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« L’entrée des enfers est sensiblement plus large que la route qui la dessert. Cette singularité urbanistique à la portée symbolique évidente obéit également à un impératif fonctionnel : maintenir en permanence un trafic fluide. »
Laurent Crone a 30 ans et vit à Paris. Comme beaucoup de grands mystiques l’ayant précédé au cours de l’histoire, il ne fait pas grand chose de ses journées.
Chandler Forrestal, jeune étudiant fauché, n’aurait jamais dû entrer dans ce bar. Il n’aurait jamais dû parler à cette belle brune, ni lui offrir un verre. Car la C.I.A l’a choisi comme cobaye d’une « expérience » destinée à tester les effets du LSD sur l’esprit humain. Chandler en ingère une dose massive et développe d’effrayants pouvoirs psychiques : hyper-vigilance, lecture dans les pensées, prise de contrôle du cerveau, ou capacité à provoquer des hallucinations…
Le jeune homme devient malgré lui une arme parfaite, convoité à la fois par des agents de la C.I.A et des tueurs de la mafia. Et ses fascinantes aptitudes risquent de le mener beaucoup plus loin qu’il ne l’imagine.
Jusqu’à changer le cours de l’histoire ?
Cependant, je dois bien reconnaître que j’ai rarement lu de livres à la seconde personne du singulier, mais que c’est vraiment très prenant, très « impliquant »… Dans ce style, on ne peut vraiment pas dire que l’on n’est pas touché par l’histoire, qu’on ne se sent pas concerné…
Surtout que ce livre, c’est un petit concentré d’histoire « de tous les jours », du quotidien de gens « comme tout le monde »…
Ces vies sont tellement le reflet d’une réalité qui pourrait être celle de n’importe qui dans notre entourage qu’il nous prend par les sentiments, il creuse au fond de nous pour en ressortir nos propres émotions… on voltige de droite à gauche, entre tendresse, craintes, amour, douceur, violence, vigilance…
Il a réussi, de par l’histoire de Suzanne, une petite dame âgée (je ne vais pas vous raconter son histoire, c’est tellement mieux de la découvrir par vous même), à me mettre les souvenirs et les larmes au bord des yeux avec une émouvante pensée pour ma grand-mère.. L’histoire de Suzanne m’a tellement agrippée au coeur que je serais incapable de vous en donner un passage coup de coeur…
D’autres passages du livre sont écrits à la seconde personne, mais aucun ne m’a autant touché que Suzanne… Sans doute le vécu joue-t-il malgré tout une grande part dans cet amour livresque.
Pour résumer, je dirais que ce livre est une petite merveille, sans doute un de mes premiers coups de coeur de cette année 2011…
Si je devais avoir un regret?
BOB et la maison d’édition « Hugo et Cie » donnaient la possibilité à certains lecteurs de rencontrer l’auteur, mais c’est trop loin et donc impossible pour moi… Mon plus grand regret par rapport à ce livre est de ne pas pouvoir rencontrer la femme qui a réussit à m’émouvoir avec tellement de simplicité au travers de son livre…
Je remercie BOB et les éditions Hugo et Compagnie pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir cet auteur.
Tim Köhrey, orphelin, passe une enfance trop tranquille a sein d’une famille d’accueil anesthésiée, dans la banlieue de Hanovre. Pour lui, la vraie vie va enfin commencer à l’été 1980, à l’aube de son adolescence, quand sa famille déménage. Tim se retrouve plongé dans un Berlin-Ouest en pleine effervescence, battant au rythme de l’amitié, de la musique, du grand amour. Mais il va finir par tout perdre, en une fraction de seconde. Ce n’est qu’au millénaire suivant que Tim, DJ désabusé à la recherche du bouton rewind, cesse de se laisser porter par la vie et décide de partir à sa rencontre… quitte à prendre parfois quelques contresens. Un roman pop, doux-amer et sans temps mort sur les occasions manquées, les rêves mis de côté et le besoin de changer de vie.
Dès le départ, ce livre m’a ému…
Il commence sur un petit garçon qui apprend que ses parents ont eu un accident de voiture et sont décédés, et faisant partie de la génération « télé », il reste persuadé que d’ici quelques jours, ils vont réapparaître comme si de rien n’était…
Pourtant, il sera placé en famille d’accueil… et c’est là qu’il comprendra la terrible vérité…
C’est là aussi qu’il comprendra que jamais il ne sera partie intégrante de cette famille: on l’appelle par son nom de famille pour bien le différencier, jamais on ne parle de lui en terme de « fils » ou de « frère »… on le reprend même s’il ose utiliser un de ces termes..
On ne peut s’empêcher de souffrir moralement pour ce jeune garçon qui du haut de son jeune âge, n’est déjà pas gâté par la vie, et dès le départ, on ne peut que comprendre et deviner la suite de sa vie…
Ce qui m’a choqué: La nonchalance des parents de la famille d’accueil que ce soit vis à vis de Tim mais aussi de leurs propres enfants, comme dans ce passage où la mère se rend compte de la disparition de son fils de 14 ans après plusieurs jours, quand elle se rend compte que dans son panier de linge sale, il n’y avait plus de vêtements de son fils… Car avant cela, même si elle ne le voyait pas beaucoup à la maison, « il n’y avait pas à douter qu’il allait bien, car si il y avait du linge à lui à la lessive, c’est qu’il repassait de temps en temps à la maison »… Comment peut-on être aussi peu attentive à ses propres enfants?
Ce livre est écrit à la première personne, et j’aime ça… cela permet de bien s’identifier au personnage central, de mieux rentrer dans son univers, de s’imprégner des émotions qui sont siennes.
