus agréable que quand on est mis devant un fait accompli ou un décor déjà en place… cela permet de rentrer directement dans l’histoire, car on veut découvrir, on veut comprendre…

L’huis-clos du livre est assez surprenant, et assez flippant à vrai dire… j’ai vraiment eu l’impression d’être moi-même enfermée dans ce manoir et d’être perdue dans ses méandres… et je dois avouer qu’il est, dans l’absolu, dommage qu’un lieu qui semble si « beau » dans sa structure soit le théâtre de tant d’horreur. On s’imprègne de cette atmosphère qui s’en dégage  de manière inévitable.

Point de vue personnages, Rhine est incontestablement très attachante, … dès le départ, je l’ai prise en sympathie et m’y suis accrochée. Elle a un caractère très prononcé, et c’est sa force, c’est clair et net. Malgré son âge, elle nous montre une certaine maturité qui est assez intéressante à voir. C’est ce qui fait le charme et l’intérêt de son personnage. Elle m’a beaucoup touchée. J’ai aimé l’évolution de sa relation avec Rose, son attrait pour son refuge qu’est la bibliothèque, sa mentalité…

La petite Deirde, attachée à Rhine, fait elle aussi preuve d’une maturité étonnante pour son âge… on voit que cet univers si particulier où elle évolue ne la surprend même plus.

Jenna, c’est un peu son contraire: très douce, très calme, très posée. Elle n’arrive pas à se résoudre facilement à faire semblant…

Cécilia, quant à elle, c’est tout le contraire… finalement, elle est ravie d’être là, et veut tenir le rôle de femme telle qu’il est amené dans une perfection sans borne… elle  trouve même que cela ne se passe pas assez vite à son goût… La naïveté de ses 13 ans ressort à merveille dans son comportement et ses dires.

Gabriel, il m’a plu… il n’hésite pas à prendre des risques pour Rhine, à se lier à elle, s’ouvrir à elle…  Au début, je le voyais plus âgé qu’il ne l’est en réalité. J’ai été très étonnée… C’est un personnage très sympathique.

Linden par contre m’a laissée non pas indifférente, mais dans l’incompréhension la plus totale. Surtout au début.  Il m’a laissé complètement perplexe, j’ai eu du mal à le cerner. Maintenant, je trouve qu’on ne va pas assez en profondeur dans l’histoire passée de ce personnage. Peut –être le second tome sera-t-il plus fourni en ce sens, et me fera l’apprécier d’avantage… Il reste à mes yeux le personnage le plus troublant…

Quant à son père, je l’ai trouvé à la limite du détestable. Son comportement m’a déplu fortement. Certes, il a sans doute certaines obscures raisons d’agir de la sorte, mais bon… euh, non, quoi… je n’ai vraiment pas aimé ce personnage… rien n’y a fait…

En tous cas, pour un premier tome, c’est génial, … l’auteur a manié ça de main de maître, mettant en place une intrigue originale et qui tient la route, des personnages attachants, passionnants… Une action très « mentale », portée sur la réflexion, le psychologique…

Les dérives de la science telles qu’elles sont abordées dans ce roman sont vraiment intéressantes et effrayantes.

Je pensais tomber dans livre très « jeunesse », très niais, et finalement pas du tout, … je suis sous le charme.

J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite. C’est un vrai coup de cœur. Je serais incapable de trouver un point négatif à ce roman, j’ai tout aimé, tout apprécié, tout dévoré des yeux et du cœur. Ce livre est à couper le souffle.

Une de mes premières dystopies, mais certainement pas la dernière.

Ce livre me permet également d’avancer dans mon challenge « jeunesse/young adult« .

Galléane, Jess,

CITRIQ

[✎] Ressacs

Editions Kirographaires
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 201 pages

   Entre poids des convenances – une époque, une famille – et passions ; tel est le dilemme de Louis. Il brisera les premières pour vivre pleinement les secondes. Mais à quel prix ?

Mouais… Un peu déçue!

