[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur le point de craquer!

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Aurélie n’en peut plus! Sa mère cherche l’amour sur Internet, et Aurélie s’inquiète: elle pourrait tomber sur des maniaques! Quant à sa meilleure amie, Kat, elle est en plein chagrin d’amour, se révolte contre tous les gars de la terre et propose à Aurélie un pacte de célibat qui les liera jusqu’à la fin du secondaire! Mais le coeur d’Aurélie balance entre la proposition de son amie et ses sentiments de plus en plus forts pour Nicolas. Pour couronner le tout, son nouveau voisin se montre plutôt envahissant, et elle a une montagne de travail à faire pour améliorer ses résultats scolaires… Pas étonnant qu’elle soit sur le point de craquer!
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
J’ai commencé la lecture de ce livre pleine d’espoir…
Bien que n’ayant pas eu la chance de lire le tome 1, j’en avais vu l’adaptation cinématographique et j’étais tombée sous le charme de cette petite fille de 14 ans… Je l’ai directement trouvée adorable, naïve, charmante, attachante…
Je m’attendais donc à retrouver ce même punch et cette même énergie et candeur dans le livre du tome 2… et ce fut le cas…
J’ai entamé la lecture de ce livre dans le train, et l’y ai terminé également… une fois la lecture commencée, j’ai été tellement envoutée, tellement transportée dans son histoire que je n’ai pas vu le temps passé… pour peu, j’en aurais presque regretté que le livre ne fasse pas le double de pages et le trajet en train, le double également, pour ne pas quitter Aurélie …
J’ai eu tellement de plaisir à retrouver cette héroïne génialissime 🙂 ses aventures et mésaventures consignées avec soin dans son journal intime, ses expressions, coups de cœur, j’ai adoré aussi les petits dessins qui ponctuaient chaque mois de ce carnet 🙂 ohhhh que c’est plaisant à lire …
Le livre est donc écrit à la manière d’un journal intime, celui d’une gamine de 14 ans, ce qui fait qu’on y retrouve toutes les « mimiques » que l’on pouvait écrire soi-même à son âge… je me suis revue à cette même période, connaissant les mêmes joies, les mêmes craintes, les mêmes déceptions aussi…
Car finalement, c’est bien là le thème du livre, les petits tracas quotidiens d’une adolescente qui découvre l’amour, les difficultés de le concilier avec l’amitié, tout en gardant à l’œil les potentielles relations amoureuses de sa mère… tout un programme, amené d’une manière pleine de fraicheur, d’humour, de sentiments et d’émotions.
Le style d’écriture est simple, plaisant, facile à lire, et très accrocheur…
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les petites expressions québécoises qui ont fait mon bonheur … j’en entendais chanter l’accent dans ma tête en lisant les lignes de ce livre…
La couverture en elle-même est une vraie merveille, d’une couleur accrocheuse, tout emplie de paillettes et respirant la bonne humeur de l’adolescence d’une jeune fille… elle complète à merveille la qualité d’écriture du livre…
Je n’ai qu’une hâte… me procurer le tome 1, et voir sortir le tome 3…
·•●oO Une dernière chose Oo●•·
´`·.·´`
Ce livre a été lu en partenariat avec les éditions Michel Lafon grâce au site Livraddict… et je les remercie grandement. Jamais je n’ai pris un tel plaisir avec un livre jeunesse… sans aucun doute mon plus gros coup de cœur de ce début d’année… Un SP extraordinaire 🙂

Lu également, dans la foulée, dans le cadre du challenge d’ Evy :  challenge « Chick lit »

[✎] Les anges vous méprisent

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Quatrième de couverture:

« L’entrée des enfers est sensiblement plus large que la route qui la dessert. Cette singularité urbanistique à la portée symbolique évidente obéit également à un impératif fonctionnel : maintenir en permanence un trafic fluide. »
Laurent Crone a 30 ans et vit à Paris. Comme beaucoup de grands mystiques l’ayant précédé au cours de l’histoire, il ne fait pas grand chose de ses journées.

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Je dois bien avouer que dès le départ, ce livre m’a laissée très perplexe…
Quand je me suis inscrite pour le partenariat autour de ce livre, je ne savais vraiment pas dans quoi je me lançais, car la quatrième de couverture  (qui, soit dit en passant, est un extrait du livre, page 33) n’est pas tellement explicite sur ce que le livre allait nous offrir… et c’est ce qui, je crois, m’a attirée… l’appel de l’inconnu, la curiosité attisée…
Et finalement?
Je n’ai vraiment pas accroché à ce livre… je crois que c’est la toute première fois que je ne parviens pas à aller jusqu’au bout d’un livre dans le cadre d’un partenariat, mais là, rien à faire, je ne pouvais pas continuer… 😦
Rien qu’à la page 4 du livre, cela commençait très mal… Une phrase m’a profondément choquée, et m’a déjà un peu refroidie: « Les Arabes (comme on l’apprendrait plus tard, sont des êtres sournois voleurs de mobylettes) n’avaient eu qu’à les ajuster du haut de leurs remparts. »  Rien que de lire cela a fait descendre la température de dix degrés dans la pièce autour de moi 😦 j’ai horreur des clichés, et encore plus quand il s’agit de clichés racistes qu’ils soient ou non dits sur le ton de l’humour… (Bien qu’ici, je ne pense pas que c’en était… ou alors, je n’ai rien compris non plus au début du livre).
D’ailleurs, il faut bien avouer que je trouve que le livre commence de manière assez étrange… je n’y ai vu aucune entrée en matière réelle, aucune mise en situation… je me suis demandée, à un moment, s’il n’y avait pas un « premier tome » à côté duquel je serais passée sans m’en rendre compte…
Avec ce livre, on pénètre dans un univers assez particulier… « Tout ici est noir ou rouge.
Soleil noir, arbres noirs, ciel rouge, herbe rouge, buissons rouges.
Tout ici est noir ou rouge. Tout ici sauf moi. […] Tôt ou tard, je serai dévoré par l’un de ces atroces dragons dinosaures aux formes squelettiques, ou pire, par un de ces chats noirs aux yeux rouges et aux oreilles pointues, qui ont toujours l’air de ricaner intérieurement. » (page 7)
Et au fil des pages, tout est resté aussi confus, m’a semblé aussi décousu et dénué de sens.
Le style de l’auteur, en plus d’être dur à suivre, est parfois d’une vulgarité qui m’a déplu… « De quoi se nourrissent-ils, d’ailleurs, ces putains de chats? » (page 11) ou encore « comment elle s’appelle encore cette grosse pouffiasse? » (page 61) Car certes, je ne recherche pas un vocabulaire châtié et pompeux, mais la politesse et le respect restent pour moi des indispensables.
Les mots utilisés sont crus, jetés au visage du lecteur… à croire que le but ultime de ce livre est de choquer les gens plus que de permettre au lecteur de passer un agréable moment en compagnie du livre et de ce qu’il raconte.
Généralement je laisse à un livre jusque la page 100 pour me convaincre de son intérêt. Comme celui-ci était lu dans le cadre d’un partenariat, j’ai poussé jusque la page 140 qui m’a achevée en exposant comme solution à la perte de la virginité (après plusieurs pages sur la « branlette » et autres pratiques) le recours à une « pute » (je cite) définie en ces mots: « il ne s’agit en fin de compte que d’un sextoy organique payé pour se la fermer si on le lui demande et se barrer une fois sa tâche accomplie« . Ce fut pour moi la vulgarité de trop, et cela a mis un terme au « calvaire » que fut la lecture des 139 pages précédentes.    
Ma chronique peut sembler un peu trop critique, un peu trop catégorique sur le livre, mais rien de positif ne ressort de cette lecture, et pourtant, j’ai essayé, cherché, mais non, rien à faire… Je ne comprends pas le but exact qu’à cherché l’auteur en alternant ainsi mauvais goût et vulgarité.
Peut-être est-ce moi qui n’ai pas une vision assez « ouverte » des choses face à ce roman, qui sait? Mais en tous cas… Vous l’aurez compris, ce livre est pour moi une énorme déception.
·•●oO et aussi  Oo●•·
´`·.·´`
Ce livre a été lu en partenariat avec BOB et les éditions « Aux forges de Vulcain ».

