[avis de lecture] Le labyrinthe de Pan – Guillermo Del Toro et Cornelia Funke

Tu ne devrais pas venir ici.
Tu pourrais te perdre.
C’est déjà arrivé.
Je vais te raconter l’histoire…
IL ÉTAIT UNE FOIS…
Dans les contes, il y a des hommes et des loups, il y a des bêtes et des fées, il y a des enfants et des forêts.
Comme toutes les jeunes filles qui ont la tête pleine d’histoires, Ofelia sait tout ça. Alors quand elle rencontre son beau-père, elle voit tout de suite le capitán Vidal pour ce qu’il est, dans son uniforme immaculé et ses gants de cuir : un loup.
Mais rien ne peut la préparer à affronter la réalité hostile de la maison du capitán, au cœur d’une inquiétante forêt qui cache bien des secrets, dont un labyrinthe protégé par son terrifiant gardien. Là où la monstruosité et l’humanité se rencontrent, là où les mythes deviennent réalité.

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sortie le 14 novembre 2019
Editions MIchel Lafon
Lu en partenariat avec la maison d’édition

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Point Final, de William Lafleur

couv47195495Titre : Point final
Auteur : William Lafleur
Maison d’édition : Michel Lafon
Sortie : 9 juin 2016
# de pages : 173
Genre : Contemporaine

L’homme mort est le journal de bord d’un père de famille ayant mis en scène son propre décès pour observer les réactions de sa famille. Reclus derrière son ordinateur, il les regarde vivre au travers de ses écrans, grâce aux caméras et micros dont il a truffé son domicile avant de disparaître.

Mon avis: 16/20. Un livre d'un 1er abord malsain mais qui pousse à la réflexion.

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Les Revenants, tome 1 de Seth Patrick

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Dans une petite ville française de montagne dominée par un immense barrage, les habitants abasourdis voient des membres disparus de leur famille revenir à la vie : le même jour, des personnes de tous âges parfois décédées depuis des années, reprennent le cours de leur existence sans aucun souvenir de leur mort. Camille, 13 ans, tuée dans un accident de bus scolaire, Simon, qui s’était suicidé avant son mariage, Victor, un petit garçon mystérieux que personne ne semble reconnaître …
Alors que chacun tente d’accepter l’impossible, des phénomènes étranges se produisent dans la ville et des meurtres sanglants, semblables à une série d’assassinats perpétrés dans la région sept ans plus tôt, terrifient la population.
Comment les habitants vont-ils faire face à cet incroyable phénomène qui suscite à la fois la joie, l’effroi et la jalousie ? Pourquoi ces revenants apparaissent-ils du jour au lendemain sans raison ? Et pourquoi eux en particulier ?

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Les mensonges ne meurent jamais de Séverine De La Croix (2014)

Editions Michel Lafon
304 pages
Sortie : 6 Novembre 2014
Genre: Contemporaine

Une femme qui disparaît.
Un couple en danger.
Les terribles secrets d’une famille.
Un compte à rebours implacable.

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

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Ma note

4 sur 5

 

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avis 3La quatrième de couverture nous en dit, après tout, très peu sur le contenu, mais allez savoir pourquoi, rien que par sa couverture, ce livre a su attiser ma curiosité… J’ai donc été ravie d’être sélectionnée pour pouvoir le découvrir en partenariat avec les éditions Michel Lafon.

Pour le style, on est face à une écriture agréable, sans lourdeurs, sans ralentissements, sans période où l’on s’ennuie (et je dois avouer qu’il est rare, ces derniers temps, que je ne m’ennuie pas à la lecture d’un livre, … donc énoooorme bon point pour ce livre) et pourtant, les chapitres sont assez longs, ce que généralement, j’aime moyennement, mais là, j’étais tellement dans l’histoire que cela ne m’a pas dérangée du tout…
Un cadre qui suit un fil bien tendu, cohérent, …

 Ce livre, il se lit tout seul.. il est addictif, tout coule de source et nous entraîne dans le tourbillon des pages… et c’est vraiment quelque chose que j’aime, quand les pages se tournent, mine de rien…

Dès le départ, on se retrouve dans un univers mystérieux, trouble, où le doute plane… et ce doute et les incompréhensions qu’il génère ont finalement été présents tout au long du roman… j’adore!

On se retrouve face à une intrigue autour de la disparition de Manon, une trentenaire au caractère fort, à la détermination hors paire et qui va être le pilier central de l’histoire.

On va se retrouver avec son lot de surprises et de rebondissements, car souvent, on retrouve dans les histoires de disparitions soudaines et inexpliquées, les secrets de famille, les choses cachées, ignorées, les secrets lourds et destructeurs. Personnellement, j’adore ça. certains diront que c’est du réchauffé, du déjà vu, mais abordé ici de manière tellement agréable qu’il est aisé d’y accrocher et d’apprécier ce moment de lecture. C’est ce que j’aime d’ailleurs, avec la découverte de nouveaux auteurs: on y découvre souvent des petits trésors de talent….

Ce que j’ai aimé, c’est que le livre aborde aussi le sujet des difficultés de couper le cordons avec sa famille, de ne plus se laisser diriger par son entourage, de savoir dire stop et vivre sa propre vie même si elle sort de la voie toute tracée par les parents ou ceux qui nous entourent… C’est une chose tellement courante, tellement « personnelle », et ça renforce le lien que l’on peut avoir avec Manon et en apprécier d’autant plus le récit.