Je pense sincèrement que ce livre est un bon livre, mais qui n’est pas fait pour moi… Je n’ai pas réussi à me détacher de mes valeurs familiales et morales durant ma lecture, ce qui m’a mis très mal à l’aise…

J’ai pu découvrir ce livre grâce au site « Les agents littéraires« , et aux éditions Kirographaires. Après m’avoir proposé plusieurs témoignages, Vincent m’a proposé un livre d’un autre genre…

Je dois avouer que la quatrième de couverture ne m’a pas beaucoup aidée pour savoir à quoi m’attendre… ce fut une totale découverte, et finalement, cela permet de ne partir avec aucun à priori sur le livre.

   Que dire du style de l’auteur…

Je dois bien  reconnaître qu’au départ, j’ai eu un peu de mal à m’y faire. Le langage est simple, familier, ce qui rend le livre agréable à lire, un peu à la manière d’un journal intime… mais… car oui, « mais » il y a… Par moment, l’auteur va encore un peu plus loin dans le familier pour entrer à la limite du vulgaire… il emploi des mots très crus, qui m’ont un peu refroidie… (il faut dire que je n’aime pas trop ça).

« Comme ce jour d’août. J’avais déposé Jeanne à la maternité et passé la nuit avec Amélie. Pour la première fois, ma maîtresse dormait chez moi. Une nuit sans sommeil. Une nuit à baiser. Dans la cuisine. Sur le lit. Debout. Vautré. Son cul. Ses seins. Mon foutre. Nos sueurs. Encore. Encore. Haletant, j’en redemandais sans cesse. Au petit jour, avant de quitter ma chambre, une dernière fellation. Je parvins encore à jouir dans sa bouche. Au même moment, et pour la troisième fois, ma compagne me donnait un enfant. »

Mais bon, à force, on passe outre cette manière de s’exprimer et l’on peut alors profiter du récit, de l’histoire en elle-même…

   Il faut dire que malgré tout, l’histoire est des plus entraînantes… car même si l’on n’apprécie pas l’homme, même si l’on n’apprécie pas ses manières, on ne peut qu’accrocher à l’histoire. On a envie de savoir, on veut voir ce qui va arriver… Les pages vont alors se tourner les unes après les autres, nous entrainant dans cette spirale infernale où le personnage principal se retrouve…

Le problème, c’est que ce livre m’a mis mal à l’aise du début à la fin… L’adultère est quelque chose qui me répugne fortement, que je ne peux tolérer, et le fait de lire ce livre qui finalement, parle de tromperie du début à la fin… ça m’a perturbée, je me suis sentie presque coupable…

Le point positif, c’est que l’on se sent impliqué dans l’histoire malgré tout… car j’ai eu l’impression d’être à mi chemin entre le voyeurisme très malsain, et cette impression de trahir une personne que l’on connaît… de la savoir trahie et de ne rien lui dire… c’est ce qui m’a vraiment « torturé » tout au long de ma lecture…

Et je dois dire que c’est vraiment dérangeant d’être mal à l’aise avec un récit, et malgré tout, ne pas pouvoir s’empêcher de continuer à le lire…

      Louis. C’est lui qui nous raconte l’histoire. Son histoire… Je dois avouer que dès le départ, je ne porte pas cet homme dans mon cœur, car dès les premières pages, il nous met au parfum: sa (seconde) femme est en train d’accoucher, et au lieu d’être près d’elle, il la trompe sous son propre toit… On est donc en plein dans le genre de comportement qui m’horripile, me dégoute, et me fait détester le personnage.

A côté de ça, il y a Elizabeth, sa première épouse… Leur mariage est un mariage arrangé qui n’arrange finalement ni l’un ni l’autre. Les sentiments ne sont pas réciproques, c’est un peu en dépit qu’il accepte de l’épouser…

« Ni belle,ni laide, Elizabeth avait le caractère agréable. Une bonne éducation et de bonnes manières. Pour un arrangement familial, j’aurais pu m’en accommoder. »

Jeanne, femme de ses fantasmes, celui-là même avec qui il trompait déjà Elizabeth avant leur mariage…

    Si je devais malgré tout émettre une autre petite remarque, je trouve, mais cela n’engage que moi, que la couverture pourrait être plus « attirante ». Je sais qu’en auto-édition, ou par de petits éditeurs, ce n’est pas toujours évident, mais ce bleu électrique est très « agressif »… Finalement, la couverture est un peu comme le contenu… dérangeante, choquante, elle interpelle.

Mais ne dit-on pas de ne pas juger un livre à sa couverture?

