[✎] Les tommyknockers

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Les « tommyknockers » sont des esprits frappeurs, héros de berceuses que l’on destine aux enfants turbulents. Mais, sous la plume de Stephen King, la berceuse devient une inoubliable parabole de l’épouvante qui entraîne les habitants tranquilles d’un petit village du Maine dans le plus abominable des cauchemars…
Tout commence du jour où Bobby, une femme solitaire, trébuche lors d’une promenade, sur un morceau de ferraille enfoui dans le sol.
On va exhumer un vaisseau spatial qui va se révéler être une horrible source d’énergie pour les habitants de village.
Contaminés les uns après les autres, ils perdent leurs dents, sont frappés d’hémorragie, leur sang devient vert et ils communiquent par télépathie pour obéir à de mystérieuses voix. Tous subissent docilement cette incompréhensible mutation qui les porte à détruire tous ceux qui se montrent trop curieux et cherchent à s’opposer ce nouvel ordre des choses…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Il y a bien longtemps malgré tout que je n’avais plus lu un roman de Stephen King, et pour le coup, je me suis attaquée à un « gros morceau » puisqu’il s’agit ici d’une histoire en trois volumes… Moi qui ai horreur des livres trop longs… me voilà servie 🙂 ça devait tourner aux alentours des 1000 pages, je pense…
Le livre
Comme le livre est long, on a la chance d’avoir beaucoup de descriptions, tant point de vue des lieux que des personnages… On a bien l’occasion de faire connaissance avec eux, de les appréhender, et du coup, de s’attacher à eux…
On va à la rencontre du fin fond de leur âme, la part la plus sombre, souvent cachée… On entre dans une complexité phénoménale…
J’aime la cohérence des romans du « maître de l’horreur », et cette cohérence ne fait pas défaut dans cette histoire.
Bien que complexe, l’histoire se lit sans trop de difficultés, et les pages se tournent à une rapidité déconcertante.
Au travers de son art il nous offre également une légère critique vis-à-vis de son gouvernement, tout en explorant de la mythologie fantastique… Que demander de plus pour passer un bon moment de lecture?
Finalement, beaucoup de thèmes assez différents sont abordés dans ce livre: complot gouvernemental, lutte de l’écologie contre le nucléaire, alcoolisme, présence extra-terrestre, … Les uns s’entremêlent aux autres avec une décontraction particulière et agréable… Rien n’est de trop, tout s’imbrique à merveille dans l’engrenage de l’histoire.
Le petit plus? Les clins d’œil passés à d’autres histoires de Stephen King (ça, dead zone, charlie), qui rendent l’histoire encore plus plaisante 🙂 Il est vrai que comme beaucoup d’autres histoires, celle-ci trouve son environnement dans le Maine, endroit fétiche de l’auteur…Comme je le faisais remarquer à mon cher et tendre il n’y a pas si longtemps, à force de visiter le Maine avec Stephen King, j’ai l’impression d’y avoir passé une partie de ma vie 🙂
Sinon, les sentiments qui nous traversent pendant la lecture sont le rire, les larmes, les frissons, l’angoisse, … rien ne manque…
Un passage que j’ai aimé? Celui où Jim Gardener entre dans la grange de Bobbi et trouve le chien transformé en source d’énergie… C’est le genre de passage qui marque… et c’est aussi un de ceux que j’ai, par contre, eu le plus de mal à me représenter lors de la lecture… (mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler ceux qui ne l’ont pas encore lu…)
Je dirais enfin de ce livre qu’il est loin d’être passionnant… mais que ce qui pousse le lecteur dans sa lecture, c’est qu’il est intriguant… on veut savoir la suite, on veut savoir le dénouement, … cela devient obsessionnel… on se dit qu’on ne peut pas arrêter la lecture sans savoir…

Le film
Après avoir relu le livre, je dois bien avouer que le film m’a semblé un peu décevant… je n’y ai pas retrouvé toute l’ampleur de l’angoisse ressentie lors de la lecture du livre… c’est un peu dommage…
Les effets spéciaux m’ont semblé trop bidons, totalement irréalistes… (je sais, pour l’époque, ce n’était déjà pas si mal, mais quand même … )
Grande déception pour le film, dans lequel je n’ai pas retrouvé ce qui m’a tant séduit dans le livre…
Pourtant, c’est ce film qui, à l’époque de sa sortie, fut le début de ma passion dévorante pour l’auteur… bizarre quand même, vous ne trouvez pas?
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Il n’y a pas photo, j’ai, de loin, préféré les livres  au film…
Bien qu’à la fin, je saturais un peu et trouvais que cela tirait en longueur..

