Summer Nights, tome 1: Le prix à payer de Celia Heinrich

Summer Fawkes est une lycéenne sans histoire, ou presque. Elle est sujette à de violents troubles du sommeil : terreurs nocturnes, cauchemars. Et lorsque ses parents quittent la ville pour soigner sa grand-mère malade, son plus mauvais rêve se réalise. Summer se réveille enterrée vivante.
Cauchemar ou réalité ? Summer ne sait plus que penser. D’autant qu’outre une perte de mémoire, elle commence à ressentir d’étranges symptômes…

Summer Nights, tome 1: Le prix à payer , de Celia Heinrich
Auto-édition, 9 Août 2014, livre numérique.
sur Amazon au format Kindle, 2.99€

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avis 5J’ai eu le plaisir de découvrir ce livre via les partenariats Livraddict, et e dois bien vous avouer que sans ça, je ne suis pas certaine que je me serais dirigée vers lui… (c’est ce que j’aime avec les partenariats, la possibilité de découvrir des choses qui sortent de nos sentiers battus)

Ma première impression avec ce roman, ce fut que l’écriture est simple, facile et agréable à lire… Une histoire où on entre directement dans le vif du sujet avec une jeune fille – Summer – enterrée vivante…

Mais… tout n’est pas si simple, … Bon, je ne vais pas vous spoiler en vous disant que finalement, Summer se découvre être devenue une vampire… (on l’apprend dès le début du livre)
Et c’est là que pour moi, le bât blesse: j’ai trouvé que l’idée d’être un vampire, et de l’accepter également, lui vient bien trop vite en tête et que c’est vraiment trop rapide pour moi… genre c’est expédié en moins de cinq minutes, quoi… non franchement c’est dommage… J’aurai aimé que cela tire un peu plus en longueur, qu’elle voient d’autres hypothèses plus exploitées, je ne sais pas, moi… Même dans Twilight, ce n’est pas aussi rapide… (oui, excusez ma référence, on est le 1er janvier quand j’écris cette chronique, et la nuit a été courte)

Summer, c’est une fille qui au final, m’a énervée… oui oui, mais c’est pas dramatique, hein, on peut aimer un roman en ayant malgré tout une héroïne qui tape sur le système 🙂 ce fut le cas ici…. Je ne sais pas vous dire exactement ce qui m’a déplu chez elle, mais entre nous, ça ne l’a pas fait…
Heureusement, d’autres personnages sont venus me rendre la lecture plus agréable 🙂

J’ai aimé certaines références dans le livre, notamment celle à Culture Club avec la chanson Do you really want to hurt me… Que voulez vous, ça me rappelle mon adolescence et mon amour pour la musique… (d’ailleurs, il n’y a pas de raison que je sois la seule à l’avoir en tête, je vous la mets en fin de chronique 😀)

Sinon, plus sérieusement…
Je n’avais pas vu (honte à moi) que c’était un roman de bit-lit quand j’ai postulé pour ce partenariat… je m’attendais, au vu du résumé, à un roman axé fantômes, esprits, un peu à la Charley Davidson, quoi… (vous avez vu, en cours de chronique, je m’améliore quand même point de vue de mes références et comparaisons…). Je ne m’attendais donc pas du tout à cela… mais au final, même si je ne suis pas trop bit-lit, ça s’est bien passé comparé à d’autres livres du genre… (ouf)

Un gros point positif pour moi, c’est l’alternance des points de vue et des narrateurs… ça donne une vision plus globale et j’aime ça.

Par contre, j’aime un peu moins le côté « plusieurs intrigues menées de front« , mais ça, ce n’est pas propre à ce roman, vous le savez, c’est général chez moi… mais ça mérite d’être souligné… (ou pas)

J’aurai plaisir à découvrir la suite si j’en ai la possibilité…

Au final, mon avis général…

Un livre agréable, si vous aimez la bit-lit simple…

4 sur 5

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

part livraddict

 

Pour que tu n’oublies pas de Karen Rose

2014
Editions Harlequin (Mosaïc)
617 pages | Traduit par Françoise Nagel
Sortie : 1 Octobre 2014

Genre: thriller
Mots clé: enfant, enlèvement, vengeance, passé

Quand elle apprend que son fils de vingt ans a été enlevé, Daphné Montgomery, folle d’angoisse, pense aussitôt à une vengeance orchestrée par le criminel qu’en sa qualité de procureur de Baltimore elle vient de faire inculper pour meurtre. Une conviction qu’est loin de partager Joseph Carter, l’agent spécial du FBI chargé de l’enquête. Aux yeux de celui-ci, cette piste est trop simple, trop évidente. Tous deux se lancent alors dans une enquête complexe, terrifiante. Pour Daphné, il s’agit de sauver son fils, tout en faisant face aux souvenirs oppressants de l’enlèvement dont elle a elle-même été victime, enfant. Un traumatisme violent qui, elle le comprend peu à peu, pourrait être lié aux événements d’aujourd’hui. Se peut-il que son ravisseur d’autrefois, qu’on n’a jamais arrêté, soit mêlé à l’enlèvement de son fils ? Se peut-il qu’après toutes ces années il ait décidé de s’attaquer de nouveau à elle, à sa famille ? Aidée de Joseph Carter, cet homme qui l’attire depuis longtemps mais qu’elle se refuse à aimer, Daphné va devoir plonger dans le plus sombre des cauchemars pour trouver les réponses à ses questions.

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

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Ma note

5 sur 5

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avis 3Est il besoin de vous rappeler que Karen Rose est à mes yeux une des auteurs phare de la collection Harlequin Mosaïc qui me ravit… ? C’est pourquoi je n’ai pas hésité une seule seconde à la vue de ce roman et de sa couverture plus qu’engageante …

Même si ce livre n’est pas un coup de cœur, j’en ai beaucoup apprécié la lecture. J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume fluide, naturelle et tellement agréable de l’auteur, …

Ce qui est un peu « amusant» avec ses livres, c’est que d’un livre à l’autre, on retrouve certains personnages, et parfois, je mets un peu de temps à me dire « mais où je l’ai déjà rencontré, celui là ? ». Mais quoi qu’il en soit, comme les livres ne font pas une série à proprement parler, si vous n’avez pas encore lu d’autres livres de l’auteur, ça ne gênera en rien votre lecture, promis !

Le fait d’avoir plusieurs narrateurs au final, ça met encore un coup de pression… Mais l’alternance des points de vue, vous savez, ça me plait…

On suit l’histoire principalement « de la tête du méchant », histoire de bien s’imprégner de ses ressentis et de vivre les choses à travers ce côté obscure de la force pour encore plus de psychose et de suspense…  et ce que j’aime avec les livres de Karen Rose, c’est que même si on est persuadés, dès le départ, d’avoir compris, de tout savoir, eh bien non.. « Méfiez vous des apparences »… Car il faut le reconnaître, elle a un don pour nous perdre, nous faire douter de tout, et ce sans même que l’on ne s’en rende compte sur le moment… tout paraît tellement logique, tellement évident… Sauf que ce n’est finalement pas si simple, et c’est ce qui fait la richesse de sa plume.