En conclusion, je dirais que c’est un avis en demi-teinte… je n’ai pas adhéré à fond au livre, mais j’ai finalement passé un « agréable » moment lecture avec lui…

Ce livre bouscule les valeurs familiales et morales, ça, il n’y a pas à dire.

[✎] Le prince des maudits, tome 2 : Emil le Clairvoyant

Editions Balivernes (Romans Ados)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 336 pages

Alors qu’elle visitait les ruines d’un château allemand avec sa classe, Eva s’est trouvée mystérieusement projetée au Moyen Âge, au cœur d’une bataille médiévale. Elle s’est vue contrainte de fuir et de protéger le Prince aveugle Emil. Une prophétie la désigne comme la Fille de l’Araignée, celle qui doit sauver les Maudits, les partisans hors-la-loi du prince. Après avoir retrouvé Mike, un élève bien étrange mais si énervant de sa classe, elle devra affronter Michaël de Starkenburg qui a fait assassiner les parents d’Emil et envahi son domaine.

Le temps de la fuite est fini, il faut vaincre, sinon, le cours de l’Histoire sera changé, le futur d’Eva détruit et ses chances de retour dans son siècle anéanties…

Super! J’aime j’aime j’aime..

Un second tome dans la lignée du premier… génial!

J’ai eu la chance de découvrir le premier tome de cette saga (voir la chronique ICI) et je dois dire que j’avais adoré découvrir cet univers et ces personnages.

Autant vous dire que quand on m’a proposé la suite en service presse, je n’ai pas hésité une seconde… J’avais très envie de retrouver l’ambiance de ce livre.

  Le style de l’auteur est toujours aussi plaisant. Il est bien adapté au public ciblé, à savoir les enfants de 12-13 ans…

Fluide, intéressant, entraînant, il tient en haleine le lecteur par son style agréable.

Les descriptions sont présentes quand il le faut, mais pas à outrance, ce qui ne « gave » pas le lecteur, surtout les plus jeunes qui, de ce fait, ne seront pas noyés sous de l’information inutile ou plutôt trop condensée.

Les sentiments et ressentis des différents personnages ressortent à merveille. Lenia Major a vraiment le don de faire passer les émotions au travers de sa plume.

   Ce que j’aime dans ce livre, c’est qu’on ne s’ennuie pas! Pas un temps mort, le livre est blindé de rebondissements plus intéressants et entraînants les uns que les autres.

 On retrouve avec plaisir les paysages, et l’ambiance mise en place dans le premier tome.

Des combats avec des soldats vaillants et bien entraînés, une histoire d’amour d’ados, de la morale pour ceux qui savent lire entre les lignes… le tout avec un royaume, qui, il ne faut pas l’oublier, est en péril…

     Eva, un caractère bien trempé, fort. Elle va avec une apparente facilité faire face à des situations compliquées, qui l’obligeront à faire des choix parmi les plus difficiles. Son courage est exemplaire. Malgré tout, elle va protéger à la fois son propre destin, mais également veiller à protéger les siens, ce qui m’a plu. Son optimisme est aussi à toute épreuve…

 Quant à Emil, il reste également fidèle à lui-même. Il est relativement plus en retrait, dans ce tome, je trouve.

 Ce petit couple est à la fois émouvant et absolument pas pompeux… On laisse, ici encore, les amours d’adolescents à leur place, à savoir dans le sobre, le contenu, … on est loin de ce que l’on retrouve dans la majorité des livres actuels pour adolescents, où l’on prête des sentiments d’adultes à des gamins.

 Ce que j’aime aussi, c’est que dans cette saga, les personnages ne sont pas « parfaits ». Ils font des erreurs, mais s’en rendent compte et les assument.

   Je ne sais pas s’il en est de même pour vous, mais personnellement, je trouve la première de couverture vraiment splendide… ce château, ces couleurs, … superbe.

  J’ai adoré ce second et dernier tome autant que le premier! Une belle découverte.

Je vous le conseille vivement (après lecture du tome 1, bien entendu)

Merci aux éditions Balivernes  pour ces deux livres qui furent de belles découvertes…

Les premieres lignes

 Il était arrivé par-derrière. C’était sa marque de fabrique, à ce lâche. En 1490 comme en 2010, il était incapable de se comporter de manière franche.