Le seul point noir selon moi : des personnages qui certes sont intéressants, mais un peu sous exploités. J’aurais aimé mieux les connaitre et en savoir plus sur eux. Je pense qu’ils auraient pu être un peu plus développés… mais bon, cela ne nuit pas au roman, juste à mes attentes personnelles…

Vous l’aurez compris, si ce livre n’est pas un coup de coeur, il s’en rapproche largement…

Contrecoups de Nathan Filer (2014)

Editions Michel Lafon
352 pages | Traduit par Philippe Mothe
Sortie : 28 Août 2014

Matthew a 19 ans, et c’est un jeune homme hanté. Par la mort de son grand frère, dix ans auparavant. Par la culpabilité. Par la voix de Simon qu’il entend partout, tout le temps…
Matthew a 19 ans et il souffre de schizophrénie, une maladie qui « ressemble à un serpent ». Pour comprendre son passé et s’en libérer, Matthew dessine, écrit. Il raconte l’enfance étouffée par la perte, la douleur silencieuse de ses parents ; l’adolescence ingrate brouillée par les nuages de marijuana ; la lente descente dans la folie, l’internement… Mais aussi, avec un humour mordant, le quotidien parfois absurde et toujours répétitif de l’hôpital psychiatrique, les soignants débordés, l’ennui abyssal… Et le combat sans cesse renouvelé pour apprivoiser la maladie, et trouver enfin sa place dans le monde.
Bouleversant, tourmenté, souvent drôle, Contrecoups est un roman tendre et courageux, porté par une voix absolument unique.

Ma note

5 sur 5

 

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avis 2 Waouw… voilà ce qui résume ma pensée au moment de refermer ce livre. Ce n’est pas un coup de cœur, mais cela s’est joué de peu…

La première fois que Camille, des éditions Michel Lafon, a proposé ce livre, il me tentait déjà beaucoup… alors je ne vous dis pas mon impatience à le lire quand j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour le découvrir en partenariat. Et je ne regrette pas du tout ma  lecture.

C’est une lecture assez atypique, presque perturbante. Tant par la forme que par le contenu.

La plume de l’auteur a ceci de particulier qu’on pourrait vraiment croire que c’est le malade lui-même qui parle. En lisant, on a l’impression d’entendre Matthew nous raconter son histoire, au final.

Il a bien réussi son coup, car il est crédible jusqu’au bout. C’est même à la limite du perturbant, car je n’ai pas pu m’empêcher, au travers de l’écriture, d’entrer complètement dans l’histoire, dans les doutes et les émotions de Matthew…

Il faut reconnaitre que le livre est un peu long à démarrer, le temps de poser les bases de l’histoire, de mettre les choses en place, mais au final, après une  cinquantaine de pages, je pense que ça passe ou ça casse.. et pour moi c’est plutôt bien passé.

On apprend, petit à petit, à en connaître d’avantage sur Matthew et son frère Simon, leur univers familial aussi… Au moins ,on va en profondeur, ils ne sont pas juste survolés… d’une part, ça permet de mieux comprendre et vivre l’histoire, mais aussi, on se pose pas mal de questions et cela nous laisse en alerte en cours de lecture…

Pour en revenir à Matthew… Il est un peu « brouillon », plein de contradictions, et dur à suivre quand même… on sent que point de vue psychologique, il a bien du mal, et j’ai aimé découvrir cette maladie qu’est la schizophrénie au travers de ce livre. Car pour moi, c’est là que réside l’âme du livre, sa force : on se rend compte que l’auteur sait de quoi il parle, il maîtrise son sujet, il ne se lance pas dans l’inconnu…Il sait où il veut aller et le « message » qu’il veut faire passer.

Ce livre est pour moi de ceux qui se savourent… L’action n’est pas présente, on avance pas à pas dans le chemin tortueux de l’âme humaine, où la maladie, le deuil, la construction de soi sont mis en avant.

Ca en fait un roman très touchant, très émouvant, très psychologique, … Un livre que je vous encourage à découvrir… bien loin des préjugés et les idées préconçues que l’on peut avoir sur la maladie.

 

 chroniques à lire

 

Il faut sauver Zoé de Alyson Noël (2014)

Editions Michel Lafon
283 pages – Sortie : 12 Juin 2014

« Ma sœur était le genre de personne pour qui les nuages s’écartent et sur qui le soleil brille en permanence. Alors forcément, vivre à ses côtés, c’était risquer de rester dans l’ombre. »
Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.

Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?

Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…

 

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5 - un ptit coup de coeur pour cette lecture Quand ce livre a été proposé en partenariat par les éditions Michel Lafon, je dois dire que je n’ai pas hésité une seule seconde… Il faut dire que depuis que sa sortie avait été annoncée, je lorgnais dessus et il avait directement rejoint ma wishlist sur Amazon…

Et finalement, je dois dire que ce livre a été à la hauteur de mes attentes, car je me suis régalée du début à la fin 🙂
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir la plume d’Alyson Noël et j’avais beaucoup aimé la finesse et la légèreté de sa plume… et j’ai eu vraiment plaisir à la retrouver ici, toujours aussi sympathique, prenante et accrocheuse. Le seul petit regret, c’est que certains passages m’ont semblés un peu précipités, un peu écrits trop en surface, j’aurais aimé les voir approfondis.

Le personnage d’Echo m’a beaucoup plu et émue… Une ado comme les autres, au demeurant, mais dont les choses de la vie ont bouleversé l’existence… sa sœur, Zoé, à disparu et a été retrouvée morte… et pour couronner le tout, Echo doit faire sa rentrée dans l’école où allait sa sœur avant son décès… pas évident à gérer. Elle est passée du statut de « celle qu’on ne voyait pas à cause de Zoé » à celui de « celle qu’on remarque tout de suite à cause de la mort de Zoé »… finalement, vivre dans l’ombre de sa sœur, morte ou vivante, lui cause bien des tourments.
On va la suivre dans son cheminement, ses questionnements, on va la voir évoluer et grandir… c’est très bien tourné et la finesse de l’écriture rend les choses encore plus emplies d’émotions.