[✎] La nostalgie de l’ange

 
·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`

Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie.
Assassinée à l’âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973.  » Mon prof préféré était celui de sciences naturelles, Mr. Botte, qui aimait faire danser les grenouilles et les écrevisses à disséquer dans leur bocal paraffiné, comme pour leur rendre vie. Ce n’est pas Mr. Botte qui m’a tuée, au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous allez croiser ici sont suspects. C’est bien ça le problème. On n’est jamais sûr de rien…
C’est un voisin qui m’a tuée.  » Susie est au Ciel, et pourtant son aventure ne fait que commencer…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Le titre de ce livre m’avait au premier abord attirée, et le résumé m’avait charmée..
Dès les premières pages j’ai été happée par le récit de cette jeune fille assassinée. Et ce qui m’a encore plus émue, c’est que son histoire n’est racontée par personne d’autre qu’elle-même…. Ange voyant la vie de sa famille continuer sans elle…
On entre dans l’histoire de manière assez tragique, avec le viol et le meurtre de cette jeune fille, qu’elle raconte telle qu’elle l’a vécue…
Ce qui m’a un peu choquée, c’est le fait que Suzie utilise le même « ton », la même intonation, pour parler de son père ou de son meurtrier, ou de son prof préféré… Comme si de là où elle était maintenant, plus rien n’avait d’importance et tout se confondait…
Les descriptions, parfois, auraient pu être parfois plus travaillées… car parfois, durant la lecture, on restait un peu dans le flou…ou parfois, plus de détails auraient pu malgré tout être donnés… comme sur le paradis de Suzie…
Dans l’absolu, même si le paradis ne rentre pas dans mes croyances, j’ai beaucoup apprécié la vision qui en est donnée dans ce livre (même si trop peu détaillée à mon goût) … un paradis qui s’adapte avec ce que les personnes décédées aiment, désirent… Si les personnes disparues devaient rejoindre un paradis, j’aimerais que ce soit un paradis tel que celui-là… mais je ne vais pas m’étaler sur ce sujet 🙂
Par contre, je m’attendais à un livre plus « policier », et ce n’est pas vraiment le cas, voire pas du tout, … car on connait l’assassin dès le départ… Tout ce que l’on ignore, c’est s’il va finalement être découvert et s’il va payer pour l’horreur de ses actes…
Cela pose une atmosphère assez lourde tout au long de l’histoire.
Ce qui m’a plu, c’est malgré tout l’émotion que l’on peut ressentir par l’histoire en elle-même, le destin tragique de cette gamine, la manière dont elle observe les choses….
Les différentes manières de gestion du deuil qui ont été abordées dans ce livre m’ont beaucoup touchée et j’ai apprécié cela, voir la manière dont chacun surmonte ou tente de surmonter son chagrin, se raccrochant à ce qu’il peut pour aller de l’avant, même si c’est loin d’être évident.
Nul besoin de vous dire que malgré tout, j’ai un énorme coup de cœur pour le personnage de Suzie… elle est très attachante, on ne peut pas rester indifférent devant son histoire… Surtout que la manière dont « elle » la raconte, avec des mots simples mais durs, choisis avec soin, la rendent encore plus poignants et durs à lire malgré tout…
Un avis donc en demi-teinte pour ce livre… je n’en regrette nullement la lecture, mais il est dommage que le style de l’auteure ait rendu certaines choses incompréhensibles pour moi, ou plutôt, m’aient dérangée.
·•●oO Et le film? Oo●•·
´`·.·´`
 Quand j’ai commencé la lecture de ce livre, je ne savais même pas qu’un film existait… c’est AVALON, sur le forum de Livraddict, qui m’a dit qu’il existait 🙂 et je l’en remercie…
Du coup, j’en profite pour faire rentrer ce livre et ce film dans le cadre du challenge « Regarde ce que tu lis » organisé par Nodreytiti sur Livraddict… (retrouvez l’article sur son blog).
Je dois dire que le film m’a encore plus touchée que le livre…
Ce que le film m’a apporté de plus? Il a réussi à mettre des images sur les passages du livre qui avaient pu rester un peu plus flous à mon esprit… comme certaines descriptions… Il m’a permis de m’attacher encore plus à Suzie par le fait de pouvoir mettre un visage et un regard sur le personnage…
Le film est pour moi une belle réussite… tout aussi émouvant, envoûtant et terrible…
Des images parfois « choc » mais bien à leur place…
·•●oO En bref?  Oo●•·
´`·.·´`
Tant le livre que le film m’ont mis les larmes aux yeux…
Même si certains aspects de la narration pouvaient être dérangeants, l’histoire en elle-même les a balayés d’un revers de main pour m’emporter dans l’univers du livre, et le film n’a fait que confirmer cela…