Point de vue des personnages, sinon, j’ai aimé le fait de ne pas les voir qu’acteurs de l’action, mais bien présents et bien présentés… on apprend leur histoire, leur passé, leur personnalité… on apprend à les connaître… « c’est fin, ça se mange sans faim »… bref, que du bonheur à lire… (si on aime avoir l’impression qu’on connaît mieux ses personnages que nos propres voisins, bien entendu…)

Ne vous laissez pas surprendre (ou effrayer) par la brique que représente ce roman, car franchement, ça glisse tout seul, ça se lit hyper facilement car il n’y a pas de passages lourds et inutiles (à part peut-être un peu à la fin, histoire de faire durer le suspense…), les rebondissements sont là pour rythmer l’histoire et vous trouverez même un peu d’humour (pas de franche rigolade, soyons sérieux quand même) pour détendre un peu l’atmosphère avant de vous remettre un coup de stress.

Je l’ai lu en plus ou moins une semaine, à raison de deux/trois  heures par jour, à peu près…

Si je résume : une plume géniale, des personnages intéressants et aboutis, une intrigue rondement menée et cohérente…  FONCEZ… 

Bonne journée les petits loups…

Dans les yeux du tueur de Maggie Shayne

Quarante-huit heures après la greffe de cornée dont elle a bénéficié, Rachel de Luca prend conscience qu’elle vit à la fois un miracle, et un cauchemar. Un miracle parce qu’elle a recouvré la vue alors qu’elle était aveugle depuis l’âge de 12 ans. Un cauchemar parce que, aussitôt après l’opération, elle a de terrifiantes visions mettant en scène des crimes atroces, des visions d’autant plus angoissantes que les crimes qu’elle voit ont bel et bien eu lieu dans la réalité, et qu’ils sont l’œuvre d’un serial killer.
Comprendre ce qui lui arrive, échapper à la menace sombre et diffuse qui se resserre un peu plus chaque jour autour d’elle… Face à l’urgence, face au danger, la seule personne à laquelle elle puisse s’adresser est l’inspecteur Mason Brown. Un homme secret, mystérieux, mais le seul, elle le sent, à pouvoir l’aider face au prédateur qui a pris possession de son esprit.
Dans les yeux du tueur  de Maggie Shayne
Editions Harlequin (Mosaïc), 29 Octobre 2014, 316 pages | Traduit par Carole Benton

 

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5Je dois vous avouer que le thème du livre m’a immédiatement attirée, étant donné que j’ai déjà eu la possibilité de voir quelques films sur ce thème… mais jamais lu de livres qui en traitaient…

Il s’agit donc d’une femme qui subit une greffe de cornée, et qui, suite à cette greffe, se met à avoir des « visions » qui se voudraient être celles d’un psychopathe de premier ordre, tueur en série, et j’en passe… (et vous savez que rien que de lire « tueur  en série », bam, je me fais avoir et je me laisse tenter…)

J’avoue que j’avais hâte de voir comment cela allait être abordé sans tomber dans le cliché ou l’abracadabrantesque (ça se dit ?) et au final, je ne suis pas déçue car j’ai passé un excellent moment (et je vous avoue qu’après la brique de Karen Rose, un thriller plus léger et plus court, j’ai apprécié malgré tout…)

Bref, venons-en à l’essentiel, mon avis sur le livre …

Si j’avais un petit bémol à formuler (ben oui, autant commencer par les réjouissances, non ?) c’est que pour un livre « court », puisqu’il ne fait que 315 pages (si mes souvenirs sont bons), l’action est hyper lente à démarrer… si je n’avais pas ma curiosité attirée par ce qui allait se passer grâce au résumé, je me serais certainement ennuyée. Mais heureusement, si les débuts sont laborieux, une fois que l’action commence, ça devient bien plus plaisant et on oublie vite les longueurs du début. On y retrouve des secrets, des mensonges, des meurtres, des cauchemars, … que du bonheur et la joie dans les cœurs (ou pas…)

Ce qui m’a énormément marqué, c’est le personnage de Rachel… Cette femme a une volonté et une force incroyables qui la rendent terriblement intéressante et attachante. Elle a un caractère bien trempé, ne prendra pas quatre chemins pour vous dire le fond de sa pensée, et a un « don » particulier pour en un clin d’œil, cerner les gens qui l’entourent ou qu’elle rencontre… Et bien qu’elle soit auteure de guides de développement personnel, elle a un cynisme accru sur la vie qui contrebalance les choses qu’elle écrit et auxquelles elle ne croit pas du tout… Elle est un personnage plein de surprises et de nuances, que j’ai aimé découvrir.

Sinon, pas grand-chose de plus à dire. Ce n’est pas LE roman de l’année, mais il est assez sympa même si sa « simplicité » pourrait en décevoir plus d’un si vous vous attendez à quelque chose de corsé… Je le mettrais dans la catégorie des « thrillers gentils pour moment de détente sympa »… Non, sans rire, … Un livre bien mené, qui saura vous accrocher si vous prenez le temps de dépasser les 50 premières pages sans vous ennuyer…

***

movie_49094 téléchargementUn film sur le même thème : The eye (2008). Sydney Wells, une jeune violoniste de talent, aveugle depuis l’âge de cinq ans, vient à peine de subir une opération de transplantation de cornée, qui lui permet de retrouver son sens perdu. Après un court moment de bonheur engendré par sa vision retrouvée, Sydney commence à voir d’horribles visions, est assaillie de violents cauchemars et découvre avec horreur que ses nouveaux yeux lui font voir les fantômes qui entourent les vivants. Rapidement, elle découvre le nom de la personne à qui appartenaient les yeux, Anna-Christina, et se rend au Mexique pour la retrouver…

 

 

 

Les mensonges ne meurent jamais de Séverine De La Croix (2014)

Editions Michel Lafon
304 pages
Sortie : 6 Novembre 2014
Genre: Contemporaine

Une femme qui disparaît.
Un couple en danger.
Les terribles secrets d’une famille.
Un compte à rebours implacable.

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

  part livraddict

Ma note

4 sur 5

 

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avis 3La quatrième de couverture nous en dit, après tout, très peu sur le contenu, mais allez savoir pourquoi, rien que par sa couverture, ce livre a su attiser ma curiosité… J’ai donc été ravie d’être sélectionnée pour pouvoir le découvrir en partenariat avec les éditions Michel Lafon.