On passe par plein de ressentis différents : la tristesse, la colère, l’incompréhension, les rires et les larmes bien entendu. Plus que de lire cette histoire, on la vit avec Echo.
Le cheminement du deuil y est abordé d’une manière différente et accessible. On y parle aussi culpabilité, premières amours, le poids des apparences, l’amitié….
Ce livre est un véritable coup de cœur que je vous conseille fortement…

 chroniques à lire

 Mycoton – 

Love letters to the dead, Ava Dellaira

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May.

Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour…

Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love letters to the dead est une lettre d’amour à la vie

ce que j'en ense

4 - un tourbillon d'émotions

Oh la la, ce que j’ai eu du mal à trouver les mots pour vous faire cette chronique… car elle me laisse une impression en demi teinte…

Déjà, il faut savoir que j’étais très impatiente de commencer la lecture de ce livre… pour vous dire, alors que j’adorais ma lecture en cours, je l’ai malgré tout laissée de côté pour commencer Love letters to the dead…  et ça valait le coup… même si certaines choses m’ont dérangée.

L’écriture est simple, très ado, mais le livre leur est destiné, donc cela ne m’a pas choquée plus que ça…Au début, je me suis quand même demandé quel âge avait « réellement Laurel » par rapport à la manière dont s’est écrit…   Je ne lui aurait pas mis 16 ans, mais plutôt 13 ou 14 ans… en tous cas, c’est l’impression que j’ai eue…  donc ce petit décalage entre l’idée que je me fais d’une ado de 16 ans et ce qui était le cas m’a un peu embêtée, mais j’ai ensuite su passer au dessus de ça et en faire abstraction.

Le style est assez déroutant au début, puisqu’il s’agit exclusivement d’une correspondance, mais finalement, on s’y fait et on y prend goût, en tous cas, ce fut le cas pour moi.

J’ai aimé être (re)plongée ainsi dans le monde de l’adolescence et de ses difficultés, même  si le cas de Laurel n’est pas une généralité non plus. Mais malgré tout, c’est très touchant et les thèmes abordés sont vraiment bien amenés. Cela apporte une vraie substance au livre, et c’est très agréable. Même s’il est destiné aux ados, les choses ne sont pas prises à la légère.

On peut aussi voir une vraie évolution chez Laurel au fil du livre, et c’est vraiment touchant également…  Je n’ai pas toujours été d’accord avec elle, avec ce qu’elle pouvait dire ou faire, je n’ai pas toujours apprécié son entourage tel que dépeint dans ces lettres, mais j’ai apprécié la découverte que l’on fait d’eux malgré tout… On ne reste pas en surface, et c’est ce que j’ai aimé, aller au plus profond des choses.

On en apprend sur la vie de Laurel, mais aussi sur la vie de ses « interlocuteurs »… c’est vraiment agréable et cela apporte un vrai plus au roman.

Je pensais par contre que le système de lettres donnerait un certains rythme à l’histoire et permettrait de « suivre le fil » de manière plus régulière, mais c’est tout le contraire au final… cela demande un peu plus de concentration que prévu, pour refaire le cours des événements d’un destinataire de lettre à l’autre… mais sinon, ça va.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman est empli d’émotions en tous genres, ce qui rend la lecture très intense et prenante. Une fois le livre commencé, je me suis sentie emportée dans une bulle, rien ne pouvait venir en déranger la lecture. J’ai fortement apprécié toute la sensibilité et les émotions qui se dégageaient du roman, le côté hommage aux personnalités disparues, et rien que ça a pu balayer les petits défauts du livre à mes yeux…

d'autes l'ont lu

     

 

 

L’instant précis où les destins s’entremêlent de Angélique Barbérat

Une tache rouge sombre sur l’oreiller, juste sous les cheveux de sa maman morte sous les coups de son mari, le père de Kyle : voilà ce que le petit garçon a vu, à cinq ans… Comment peut-on vivre après cela ? Kyle se lance à cœur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant… Vingt ans après le crime, leader d’un groupe rock à la mode, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur. Coryn, seule ?lle d’une fratrie de onze enfants, est tombée dans le piège ourdi par son père pour la sortir de la misère : épouser un homme riche, « fou amoureux » d’elle. Surtout fou. D’une jalousie maladive, d’une violence inouïe, il lui fait trois enfants et la coupe du reste du monde. Tous ses rêves se sont envolés. Comment cette star internationale et cette prisonnière pourraient-elles se rencontrer ? Un accident de voiture va pourtant les réunir un instant, celui où les destins s’entremêlent. C’est suf?sant pour qu’ils se «reconnaissent » sans bien savoir pourquoi et se laissent attirer dans une toile amoureuse tissée au jour le jour, malgré l’éloignement, la peur pour elle et, pour lui, l’emprise d’un métier dévorant. Parviendront-ils à vivre ce que leurs sentiments leur inspirent ?

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Waouw… Je ressors vraiment époustoufflée de cette lecture.

La plume de l’auteur est vraiment magnifique, douce, légère, et tellement agréable… Le texte glisse sous nos yeux pour charmer le lecteur par sa délicatesse et sa profondeur. Les descritptions sont fines, douces, justes et tellement bien menées. L’alternance du narrateur apporte un plus au roman, car on peut mieux percevoir les choses et s’attacher tant au récit qu’aux personnages.

D’ailleurs, en parlant des personnages, je les ai trouvé recherchés, travaillés, on apprend à les connaître et à les découvrir au fil du roman…
D’ailleursn je ne sais pas si d’autres ont eu cette sensation, mais quand je posais le livre le temps de vaquer à mes occupations, je gardais toujours un coin de mon esprit qui pensait à eux, qui se demandait coment allait se passer la suite du roman pour eux, …

Ce qui est abordé dans le roman, ce sont des choses de « tous les jours », malheureusement, mais ce sont surtout des choses dont il est important de parler. Il est criant de vérité, et c’est ce qui fait qu’il m’a pris aux tripes.