Le style de l’auteur est agréable à la lecture, à la fois simple et poignant… il sait utiliser les mots justes pour faire passer les sentiments, les ressentiments.
J’aime aussi beaucoup la constance dans ce livre: le personnage central va faire partie intégrante du milieu de la musique,et chaque fin de chapitre, pour marquer l’évolution des années, est gratifié de la sélection musicale du moment où cette partie de l’histoire se passe… cela donne une merveilleuse continuité au roman, un fil conducteur à l’histoire. C’est très agréable à la lecture.
On a « plaisir » de suivre tout l’engrenage qui va façonner sa vie…
Par contre, je dois reconnaître que j’ai pris beaucoup plus de plaisir à lire la première partie du livre (celle qui raconte sa jeunesse et son adolescence) que la seconde (qui raconte, quant-à elle, sa vie de jeune adulte « décadent »).
Je remercie BOB et les éditions Asphalte pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir cet auteur.
Une découverte que je ne regrette nullement…
S’il y a une chose que j’ai regretté, ce sont les fautes d’orthographe et/ou d’impression… en effet, quand la lecture de la première page, on tombe déjà sur une faute, personnellement, cela me refroidit un peu…mais heureusement, le contenu du livre m’a vite fait oublier ces désagréments…
Ce guide est un concentré d’humour, mais pas de l’humour « lourd » comme j’ai pu le rencontrer dernièrement avec « comment vivre avec des cons »… Non, ici, il s’agit d’humour agréable, frais, ce qui rend la lecture de ce livre des plus géniales… et de passer un excellent moment…
Entre la description des différents types d’adolescents, les petits tests pour découvrir quel genre de « père » on est, … que du bonheur 🙂 Et ce, malgré le fait que je ne sois pas un homme (si si, je vous assure :D) et donc pas « père », et que je ne sois pas encore confrontée à la vie en communauté avec une descendance adolescente et révoltée…
Une découverte livresque que je ne regrette nullement, … et qui me donne envie de découvrir d’autres ouvrages du même acabit.
Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Belfond que je remercie grandement pour cette collaboration…
Toute ressemblance avec des individus cons de sexe masculin ou féminin, voire autre, ayant existé – ou existant – et sévissant dans des entreprises, des collectivités, des industries, des administrations – que celles-ci soient publiques ou parapubliques -, de l’autre côté du palier, à vélo, en voiture, sur les trottoirs ou sous votre toit n’est ni pure coïncidence, ni fortuite, ni accidentelle. Ils sont partout. Impossible d’y échapper, ils nous observent et semblent prendre du plaisir à nous emmerder au quotidien.
Oui, il était temps de vous donner LA solution pour lutter contre ce fléau ! Grâce au Kit de survie dans un monde de cons, vous aurez tous les éléments en main pour enfin vous défendre : 2 guides pour les démasquer et une poupée vaudou pour les contrer !
Ce kit de survie dans un monde de cons m’a attirée pour le côté humoristique… l’envie de changer un peu le genre de mes lectures…
C’est pourquoi j’ai postulé pour ce partenariat avec BOB…
et dès que le livre est arrivé, je n’ai eu qu’une envie, le lire… D’ailleurs, je n’ai pas résisté, j’ai déposé le livre en cours, et me suis mis à la lecture de ces deux petits ouvrages …
Et finalement, j’ai été relativement déçue par la lecture de ces livres…
J’ai commencé par « Vivre avec des cons ».
Je m’attendais donc à de l’humour basé sur de petites anecdotes marrantes et cocasses, et au lieu de cela, je n’ai rien trouvé d’amusant, voguant entre le cassage des écologistes et celui des conducteurs de voitures, sans compter que le/la « conjoint/e » y passe pour son grade aussi dans des clichés plus que navrants… Je m’attendais à plus d’innovation.
Le guide « comment travailler avec des cons » est un peu plus plaisant, l’humour y est pour ma part de meilleur goût, et utilisé à meilleur escient. J’ai eu beaucoup moins de « peine » à le lire que « vivre avec des cons ».
Si l’on en croit l’auteur, de toutes façons, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, on est tous des cons.
Cependant, mon avis sur ces livres reste des plus mitigés, et pour moi, il ne va pas me laisser une trace inoubliable… On reste beaucoup trop dans la critique caricaturale abrutissante, plutôt que dans l’humour…
C’est très dommage, car le titre était prometteur…
Pour finir sur une petite note joyeuse malgré tout, la petite poupée « vaudoo » pour contrer et nuire aux « cons » m’a bien fait rire, je l’ai trouvée bien amusante..
Le 3 janvier 2007, peu après minuit, dans la cellule 26 du bâtiment 2 de la maison d’arrêt de Rouen, Nicolas Cocaign agresse son codétenu. Après l’avoir tué, il cuisine sur son réchaud ce qu’il croit être son coeur et lemange. Par cet acte, il devient le premier cannibale français connu de l’époque contemporaine. Acte d’un dément relevant de la psychiatrie ?
La justice en a décidé autrement. Condamné à trente ans de réclusion, « le cannibale de Rouen » est reparti en prison avec sa part d’ombre. Qui est Nicolas Cocaign ?
Durant trois années, deux journalistes ontméticuleusement enquêté sur le parcours hors norme de l’accusé. Pièces du dossier, témoignages exclusifs, expertises et anecdotes édifiantes recomposent peu à peu le visage d’un monstre, humain, trop humain, que la société a engendré sans s’en rendre compte.
Ce livre a été lu en partenariat avec Blog-o-book et les éditions François Bourin que je remercie grandement pour cette collaboration…