[✎] Sang d’encre au 36

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Véritable immersion au coeur du 36, quai des Orfèvres.
Une enquête en forme d’hommage à Georges Simenon où l’auteur nous mène de moments de doute en moments de tension. La Crim’ est dans tous ses états. Tous les vendredis, un tueur sévit dans les milieux culturels puis nargue par l’envoi d’un courrier les policiers du 36. Après le premier assassinat d’un conseiller d’orientation, la nouvelle victime appartient encore à l’Education nationale. L’équipe du commandant Duhamel croit tenir quelque chose.
Illusion : les victimes « sans histoire » s’accumulent et la Brigade criminelle du quai des Orfèvres s’inquiète de ne pas avoir de piste solide. Rien ne semble lier ces meurtres en série… sauf, peut-être, la passion des victimes pour les romans policiers. Une seule chose est sûre : la vérité n’est pas là où on l’attend.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Il faut reconnaître que je suis agréablement surprise par ce roman… je ne pensais pas être à ce point captivée par celui-ci…
Point de vue écriture, la fluidité du texte est étonnante… Les pages défilent, l’action de même…
On sent que l’auteur, lui-même policier et vouant une passion certaine à l’histoire, sait de quoi il parle, car tout se tient tout du long du roman… ce qui le rend très plaisant et entraîne sans peine le lecteur dans l’univers de cette enquête… là où l’auteur voulait le mener… droit au but…  Une enquête menée de main de maître, dans un style sans faux pas…
J’ai vraiment aimé les références faites à Simenon dont l’assassin fait sa signature dans les courriers qu’il adresse aux forces de police… J’ai déjà une tendance assez forte à apprécier tout ce qui traite des tueurs en série (vous commencez à le savoir), mais si on ajoute à cela de nombreuses références, … je ne peux que m’incliner 🙂
Ce que j’ai vraiment aimé, c’est que l’on rentre dans l’univers policier d’une manière vraiment très réaliste, rationnelle, qui nous fait découvrir l’envers du décor d’une façon totalement différente et bien plus intéressante que ces séries policières françaises telles que « Lescaut » ou « Commissaire Navaro »… Le réalisme faisant foi, on a vraiment l’impression d’assister à l’interrogatoire de visu, de participer activement à l’enquête, de faire partie de l’équipe, limite, et de donner une autre vision de la police que celle habituellement montrée… C’est du moins mon ressenti.
Le vocabulaire très familier, brut et « agressif » des personnages, reflète bien (je pense) le monde policier réel et « sous pression »… Je ne pensais pas qu’autant de réalisme et de pression pourrait se ressentir dans un livre… (dans les films, on a l’image, qui permet de mieux s’imprégner de l’ambiance… mais ce livre n’a rien à envier aux meilleurs thrillers cinématographiques)..
Ce que j’ai trouvé également particulier au roman, c’est qu’un personnage de l’équipe n’est pas particulièrement et exagérément mis en avant par rapport aux autres… on reste dans le travail d’équipe.
Les descriptions faites sont elles aussi très réalistes et confèrent, de ce fait, encore un peu plus de poids au roman… que du bonheur pour le lecteur…
De plus, contrairement à beaucoup de livres policiers, la fin n’est ici pas prévisible très rapidement… jusque la fin, je suis restée dans le doute, dans le suspens, dans le stress et dans la l’impatience de savoir le fin mot de l’histoire…
 
·•●oO En bref…  Oo●•·
´`·.·´`
En me relisant, je constate que je n’ai que des louanges à dire sur ce livre… Effectivement, je ne vois aucun point négatif, rien à jeter, tout à apprécier…
Une belle réussite pour un premier roman… Qui mérite bien le prix qui lui fut décerné, à savoir Grand Prix VSD du Polar 2009.
J’ai hâte de pouvoir voir d’autres opus du même acabit débarquer sur les rayonnages des bibliothèques…  la suite est, si je ne me trompe, déjà sortie… que demander de plus?
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Merci les Editions POCKET et BOB pour ce partenariat… Encore une belle occasion de découvrir un très bon livre..

[✎] Sarah Dearly, tome 3 : A cran

 
·•●oO Présentation du livre Oo●•·
´`·.·´`
L’ex-chasseur de vampires Michael Quinn est bien déterminé à redevenir humain. Sa seule solution : s’emparer de l’OEil, un puissant artefact. Mais une chasseuse de primes, tueuse de créatures surnaturelles est à ses trousses : Janie Parker. L’OEil est son unique chance de rentrer dans les bonnes grâces de son patron maléfique. Ce dernier menace, en effet, de la décapiter si elle ne le retrouve pas. Janie n’a pas d’autre solution : elle doit tuer Michael, si séduisant soit-il…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
J’ai terriblement hésité avant de prendre ce partenariat…
En effet, je n’avais pas lu les deux premiers tomes de cette saga… donc je me suis dit, ce serait bête de prendre en cours, je ne vais rien comprendre, et tout et tout, …
Et bien, non, pas du tout… Il y a bien quelques petites choses que j’ai moins bien comprises, mais dans la globalité, le fait de ne pas avoir lu ces deux premiers volets ne m’a pas empêché de suivre  « à cran »…
J’ai trouvé le personnage de Michael Quinn très énervant… Je le classerais dans la catégorie des personnages qu’on adore détester…
Dénué d’humour, avec de fortes tendances suicidaires qui, à force, m’ont tapé sur le système, il a en plus un manque de confiance en lui qui le rend détestable… On voudrait pouvoir le plaindre, le prendre en pitié, mais non, je n’ai réussi qu’à être exaspérée en « sa présence »…
Sinon, l’histoire en elle-même était relativement plaisante à découvrir,  même si je ne comprends pas l’engouement que cette série de livre procure… En effet, elle ne m’a pas déplu, mais je n’irais pas jusqu’à la qualifier d’exceptionnelle…
Je pensais « tomber » dans de la bit-lit plus « fantastique », en fait… donc ma semi-déception vient peut-être des attentes que j’avais envers ce livre…
Par contre, il faut reconnaître que le style d’écriture de l’auteur est correct, agréable et entraînant, ca même si on n’accroche pas à 100% à la bit-lit telle que présente ici, les pages se tournent aisément et l’histoire reste entraînante…
L’alternance des narrateurs est judicieuse, car on a l’impression de vraiment bien en connaître les pensées, les sentiments, leur évolution psychologique et morale, et c’est vraiment plaisant. Cela permet de mieux intégrer l’histoire.
Il y a de nombreux rebondissements, peu de temps morts dans le déroulement de l’histoire, ce qui entraîne malgré tout le lecteur au fil des pages. On se fait inévitablement piéger par l’histoire qui se déroule sous nos yeux…
·•●oO En bref…  Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Je me rends compte en relisant ma chronique que mon avis reste cependant très mitigé.
J’ai aimé cette lecture, mais j’en resterai probablement là pour les aventures de Sarah Dearly… Je ne suis pas tombée sous le charme que beaucoup lui confèrent.
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Merci à Livraddict et les éditions Milady pour ce partenariat qui m’a permis de lire ce livre.
Certes, je n’ai pas apprécié autant que je l’aurais souhaité ou espéré, mais je suis contente d’avoir pu découvrir cette saga tant plébiscitée des lecteurs de tous âges…

[✎] Moko et le grand sorcier

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
´`·.·´`
Mais pourquoi Moko court-il aussi vite au retour de l’école ?
On dirait que d’innombrables petits êtres maléfiques se sont jetés à ses trousses.
Même caché dans sa maison, il ne se sent pas en sécurité.
Il décide alors de s’enfuir encore et d’abandonner sa famille pour leur échapper ?
L’inspecteur Croco n’y comprend rien.
Alors, pour retrouver Moko et l’aider, il faut faire appel au grand sorcier Manitou et à sa magie…

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Il n’y a pas à dire, j’adore ce petit livre…
Il est vraiment très bien fait pour les enfants et ce, tant point de vue du fond que de la forme…
Il est à lui seul un livre magnifique, un plaisir pour les yeux tant des grands que des petits.
L’attrait principal pour les plus petits, ce sont les illustrations… elles sont vraiment très bien faites, illustrant à chaque fois à la perfection le texte présent… c’est vraiment agréable.
 