La romance est présente, mais pas de manière lourde et excessive, ce qui est agréable.
Au final, un tourbillon d’émotions qui prend le lecteur au dépourvu pour l’emmener au gré du récit.

Bref, un très bon roman que je vous conseille à 200%, merci aux Editions MIchel Lafon pour cette découverte.

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[Témoignage] Acquittée, « Je l’ai tué pour ne pas mourir » de Alexandra Lange

Alexandra Lange, 33 ans, mère de quatre enfants, a été acquittée du meurtre de son mari par la cour d’assises de Douai le 23 mars 2012.
« J’ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire. »

Sans doute Alexandra est-elle au début restée par amour. Il y a eu les promesses, également : « Je ne recommencerai plus. » Puis les coups à nouveau, les insultes, les humiliations, les viols, les strangulations, la peur.
C’est la peur qui empêche de partir. Peur de se retrouver à la rue avec ses quatre enfants, peur des représailles sur ses proches si elle se réfugiait chez eux. Peur des menaces directes de son mari : « Si tu fais ça, je te tuerai. » Le soir du drame, Alexandra lui a dit qu’elle allait s’en aller. La fureur de son dernier étranglement l’a terrifiée au point de provoquer son geste fatal.
En reconnaissant, dans son cas, la légitime défense, la justice française a braqué les projecteurs sur les victimes des violences conjugales. Et le témoignage digne et bouleversant d’Alexandra Lange, adressé à nous tous, est aussi un appel à l’aide pour ces femmes en danger.

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Je n’ai eu aucun doute sur le fait de devoir lire ce livre. Ce n’est pas d’aujourd’hui que les livres qui traitent de la maltraitance des femmes me touchent beaucoup et que j’ai toujours grand intérêt à les lire et à en parler.

Ce livre n’y fait pas exception.

Le courage de cette femme est extraordinaire… avoir le courage de résister, trouver la force de dire « stop » d’une manière ou d’une autre, ne plus se laisser faire, c’est quelque chose de très difficile une fois qu’on est dans l’engrenage.

Son histoire est poignante, mais je pense qu’il est important qu’elle soit lue par le plus grand nombre… que ce soit pour les femmes maltraitées qui pourraient y trouver un message d’espoir, du courage et la force de s’en sortir… que ce soit pour les voisins, la famille, ou tout qui voit certaines choses sans réagir, sans se dire « je dois faire quelque chose »… pour que l’on arrête de fermer les yeux, de se dire que c’est normal, ou que ça va passer.

Je ne porterai aucun jugement sur le style de l’auteur, elle nous raconte son histoire avec les mots du coeur, les mots de la souffrance, mais aussi ceux de la délivrance.

Je ne jugerai pas non plus l’histoire… c’est le récit d’un drame, d’une vie bafouée et d’une liberté retrouvée, d’un soulagement…

Je me contenterai de vous dire que si vous vous sentez un tant soit peu concerné(e)s par le sujet, vous ne devez pas hésiter à lire ce livre, et à votre tour d’en parler…
Pour qu’il ne soit plus nécessaire de devoir en arriver à la mort d’un homme malgré tout pour que cesse la violence conjugale et familiale.

d'autes l'ont lu

     

ce livre entre dans le cadre des challenges suivants:

 ==> L

 

[BD] Vie de merde : Best of de Guillaume Passaglia et Didier Guedj

Les éditions Jungle, en coédition avec Michel Lafon, ont publié une série de BD thématiques reprenant les posts les plus hilarants de ce blog. Avec déjà 8 albums parus en 2 ans, c’est une véritable collection qui s’installe. Et quoi de plus naturel alors que de publier une sélection des meilleures planches de nos albums dans un best of en petit format facile à emmener partout !

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Je suis une fan de ces petites tranches de vie que sont les anecdotes sur « vie de merde »… il était donc naturel pour moi de lire cette BD…

Et au final? J’ai pris autant de plaisir à lire la bd que de parcourir le site…

Des petites planches d’une histoire, croquées de manière ludique, drôle, et redonnant bien l’essence de ces petites histoires…

Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à lire cette petite BD pleine d’humour, histoire de vous détendre un tant soit peu… Bien sûr, on n’est pas dans de la BD hyper recherchée, mais on s’en fiche, le but ici n’est pas là, mais bien de se marrer un bon coup en lisant les mésaventures de tout un chacun qui a partagé ses déboires sur le site…

Une bonne occasion aussi de se dire « ça n’arrive qu’aux autres », … 🙂

Bref, rien de très savant, mais une bonne tranche de rire garantie…

Ah oui, il s’agit ici d’un best of, donc je suppose celles qui ont récolté le plus de votes des internautes, mais il en existe également plusieurs regroupées par thème, tels que au travail, en famille, …

 

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[YA/Thriller] Hantée, tome 1 : Les ombres de la ville Maureen Johnson

Hantée, tome 1 : Les ombres de la ville
Maureen JOHNSON

Editions Michel Lafon Poche
2013

lu en part avec la MEA Londres, un assassin hante les rues, réveillant la légende de Jack l’Éventreur. Malgré l’omniprésence des caméras, le tueur est indétectable.

Aurora, arrivée depuis peu sur son campus, se rend compte qu’elle est la seule capable d’apercevoir son ombre.

Accompagnée d’un mystérieux jeune homme, elle plonge au plus profond des brumes de la cité pour arrêter le meurtrier avant qu’il ne récidive. A moins que son don ne fasse d’elle la prochaine victime….

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Ce qui m’a immédiatement attirée vers ce livre? La référence au mythe de Jack L’éventreur… C’est une histoire que j’aime énormément, et j’étais curieuse de voir l’exploitation qui en serait faite ici…
Et puis, soyons honnête, la couverture est juste magnifique et attire directement le regard.