Pour le style, on est face à une écriture agréable, sans lourdeurs, sans ralentissements, sans période où l’on s’ennuie (et je dois avouer qu’il est rare, ces derniers temps, que je ne m’ennuie pas à la lecture d’un livre, … donc énoooorme bon point pour ce livre) et pourtant, les chapitres sont assez longs, ce que généralement, j’aime moyennement, mais là, j’étais tellement dans l’histoire que cela ne m’a pas dérangée du tout…
Un cadre qui suit un fil bien tendu, cohérent, …

 Ce livre, il se lit tout seul.. il est addictif, tout coule de source et nous entraîne dans le tourbillon des pages… et c’est vraiment quelque chose que j’aime, quand les pages se tournent, mine de rien…

Dès le départ, on se retrouve dans un univers mystérieux, trouble, où le doute plane… et ce doute et les incompréhensions qu’il génère ont finalement été présents tout au long du roman… j’adore!

On se retrouve face à une intrigue autour de la disparition de Manon, une trentenaire au caractère fort, à la détermination hors paire et qui va être le pilier central de l’histoire.

On va se retrouver avec son lot de surprises et de rebondissements, car souvent, on retrouve dans les histoires de disparitions soudaines et inexpliquées, les secrets de famille, les choses cachées, ignorées, les secrets lourds et destructeurs. Personnellement, j’adore ça. certains diront que c’est du réchauffé, du déjà vu, mais abordé ici de manière tellement agréable qu’il est aisé d’y accrocher et d’apprécier ce moment de lecture. C’est ce que j’aime d’ailleurs, avec la découverte de nouveaux auteurs: on y découvre souvent des petits trésors de talent….

Ce que j’ai aimé, c’est que le livre aborde aussi le sujet des difficultés de couper le cordons avec sa famille, de ne plus se laisser diriger par son entourage, de savoir dire stop et vivre sa propre vie même si elle sort de la voie toute tracée par les parents ou ceux qui nous entourent… C’est une chose tellement courante, tellement « personnelle », et ça renforce le lien que l’on peut avoir avec Manon et en apprécier d’autant plus le récit.

Le seul point noir selon moi : des personnages qui certes sont intéressants, mais un peu sous exploités. J’aurais aimé mieux les connaitre et en savoir plus sur eux. Je pense qu’ils auraient pu être un peu plus développés… mais bon, cela ne nuit pas au roman, juste à mes attentes personnelles…

Vous l’aurez compris, si ce livre n’est pas un coup de coeur, il s’en rapproche largement…

Neige mortelle de Karen Harper

2014
Editions Harlequin (Best-sellers)
480 pages – Sortie : 1 Novembre 2014

Genre: Policier, romance légère
Mots clé: Communauté Amish, meurtre, vérité,

Un cadavre de femme, retrouvé enseveli sous la neige. Puis, quelques jours plus tard, une autre femme, découverte assassinée à deux pas de chez elle… Comme tous les autres habitants de la petite communauté de Home Valley où elle vit, Lydia Brand est bouleversée. Ces décès inexpliqués sont-ils de simples coïncidences ? Au plus profond de son cœur, Lydia est persuadée que non. Pire, elle éprouve le désagréable sentiment qu’ils sont intimement liés à l’enquête qu’elle mène pour retrouver ses parents biologiques… Cherche-t-on à l’empêcher de découvrir la vérité ?
Bien que gagnée peu à peu par la peur, Lydia se résout à vaincre ses réticences et à se confier à Josh Yoder, l’homme pour qui elle travaille… et qui fait battre son cœur en secret. Aussitôt sur le qui-vive, Josh lui en fait la promesse : il l’aidera à lever le voile sur ses origines, et la protégera de l’ennemi invisible qui la guette dans l’ombre.

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5On se retrouve ici face au tome 4 d’une série… et autant vous dire que quand j’ai choisi ce livre, je n’en savais rien… Quoi qu’il en soit, ça n’a pas gêné ma lecture, et que ce soit le tome 4 ou le 1er, ça n’a rien changé au final 🙂 sauf si on a envie de lire les autres livres home valley(les tomes précédents) de la série… car dans Neige Mortelle, il y a des petites références qui font qu’on pourrait s’auto spoiler sur les tomes précédents… (on retrouve entre autre, les mêmes, lieux et les mêmes personnages si j’ai bien compris au vu des résumés des autres tomes… ) je vous mets ici à droite les trois précédents tomes, que du coup, j’ai hâte de trouver en occasion…

J’ai adoré cette lecture principalement à cause de l’environnement, le milieu de l’action, justement : on se retrouve dans une communauté amish.. et vous savez, si vous me suivez régulièrement, que j’adore les livres qui se passent dans ces communautés, histoire d’en apprendre un peu plus sur elles.

J’ai adoré cette histoire, qui lie à la fois meurtres et secrets de famille (ici, par rapport au passé et à la famille de Lydia)… Bien que l’on retrouve souvent ce « schéma » dans la littérature Harlequin, je dois avouer que ce n’est jamais vraiment pareil, …

Et puis, faible que je suis, j’ai aussi craqué pour la couverture : une maison isolée au milieu de nulle part, sous la neige… j’aime ça 🙂

J’ai aimé Lydia, son caractère, sa détermination, et tout ce qu’elle va entreprendre pour découvrir la vérité dans ces deux mystères… Elle a eu une belle vie jusqu’ici avec ses parents, sa seconde famille, mais elle a toujours eu envie de savoir qui étaient ses « vrais » parents (je déteste ce terme, au final)… alors quand un cadavre retrouvé lui apprend que sa mère biologique serait toujours en vie… ça attise sa curiosité, et on le serait bien à moins.

Il y a énormément de suspense également, avec des rebondissements et révélations au bon moment qui permettent de garder toute l’attention du lecteur… Les choses avancent certes lentement, mais cela permet de n’apprécier que mieux les personnages, les lieux, et l’histoire. Ce livre est riche de traditions familiales, de valeurs un peu « old school », à la manière des Amish tout simplement, et s’y attarder un peu est très plaisant, je trouve.

Pour ceux qui craignent l’aspect romance, sachez qu’il n’y a pas de romance lourde et ennuyeuse…  cela reste très « doux », très pudique, je dirais et très discret. Elle ne prend donc pas le pas sur le côté policier/thriller, et c’est tant mieux.