Une chose que j’aime chez Stephen King, c’est qu’il n’hésite pas à pratiquer l’auto-dérision… Comme dans ce passage où il parle d’un auteur à succès du Maine (de Bangor, plus précisément) qui écrit des livres plein de grossièretés et de monstres, qui ne s’apparentent en rien à de « vrais » livres…
·•●oO Autre chose?  Oo●•·
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J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Stephen KING organisé par « bouquinovore modéré », dans la catégorie « Décénie », et nous sommes ici en 1987… 
Et puis, tant que j’y étais, j’ai regardé le film, ce qui fait que j’en profite pour augmenter d’un cran ma participation au challenge « regarde ce que tu lis » organisé par Nodreytiti…
Hop hop, d’une pierre deux coups 🙂

[✎] Les mystères d’Harper Connelly, tome 1 : Murmures d’outre-tombe

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Harper Connelly a été frappée par la foudre à 15 ans et est depuis capable de retrouver des cadavres et de déterminer la cause de leur mort. Familles de disparus et forces de l’ordre font appel à elle. Harper et son demi-frère, avec qui elle a des relations complexes, sillonnent ainsi les Etats-Unis..
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Rien qu’à lire le résumé, j’ai été conquise par ce livre…
Il ne m’a pas fallut longtemps pour le commencer… on ne se refait pas 🙂
Et effectivement, je n’ai pas été déçue… quel bonheur…
Au départ, j’ai eu un peu de réticence étant donné que c’est la même auteure que « la communauté du sud », saga que je n’ai vraiment pas aimé! Mais passé outre cette appréhension, je me suis plongée à pages perdues dans cette lecture, et j’ai adoré 🙂
Ce livre est un mélange de suspens, de paranormal, …
Les personnages sont attachants, intéressants, fascinants, tant Harper que son frère, que le reste des personnages bien que secondaires…
Et tout au long du livre, on apprend à connaître le passé, l’enfance, etc de harper et son frère, ce qui fait qu’on les apprécie d’avantage, car on a l’impression « de les connaître depuis toujours… j’aime cette impression…
De plus, je me suis un peu reconnue en Harper, dans certaines de ses caractéristiques: la peur de l’orage, la sensibilité à certaines choses, le besoin de se sentir rassurée par la présence de son frère, … c’est ce qui m’a fait l’apprécier d’avantage…
La plume de l’auteur fait que le livre se lit tout seul, quasi d’une traite, sans interruptions, sans qu’il n’y ait de moments creux…
L’intrigue est rondement menée, pour le plus grand plaisir du lecteur 🙂
Et le fait que la narration se fasse à la première personne renforce l’implication que l’on prend dans le déroulement de l’histoire.
Mon seul point négatif, il va plus à la mise en forme qu’autre chose: pour un roman « J’ai lu », ils en ont fait un hors format d’un bon cm plus large que les autres… c’est dommage je trouve (il faut dire que je suis une maniaque du rangement en ce qui concerne mes livres, et j’ai horreur quand il y en a un qui dépasse…)…
Mais bon, il s’agit là d’un détail bien entendu, qui n’entache en rien le fait que j’ai bien hâte de lire la suite des aventures de Harper Connelly.
Un petit passage qui n’a rien à proprement parler à voir avec l’histoire, mais que j’ai bien aimé 🙂
« Nous avons toujours une pile de livres de poche sur la banquette arrière de notre voiture. Quand nous en finissons un, nous le laissons dans la chambre du motel où nous logeons afin que quelqu’un d’autre puisse en profiter. Si le volume est en bon état, nous le conservons pour l’échanger. Nous nous arrêtons chaque fois que nous voyons une bouquinerie pour renouveler notre stock. Grâce à ce système, j’ai lu toutes sortes d’ouvrages qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit d’acheter. Et dévoré des dizaines de best-sellers, des années après qu’ils eurent figuré au top des ventes, ce qui ne me gêne pas du tout. » P54
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Mon premier coup de cœur de cette année…
Une saga à suivre de (très) près…