C’est pour ça que quand Camille nous a proposé de choisir un titre au format poche dans les sorties Michel Lafon Poche, je n’ai pas pu résister, et j’ai craqué pour Hantée… (L’article sur l’opération de l’été chez Michel Lafon Poche)

Le livre en tant qu’objet est déjà magnifique, tant par la cover que par la présentation des chapitres… Tout n’est que détails bien pensés, et c’est très agréable pour la vue…. Rien que ça, ça donne envie de se plonger dans l’histoire.

On va suivre l’histoire d’Aurora (Rory pour les intimes, même si ce surnom me fait immanquablement penser à la série télé de Gilmore Girls), américaine qui vient faire ses études en Angleterre. Tout se passe bien jusqu’au jour où des meurtres mystérieux ont lieu (sur le Modus operandi de Jack l’éventreur) et que notre héroïne commence à voir des fantômes…

Et déjà là, je suis sous le charme du livre…

L’intrigue est rondement bien menée… tout au long du livre, elle prend différents chemins, ce qui fait qu’on ne peut pas deviner le fin mot de l’histoire… et ça, c’est quand même bien agréable… car les livres où tout tombe tout cuit, j’ai tendance à m’ennuyer très vite…

Par contre, si vous aimez les livres plein d’action, où il y a plein de rebondissements, je ne pense pas que vous trouverez votre compte ici… Les choses se passent plus en subtilités, et c’est assez calme la plupart du temps…

Pourtant, la tension monte petit à petit, et entraîne le lecteur dans l’histoire. Une fois commencé, le livre ne vous laisse pas tranquille… On alterne entre des moments de suspense intense, de tension insoutenables, et de moments plus calmes qui laissent les personnages (et le lecteur) reprendre un peu leur souffle.

Seul petit bémol ? J’aurais aimé un côté fantastique un peu plus présent malgré tout.

Les décors sont également magnifiques… J’adore Londres, ce n’est un secret pour personne, et cette ville est très bien exploitée dans ce roman… on s’y croirait. Les descriptions sont vraiment agréables.

Les personnages sont assez bien pensés… Un peu dommage que seuls les deux principaux soient vraiment développés « psychologiquement », et que l’on n’en sache pas plus sur les secondaires, mais cela n’entache pas le récit malgré tout.

Celui de Rory est vraiment un personnage attachant, qui est mûre pour son âge, courageuse, intelligente, et assez posée malgré tout.

J’ai vraiment adoré l’originalité de ce roman, qui reste pour moi une très belle découverte même si ce n’est pas un coup de cœur. Et ce que j’ai adoré, c’est que même si on est dans un roman pour ado, et même s’il y a de la romance, elle n’est pas l’élément prédominant, reste relativement en retrait, et n’est pas trop présente… ce que j’ai apprécié.

Un livre que je vous conseille donc, qui se lit sans peine, vous fait passer un bon moment au cœur de Londres, et vous fera frissonner juste ce qu’il faut…

d'autes l'ont lu

     

 

[✎] Traqué, tome 1 ( Andrew Fukuda)

Sci-fi/Jeunesse

Edition: Michel Lafon (2013)
345 pages
Traduit par Benjamin Kuntzer

Gene est l’un des derniers humains sur Terre. Son seul moyen de survie : se faire passer pour l’un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu’il est un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu’il se fond parmi ceux qui n’hésiteraient pas à le tuer s’ils découvraient sa véritable nature.

Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où une poignée de privilégiés peuvent pister et dévorer les rares humains retenus en captivité pour l’évènement. Sélectionné pour traquer les siens, Gene ne peut commettre le moindre faux pas. D’autant qu’une mystérieuse fille éveille en lui des sentiments qu’il n’a pas le droit d’avoir. Des sentiments qui pourraient le trahir.

Gene a la rage de vivre… mais vaut-elle le prix de son humanité ?

ce que j'en ense

J’ai tellement passé un moment lecture à la fois agréable avec ce livre qui pourtant me laisse plein d’interrogations en tête que je ne sais pas par quoi commencer…

La couverture… c’est bien évidemment elle qui a attiré mon attention et a attisé ma curiosité envers l’histoire.

Je n’avais qu’une hâte, terminer mes lectures en cours pour pouvoir le commencer… mais bien évidemment, quand on commence à galérer sur sa lecture en cours, ça n’aide pas…

Bref, une fois le livre commencé, que du bonheur…

L’univers est très surprenant… Des êtres humains sauvages, livrés à des pulsions très « primaires » et ayant des habitudes un peu particulières, … des êtres humains « normaux », peu nombreux, voués à la disparition totale de leur espèce et laissés complètement en marge de la société et considérés comme des curiosités… Dès « règles de vie » imposées, tout pour réguler l’existence de tout un chacun… On se demande vraiment dans quel monde on est tombé. J’ai aimé le fait que ce soit un univers très innovant, très original, qui nous emmène hors des sentiers battus dans une atmosphère lourde, inquiétante, où le danger rode « à chaque coin de rue ». A chaque page que l’on tourne, on se demande où cela va nous mener et ce qui va nous tomber dessus.

Par rapport à l’histoire… on a beaucoup de mise en place dans ce tome, mais bizarrement, alors que généralement ce genre de choses me barbe assez vite, ici le style de l’auteur est tellement fluide que c’est passé comme une lettre à la poste… Je n’ai pas vu les pages se tourner, et ai été surprise d’être déjà arrivée à la fin de l’histoire.

De même, certains passages sont certes un peu prévisibles, mais ils sont parfaitement contrebalancés par l’action et les rebondissements. Par contre, parfois, je me suis demandée si les incohérences étaient voulues pour paumer le lecteur, ou si c’était des erreurs d’inattention.

Certains passages sont un peu plus « corsés » horrifiquement parlant, je trouve, avec des descriptions à la limite du gore, mais rien de bien « dramatique », donc je pense que tout le monde pourra lire ce livre.