Le texte est, en plus des illustrations, agrémenté de photos relatives au texte… que ce soit un fruit, un légume, …
De par le texte et les images, le message passe bien auprès des enfants, cela leur apprend les choses de manière simple, aisée, et compréhensible même pour les plus petits…
Au travers de cette histoire, les enfants de 3 à 6 ans vont pouvoir apprendre les règles d’hygiène les plus élémentaires pour éviter la propagation des microbes, et je pense que de nombreux établissements scolaires devraient s’en procurer quelques exemplaires pour l’apprentissage des petits.
Le petit plus? La fin du livre, qui se détache de l’histoire en elle-même pour donner des conseils aux parents, toujours dans la continuité de ceux donné aux petits loups.
 
Je conseille vraiment ce livre aux parents, et j’espère pouvoir trouver dès que possible le premier volume des aventures de Moko, car s’il est aussi bien fait, il en vaut vraiment bien la peine!
Un autre petit plus, mais plus personnel? Le superbe marque-page qui a été offert par la maison d’édition et qui va rejoindre ma collection pour mon plus grand plaisir 🙂
·•●oO En bref…  Oo●•·
´`·.·´`
Ce livre est une découverte superbe, une histoire simple et éducative, des illustrations magnifiques… que du plaisir pour les yeux (et les oreilles des petits loups).
Une manière simple et ludique d’apprendre les bases élémentaires de la santé, de l’hygiène, … Une initiative qui vaut la découverte.
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
´`·.·´`
Merci aux éditions « A contresens » et à « Livraddict » pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir un livre pour enfants des plus intéressants et bien fait…

[✎] La porte d’Orphée

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
´`·.·´`
Octobre 1963 : Un mois avant l’assassinat du président Kennedy.

Chandler Forrestal, jeune étudiant fauché, n’aurait jamais dû entrer dans ce bar. Il n’aurait jamais dû parler à cette belle brune, ni lui offrir un verre. Car la C.I.A l’a choisi comme cobaye d’une « expérience » destinée à tester les effets du LSD sur l’esprit humain. Chandler en ingère une dose massive et développe d’effrayants pouvoirs psychiques : hyper-vigilance, lecture dans les pensées, prise de contrôle du cerveau, ou capacité à provoquer des hallucinations…

Le jeune homme devient malgré lui une arme parfaite, convoité à la fois par des agents de la C.I.A et des tueurs de la mafia. Et ses fascinantes aptitudes risquent de le mener beaucoup plus loin qu’il ne l’imagine.

Jusqu’à changer le cours de l’histoire ?

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
J’avais beaucoup hésité avant de choisir ce livre pour un partenariat… j’étais tiraillée entre l’histoire qui me tentait bien à savoir la partie « vision des effets du LSD », et celle qui me plaisant un peu moins à savoir le concept de « servir la CIA »…
Puis je me suis dit, pourquoi pas, voyons le côté positif des choses… Il faut dire que ma curiosité sur les effets de cette drogue avait été terriblement attisée par le résumé…
Il était effectivement annoncé sur le net comme un « nouveau calibre de thriller »… c’était donc très tentant de tester ça… 
Et puis, le livre a été écrit par le créateur de la série Heroes, ce qui est non négligeable quand on sait que je suis fan de cette série (enfin, fan est un bien grand mot, mais je n’ai pas raté un seul épisode des deux premières saisons…)
Le développement de capacités mentales suite à l’ingestion de drogue m’a un peu rappelé les expériences décrites au début du livre « Charlie », de Stephen King… et c’est ce qui m’a poussée encore un peu plus vers ce livre…
J’ai aimé l’évolution des personnages, que ce soit le principal ou les « secondaires »… Ils ne sont pas « bêtement plantés là », ils évoluent au fur et à mesure du livre, et ça leur donne une constance propre.
J’ai adoré aussi toutes les parties qui concernaient les effets de la drogue à proprement parlé… c’est bluffant, et inquiétant à la fois… je ne m’attendais pas à ça…
Par contre, comme je le craignais, la partie plus « politique », complot et compagnie, cela ne m’a pas attirée du tout… c’est un peu trop compliqué pour moi, sachant que je ne m’intéresse pas du tout à ce domaine. Pire, cela a failli me faire arrêter la lecture en cours de route… Mais j’ai malgré tout tenu bon 🙂 Mais je dois avouer que je pensais au départ cet aspect du livre moins présent que ce qu’il ne l’a été…
Je me serais donc contentée de l’histoire de Chandler qui à elle seule était des plus intéressantes.
·•●oO En bref…  Oo●•·
´`·.·´`
Pas convaincue du tout par ce roman pourtant très prometteur au vu de la quatrième de couverture.
Il faut pourtant lui reconnaitre l’aspect sans temps-mort et la plume de l’auteur qui manie très bien le sinistre…
La controverse reste lancée…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
´`·.·´`
Merci aux éditions Michel Lafon et à Blog-o-book pour ce partenariat.