[✎] Level 26, tome 1

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l’extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c’est le niveau 26. Un seul homme peut l’arrêter. Il s’appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s’est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n’aura plus le choix.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Il n’y a pas photo, ceux qui suivent ce blog commencent à le savoir… j’ai une véritable passion pour les histoires ou livres qui traitent de tueurs en série…
Et dans « level 26 », l’attrait est d’autant plus grand qu’il y est question d’un tueur qui n’a rien de comparable aux autres… On entre direct dans l’inconnu, car il n’y a aucun point de référence… (Non pas que ce soit un thriller d’un genre nouveau, loin de là, mais l’univers mis en place est des plus particuliers)
La quatrième de couverture est donc des plus prometteuses en  la matière…
La plume de l’auteur est terriblement agréable, les pages glissent sous les doigts et le regard les unes après les autres…
L’intrigue, présente dès le départ, est telle qu’on a du mal à se dire « je suis raisonnable, j’en reste là pour aujourd’hui »… surtout que, c’est bien connu, quand il s’agit de livres, je suis rarement raisonnable 🙂 donc, ça ne m’aide pas… 🙂
Les crimes commis sont indéfinissables… barbares, cruels, mettant parfois presque le cœur à l’envers. Les descriptions qui en sont faites sont effrayantes…
Ce qui est dommage, c’est que peu à peu, l’intrigue s’essouffle malgré tout… heureusement, ce n’est que temporaire, mais je ne doute pas que cela découragerait  les moins téméraires 🙂
Il y a certains passages/sujets abordés que j’aurais aimé voir plus en profondeur, moins « survolés » ou laissés à l’imagination du lecteur…beaucoup de choses, selon moi, restent en suspend… trop de questions sans réponses…
Alors que certaines descriptions auraient pu être évitées à mon humble avis, car elles n’apportent rien de constructif à l’histoire.
Les petits plus que j’ai franchement adoré?
* des chapitres courts… ce qui donne un certain rythme au livre
* les illustrations présentes ça et là dans le livre… je les trouve tout simplement superbes et ajoutent un certain aspect visuel qui m’a plu…
  

Par contre, je commence à me dire que j’attrape le cœur trop sensible pour ce qui est trop « violent » ou à la limite de l’insoutenable… car certaines scènes décrite m’ont vraiment retournée…
On sent malgré tout que l’auteur est un « spécialiste des séries télé », car le roman est construit de la même façon, avec une fin « rebondissante », des chapitres dessinés à la manière de scènes distinctes que l’on peut visualiser sans peine, …
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Une appréciation en demi-teinte, … un sujet passionnant, mais une intrigue trop diffuse et instable à cause des petits temps morts. Cependant, je n’hésiterai pas à lire le Tome 2.
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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Je remercie Livraddict et les éditions J’ai Lu pour ce partenariat…

[✎] Mafalda, tome 01

 On ne présente plus Mafalda, petite fille vive qui découvre la vie, ses joies, ses absurdités et ses horreurs. À travers l’éveil d’un enfant Quino nous livre sa réflexion sur le monde et sur l’étrange animal qui le peuple : l’être humain.

 Je suis tombée par hasard sur ce petit livre en cherchant tout autre chose, et je me suis dit qu’il y avait bien longtemps que je n’avais plus lu du Mafalda!

J’en avais dévoré les tomes quand j’étais ado, et j’avais adoré ça… Mais les années passant, elle m’était totalement sortie de la tête!

Donc, pas d’hésitation, j’ai embarqué ce premier tome pour redécouvrir une des BD de mon adolescence…

Et je dois bien vous avouer que j’y ai pris autant de plaisir qu’à l’époque!!
J’aime l’humour sarcastique de cette petite gamine haute comme trois pommes et de ses amis… la désolation de ses parents qui, immanquablement, ne savent quoi répondre à ses questions du genre « pourquoi ‘humanité va mal? » ou « pourquoi toutes les personnes qui ont un diplôme partent à l’étranger? »…

Les dessins, tout comme les textes, sont relativement simples, il faut le reconnaître, mais pourtant percutants là où il faut…

Ce que je trouve un peu paradoxal, c’est que force est de constater que les thèmes abordés n’ont rien à voir avec ceux qu’une petite fille « ordinaire » pourrait aborder… et c’est ce qui caractérise le mieux cette BD, je pense…

Elle a tout pour plaire, finalement, c’est Mafalda 🙂
D’ailleurs, pour relire ce premier tome, je me suis laissée emporter totalement et n’ai pas vu le temps passer, et l’ai lu d’une seule traite 🙂