Ce que j’ai trouvé dommage, c’est qu’on nous mette face à une situation, face au résultat d’un « phénomène évolutif », mais sans vraiment nous expliquer comment on en est arrivé là… Je suis une personne qui adore comprendre le pourquoi du comment, et là, ça m’a manqué, ça m’a un peu frustrée malgré tout… j’aurais aimé en savoir un peu plus sur « l’avant »…

J’espère franchement qu’il y aura des réponses à mes questions dans les prochains tomes, histoire de ne pas me retrouver en reste et de continuer à vivre cette frustration…

Gene m’a beaucoup laissée perplexe… j’ai trouvé qu’il n’avait pas des réactions « normales » pour un être humain… (à moins que ce ne soit moi qui ne soit pas normale, ça, c’est possible aussi :o) )Alors oui, vous me direz, vu l’ambiance générale du livre, c’est un peu compréhensible, mais quand même… Je trouve qu’il s’est laissé un peu trop atteindre par le comportement « des autres », et que c’est un peu perturbant pour la lectrice que je suis 🙂 Cependant, c’est un personnage que j’ai trouvé très bien conçu, et très attachant même si j’aurais aimé un point de vue plus « humain » malgré tout et moins « déteint ».

Maintenant, je n’ai qu’une hâte, c’est d’avoir la suite malgré tout, car je suis vraiment impatiente de la lire… C’est très addictif… et surtout j’aimerais une réponse à toutes mes questions…

lectures communes challenges

encore quelques infos

lu en part avec la ME

[✎] Le Doux venin des abeilles (Lisa O’Donnell)

Genre : Drame
Nombre de pages : 362 pages

Maison d’édition : Michel Lafon
Année d’édition : 2013

« Aujourd’hui, c’est la veille de Noël. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Aujourd’hui, j’ai quinze ans. Aujourd’hui, j’ai enterré mes parents dans le jardin. Personne ne les regrettera. »

Après la mort brutale de leurs parents, Marnie, quinze ans, et sa petite sœur Nelly décident de poursuivre leur vie comme si de rien n’était, bien que chacune d’elle soupçonne l’autre de les avoir assassinés. Personne ne semble se douter de leur sort. Excepté Lennie, l’homme qui vit dans la maison voisine. À force d’observer leurs faits et gestes, il finit par remarquer que les deux jeunes filles sont livrées à elles-mêmes, et les prend sous son aile. Au fil des mois, amis, voisins et autorités – sans compter le dealer du coin qui en a toujours après leur père – commencent à poser des questions. Et un mensonge en entraînant un autre, Marnie et Nelly s’embourbent dans une aventure qui pourrait leur coûter bien plus qu’elles ne peuvent payer. D’une plume incisive et percutante, Lisa O’Donnell nous livre un roman à trois voix envoûtant et inoubliable. Le Doux venin des abeilles est l’histoire comiquement macabre d’âmes en perdition, dont le seul espoir de rédemption est de se tourner les unes vers les autres.

La première chose qui m’a attirée dans ce livre, c’est sa couverture… Je l’ai trouvée très douce, très chaleureuse, … Bref, ça m’a plu… Puis, j’ai découvert le résumé… en totale opposition avec ladite couverture… et j’ai trouvé ça encore plus intriguant…

Et au final? Ce livre me laisse une impression très mitigée… Ou plutôt, une bonne impression, mais avec un « mais » non négligeable…

A vrai dire, sur le fond, j’ai adoré… L’auteur a le chic pour compliquer les choses au fur et à mesure que l’on tourne les pages, et pour faire monter la tension petit à petit. On se demande où tout cela va nous mener, et c’est très addictif. J’ai d’ailleurs dévoré ce roman à la vitesse de l’éclair 🙂

On va évoluer dans un univers de mensonges, de dangers, d’histoires parfois rocambolesques, inquiétantes, mais également un monde d’émotions… Ce livre prend aux tripes, et il est difficile de le déposer, une fois la dernière page tournée, et de passer directement à autre chose… Il donne lieu à tellement de réflexions, je trouve… Et j’aime beaucoup ça…

Mais sur la forme… ce fut une autre histoire…

J’ai aimé l’alternance des personnages narratifs, qui de ce fait nous avons une alternance de points de vues, donnés à la première personne donc, très intéressant… cela donne une certaine force au roman, et un aspect plus complet de la situation… Chaque petit chapitre est étiqueté au nom de  la personne qui « prend la parole », ce qui permet de ne pas se perdre et mélanger les personnages/narrateurs. De plus chaque personnage avait son propre style, sa propre manière de s’exprimer, ce qui renforce leur différence de caractère et rythmait le récit.

Quel était le problème, alors? L’absence de négation ! Il n’y a rien à faire, dès le départ, quand Marnie prenait la parole, j’étais excédée et terriblement dérangée par cette absence totale de négation dans sa manière de s’exprimer… (« Et évidemment, elle veut pas le voir« … « Il arrête pas de nous demander si on a besoin de quelque chose« … « J’ai pas compris ce qui se passait« ). Je sais qu’il y en a qui s’en fichent, mais personnellement, ça a vraiment entravé ma lecture. Je n’ai pas réussi à m’y faire, et c’est pour moi le gros point négatif du roman…

Les personnages sont vraiment très intéressants, et l’alternance narrative permet de bien appréhender les subtilités de chaque personnage. Ça permet également de mieux s’attacher aux personnages, et j’ai aimé ça…

Nelly et Marnie, ce sont deux sœurs que tout oppose… mais alors, tout… Si ce n’est qu’elles ont le désir commun de ne pas être séparées suite au décès de leurs parents… C’est pourquoi elles vont enterrer les corps…

Personnellement, j’ai beaucoup aimé le personnage de Nelly… Je n’y peux rien, j’ai toujours adoré les personnages atypiques, un peu reclus et à l’écart… Elle s’exprime de manière posée et pourtant, par moment assez naïve… c’est vraiment un personnage coup de cœur pour moi…

Celui de Marnie, je l’ai trouvé un peu trop mature pour son âge, ou plutôt trop avancée dans certains (mauvais) domaines… Le genre ado à problèmes, je dirais. Sa manière de s’exprimer le représentait bien, abordant un style très direct, très « sauvage »…

Au final? Je dirais que ce livre est un très très bon roman (Merci Camille, des Editions Michel Lafon, de m’avoir permis de le découvrir)… Une « belle » histoire, prenante, envoutante, passionnante, … des personnages hauts en couleurs, avec des caractères bien particuliers et bien trempés, … Dommage pour l’absence relative de négation, mais je sais que beaucoup n’en tiendront pas rigueur… Je vous conseille vivement ce livre explosif.