Le style est plaisant à lire, c’est simple, sans fioriture, ça « glisse tout seul ». Donc oui, on n’est pas dans du grand thriller, mais c’est le genre de lectures que j’aime malgré tout… Et puis, je dois être bon public, car jusqu’à la fin, je me suis trompée sur le coupable 🙂

Si vous avez l’occasion de le découvrir, n’hésitez pas…

Life in Icicle Falls, tome 2 : Noël à Icicle Falls de Sheila Roberts

Editions Harlequin (Best-sellers)
352 pages
Sortie : 1 Novembre 2014

Genre: Romance
Mots clé: Noël, Famille, séparation

Tout avait pourtant si bien commencé… Cassie Wilkes, propriétaire de la petite pâtisserie d’Icicle Falls, doit pourtant l’admettre : si le repas familial qu’elle a préparé pour Thanksgiving frise la perfection absolue, il n’en va pas de même pour le reste de son existence. Loin de là. Sa fille unique ne vient-elle pas d’annoncer à table, devant tous les convives, qu’elle comptait se marier le week-end précédant Noël (autant dire dans cinq minutes) avant de déménager dans une autre ville ? Pire, qu’elle voulait que son père (autrement dit son épouvantable ex-mari) la conduise à l’autel ? Déjà proche du K-O, Cassie doit encaisser l’ultime mauvaise nouvelle de ce repas qui a décidément viré au cauchemar : son ex-mari, sa nouvelle femme et leur chien vont demeurer chez elle le temps des festivités…
Pour Cassie, cette période des fêtes sera à n’en pas douter pleine de surprises et de rebondissements…

Ce livre entre dans le cadre du challenge Lire en thème sur le thème de l’hiver…

Ma note

3 sur 5

 

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avis 7

Décidément, mes lectures de Noël ne commencent pas en grande forme, puisque c’est une semi déception pour moi… Le livre est sympa… mais… Je vous explique tout ça.

Au départ, rien que la couverture m’a fait envie… je n’ai même pas lu le résumé avant de choisir ce livre, car il rentrait pile dans mon état d’esprit…
Il donne une impression de douceur, de fraîcheur, … qui n’est pas pour me déplaire.

Point de vue écriture, je ne vais pas vous étonner en vous disant que ça se lit tout seul… On est dans un livre fait pour se détendre, pour se changer les idées, et là, c’est parfait.

Point de vue des personnages, on se retrouve face à trois personnages principaux, trois femmes: Ella, Cass et Charley… et c’est là que ça a un peu coincé pour moi… Je dois vous avouer que je ne suis pas fan du tout des romans où l’on suit ainsi trois histoires de front… Alors oui, ce sont trois amies, elles se connaîssent, ça reste dans le même cadre… bref, ça m’a bloquée, même si j’ai aimé la lecture, l’histoire, tout ça, je n’ai pas été super emballée à cause de ça…
Certains aiment ça, car cela donne la possibilité à chacun de se retrouver dans l’un des personnages, et à raison, mais l’ennui, c’est que du coup on a trois « intrigues », trois histoires différentes, et ça… non, ça ne l’a pas fait… jongler d’une histoire à l’autre, c’est une chose que je n’aime pas vraiment…

Sinon, point de vue personnages, c’est celui de Cass que j’ai préféré. Au début, j’ai eu beaucoup de peine pour cette mère de famille, et immédiatement, je l’ai prise un peu en pitié.. Ah, les histoires d’ex, ce n’est jamais facile, surtout avec des enfants qui ont une vision toute différente des choses…

Sinon, toutes les trois ont des caractères bien différents et bien affirmés, ce qui est plaisant… on a toujours l’impression, ce magnifique préjugé, que les romans Harlequin ne sont pas travaillés, mais là, les personnages le sont, ils sont agréables, ont une histoire, un vécu et un caractère bien mis en avant dans le roman.

Des thèmes comme l’amitié, la famille, et bien sûr les ex sont à l’ordre du jour dans ce livre, avec son lot de déceptions, de belles surprises et de moments touchants.

Bref, un livre léger que je vous conseille pour cette période des fêtes qui approche… si le fait de suivre les 3 histoires en même temps ne vous gène pas… car en dehors de ça, il est bien agréable 🙂

 chroniques à lire

 

Flocons d’amour de John Green & Lauren Myracle & Maureen Johnson

2010
Editions Hachette
352 pages | Traduit par Alice Delarbre

Genre: Jeunesse, Romance
Mots clé: Noël, adolescents, amour, tendresse, hiver

Un noël très enneigé, un train immobilisé par la tempête, et une  » Maison de la gaufre  » comme unique refuge… Entre rencontres amicales et amoureuses, rires et larmes, des adolescents découvrent et dévoilent leurs sentiments.

Autres éditions
  

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

Ma note

4 sur 5

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avis 5

Période de Noël et de fin d’année oblige, et oui, encore un livre sur le thème de l’hiver, de la neige (pour la couverture) et de la douceur… (dans ce monde de brutes… oups)… ça tombe bien, c’est toujours le thème de l’hiver pour lire en thème… je vous avais dit que j’allais me rattraper de mes précédentes sessions nulles à souhait…

J’ai eu la chance de recevoir ce livre de la maison d’édition car il y a la version poche qui est sortie il y a peu (donc si comme moi, vous aviez hésité à prendre le grand format, maintenant, plus d’excuses)…

Mais mon dieu, cette couverture… je la trouve juste adorable, rien que pour la couverture, j’aurais craqué, car elle est tellement de saison… et dégage tellement de douceur que j’avais envie de voir ce qui se cachait derrière (pourtant, si vous suivez le blog, la romance jeunesse ne fait pas partie du tout de mes habitudes de lecture…)

Ce qui m’a fait aussi accepter ce livre, c’est que comme ce sont trois nouvelles, ben si on accroche moins à l’une d’elles, on passe à la suivante… trois nouvelles, trois auteurs, trois styles.. trois fois plus de chance de trouver son bonheur… quoi que… ici, les trois nouvelles se rejoignent, se mélangent, se suivent, bref, elles sont indéniablement liées malgré tout… mais bon… on  ne va pas lui en tenir rigueur, car justement, c’est une belle réussite que cette collaboration d’auteurs.

Mon énorme coup de cœur dans ce livre, c’est la plume de Maureen Johnson que j’ai donc découverte ici… cette auteur a un don phénoménal pour m’amener où elle le veut, et ici, c’était en plein dans l’ambiance et la magie de Noel… je n’ai ressenti ça avec aucune des deux autres nouvelles, pas à ce point en tous cas. Et c’est ce qui fait sa force..

Car oui, en dehors de ça, l’histoire en elle-même ne m’a pas plus embarquée que ça… mais rien que pour l’ambiance, j’ai adoré… En fait, ce n’est pas que l’histoire n’était pas plaisante… mais disons qu’on est dans du jeunesse, et du coup, comme souvent, c’est hyper prévisible… on sait dès le départ où et comment ça va se passer, et bam, ça ne rate pas… c’est un peu dommage…

(mais du coup, ça me donne envie de découvrir l’auteure dans un autre registre, donc si vous avez un titre d’elle à me conseiller, c’est le moment, c’est l’instant … lâchez-vous)

Quand John Green prend le relais et la plume, on est en terre connue, puisqu’on retrouve certains éléments de la première histoire : un fast food, des ados, des pompom girls… une histoire qui certes, point de vue décor, a un goût de déjà vu, mais qui emmène malgré tout dans une histoire bien sympathique qui n’a finalement pas tant que ça à voir avec la première si ce n’est le décor…

La troisième histoire… celle écrite par Lauren Myracle… là, contrairement aux deux autres histoires, c’est avec le personnage central que c’est moins passé… Addie, je l’ai trouvée désagréable, détestable, égocentrique, égoïste… tout le contraire de l’esprit de Noël quoi, et du coup, j’ai vraiment moins aimé cette troisième « partie » du livre…