Une agréable redécouverte 🙂

[✎] La fête des perles – Les français écrivent à l’administration

 Ronchonner, contester, pinailler, gémir ou réclamer des sous : les Français sont spécialistes ! Surtout quand il s’agit d’écrire à l’Administration, à leur assureur, à leur médecin, à leur banquier, à leur maire… Tous rigoureusement authentiques, les deux mille extraits de lettres qui composent ce florilège ont été recueillis par les fonctionnaires eux-mêmes qui, au fil des années, conservent précieusement les missives les plus drôles, celles où l’insolite le dispute à l’ignorance, où la maladresse flirte avec la mauvaise foi. Ce livre en est la preuve par le rire : la réalité dépasse toujours la fiction !

Il est difficile de faire un long discours sur ce livre…
Tout ce que je peux dire, c’est que je prends toujours autant de plaisir à lire les « perles » qu’elles soient des profs, des étudiants, ….
Ici, le livre aborde les courriers reçus par différentes administrations françaises, et une fois de plus, c’est un réel plaisir à lire…
Ce qui est agréable aussi, c’est que comme il ne s’agit pas d’un texte suivi, on peut en interrompre la lecture à tout moment sans en perdre le cours, … 
Je ne résiste pas à vous en donner certains passages qui ont eu le don de me faire rire toute seule dans le salon…
* Je crois que le coton tige qui est resté coincé dans son oreille lui a atteint le cerveau
* Ma fille n’était déjà pas une beuaté, mais depuis l’accident, elle n’est même plus regardable
* Je n’y crois pas trop, mais une amie m’a dit qu’on pouvait attraper des enfants ailleurs que là où on les fait normalement
* Ma fille est idiote depuis sa naissance, et ça vient du côté de ma femme.

Un livre délirant, qui permet de passer un très bon moment lecture pour se détendre 🙂

[✎] Colorado Kid

 Sur la petite île de Moose-Lookit, au large du Maine, Dave Bowie et Vince Teague, les deux vieux briscards du journal local racontent à Stephanie McCann, une jeune stagiaire, l’histoire la plus mystérieuse de leur carrière : la découverte, en 1980, d’un cadavre avec un morceau de steak au fond de la gorge, un paquet de cigarettes avec un timbre fiscal du Colorado et une pièce russe dans la poche.

  En furetant sur le net, je suis tombée sur une série télévisée qui s’appelle « HAVEN »… et en regardant le synopsis, j’ai découvert que cette série était tirée du livre « Colorado Kid » de Stephen King.

J’avais ce livre dans ma collection depuis sa sortie, mais cependant je n’avais jamais été tentée de le lire.
Puis, j’ai regardé 2 ou 3 épisodes de la série, et là, j’ai adoré!! Cela a éveillé ma curiosité par rapport au livre, et je me suis dit qu’il était grand temps de le sortir de son étagère, … et voilà…
Il faut reconnaître que le livre est un peu lent à démarrer… l’intrigue traîne à arriver.
On apprend dès le départ à cerner les personnages par des descriptions qui semblent ne pas en finir, mais pourtant, c’est ce qui caractérise le livre, je trouve. Sans ces descriptions, il n’aurait pas le même impact sur le lecteur…
On n’est pas dans le thriller, on n’est pas dans l’horreur, ni dans le fantastique, … même si tous ces éléments s’y retrouvent, on est surtout dans le psychologique.
C’est ce que j’aime chez Stephen King, il sait se renouveler, changer de style, … On est toujours surpris par l’imagination de l’auteur.
Par contre, point négatif, vu que le roman est assez court, on reste un peu sur sa faim… surtout que la clé du mystère reste inconnue, chacun peut y aller de sa propre théorie, de ses propres hypothèses…

Je garde cependant comme impression générale des personnages attendrissants, un mystère total,.. Tous les ingrédients y sont ou presque, avec un côté intimiste qui ne gâche rien…

[✎] Shining

Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté… L’hiver, l’hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien. Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance : c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny. Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus. Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée ? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel ?