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[✎] Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas (Tahereh Mafi)

Titre: Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas
Auteur: Tahereh Mafi

Genre: Fantastique, YA

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 373 pages
Prix: 16,95  €

 “Ne me touche pas” je lui murmure. Je mens mais ne lui dis pas. J’aimerai qu’il me touche mais ne lui dirais jamais. Des choses arrivent quand on me touche. Des choses étranges. De mauvaises choses. Des choses mortelles.
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse pour un accident. Un crime. 264 jours sans parler ni toucher personne. Jusqu’au moment où un gardien vient partager sa cellule. Derrière sa nouvelle apparence, elle le reconnaît : c’est Adam, celui qu’elle aime en secret depuis toujours.

Je suis enfermée depuis 264 jours.

Je n’ai rien d’autre qu’un petit carnet, un stylo cassé et les chiffres dans ma tête pour me tenir compagnie. 1 fenêtre. 4 murs. 13 mètres carrés. 26 lettres d’un alphabet, que je n’ai pas prononcées depuis 264 jours d’isolement.

6 336 heures écoulées depuis que j’ai touché un autre être humain.

– Tu vas avoir quelqu’un pour partager ta cellule chambre, m’ont-ils dit.

On espère que tu vas pourrir sur place. Pour ta bonne conduite, m’ont-ils dit.

Encore quelqu’un de cinglé comme toi. Fini l’isolement, m’ont-ils dit.

Ce sont les sous-fifres du Rétablissement. La résolution qui était censée aider notre société moribonde. Les mêmes qui m’ont arrachée à mes parents et enfermée dans un asile pour un truc que je ne contrôle pas. Tout le monde se fiche de savoir que c’était un accident. Que j’avais pas l’intention de le faire. Que j’ignorais ce dont j’étais capable.

J’ai aucune idée de l’endroit où je me trouve.

Je sais seulement qu’on m’a transportée dans un fourgon blanc et qu’on a mis 6 heures et 37 minutes pour arriver ici. Je sais que j’étais menottée. Que j’étais attachée à mon fauteuil. Je sais que mes parents ne se sont pas donné la peine de me dire au revoir. Je sais que j’ai pas pleuré quand on m’a emmenée.

Je sais que le ciel s’écroule chaque jour.

Ahhhh ce livre me faisait de l’œil, vous ne pouvez pas savoir à quel point… Déjà, je suis en amour total devant la couverture.. les couleurs sont superbes, l’illustration magnifique… rien qu’à elle seule, elle m’invitait à la lecture (je ne sais pas si les couvertures vous font, en général , ce genre d’effet 😉 )

D’ailleurs, je pense que vu le peu que nous dit le résumé, la couverture fait tout le travail de tentation  🙂

C’est pourquoi quand Camille a proposé ce livre en partenariat, je n’ai pas hésité une seule seconde… (Merci à elle, car je ne regrette nullement la découverte, même si on est loin du coup de coeur)

Le style de l’auteur est assez simple, je n’y ai trouvé rien d’exceptionnel, mais cela fait bien son effet à la lecture.. c’est très plaisant, très addictif, et c’est bien là ce que l’on recherche dans ce genre de livres. La narration à la première personne aide bien à ce que l’on ne puisse pas lâcher le livre avant son terme…

L’histoire commence assez lentement, pourtant, je ne sais pas si c’est voulu ou pas… certes, il faut laisser le temps à l’univers de l’auteur de se mettre en place, mais c’est limite quand même, je trouve… Le décor de l’histoire, au début du livre, est relativement clos et donne une impression d’enfermement et d’étouffement… cela met en place une ambiance pesante que j’ai beaucoup appréciée.

Juliette est un personnage assez particulier. J’ai eu énormément de mal à la cerner. Au début, j’ai cru que cela allait mettre une certaine distance entre le livre et moi, car un livre où je n’accroche pas de suite à l’héroïne, c’est généralement mauvais signe, mais là, bizarrement, ce fut l’effet inverse… J’avais encore plus envie de continuer pour en apprendre plus sur elle pour apprendre à mieux la connaître et la comprendre… au final, je la trouve vraiment touchante et attachante… comme quoi il ne faut pas rester sur une première impression 🙂

D’ailleurs, l’histoire en elle-même est également assez floue, façonnée de manière, je trouve, à perdre un peu le lecteur dans les méandres de l’histoire et des interrogations. On n’a pas toujours toutes les infos au moment où on aimerait les avoir, ou parfois, on ne les a jamais… Du coup, on se demande parfois d’où on vient et où on va, mais après, on est pris dans le tourbillon de l’histoire, et c’est assez sympa… et au final, tout finit par s’éclairer, et là, c’est le bonheur livresque.

J’ai beaucoup aimé aussi le personnage de James, qui m’a émue par son caractère et sa manière d’être… j’aurais aimé le voir un peu plus présent.