Comme ce sont des nouvelles, et par conséquent, de courtes histoires, difficile de vous en parler dans trop vous en dire.. je préfère vous laisser découvrir ce petit nuage blanc livresque… (bon, j’ai pas trouvé d’autre comparaison… j’aurais pu dire le cœur de melocake, mais ça, ça colle et on en met plein les pages…)

Ce qu’on trouve de commun aux trois histoires, c’est une plume douce, tendre, qui devrait toucher les ados et encore plus en cette période de Noël… les histoires sont dans la même lignée, entre amour et amité, …

Sinon, en résumé, c’est tout doux, tout sympa, à grignoter page après page au coin du feu avec un bol de chocolat chaud aux marshmallow… 🙂 pour un moment cocooning, douceur et tendresse bien agréable…

Bonne journée à tous…

 

 

Rondes et sensuelles tome 1 et tome 2 – collectif

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Éditions Dominique Leroy

Genre: Erotique
Mots clé: érotisme, désir, nouvelles, sensualité

les trouver sur Amazon: le tome 1le tome 2

Espiègles, joueuses, complexées ou timides,… Elles ont en commun leurs rondeurs et, même si plusieurs personnages de ces récits le découvrent seulement, leur sensualité : certaines situations, certains lieux, certains regards sont révélateurs. L’intérêt qu’on leur porte, le désir et l’amour les épanouissent.
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d’érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection qui se veut dynamique : des textes inédits, courts adaptés à des lectures d’aujourd’hui, à parcourir avec délectation sur l’écran des liseuses, tablettes et autres smartphones sans oublier « les bons vieux » ordinateurs.

 

Ma note

3 sur 5

 

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avis 9 Je dois vous avouer que je suis très embêtée au moment de vous faire cette chronique…

Pour tout vous dire, c’est la première fois que je me lançais dans de la lecture érotique (nonnn ne me fouettez pas, je n’ai pas eu envie de lire 50 nuances ou quoi que ce soit) tout simplement parce que je n’en ressentais pas le besoin ou l’envie particulière… Je ne partais cependant avec aucun préjugé quand on m’a proposé de découvrir ces deux recueils, et j’ai même accepté avec plaisir puisque je connais une des personnes éditées dedans…

Bref, … que vous dire sur ces recueils?

En fait, outre le fait que je ne sois pas du tout rentrée dedans (non, ne cherchez pas un sens caché et mal tourné à ma phrase), je n’ai pas de critique négative à en faire.

Les textes sont bien écrits, les plumes (puisqu’il s’agit d’un recueil collectif) sont agréables à lire, dans l’absolu, les histoires sont « sympa », bien tournées, … on est dans la nouvelle érotique, et on y est bien..

Les femmes rondes et bien en chaut des récits apprennent peu à peu à s’aimer, à s’assumer, et en ça, les récits m’ont plus dans le sens où cela change des critères de beauté actuels, on est face à de vraies femmes, comme on en recontre chaque jour, avec leurs défauts, leurs kilos en trop, et leurs envies…

Donc si vous aimez ce genre d’histoires, vous ne « perdez rien » à tenter ces recueils…

C’est juste que personnellement, comme certains ne trouvent pas leur compte dans les thrillers ou les livres d’épouvante car ils ont besoin de plus d’évasion, eh bien je ne trouve pas mon bonheur dans la littérature érotique car je n’y trouve pas ce que je recherche d’une lecture… le côté « voyeurisme » de l’intimité des autres ne m’attire pas plus que ça, … ce n’est même pas que cela me dérange, mais cela ne « m’apporte rien », et du coup, j’ai tendance à vite me lasser et m’ennuyer. Je ne ressens rien à la lecture, pas d’empathie, pas de « désir », pas de frisson… ça me laisse malheureusement de glace… ce qui est dommage au final.
Je pense que je ne suis juste pas faite pour ce type de lectures…

 

 chroniques à lire

 

L’ombre du mystère de Nora Roberts

Editions Harlequin (Mosaïc)
456 pages | Traduit par Diane Lejeune – Jeanne Deschamp

Sortie : 28 Août 2014

Mots clés: mystère, amour, trahison

Première partie :
En s’installant à Morganville, dans le Maryland, Maggie Fitzgerald pense avoir trouvé le havre de paix dont elle rêve. Aussi est-elle sous le choc quand des travaux dans son jardin mettent au jour le cadavre de l’ancien propriétaire des lieux, mystérieusement disparu dix ans plus tôt. Déstabilisée, Maggie se résout à plonger dans un passé trouble et violent. Un passé qui pourrait la mettre elle aussi en danger, comme semble le penser Cliff Delaney, l’architecte paysagiste qui a découvert le corps – un homme aussi mystérieux qu’envoûtant qui lui propose son aide pour découvrir la vérité. Mais peut-elle lui faire confiance, alors qu’il garde un silence obstiné sur les secrets des habitants de Morganville, et sur sa propre vie ?
Seconde partie :
Séjourner au château des Fairchild, c’est pour Adam Haines le moyen de mener une enquête discrète sur le maître des lieux, un peintre célèbre soupçonné d’être un faussaire. Mais en aucun cas il ne s’attendait à tomber sous le charme de la fille du peintre, Kirby, une artiste talentueuse, belle et flamboyante… Très vite, Adam se retrouve dans une situation impossible : non seulement à cause des indices inquiétants qui incriminent Philip Fairchild, son hôte, mais aussi parce que l’aventure sans lendemain qu’il imaginait avec Kirby se transforme rapidement en une véritable passion. Une passion qui pourrait bien compromettre son enquête et attirer sur lui le souffle du danger…

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5 Ahh Nora Roberts… je dois vous dire que je ne savais plus si j’avais déjà lu un de ses livres, je pense que oui, mais là comme ça, ma mémoire me fait défaut. Alors oui, comme tout le monde, j’en ai déjà entendu parler, notamment pour ses nombreux romans de douce romande, mais là, j’ai eu plaisir à la découvrir dans un autre registre.

Dans ce livre, on trouvait deux histoires qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre, mais qui finalement, ont la même particularité : celle de m’avoir plu au plus haut point…

Pour la première, Maggie, le personnage central, est un coup de cœur. J’ai adoré cette femme sure d’elle, qui tient tête, sait ce qu’elle veut et va au bout de ses idées. J’ai aimé m’identifier à elle et rêver à ce genre de vie… le squelette en moins, bien évidemment. Je suis fan de frissons, mais j’ai mes limites malgré tout.
Mais je dois reconnaître que les descriptions des lieux que l’auteure nous fait a su me ravir, et que cela fait rêvé, ce genre de lieux…

Pour l’écriture, rien à dire, elle est parfaite… ça se lit bien, on entre dans l’histoire sans trop de difficultés, et Nora Roberts sait nous tenir en alerte.