[✎] Level 26, tome 1

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
´`·.·´`
Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l’extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c’est le niveau 26. Un seul homme peut l’arrêter. Il s’appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s’est juré de cesser de traquer les psychopathes. Mais bientôt, il n’aura plus le choix.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Il n’y a pas photo, ceux qui suivent ce blog commencent à le savoir… j’ai une véritable passion pour les histoires ou livres qui traitent de tueurs en série…
Et dans « level 26 », l’attrait est d’autant plus grand qu’il y est question d’un tueur qui n’a rien de comparable aux autres… On entre direct dans l’inconnu, car il n’y a aucun point de référence… (Non pas que ce soit un thriller d’un genre nouveau, loin de là, mais l’univers mis en place est des plus particuliers)
La quatrième de couverture est donc des plus prometteuses en  la matière…
La plume de l’auteur est terriblement agréable, les pages glissent sous les doigts et le regard les unes après les autres…
L’intrigue, présente dès le départ, est telle qu’on a du mal à se dire « je suis raisonnable, j’en reste là pour aujourd’hui »… surtout que, c’est bien connu, quand il s’agit de livres, je suis rarement raisonnable 🙂 donc, ça ne m’aide pas… 🙂
Les crimes commis sont indéfinissables… barbares, cruels, mettant parfois presque le cœur à l’envers. Les descriptions qui en sont faites sont effrayantes…
Ce qui est dommage, c’est que peu à peu, l’intrigue s’essouffle malgré tout… heureusement, ce n’est que temporaire, mais je ne doute pas que cela découragerait  les moins téméraires 🙂
Il y a certains passages/sujets abordés que j’aurais aimé voir plus en profondeur, moins « survolés » ou laissés à l’imagination du lecteur…beaucoup de choses, selon moi, restent en suspend… trop de questions sans réponses…
Alors que certaines descriptions auraient pu être évitées à mon humble avis, car elles n’apportent rien de constructif à l’histoire.
Les petits plus que j’ai franchement adoré?
* des chapitres courts… ce qui donne un certain rythme au livre
* les illustrations présentes ça et là dans le livre… je les trouve tout simplement superbes et ajoutent un certain aspect visuel qui m’a plu…
  

Par contre, je commence à me dire que j’attrape le cœur trop sensible pour ce qui est trop « violent » ou à la limite de l’insoutenable… car certaines scènes décrite m’ont vraiment retournée…
On sent malgré tout que l’auteur est un « spécialiste des séries télé », car le roman est construit de la même façon, avec une fin « rebondissante », des chapitres dessinés à la manière de scènes distinctes que l’on peut visualiser sans peine, …
·•●oO En bref…  Oo●•·
´`·.·´`
Une appréciation en demi-teinte, … un sujet passionnant, mais une intrigue trop diffuse et instable à cause des petits temps morts. Cependant, je n’hésiterai pas à lire le Tome 2.
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
´`·.·´`
Je remercie Livraddict et les éditions J’ai Lu pour ce partenariat…

[✎] Dans la tête, le venin

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Diane Silver est une des meilleures profileuses au monde et exerce ses talents à Quantico, au FBI. Traquer les tueurs en série est pour elle une affaire personnelle : sa fille, Leonor, a été torturée et tuée. Diane ne parvient toujours pas à comprendre. Comment Leonor, si méfiante, a-t-elle pu accepter de suivre son assassin.
Yves, un flic français qu’elle a formé aux techniques de profilage, est peut-être l’unique ami de Diane, dont le caractère difficile est notoire. Il la tient au courant des crimes commis en France avec une rare sauvagerie. Se pourrait-il qu’il existe un lien entre ces meurtres perpétrés au Mexique et à New-York? Entre ces affaires internationales, la traque d’un tueur de prostituées dans les rues de Boston, l’assassinat de Leonor, un fil se noue peu à peu, auquel n’est pas étranger le bizarre « stagiaire » que le FBI a imposé à Diane…
Diane va alors ouvrir la boîte de Pandore, reconstituer le puzzle et remonter jusqu’au prédateur ultime. Et peu lui importent les conséquences.

 

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Dès que j’ai vu ce livre en partenariat, je n’ai pas hésité… rien que le résumé m’a attirée…
Pourquoi? Tout simplement parce que les tueurs en série m’ont toujours attirée… enfin, leurs histoires, entendons-nous bien…
J’ai adoré ce thriller, car dès le départ, on entre dans l’histoire, on prend en amitié le personnage de Diane… enfin, ça a été le cas pour moi en tous cas. Son histoire m’a touchée, ses points de vue aussi…
On progresse dans le déroulement de l’histoire de manière tellement naturelle et « simple », et ce malgré l’horreur des crimes commis.. On a tellement envie que le tueur se fasse prendre…
J’ai aimé le style de l’auteur, qui de par sa simplicité a su me toucher et me faire m’investir dans l’histoire… je n’ai pas décroché à un seul moment…
L’intrigue est complexe, mais cela ne pose aucun problème, que du contraire, car l’histoire est bien ficelée. Je n’ai pas constaté d’invraisemblances ou choses qui m’ont parues contradictoires…
Jusqu’aux dernières pages, on se demande comment l’histoire va se terminer, comment l’enquête va pouvoir aboutir… On se dit que c’est mal barre… et puis… le récit ne sera jamais vraiment clos. Et même si d’ordinaire, ce genre de fin m’agace, ici, pas du tout, cela n’a fait qu’attiser ma curiosité, … Est-ce qu’il y aura une suite? Personnellement, je l’espère vivement…
Ce que j’ai aimé aussi, en plus de l’intrigue elle-même, c’est tout le cheminement qui passe en revue les obscures raisons qui poussent un homme à  devenir psychopathe, meurtrier, …
Le livre est aussi parsemé de références extérieures, qui prouvent toute la recherche qui fut nécessaire à l’auteur pour donner un tel poids à son œuvre…
·•●oO En bref…  Oo●•·
✿´`·.·´`✿

Une belle réussite…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
✿´`·.·´`✿
Je remercie le site LIVRADDICT et les éditions LE LIVRE DE POCHE pour ce partenariat qui fut une découverte des plus agréables!!

[✎] Un jardin sur le ventre

C’est l’histoire ordinaire de gens ordinaires dans une région où il ne fait ni beau ni mauvais. C’est l’histoire d’un peu tout le monde. L’histoire d’une vie fauchée. D’un amour qui s’arrête. D’une mère qui part. D’un mari qui devient veuf. D’un veuf qui ne veut pas le rester. C’est l’histoire de gens qui ne se comprennent pas. D’une sœur qui regrette. D’un frère qui revient. Il y a des petits-enfants qui souffrent, qui se taisent. Des filles qui pleurent, qui fument et des chiens qui aboient. C’est l’histoire banale de la vie et de la mort.

Au début, la lecture de ce livre m’a un peu perturbée… On passe d’un chapitre en « tu » (le premier) à un chapitre à la première personne (le second)… j’ai eu du mal à me faire à ce changement qui perdure pourtant tout au long du livre, une scène alternant avec l’autre… »Je », « tu », « nous » jouant avec les points de vue comme avec nos émotions.