Il ne m’avait même pas laissé deux minutes pour me reprendre, évacuer la peur de la nuit, effacer les images du carnage que nous avions perpétré à la sortie de la forêt, classer derrière une masse de neurones inutiles le visage brûlé de Cunrad, puis sa chute dans le Rhin, transpercé par les flèches ennemies. Non, non, non. C’était trop demander à monsieur que de me ficher la paix quelques instants, de me laisser croire que, sur cette rive, je pourrais souffler.

– T’en as mis un temps ! Purée, tés plus forte pour résoudre les équations avec des fractions que pour parcourir vingt malheureux kilomètres ! Deux jours que je t’attends. J’ai cru que tu n’arriverais jamais. Yo. Bon, sinon, ça va, l’Intell ?

Voilà ce que m’avait dit Mike, avec un grand sourire accroché à sa face niaise de chanteur de Boy’s Band.

Mike. Le même Mike qui m’avait poussée par-dessus la rambarde de l’Altes Schloss, perché sur les hauteurs de Baden-Baden, cinq jours auparavant. Enfin, cinq siècles et trente ans moins cinq jours auparavant, si l’on veut être tout à fait précis. Et j’aime être tout à fait précise, quelles que soient les circonstances, sinon après, ça me bloque, je ne pense plus qu’à rectifier mon imprécision et ça m’empêche d’accomplir d’autres tâches convenablement. Comme péter deux rotules par exemple. Ou arracher des oreilles et les faire avaler à leur propriétaire, accompagnées de petites lamelles de nez. Ou, pourquoi pas, pendre par les pieds un certain individu, lui ouvrir la panse, en sortir les boyaux, les accrocher à la selle de Noren et la lancer au grand galop d’une bonne claque sur la croupe.

Le même Mike, donc, à la mèche plaquée sur le front près, dont la vision me faisait venir à l’esprit des idées de tortures raffinées et des fringales de barbarie.

Ces charmantes scènes, ajoutées à la surprise de le trouver là, me maintinrent coite pendant plus d’une minute.

Il continuait à me dévisager, toujours souriant, espérant sans doute que j’allais lui sauter au cou, ravie de retrouver un visage familier dans ce Moyen Âge inconnu.

Ce livre s’inscrit dans le challenge « Jeunesse/Young adult » organisé par Mélo et ses copines…

[✎] Mieux qu’un jouet

Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 29 pages

Il y a très longtemps, je ne me souviens même plus quand, j’ai reçu un jouet extraordinaire. Ce merveilleux jouets peut presque tout faire. Laissez-moi vous présenter ce jouet unique…

Super! J’aime j’aime j’aime..

Une manière attendrissante et amusante de découvrir ce qui est « encore mieux qu’un jouet » 🙂

Avant toute chose, je tiens à vous dire que ce livre complète à merveille « mieux que dix fées » que je vous ai présenté il y a peu…

Un petit garçon, tout ce qu’il y a de plus adorable, nous raconte avec un enthousiasme non dissimulé tous les moments vraiment géniaux qu’il partage avec le jouet le plus extraordinaire qu’il ait jamais reçu.

De moments de jeux à celui de chasser les  monstres sous le lit, ce jouet hors du commun est indestructible et incroyable…

 

Comme dans son homologue « mieux que dix fées », ce livre offre aux enfants une histoire amusante, avec un vocabulaire varié, mais qui leur parle…

Ce qui est amusant aussi, c’est la typographie du texte: des courbes, des bosses et des fosses, des changements de police, de taille de texte, qui attire l’œil de l’enfant et l’intéresse d’avantage.

Complétez ce tableau par des illustrations douces, intimistes, plongeant dans l’imaginaire de l’enfant sans aucune difficulté… Les dessins sont doux, arrondis, dans des tonalités de couleurs variées mais choisies avec soin… chaque page nous gratifie d’un point de vue amusant ou touchant, mais vu comme un arrêt sur image sur un moment du quotidien de l’enfant.

Rajoutez à tout cela une pointe d’humour, beaucoup de tendresse et d’amour, et vous obtenez un album hors du commun.

Tout est fait pour un ouvrage agréable à lire, plein de magie et de tendresse.

A découvrir pour tout les petits loups…

Encore une merveille des éditions Balivernes.