Comment décrire ce livre?? Les mots me manquent tant je l’ai adoré…
Il est à la fois angoissant, perturbant…
Il y a tout au long du livre une ambiance qui est de plus en plus pesante et lourde… Dès le début, on sent aisément le déclic qui se passe chez Jack quand il visite l’hôtel, et tout au long du livre, on ne peut que se sentir oppressé au fur et à mesure que la folie le gagne, on sent l’angoisse nous gagner elle aussi…
Dans cette ambiance pleine de fantômes, on s’attendrait presque, tant le livre est prenant, à voir débarquer l’un d’eux, à le voir passer au milieu de notre propre living et d’entendre la les bruits d’une fête qui se serait invitée chez nous…
Ce livre ne comporte aucun blanc, aucun temps mort, c’est de l’angoisse à haute dose…
On se doute dès le départ qu’une fin tragique se trame, mais le suspens reste présent, les évènements s’enchaînent, les rebondissements aussi, pour le plus grand bonheur du lecteur.
Personnellement, j’ai toujours adoré les histoires de lieux hantés, où les bâtiments gardent en eux l’âme des précédents habitants… et ici, le thème a été abordé dans un sens tragique hors du commun, où la folie qui s’installe est terrifiante… et où l’hôtel , non seulement hante les personnes, mais absorber leur âme pour nourrir sa propre âme…

Un livre génial que je conseille vivement aux amateurs du genre…

[✎] Kit de survie dans un monde de cons

Toute ressemblance avec des individus cons de sexe masculin ou féminin, voire autre, ayant existé – ou existant – et sévissant dans des entreprises, des collectivités, des industries, des administrations – que celles-ci soient publiques ou parapubliques -, de l’autre côté du palier, à vélo, en voiture, sur les trottoirs ou sous votre toit n’est ni pure coïncidence, ni fortuite, ni accidentelle. Ils sont partout. Impossible d’y échapper, ils nous observent et semblent prendre du plaisir à nous emmerder au quotidien.
Oui, il était temps de vous donner LA solution pour lutter contre ce fléau ! Grâce au Kit de survie dans un monde de cons, vous aurez tous les éléments en main pour enfin vous défendre : 2 guides pour les démasquer et une poupée vaudou pour les contrer !

 Ce kit de survie dans un monde de cons m’a attirée pour le côté humoristique… l’envie de changer un peu le genre de mes lectures…
C’est pourquoi j’ai postulé pour  ce partenariat avec BOB…
et dès que le livre est arrivé, je n’ai eu qu’une envie, le lire… D’ailleurs, je n’ai pas résisté, j’ai déposé le livre en cours, et me suis mis à la lecture de ces deux petits ouvrages …

Et finalement, j’ai été relativement déçue par la lecture de ces livres…
J’ai commencé par « Vivre avec des cons ».
Je m’attendais donc à de l’humour basé sur de petites anecdotes marrantes et cocasses, et au lieu de cela, je n’ai rien trouvé d’amusant, voguant entre le cassage des écologistes et celui des conducteurs de voitures, sans compter que le/la « conjoint/e » y passe pour son grade aussi dans des clichés plus que navrants… Je m’attendais à plus d’innovation.

Le guide « comment travailler avec des cons » est un peu plus plaisant, l’humour y est pour ma part de meilleur goût, et utilisé à meilleur escient. J’ai eu beaucoup moins de « peine » à le lire que « vivre avec des cons ».

Si l’on en croit l’auteur, de toutes façons, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, on est tous des cons.

Cependant, mon avis sur ces livres reste des plus mitigés, et pour moi, il ne va pas me laisser une trace inoubliable… On reste beaucoup trop dans la critique caricaturale abrutissante, plutôt que dans l’humour…
C’est très dommage, car le titre était prometteur…

Pour finir sur une petite note joyeuse malgré tout, la petite poupée « vaudoo » pour contrer et nuire aux « cons » m’a bien fait rire, je l’ai trouvée bien amusante..

Ce livre a été lu en partenariat avec Blog-o-book et les éditions J’ai Lu que je remercie grandement pour cette collaboration…

[✎] L’enfant qui ne pleurait pas

 Sheila, six ans, a enlevé un bébé, et a fait preuve d’extrême violence envers lui. Il est dans un état critique et la coupable a été arrêtée.C’est elle que Torey voit apparaître dans sa classe d’enfants inadaptés. La police ne peut plus rien et l’hôpital psychiatrique l’a rejetée.
Alors commence une lente approche entre la jeune pédagogue et l’enfant sauvage qui dit toujours non et ne pleure jamais. Des gestes, des mots, des jeux… et Sheila se révèle sensible, intelligente.
Chaque soir, hélas! elle retrouve son taudis, son père irresponsable et violent.
Saura-t-elle jamais pleurer… et rire?