Cependant, je dois bien reconnaître que j’ai rarement lu de livres à la seconde personne du singulier, mais que c’est vraiment très prenant, très « impliquant »… Dans ce style, on ne peut vraiment pas dire que l’on n’est pas touché par l’histoire, qu’on ne se sent pas concerné…
Surtout que ce livre, c’est un petit concentré d’histoire « de tous les jours », du quotidien de gens « comme tout le monde »…

Ces vies sont tellement le reflet d’une réalité qui pourrait être celle de n’importe qui dans notre entourage qu’il nous prend par les sentiments, il creuse au fond de nous pour en ressortir nos propres émotions… on voltige de droite à gauche, entre tendresse, craintes, amour, douceur, violence, vigilance…
Il a réussi, de par l’histoire de Suzanne, une petite dame âgée (je ne vais pas vous raconter son histoire, c’est tellement mieux de la découvrir par vous même), à me mettre les souvenirs et les larmes au bord des yeux avec une émouvante pensée pour ma grand-mère.. L’histoire de Suzanne m’a tellement agrippée au coeur que je serais incapable de vous en donner un passage coup de coeur…

D’autres passages du livre sont écrits à la seconde personne, mais aucun ne m’a autant touché que Suzanne… Sans doute le vécu joue-t-il malgré tout une grande part dans cet amour livresque.

Pour résumer, je dirais que ce livre est une petite merveille, sans doute un de mes premiers coups de coeur de cette année 2011…

Si je devais avoir un regret?
BOB et la maison d’édition « Hugo et Cie » donnaient la possibilité à certains lecteurs de rencontrer l’auteur, mais c’est trop loin et donc impossible pour moi… Mon plus grand regret par rapport à ce livre est de ne pas pouvoir rencontrer la femme qui a réussit à m’émouvoir avec tellement de simplicité au travers de son livre…

Ce livre est un merveilleux voyage au pays des sentiments divers et variés, et à celui de la simplicité… Un livre à découvrir et à savourer, bien calée dans un canapé, sous une couverture, une tasse de chocolat chaud à la main… Car il se déguste au calme afin de pouvoir encore mieux en apprécier toute la saveur…

Je remercie BOB et les éditions Hugo et Compagnie pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir cet auteur.

[✎] À contresens

 Tim Köhrey, orphelin, passe une enfance trop tranquille a sein d’une famille d’accueil anesthésiée, dans la banlieue de Hanovre. Pour lui, la vraie vie va enfin commencer à l’été 1980, à l’aube de son adolescence, quand sa famille déménage. Tim se retrouve plongé dans un Berlin-Ouest en pleine effervescence, battant au rythme de l’amitié, de la musique, du grand amour. Mais il va finir par tout perdre, en une fraction de seconde. Ce n’est qu’au millénaire suivant que Tim, DJ désabusé à la recherche du bouton rewind, cesse de se laisser porter par la vie et décide de partir à sa rencontre… quitte à prendre parfois quelques contresens. Un roman pop, doux-amer et sans temps mort sur les occasions manquées, les rêves mis de côté et le besoin de changer de vie.

Ce livre, je dois dire que ce ne sont certainement pas son titre ou sa couverture qui m’ont fait pencher en sa faveur…
Mais une chose est certaine, c’est qu’une fois qu’on l’a ouvert, … on ne regrette pas la découverte.

Dès le départ, ce livre m’a ému…
Il commence sur un petit garçon qui apprend que ses parents ont eu un accident de voiture et sont décédés, et faisant partie de la génération « télé », il reste persuadé que d’ici quelques jours, ils vont réapparaître comme si de rien n’était…
Pourtant, il sera placé en famille d’accueil… et c’est là qu’il comprendra la terrible vérité…
C’est là aussi qu’il comprendra que jamais il ne sera partie intégrante de cette famille: on l’appelle par son nom de famille pour bien le différencier, jamais on ne parle de lui en terme de « fils » ou de « frère »… on le reprend même s’il ose utiliser un de ces termes..
On ne peut s’empêcher de souffrir moralement pour ce jeune garçon qui du haut de son jeune âge, n’est déjà pas gâté par la vie, et dès le départ, on ne peut que comprendre et deviner la suite de sa vie…

Ce qui m’a choqué: La nonchalance des parents de la famille d’accueil que ce soit vis à vis de Tim mais aussi de leurs propres enfants, comme dans ce passage où la mère se rend compte de la disparition de son fils de 14 ans après plusieurs jours, quand elle se rend compte que dans son panier de linge sale, il n’y avait plus de vêtements de son fils… Car avant cela, même si elle ne le voyait pas beaucoup à la maison, « il n’y avait pas à douter qu’il allait bien, car si il y avait du linge à lui à la lessive, c’est qu’il repassait de temps en temps à la maison »… Comment peut-on être aussi peu attentive à ses propres enfants?

Ce livre est écrit à la première personne, et j’aime ça… cela permet de bien s’identifier au personnage central, de mieux rentrer dans son univers, de s’imprégner des émotions qui sont siennes.
Le style de l’auteur est agréable à la lecture, à la fois simple et poignant… il sait utiliser les mots justes pour faire passer les sentiments, les ressentiments.
J’aime aussi beaucoup la constance dans ce livre: le personnage central va faire partie intégrante du milieu de la musique,et chaque fin de chapitre, pour marquer l’évolution des années, est gratifié de la sélection musicale du moment où cette partie de l’histoire se passe… cela donne une merveilleuse continuité au roman, un fil conducteur à l’histoire. C’est très agréable à la lecture.

On a « plaisir » de suivre tout l’engrenage qui va façonner sa vie…
Par contre, je dois reconnaître que j’ai pris beaucoup plus de plaisir à lire la première partie du livre (celle qui raconte sa jeunesse et son adolescence) que la seconde (qui raconte, quant-à elle, sa vie de jeune adulte « décadent »).

Je remercie BOB et les éditions Asphalte pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir cet auteur.
 Une découverte que je ne regrette nullement…

[✎] Le guide du (toujours) jeune père

 Ça devait arriver : votre enfant est devenu un adolescent. Et même, un ado lassant. Autant dire un être confus, pénible et d’une taille gigantesque. 
 Avouons-le, ami, vous êtes débordé. Inopérant. Semblable au vieil éléphant qui maugrée dans la savane, à l’écart du troupeau. Chaque jour, mille questions angoissantes vous assaillent. 
• Comment lui faire ranger sa chambre ? 
• Comment la convaincre de ne pas sortir avec Kevin, le gothique sataniste ? 
• Serait-il bien raisonnable de lui laisser l’appart’ pour une  » teuf d’enfer  » ? 
• Comment s’habiller pour aller le récupérer au commissariat ? 
• Existe-t-il un site internet où l’on pourrait acheter le bac ? 
• Comment faire retomber sur madame les pires moments de la crise d’adolescence ? 
 N’ayez plus peur : Antilogus et Festjens sont de retour, leurs malles bourrées de bons conseils, de judicieuses suggestions et d’idées révolutionnaires. Fini de rire, les jeunes ! Le règne de fado s’achève.
Rien que le titre du livre et sa quatrième de couverture m’ont tout de suite attirée, bien que mon chéri et moi n’ayons pas encore à nous débattre contre l’ingratitude de l’adolescence de notre progéniture chérie…
Quoi qu’il en soit, il n’est jamais trop tard pour préparer le terrain.