La tension monte petit à petit, le dénouement est parfaitement au point, juste excellent. Certes, il était un peu prévisible, mais vu le bon moment passé avec l’histoire, cela passe sans problème.

Dans la seconde histoire, on y fait la connaissance de Kirby, qui je dois dire m’a beaucoup moins touchée. Elle a un caractère assez particulier, et je n’y ai pas forcément attaché. Je l’ai trouvée à la limite exaspérante…

Il y a quelques coup d’éclats, quelques rebondissements, mais c’était bien moins attractif que dans la première histoire, c’est dommage. De plus, j’ai trouvé ici que l’évolution des sentiments et des relations étaient beaucoup trop à la va vite, dans cette histoire plus que dans la première.

Je me dis que le fait que ce soit centré sur le milieu de l’art m’a peut-être éloignée un peu aussi de l’histoire, je ne sais pas, je n’ai pas trop accroché. Pourtant, là aussi, les descriptions étaient fantastiques, en fermant les yeux, on pouvait sans peine se représenter les œuvres. J’aime les auteurs qui ont ce sens aigu de la description sans pour autant en faire quelque chose de lourd, de lassant, et qui vient ralentir le récit.

Bref, un bon moment lecture passé avec ces deux histoires, un peu plus avec la première, mais agréable malgré tout avec la seconde aussi.

 

 chroniques à lire

La disparue d’Amsterdam de Antoinette van Heugten

Editions Harlequin
La fiche chez l’éditeur
368 pages – Sortie : 2 Juin 2014

Prix: en papier : 13.90€ – en ebook : 9.99 €

Alors qu’elle rentre chez elle après une journée de travail, le Dr Nora de Jong, spécialiste de chirurgie pédiatrique à Houston, découvre, horrifiée, que sa mère est morte assassinée, et que sa fille Rose, un bébé de six mois, a disparu. En état de choc, hantée par une angoisse folle, elle est dès lors obsédée par les mêmes questions : qui a tué sa mère ? Et surtout, surtout, où se trouve sa fille ? Très vite, Nora comprend que l’enlèvement de sa petite Rose est inextricablement lié à l’histoire de sa famille, une histoire sombre et complexe dont elle ignorait tout jusqu’à présent. Pour retrouver sa fille, elle va devoir se rendre à Amsterdam, où tout s’est autrefois passé. Là, il lui faudra à tout prix percer de tragiques secrets cachés depuis des décennies…

Ma note

4 sur 5

 

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avis 5J’avais déjà eu la chance de lire un livre de cette auteure, et je dois dire qu’il m’avait beaucoup plu. Du coup, quand j’ai eu l’opportunité de découvrir « La disparue d’Amsterdam », je n’ai pas hésité une seule seconde…

Et j’ai bien fait…

L’écriture est toute aussi agréable, elle coule de source, et fait qu’on a juste l’impression d’assister aux événements, de partager les sensations, les émotions et les ressentis des protagonistes, et c’est ce que j’aime.

L’histoire commence en force, on est directement dans l’action, dans le suspense, dans l’expectative, et on ne lâche rien jusqu’à la fin… C’est juste prenant, envoûtant, et j’ai adoré. On est dans un roman fort, on est dans une histoire passionnante et qui fait remonter tant des sujets « secrets de famille » que des sujets plus sensibles tels que le nazisme…

Les pages se tournent les unes après les autres, je n’ai pas pu lutter contre l’envie de savoir la suite…

J’ai vite pris Nora en affection… que ce soit par son caractère, son histoire, ses réactions…. c’est un personnage que j’ai énormément apprécié…
On en apprend beaucoup aussi sur sa mère, puisque l’on se retrouve plongée dans son passé, et ce ne fut pas pour me déplaire.

Le livre tire plus du drame que du thriller, et tout est savamment dosé, que ce soit les sentiments, l’historique, le « dramatique », le suspense… cela fait un mélange exceptionnel, qui vaut vraiment le détour…

photoLe petit plus?

Des expressions et petits passages en Néerlandais que j’ai adoré retrouver 🙂 cela a apporter une petite touche de je ne sais quoi qui m’a encore mieux plongée dans l’atmosphère et l’ambiance du livre… on s’y croirait…

Vous l’aurez compris, si vous n’avez pas encore découvert la plume d’Antoinette Van Heugten, je vous le conseille fortement, ça mérite qu’on s’y intéresse…

 

Contrecoups de Nathan Filer (2014)

Editions Michel Lafon
352 pages | Traduit par Philippe Mothe
Sortie : 28 Août 2014

Matthew a 19 ans, et c’est un jeune homme hanté. Par la mort de son grand frère, dix ans auparavant. Par la culpabilité. Par la voix de Simon qu’il entend partout, tout le temps…
Matthew a 19 ans et il souffre de schizophrénie, une maladie qui « ressemble à un serpent ». Pour comprendre son passé et s’en libérer, Matthew dessine, écrit. Il raconte l’enfance étouffée par la perte, la douleur silencieuse de ses parents ; l’adolescence ingrate brouillée par les nuages de marijuana ; la lente descente dans la folie, l’internement… Mais aussi, avec un humour mordant, le quotidien parfois absurde et toujours répétitif de l’hôpital psychiatrique, les soignants débordés, l’ennui abyssal… Et le combat sans cesse renouvelé pour apprivoiser la maladie, et trouver enfin sa place dans le monde.
Bouleversant, tourmenté, souvent drôle, Contrecoups est un roman tendre et courageux, porté par une voix absolument unique.

Ma note

5 sur 5

 

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avis 2 Waouw… voilà ce qui résume ma pensée au moment de refermer ce livre. Ce n’est pas un coup de cœur, mais cela s’est joué de peu…

La première fois que Camille, des éditions Michel Lafon, a proposé ce livre, il me tentait déjà beaucoup… alors je ne vous dis pas mon impatience à le lire quand j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour le découvrir en partenariat. Et je ne regrette pas du tout ma  lecture.

C’est une lecture assez atypique, presque perturbante. Tant par la forme que par le contenu.

La plume de l’auteur a ceci de particulier qu’on pourrait vraiment croire que c’est le malade lui-même qui parle. En lisant, on a l’impression d’entendre Matthew nous raconter son histoire, au final.

Il a bien réussi son coup, car il est crédible jusqu’au bout. C’est même à la limite du perturbant, car je n’ai pas pu m’empêcher, au travers de l’écriture, d’entrer complètement dans l’histoire, dans les doutes et les émotions de Matthew…

Il faut reconnaitre que le livre est un peu long à démarrer, le temps de poser les bases de l’histoire, de mettre les choses en place, mais au final, après une  cinquantaine de pages, je pense que ça passe ou ça casse.. et pour moi c’est plutôt bien passé.