Que ce livre est poignant!!Dès les premières lignes, ce livre prend aux tripes, bouleverse l’âme et ne peut laisser indifférent… (Vu la dureté des premières lignes, je préfère ne pas les noter ici…)
Dès le début, on a envie d’en connaître la fin, on se dit, mais comment est-il possible qu’une petite fille de six ans arrive d’une part à faire preuve d’autant de violence? Qu’est ce qui l’a poussé à en arriver là? Mais immanquablement, on ne peut s’empêcher d’avoir de la sympathie pour elle, de la prendre en affection et de se dire « Mais comment va-t-elle s’en sortir? « 
Du début à la fin, on a la gorge serrée et les larmes aux yeux de nombreuses fois.
Ce qui m’a interpelée, c’est la manière dont cette petite fille, au demeurant surdouée, constate dès les premiers instants qu’on l’a mise « dans une classe pour les enfants fous »… Quelle enfant aussi instable et avec un tel passé peut avoir une telle maturité et une telle capacité de jugement?

Dans ce livre, aucune souffrance n’est masquée, elles nous sont toutes livrées à coeur ouvert, directement, sans masque, sans fioriture… c’est ce qui le rend si poignant… de même que la formidable persévérence dont font preuve tant Torey (l’institutrice) que la petite Sheila…

Voici donc un livre qui, malgré son côté dur et déchirant, mérite d’être lu…

– Je pleure jamais. Comme ça, personne peut me faire de mal.

– Que veux- tu dire ?
– Si je pleure pas, ils savent pas que j’ai de la peine. Alors ils peuvent pas me faire du mal….

Pour ceux qui ont également été touché par « l’enfant qui ne pleurait pas », lisez « The Tiger’s Child » (je ne connais pas le titre en français), qui est en fait la suite de ce livre. »The Tiger’s Child » est semble-t-il  tout aussi émouvant, permet d’avoir une autre vision de l’histoire de la petite Sheila, et nous permet sinon de comprendre au moins de savoir pourquoi, du haut de ses six ans, elle avait ainsi maltraité cet enfant de trois ans…

[✎] Déshonorée

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)

Quatrième de couverture: 
Elle n’avait rien fait, son frère non plus. Le tribunal de son village de l’est du Pakistan l’a pourtant condamné à être violée en réparation d’une prétende faute de son frère. A 28 ans, Mukhtaran Bibi est violée par quatre hommes, humiliée. Pour se venger de son déshonneur, elle parle & se défend. Son appel est entendu par les médias, les hommes politiques & les ONG & lui permet de construire une école : un myen de lutter contre ces pratiques inacceptables. Celle que les enfants de son école appelle Mukhtar Mai (grande sœur respectée) devient un symbole national & international de la lutte contre les violences faites aux femmes.

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Ce livre est l’un des plus bouleversants témoignages qu’il m’ait été donné de lire sur la condition de la femme… à l’heure actuelle…
La quatrième de couverture avait automatiquement attiré mon attention, car le respect de toute vie humaine est quelque chose de tellement important à mes yeux… que cette histoire m’a irrésistiblement attirée, … comme pour me convaincre que ce devait être une erreur, que dans le monde d’aujourd’hui, de telles choses ne pouvaient plus exister, pas à ce point…
Et pourtant…
La présentation du livre, à elle seule, a déjà réussi à m’émouvoir aux larmes… Etre condamnée et violée pour une prétendue faute commise par son frère…Comment est-ce possible d’encore faire preuve d’aussi peu d’humanité à l’heure actuelle?
Surtout quand on sait qu’au départ, la faute prétendue, c’est qu’un gamin de 12 ans ait parlé à une femme d’une vingtaine d’années. Cela aurait déshonoré la jeune fille… parce que là bas, une femme n’a pas le droit de parler à un homme…
Ce qui m’a choqué, c’est pourquoi sa propre famille la choisit elle, pour écoper de la peine qui sera si ignoble… La raison en est simple, c’est une femme respectable, et cela la rendra plus « crédible »… C’est un comble, quand même… être déshonorée parce qu’on est une femme respectable

Selon la loi islamique, son frère risque la mort pour un « crime » qu’il n’a pas commis… Au lieu de sa, sa famille préfère laisser cette femme se faire humilier par un viol collectif, la salissant et lui enlevant toute dignité, sans l’ombre d’une preuve, sans qu’il n’y ait réellement eu faute qui plus est!