S’il y a une chose que j’ai regretté, ce sont les fautes d’orthographe et/ou d’impression… en effet, quand  la lecture de la première page, on tombe déjà sur une faute, personnellement, cela me refroidit un peu…mais heureusement, le contenu du livre m’a vite fait oublier ces désagréments…

Ce guide est un concentré d’humour, mais pas de l’humour « lourd » comme j’ai pu le rencontrer dernièrement avec « comment vivre avec des cons »… Non, ici, il s’agit d’humour agréable, frais, ce qui rend la lecture de ce livre des plus géniales… et de passer un excellent moment…

Entre la description des différents types d’adolescents, les petits tests pour découvrir quel genre de « père » on est, … que du bonheur 🙂 Et ce, malgré le fait que je ne sois pas un homme (si si, je vous assure :D) et donc pas « père », et que je ne sois pas encore confrontée à la vie en communauté avec une descendance adolescente et révoltée…

Une découverte livresque que je ne regrette nullement, … et qui me donne envie de découvrir d’autres ouvrages du même acabit.

 Tout cela m’a replongé dans les méandres de ma propre adolescence, et je n’ai qu’une chose à dire: Pardon Papa, pardon Maman… 🙂

Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon que je remercie grandement pour cette collaboration…

[✎] Une scandaleuse affaire

 À travers la chronique d’un scandale sexuel dans un collège huppé du Vermont, le portrait sombre et sans illusions d’une jeunesse livrée à l’alcoolisme, à la sexualité précoce et à la violence des images.
D’une actualité brûlante, un roman coup de poing qui nous met face aux contradictions de notre société. Le lycée Avery, prestigieuse pension de Nouvelle-Angleterre, est sous le choc depuis la découverte d’un film. Sur cette vidéo, les ébats sexuels de quatre élèves : trois garçons, ivres, et une fille de quatorze ans. Telle la boîte de Pandore, la cassette, dont le contenu circule bientôt sur internet, va libérer les secrets d’une petite communauté apparemment sans histoire, entre mensonges, adultères, hypocrisies, jalousies, culpabilité…
La machine à broyer médiatique est en marche, n’épargnant personne, ni les adultes, ni les élèves, jusqu’au drame…

 

Quand j’ai lu le résumé de ce livre, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec la série livresque mais surtout télévisée qu’est Gossip Girl. (Petit clin d’œil à Serena, car je sais qu’elle adore)… et cela a éveillé ma curiosité. J’ai donc été ravie de remporter ce partenariat.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on rentre de plein fouet dans l’histoire dès la première page… j’aime ça…Car cela permet de se prendre un scandale en pleine figure, sans introduction, sans fioriture… On le découvre intensément…
Le style d’écriture est simple, agréable à lire… Il prend l’aspect d’un recueil de témoignages de différents protagonistes et proches de ces derniers, .. les uns étant donc directement concernés, d’autres subissant les conséquences des actes d’autres sans pouvoir y réagir…
Généralement, je n’aime pas trop le fait que l’on se place tour à tour dans le point de vue, le cerveau, des différents personnages… Tantôt le directeur de l’établissement scolaire, tantôt la mère d’un élève, … j’ai toujours trouvé que cela casse le rythme de la lecture, et rend l’identification à un personnage bien moins évidente…
Mais en dehors de ça, j’ai adoré ce livre… Une fois commencé, il est difficile de s’en défaire… Les personnages sont à la fois émouvants, attachants, et la manière qu’a l’auteure d’aborder leur histoire les rend d’autant plus intéressants et touchants.
Je trouve que ce livre illustre bien la déchéance dans laquelle il est, pour certains jeunes, si facile de tomber… Il fait réfléchir, et devrait (c’est beau de rêver) servir de leçon à bon nombre de jeunes qui ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes, avec l’insouciance qui est leur face à l’alcool et autres vices.
Ce roman choque, interpelle…
Je le conseille à tous, car le sujet traité ici est plus que jamais le reflet de la société décadente où nous nous trouvons, où de tels « scandales » sont de plus en plus mis en évidence…

(Les premières lignes du livre)
Mike


la cassette tenait dans la paume. Ce petit morceau de plastique de six centimètres sur huit était d’une indécence et d’un danger tels que Michael avait l’impression de tenir un objet radioactif. Ses effets sur une école entière allaient d’ailleurs se révéler tout aussi néfastes : dévalorisation de la réputation d’excellence d’Avery school, deux mariages brises, avenir de trois étudiants saccage, et – le plus terrible – mort de l’un d’entre eux. Après que kasia lui eut apporte la cassette glissée dans une enveloppe blanche (comme si Mike comptait l’envoyer a quelqu’un !), il rentra a pied chez lui pour la visionner – un processus pénible impliquant de retrouver tout d’abord sa propre camera, de vérifier qu’elle fonctionnait avec des cassettes semblables, puis de comprendre comment brancher tous ces fils pour projeter les images sur l’écran de télé. Parfois, Mike regrettait de ne pas avoir noyé l’objet dans la bouilloire, de ne pas l’avoir enseveli au milieu des ordures dans un sac-poubelle blanc soigneusement ficelle, ou de ne pas l’avoir débobine avec un crayon pour le rendre inutilisable. Il doutait, certes, de pouvoir éviter le scandale potentiel, mais peut-être aurait-il pu l’orchestrer autrement pour en limiter les dégâts.

Ce livre a été lu en partenariat avec Livraddict et les éditions Belfond que je remercie grandement pour cette collaboration…

[✎] Kit de survie dans un monde de cons

Toute ressemblance avec des individus cons de sexe masculin ou féminin, voire autre, ayant existé – ou existant – et sévissant dans des entreprises, des collectivités, des industries, des administrations – que celles-ci soient publiques ou parapubliques -, de l’autre côté du palier, à vélo, en voiture, sur les trottoirs ou sous votre toit n’est ni pure coïncidence, ni fortuite, ni accidentelle. Ils sont partout. Impossible d’y échapper, ils nous observent et semblent prendre du plaisir à nous emmerder au quotidien.
Oui, il était temps de vous donner LA solution pour lutter contre ce fléau ! Grâce au Kit de survie dans un monde de cons, vous aurez tous les éléments en main pour enfin vous défendre : 2 guides pour les démasquer et une poupée vaudou pour les contrer !