On apprend, petit à petit, à en connaître d’avantage sur Matthew et son frère Simon, leur univers familial aussi… Au moins ,on va en profondeur, ils ne sont pas juste survolés… d’une part, ça permet de mieux comprendre et vivre l’histoire, mais aussi, on se pose pas mal de questions et cela nous laisse en alerte en cours de lecture…

Pour en revenir à Matthew… Il est un peu « brouillon », plein de contradictions, et dur à suivre quand même… on sent que point de vue psychologique, il a bien du mal, et j’ai aimé découvrir cette maladie qu’est la schizophrénie au travers de ce livre. Car pour moi, c’est là que réside l’âme du livre, sa force : on se rend compte que l’auteur sait de quoi il parle, il maîtrise son sujet, il ne se lance pas dans l’inconnu…Il sait où il veut aller et le « message » qu’il veut faire passer.

Ce livre est pour moi de ceux qui se savourent… L’action n’est pas présente, on avance pas à pas dans le chemin tortueux de l’âme humaine, où la maladie, le deuil, la construction de soi sont mis en avant.

Ca en fait un roman très touchant, très émouvant, très psychologique, … Un livre que je vous encourage à découvrir… bien loin des préjugés et les idées préconçues que l’on peut avoir sur la maladie.

 

 chroniques à lire

 

La fille qui ne croyait pas aux miracles de Wendy Wunder (2012)

Editions Hachette (Black Moon)
376 pages | Traduit par Raphaële Eschenbrenner

fiche de la maison d’édition

Prix:16 € – sur amazon

Campbell a 17 ans. Atteinte d’un cancer, elle est persuadée qu’elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l’embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Campbell ne croit pas plus à une possible rémission qu’aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d’événements inhabituels : les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l’Atlantique et Campbell retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir… Aidée d’Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l’amour, et même… aux miracles.

Ma note

5 sur 5

 

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avis 4Je dois avouer que j’ai été agréablement surprise quand j’ai été contactée pour découvrir ce livre. A sa sortie en grand format, il me tentait déjà énormément, et là, au mois de septembre, c’est la version poche qui sort… et je n’ai qu’une chose à dire : si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le découvrir, foncez !

Ce livre a été pour moi presque un coup de cœur, j’en ai adoré la lecture, et suis presque triste de ne pas avoir tenté le coup plus tôt.

Déjà, le thème de la maladie et de l’ado qui se sait condamnée m’a beaucoup touchée et émue… On peut voir, tout au long du livre, son évolution, et je dois dire que j’ai adoré ça…  Cam est une jeune fille attachante… elle a ses défauts mais on l’apprécie d’autant plus, du moins, ce fut mon cas. J’aime beaucoup le principe de sa liste de choses à faire avant de mourir… même si certaines choses paraissent si puériles et stupides…

Le livre alterne les passages « tristes », émouvants, avec l’approche de la maladie, du fait de se savoir proche de la fin, tout ça, mais aussi les passages un peu plus déjantés alliant humour, absurdité et folie 🙂

Il alterne aussi les moments crédibles, et ceux qui ne le sont pas du tout, et c’est ce qui permet de le rythmer et ne pas le rendre trop lourd, trop pesant, trop dur à lire…

Du coup, le livre se lit assez vite. J’avais très peur que le thème du cancer ne soit encore trop pénible à lire pour moi, mais les moments plus déjantés du livre lui ont donné un autre sens, une autre vision, et du coup, en quelques heures, je l’avais dévoré.

Point de vue des personnages, je vous ai déjà donné mon avis sur Cam, mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. Ils sont également bien brossés, recherchés, sont là « pour quelque chose », ont leur pierre à amener à l’édifice de l’histoire, et c’est très bien comme ça.

Si je devais résumer la « morale » de ce livre en une phrase : la vie est courte, alors profitez de chaque jour, de chaque instant, comme si c’était le dernier, le reste n’en sera que moins dur à porter…

C’est vraiment l’impression que m’a donné ce roman… celui de passer un soir d’orage tout gris à une journée d’été dotée d’un arc-en-ciel… les choses m’ont semblées moins lourdes au fur et à mesure de la lecture…

En résumé, un livre émouvant, passionnant, qui prend aux tripes par moment et qui nécessite la boite de kleenex à proximité pour certains passages quand même… un livre que je vous conseille fortement, alors n’hésitez pas…

Sans titre 1La version poche sort le 24 septembre et vous pouvez entre autre le trouver ici pour ceux qui voudraient déjà l’ajouter en wishlist… La couverture provisoire est proche de la VO, j’aurais préféré qu’ils gardent celle de Blackmoon qui me fait craquer… mais on ne sait jamais, comme ce n’est qu’une provisoire, on verra bien en septembre…

 chroniques à lire

 

Michou – Benjamin59 – MyaRosa – mabibliothequeetmoi – Gr3nouille2010 – Jess – PommeBook – cho0kette – dolphyone

Mauvais Augures de Kelley Armstrong

Editions Bragelonne
528 pages | Traduit par Cogne Florence
Sortie : 18 Juin 2014

fiche de la maison d’édition
Prix: 23 €

Le monde d’Olivia Taylor-Jones, fille unique d’une riche et célèbre famille, bascule lorsqu’elle apprend qu’elle a été adoptée… et que ses vrais parents sont un couple de tueurs en série ! Une nouvelle qui jette son entourage dans un indésirable tourbillon médiatique.
Contrainte de fuir, Olivia se retrouve à Cainsville, une mystérieuse petite ville dont les habitants semblaient attendre sa venue. Elle y rencontre l’ancien avocat de sa mère, qui souhaite l’aider à découvrir la vérité sur ses origines. Mais alors qu’ils commencent à enquêter, Olivia se surprend à utiliser des capacités enfouies depuis son enfance, des dons qui font d’elle un apport précieux pour cette communauté recluse…

Ma note

3 sur 5

 

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avis 10Ah la la, par où commencer pour cette chronique… je crois que la chronique sera aussi laborieuse que la lecture…

Au début, ce livre et moi, ce fut le coup de cœur…

Le style d’écriture est assez sympa, les pages glissent sous les yeux, ça se laisse lire facilement si comme moi, on accroche bien au livre dès le départ, et que le thème nous embarque… donc pour un début, c’est juste nickel… pour les 200 premières pages, je dirais…

Un narrateur omniscient par moment, un narrateur « actif » à d’autres, j’adore ça car on agrandit son champ de vision, et on ne se lasse pas…

Comme le résumé le suggère, l’histoire a des fonds de « fantastique », de superstitions, et ça, j’adore… Je suis quelqu’un qui adore les légendes urbaines, les superstitions, les choses comme ça, donc là, j’étais dans un élément qui m’a vraiment intéressée… j’ai franchement adoré avoir, tout au long du récit, des petites superstitions glissées ça et là…

« L’une des ouvertures de mes taies d’oreillers était tournée vers l’intérieur. Je m’assurais toujours que la mienne le soit vers l’extérieur. J’aurais pu argumenter que c’était pour des raisons esthétiques, mais en vérité, il s’agissait d’une superstition de plus : si l’ouverture n’est pas visible, les cauchemars sont coincés et perturbent votre sommeil. C’était insensé, mais je savais pertinemment que je ne l’avais pas disposée ainsi. »

Mais à côté de ça… il arrive vite quelques longueurs qui peuvent décourager si on n’accroche pas directement à l’histoire… et qui à force, sont venues me décrocher alors que j’ai adoré le début… Je trouvais ça un peu lent, mais malgré tout, j’aimais ce que je lisais. Mais passée la moitié du lire, c’est juste devenu lourd, on tournait un peu en rond, et le « suspense » lié à l’histoire principale devenait inexistant, insignifiant… Le livre a pour moi au final été un peu bâclé. Et je n’ai pas eu le final explosif que j’espérais…

Il y a eu très peu de vrais rebondissements en fait… voire quasi pas, et c’est ce qui m’a un peu manqué car cela donne un côté plat et inabouti au livre.