Dans son récit, elle raconte aussi comment dans son pays, un enfant sera battu par sa mère pour avoir joué avec sa cousine de son âge.. Ou comment, du haut de ses 6 ans, elle jouait aux poupées de chiffon avec sa soeur, en imitant les mariages arrangés par la famille…
Mais les âges ne sont qu’approximatifs, car là bas, pas d’acte de naissance, pas d’état civil… juste la parole des parents pour toute preuve…

Ce livre, à mes yeux est un livre à lire absolument…Il nous montre la terrible réalité de ce que l’on ne soupçonne pas nécessairement dans nos pays… Personnellement, je suis très ouverte sur le monde et pourtant, même si je sais que dans certains pays les droits de la femme sont encore bafoués je n’imaginais sincèrement pas la part importante que la famille proche pouvait avoir là dedans, … Que ces règles de justice, de famille, sont pourtant d’un autre temps… comment est-ce encore possible à notre époque?
Ce livre montre la dure réalité de la vie pour ces femmes, ces enfants, ces hommes aussi… où tous les moyens sont bons pour les personnes d’une caste supérieure pour humilier les autres, … en dehors de toute justice officielle, qui est malheureusement trop chère et inaccessible pour la plupart..

Les médias, qui ont souvent tendance à montrer le mauvais côtés des choses sans vraiment y prendre attention auront ici eu au moins l’avantage de l’aider à s’en sortir, à surmonter, et à pouvoir se battre pour la cause des femmes, pour que de telles atrocités n’arrivent plus…

Un témoignage poignant, bouleversant, dur à lire mais pourtant avec un tel message d’espoir et de courage pour ces femmes…

 
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Le début ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
« La décision familiale est prise dans la nuit du 22 juin 2002. 

C’est moi, Mukhtaran Bibi, du village de Meerwala, de la caste des paysans Gujjar, qui dois affronter le clan de la caste supérieure des Mastoi, fermiers puissants et guerriers. Il faut que je leur demande pardon au nom de ma famille. »

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Au hasard ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Page 10: « Le choix de mon père était le seul possible. J’ai vingt-huit ans, je ne sais ni lire ni écrire puisqu’il n’y a pas d’écoles pour les filles au village, mais j’ai appris le Coran par coeur, et depuis mon divorce je l’enseigne bénévolement aux enfants de mon village. C’est là ma respectabilité. Ma force. « 

Page 14: « Pour eux, une femme n’est qu’un objet de possession, d’honneur ou de vengeance. Ils l’épousent ou la violent selon leur conception de l’orgueil tribal. Ils savent qu’une femme humiliée de la sorte n’a d’autre recours que le suicide. ils n’ont même pas besoin de se servir de leurs armes. Le viol la tue. Le viol est l’arme ultime. Il sert à humilier définitivement l’autre clan.« 

Note personnelle: 18/20

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ … ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)

Que dire de plus… Un livre poignant, déconcertant.. On n’imagine pas que cela puisse encore arriver à notre époque… 
A lire absolument…

[✎] X-Files : Aux frontières du réel, tome 13 : Ames damnées

de Easton Royce

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Sauve qui peut!
Le ciel est en folie!

 
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Dans une bouquinerie, je me suis surpris à prendre plusieurs tomes de « aux frontières du réel », nostalgique de la série télévisée du même nom…
Je me suis dit, à tout hasard, pourquoi pas ? …

La première phrase du livre met bien en place l’atmosphère de l’histoire… Elle lui confère un aspect magique.

L’histoire commence par un attroupement de jeunes qui rendent hommage à un des leurs, décédé assassiné dans d’étranges circonstances… Tout le monde, dans la ville, impute ce crime à une étrange secte satanique qui sévirait dans la région.
Un de ces jeune ne rentrera pas chez lui… Il sera retrouvé le lendemain, pendu, dans les bois… Là encore, la secte est accusée bein que personne n’ait pu en prouver l’existence.

C’est là que Skully et Mulder entrent en scène.

Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est que l’on retrouve bien la même atmosphère pesante et angoissante que celle que l’on a pu découvrir dans la série télévisée…
De même, on retrouve également l’humour « mulderesque », qu ime ravit toujours 🙂

Bref, un moment lecture agréable, angoissant, pour faire un break entre deux livres « plus sérieux ».