 Ce kit de survie dans un monde de cons m’a attirée pour le côté humoristique… l’envie de changer un peu le genre de mes lectures…
C’est pourquoi j’ai postulé pour  ce partenariat avec BOB…
et dès que le livre est arrivé, je n’ai eu qu’une envie, le lire… D’ailleurs, je n’ai pas résisté, j’ai déposé le livre en cours, et me suis mis à la lecture de ces deux petits ouvrages …

Et finalement, j’ai été relativement déçue par la lecture de ces livres…
J’ai commencé par « Vivre avec des cons ».
Je m’attendais donc à de l’humour basé sur de petites anecdotes marrantes et cocasses, et au lieu de cela, je n’ai rien trouvé d’amusant, voguant entre le cassage des écologistes et celui des conducteurs de voitures, sans compter que le/la « conjoint/e » y passe pour son grade aussi dans des clichés plus que navrants… Je m’attendais à plus d’innovation.

Le guide « comment travailler avec des cons » est un peu plus plaisant, l’humour y est pour ma part de meilleur goût, et utilisé à meilleur escient. J’ai eu beaucoup moins de « peine » à le lire que « vivre avec des cons ».

Si l’on en croit l’auteur, de toutes façons, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, on est tous des cons.

Cependant, mon avis sur ces livres reste des plus mitigés, et pour moi, il ne va pas me laisser une trace inoubliable… On reste beaucoup trop dans la critique caricaturale abrutissante, plutôt que dans l’humour…
C’est très dommage, car le titre était prometteur…

Pour finir sur une petite note joyeuse malgré tout, la petite poupée « vaudoo » pour contrer et nuire aux « cons » m’a bien fait rire, je l’ai trouvée bien amusante..

Ce livre a été lu en partenariat avec Blog-o-book et les éditions J’ai Lu que je remercie grandement pour cette collaboration…

[✎] Le cannibale de Rouen

 Le 3 janvier 2007, peu après minuit, dans la cellule 26 du bâtiment 2 de la maison d’arrêt de Rouen, Nicolas Cocaign agresse son codétenu. Après l’avoir tué, il cuisine sur son réchaud ce qu’il croit être son coeur et lemange. Par cet acte, il devient le premier cannibale français connu de l’époque contemporaine. Acte d’un dément relevant de la psychiatrie ?
La justice en a décidé autrement. Condamné à trente ans de réclusion, « le cannibale de Rouen » est reparti en prison avec sa part d’ombre. Qui est Nicolas Cocaign ?
Durant trois années, deux journalistes ontméticuleusement enquêté sur le parcours hors norme de l’accusé. Pièces du dossier, témoignages exclusifs, expertises et anecdotes édifiantes recomposent peu à peu le visage d’un monstre, humain, trop humain, que la société a engendré sans s’en rendre compte.

Rien que le titre, au premier abord, m’a intriguée… Comment et pourquoi donner un tel surnom à une homme? J’ai voulu en savoir plus… Puis, j’ai lu le résumé, et malgré l’horreur qui y est décrite, cette histoire m’a attirée. Comment la société peut-elle anéantir, transformer un homme au point d’en faire un tel monstre, le mener à un acte aussi démentiel?
Passionnée de droit, d’histoires criminelles, de procès, … c’est la seconde raison qui a fait que mon choix s’est porté sur ce livre documentaire afin d’en savoir plus sur cet homme, son histoire, son procès, et sa chute dans cet engrenage macabre…
« En lisant ce livre, vous vous apercevrez que son existence est un incroyable parcours du combattant mais aussi une histoire profondément humaine. Celle d’un enfant né sous X qui, ne parvenant jamais à refermer la blessure causée par l’abandon de ses parents naturels, n’a de cesse de se trouver une vraie famille. Au travers de cette quête d’identité ratée, on découvre que son parcours n’est qu’une succession d’échecs qui nourissent chez lui un sentiment de rejet et qu’il développe une haine féroce de la société. » page 16
L’introduction du livre faisant le point sur le cannibalisme d’antan et d’aujourd’hui m’a sidérée… Je n’avais pas connaissance d’autant de cas de cannibalisme à l’heure actuelle, c’est effrayant…
Ce livre retrace avec exactitude le parcours de cet homme qui, dès son enfance, a le sentiment d’être rejeté de toutes part, qui ne se sent à sa place nulle part, qui a depuis toujours depuis son abandon par sa mère des relations conflictuelles avec les femmes…
Famille, amours, amitiés, travail, rien ne lui sourit… Il sombre peu à peu dans la marginalité et les mauvaises fréquentations, et plus rien ne peut arrêter l’engrenage où il tombe…
Je dois bien avouer que même si ce ne sont pas, à mes yeux, des circonstances atténuantes que ce soit pour sa première condamnation pour agressions sexuelles ou pour expliquer son geste vis-à-vis de son co-détenu, l’histoire de cet homme m’a touchée de par le côté malchanceux où, depuis sa naissance où il prend un mauvais départ dans la vie, rien ne sourit à cet homme, la vie ne lui épargne rien… (ou n’a-t-il pas assez d’effort pour que les choses se soient arrangées? Je ne sais pas, je ne suis pas là pour juger cet homme… )
Pour ce qui est du style d’écriture, le texte est fluide, facile à lire, agréable à la lecture… Je m’attendais un peu à être submergée par du vocable professionnel, que ce soit journalistique ou judiciaire, mais il n’en était rien… Mais par contre, ce qui rend la lecture moins aisée, ce sont les annotations de textes qui, malheureusement, se trouvent en fin de livre… Aller systématiquement voir à la fin du livre ce qui est dit, cela coupe la lecture, et dérange un peu…Donc à part si une annotation me semblait capitale à ma bonne compréhension ou réflexion, je n’allais pas systématiquement les consulter… Et cela ne m’a pas perturbée plus que ça finalement…

Je ne regrette nullement ce partenariat et la lecture de cette histoire vraie… Le travail de recherche derrière ce livre est fantastique… Cela donne un autre regard sur l’idée que l’on peut avoir de ce geste au départ, sans cependant l’excuser, sans pour autant le plaindre, mais juste voir comment les aléas de la vie peuvent, parfois, mener à ce qui s’apparente à de la folie… Ce livre fait bien réfléchir, il fait relativiser pas mal de choses dans sa vision de la vie, mais il fait aussi terriblement réfléchir à la conséquence de certains de nos actes sur les autres… Que parfois, un geste, ou une parole, si anodine soit-elle à nos yeux, peut prendre une importance incommensurable aux yeux d’une personne déjà fragile émotionnellement…
A partir du moment où j’ai ouvert ce livre, il m’a été difficile de le poser, difficile d’en sortir… C’est une histoire terrible, mais qui touche, prend aux tripes malgré tout, …
Je suis une personne qui s’interroge beaucoup sur la condition humaine, sur ce qui peut être fait pour que, dans de telles histoires, on puisse réagir, faire un geste qui fasse basculer « du bon côté »… Je crois que ce livre, il m’arrivera régulièrement de le lire, le relire, et réfléchir…

Ce livre a été lu en partenariat avec Blog-o-book et les éditions François Bourin  que je remercie grandement pour cette collaboration…