Maintenant, je sais qu’il s’agit d’un tome un, qu’il ne fallait pas tout dire de suite… Mais alors, quand on veut faire des pages pour faire des pages, pour faire une saga… non quoi… on fait un one shot et on fait ça bien…

Bref, j’ai aimé la lecture, mais mon engouement du départ est vite retombé, et je m’ennuyais J’aurai plaisir à lire la suite pour voir si ce que j’attendais comme fin dans le premier tome arrivera ou pas, mais j’espère surtout qu’il y aura plus de rebondissements que dans le premier tome.

 part livraddict

 chroniques à lire

 Ly Titisse 

Le club des tongs, tome 2 : Trois filles à la mer de Ellen Richardson (2014)

Editions Nathan
144 pages | Traduit par Anne Guitton
Sortie : 3 Juillet 2014


Le trouver sur Amazon

Lizzie, Tash et Sierra ont fait naufrage ! Alors qu’elles étaient parties observer des baleines au large de Sunday Island, elles ont été surprises par une tempête. Les voilà échouées sur une île déserte, avec leur chien Mojo pour seule compagnie et quelques tranches de gâteau au chocolat dans leurs sacs. La nuit s’apprête à tomber, et personne ne sait où elles se trouvent…

Mon avis: 

3 sur 5

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avis 11Cette chronique va être très courte… tout simplement parce que je n’ai pas été au bout de ce livre pourtant très court…

Si le premier tome était encore relativement bien passé bien que très jeunesse, là, pour ce second tome, je n’ai juste pas tenu bon… ça m’a clairement saoulée…

Bon, déjà comme c’est un second tome je m’attendais à un minimum de rappel du premier tome, histoire de me remettre dans le bain, puis pas du tout… On commence directement en « plein milieu » de l’histoire, et tant pis pour ceux qui ont perdu le fil entre le premier et le second tome…

Pour ce que j’en ai lu (à peu près la moitié) je l’ai trouvé plus niais que le premier tome, et franchement, je n’ai pas eu envie de lire la suite car j’avais l’impression de perdre mon temps 😦

Donc si vous avez adoré le premier tome, n’hésitez pas à tenter le second, mais si le premier vous a déjà à moitié saoulé, ne commencez même pas le second, je dirais…

 

 chroniques à lire

 Azilis – 

Dans la tête des tueurs de Véronique Chalmet

Editions Hors collection – fiche de la maison d’édition
Prix: 19€
le trouver sur Amazon

Pour la première fois, les témoignages des vrais profilers et leurs relations ambivalentes avec les tueurs. Des vies entières consacrées à l’étude des monstres les plus sanguinaires du 20ème siècle. Un document saisissant.
« Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Et quand ton regard pénètre longtemps au fond de l’abîme, l’abîme, lui aussi, pénètre en toi. « 
Nietzsche, Par-delà le Bien et le Mal.

Ma note

4 sur 5

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avis 3 Je dois dire que tout ce qui tourne autour des tueurs en série, ça me branche généralement pas mal… C’est pourquoi ce livre m’a interpellée dès sa sortie et que j’ai été ravie de pouvoir le découvrir grâce à la maison d’édition.

Et je n’ai pas été déçue…

Ce livre est bien conçu… On y rencontre le point de vue de professionnels qu’ils soient enquêteurs, médecins, … qui se donnent vraiment à fond pour essayer de donner des explications et des pistes de profils pour « expliquer » les comportements et ainsi mieux comprendre si je puis dire ce qui se passe dans la tête des tueurs en série.

Malgré tout, on va quand même à pieds joints dans le vif du sujet, et ce qu’on lit est parfois terrifiant… il faut quand même garder à l’esprit que l’on n’est pas dans un épisode de ma série chouchou « criminal minds », et que ce qu’on lit se base ici sur des faits réels et avérés, et c’est là que cela devient effrayant…

Le livre est malgré tout bien recherché, documenté, construits… ce qui fait que même si l’on ne comprend pas toujours tout aux termes scientifiques abordés, on comprend malgré tout.

Attentions que pour ce livre, on ne se plonge pas uniquement et principalement dans la tête des tueurs, mais bien plus dans celle des profilers, dans leur cheminement, leur travail, leurs méthodes… c’est vraiment centré sur ces derniers. On suit le « parcours » de 6 d’entre eux, qui ont marqué à leur manière l’étude du comportement… : les américains Robert Ressler, Helen Morrison, John Douglas, Howard Teten, Roy Hazelwood, et  la sud-africaine Micki Pistorius.
Je me dis quand même qu’il faut avoir les épaules sacrément solides pour affronter cela au quotidien… pour réussir à penser comme ces « malades » de tueurs en série.

Point de vue des tueurs abordés, j’ai aimé retrouver, entre autres, Charles Manson, Ted Bundy sur qui j’avais lu un livre il n’y a pas si longtemps (Un tueur si proche, de Ann Rule), ou encore John Gracy (Le clown tueur) qui a inspiré Stephen King pour son roman CA. D’ailleurs, ça m’a donné envie de me pencher un peu plus sur l’histoire de ce dernier…

Il y a une phrase de Helen Morrison qui m’a interpellée:
«Un serial killer l’est déjà lorsqu’il est un fœtus, il l’est même déjà à l’instant où le spermatozoïde pénètre l’ovule pour créer les gènes de cette future personne
Cela donne quand même pas mal à réfléchir malgré tout…

Pour vous dire, alors que j’ai l’habitude des séries et films qui traitent du sujet, je n’ai pas pu lire ce livre en une seule fois, car au bout d’un moment, je me sentais oppressée par tant de « cruauté », j’avais besoin de lâcher du lest…

Seule petite déception, j’aurais malgré tout aimé qu’il aille un peu plus loin dans l’analyse, avoir un peu plus de réponses… mais bon, … j’ai malgré tout passé un très bon moment lecture.

Je pense malgré tout que ce livre est à réserver à un public « averti »… il pourrait heurter les plus sensibles malgré tout.

«Il n’existe pas de limites à ce qu’un individu peut infliger à autrui. Le monde des ténèbres est infini »

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