Ce que j’ai aimé? Le panel impressionnant d’émotions par lesquelles on passe durant la lecture… Elles transparaissent à merveille au travers du texte, et c’est ainsi que l’on passe un excellent moment lecture…

Vous l’aurez compris, ce n’est pas un coup de cœur, mais un livre très sympa malgré tout…

Et j’ai aussi beaucoup aimé le fait que le méchant soit un VRAI méchant… celui qui fait peur, qui met mal à l’aise, qui dérange… Ca me ravit car trop souvent, dans les livres de young adult, je trouve les méchants trop gentillets…

Il est vraiment difficile de vous parler de ce livre sans trop vous en dire, car je n’ai pas envie de vous spoiler non plus…

Bref, un livre sympa, qui n’est pas LA dystopie de l’année, mais qui reste agréable et à découvrir 🙂

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[✎] C’est mon premier jour d’école, tous les jours (RL Stine)

Titre: C’est mon premier jour d’école… tous les jours
Auteur: RL Stine

Genre: Jeunesse, épouvante

Maison d’édition: Michel Lafon
Année d’édition: 2012

Nombre de pages: 206 pages
Prix: 7,95 €

Le jour de la rentrée, Artie tombe du lit et se cogne la tête. Dur. Il dit à sa mère qu’il a des vertiges et elle lui répond : « Tu es juste inquiet car c’est ton premier jour d’école. »
Au petit déjeuner, son jeune frère Eddie lui renverse du sirop sur la tête. Trop tard pour se laver. Artie part à l’école avec les cheveux poisseux. Sur le chemin, il trébuche dans une fl aque d’eau et trempe son pantalon – on dirait qu’il s’est fait pipi dessus. Ce n’est pas seulement le premier jour, c’est aussi le pire jour d’école qui soit.
Le lendemain, Artie tombe du lit et se cogne la tête. Dur. Il dit à sa mère qu’il a des vertiges et elle lui répond : « Tu es juste inquiet car c’est ton premier jour d’école. »
Horreur ! Aujourd’hui est identique à hier. Comment Artie pourra-t-il se sortir de ce cycle infernal avant que ne recommence son premier jour d’école… pour toujours ?

Je m’appelle Artie Howard. Ecoutez bien: je vais vous raconter le pire jour de ma vie.

Qu’y a-t-il de pire qu’aujourd’hui?

Voyons… Imaginez que vous ayez un rendez-vous chez le dentiste. Le dentiste doit percer un énorme trou dans une de vos dents. Et il perce, il perce sans s’arrêter…  Comme ça pendant des heures.

Imaginez ce que vous ressentez. Le dentiste ne prend pas un seul instant pour souffler. Il continue de percer, de percer, de faire un trou toujours plus profond, jusqu’à atteindre votre cervelle.

Vous l’avez senti? Vous vous l’êtes imaginé?

Eh bien ma journée a été pire que ça. Bien pire.

Parce que je suis une fan des Chair de poule, que j’adore RL Stine,  qui m’a toujours fait passer d’excellents moments lectures depuis mon enfance, et que quand Camille a proposé ce livre, je n’ai pas pu résister….

Le style… RL Stine est fidèle à sa plume. L’écriture est simple et épurée, comme il sait si bien le faire. Il a le don pour accrocher le jeune lecteur (et les moins jeunes) en s’adressant à eux et les impliquant dans l’histoire de manière très naturelle.

Le vocabulaire est simple, on est dans un livre détente, et pas à vocation d’apprentissage, donc pourquoi se prendre la tête? Le style mis en place est vraiment bien adapté aux 8-12 ans, agréable à lire, et très fluide… (j’ai d’ailleurs dévoré ce livre sans m’en rendre compte).

L’écriture est tellement imagée que l’on ne peut s’empêcher de s’imaginer les scènes comme si elles se déroulaient sous nos yeux… L’imagination est très sollicitée, et c’est génial.

 

L’histoire… que dire..

Elle est assez simple, mais très entraînante dès la première page, où la journée de ce pauvre garçon commence très mal… Elle nous embarque dans la journée de malheurs, où l’un remplace l’autre, … On n’a pas forcément envie de s’identifier à lui dans le sens où l’on ne voudrait, pour rien au monde, vivre ce qu’il vit. Mais on le comprend et on a pitié de lui…  On ressent une forte empathie pour lui..

 

On est ici dans un livre jeunesse, et comme souvent, l’accent est mis plus sur l’action sur les personnages… ils sont survolés, mais ce n’est même pas dérangeant pour la lecture… l’histoire se suffit à elle-même…

Le jeune héros nous apparaît comme sympathique, vraiment malchanceux, enchaînant les galères plus improbables les unes que les autres…

Il n’a rien d’extraordinaire… il n’est pas différents des autres, il a juste une mauvaise journée, comme cela nous arrive à tous d’en avoir eu… mais pas de bol pour lui, en plus,c’est le jour de la rentrée dans sa nouvelle école.

J’ai malgré tout eu une petite déception avec le livre… Trop, c’est trop… Pourquoi avoir accumulé tant de catastrophe dans la première partie du livre? (à savoir, la première première journée d’Archie?) Cela tire le livre en longueur, et a ralenti un peu ma lecture quand même… C’est dommage. Cela a cassé un peu toute la dynamique dont RL Stine a généralement le secret dans ses autres ouvrages que j’ai pu lire…

 

Par contre, j’ai adoré la fin, que j’ai trouvé à la fois surprenante et amusante.

J’ai aimé me plonger dans ce livre, une pause lecture détente le temps d’un retour en enfance très cauchemardesque.

   Au final, un très bon moment lecture malgré les longueurs dans la première partie qui m’ont ennuyée. Mais ça se rattrape par la suite, heureusement 🙂

Ce livre n’est pas un coup de cœur, mais un livre jeunesse vraiment génial 🙂

Ce livre me fait avancer d’un dans le challenge « bouge ta pal », et entre également dans le cadre du challenge « Lire en thème » des  malédictions.

    

Merci à Camille pour la découverte de ce roman