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Premières phrases ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
« Sous un milliard d’étoiles brillant au firmament comme des épingles plantées dans la toile de la nuit, sous huit planètes au regard implacable, sous une pleine lune au visage blême, se déroulait un rituel solennel. »
 
 

note personnelle: 15/20

[✎] La cicatrice

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
1944. Jeff a treize ans. Il porte la cicatrice d’un bec-de-lièvre. Suite à un déménagement, il doit aller dans une autre école. Bien que rejeté par ses camarades à cause de sa cicatrice et malgré l’amour entier de sa famille, Jeff va tout faire pour tenter de s’intégrer. Jusqu’au jour où il commet un acte incompréhensible, menaçant ainsi de faire vaciller la fragile amitié qu’il était parvenu à nouer avec Willy, l’un de ses camarades de classe.

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Les livres parlant des difficultés de l’enfance, des enfants exclus, malheureux, ça m’a toujours attirée… Peut-être pour essayer de comprendre? Je ne sais pas…
La détresse des enfants est parfois si loin de l’insouciance qui devrait régner dans leur vie d’enfant…
C’est ce qui m’a fait pencher pour ce livre…

Ce roman « Jeunesse » est pour moi une pure merveille…

Il commence comme ceci: « J’étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. »… Cela commence bien vous ne trouvez pas…? Puis on découvre la « cicatrice » du jeune héros: Un bec de lièvre, que ces parents se bornent à appeler « cicatrice »… Déjà là, je me suis posée pas mal de questions… telles que pourquoi ne pas appeler un chat un chat? Pourquoi transformer la vérité? Cela ne la rend pas plus facile à vivre pour un gamin de 13 ans…

La première chose qui m’a ému dans ce livre (eh oui, il y en a eu plusieurs 😉 ), c’est le marchandage que ce petit garçon va faire avec Dieu…  « Si vous aviez la fois gros comme un grain de moutarde, vous pourriez dire à cette montagne « transporte-toi  d’ici à là », et elle si transporterait… rien ne vous serait impossible. » (page 10) … Il s’accroche dur comme fer à l’espoir que sa foi lui efface cette cicatrice…La naïveté de l’enfance mêlée à une si grande souffrance… quel contraste étonnant et émouvant…

Et que dire de ce feu d’artifice dans le coeur que j’ai ressenti pour lui au moment où, pour la première fois, ce petit garçon traité généralement comme une bête de foire découvre les joies de l’amitié vraie et sincère? Et à quel point un simple timbre offert en cadeau provoque en lui la sensation d’être le petit garçon le plus heureux du monde?J’ai vraiment eu l’impression de vivre cette victoire avec lui…

Puis, beaucoup de questions fusent à l’esprit tout au long de se roman, car si court soit-il (128 pages), il pose beaucoup de questionnements: Pourquoi les enfants sont ils aussi cruels entre eux? Est ce que la méchanceté des enfants appelle la méchanceté en retour? Les parents ont-ils raison de mentir à leurs enfants pour éviter de se voir poser des questions auxquelles ils n’auraient pas de réponse, telles que « pourquoi moi? »?

On ne peut s’empêcher de se mettre à la place de cet enfant, de se dire « quand j’étais enfant, moi aussi, je me suis fait brimer par mes camarades de classe… »… Cela fait remonter des souvenirs, des émotions… j’aime décidément beaucoup ce genre de livres qui replonge dans le passé…

Je trouve cependant que pour un livre « jeunesse », il est un peu « dur » pour les enfants en dessous de 13 ou 15 ans…

Si je devais retenir une phrase du livre: « Comme il est difficile de vivre avec un être qu’on déteste, quand cet être, c’est vous-même. » (page 63)

Alors oui, certains diront que ce livre est ENCORE une histoire classique d’un enfant rejeté, mais c’est bien plus que cela… C’est toute l’émotion d’un enfant de 13 ans, racontée à la première personne, avec pudeur, justesse, et sensibilité qui rendent ce récit si poignant. On ne peut rester insensible à ce petit garçon, à sa détresse, à son évolution aussi, si radicale et soudaine…

Ce roman, quand arrive la dernière page, on le referme en ayant la gorge nouée, le coeur serré, et des souvenirs qui remontent à la surface…

Note personnelle: 17/20

Lire leurs avis: Meloe,