Le club des tongs, tome 1 : L’été des mystères de Ellen Richardson

Editions Nathan
160 pages – Sortie : 3 Juillet 2014
Traduit par Anne Guitton

Trois meilleures amies, des tongs… Un été inoubliable ! Lizzie s’apprête à passer un triste été seule chez sa tante, sur la petite île de Sunday Island. Une nuit, elle est conviée à un rendez-vous secret dans une cabane perchée sur un arbre. Elle y fait la connaissance de Tash et de Sierra, et son été s’illumine. Les trois jeunes filles se lient immédiatement d’amitié. Accompagnées de Mojo, le client turbulent de Tash, elles explorent l’île et découvrent un mystère lié à leur passé – un secret qui les mènera à un trésor en péril de leur amitié…

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3Je dois dire que je n’ai pas trop compris pourquoi j’avais reçu ce livre, car on est loin de mes lectures habituelles… J’aime bien les livres jeunesse, mais celui ci me semblait bien trop jeunesse à mon goût… et effectivement, même si ça a été une lecture rapide et agréable, on est loin du livre du siècle…

La couverture est sympa, très colorée, ça sent l’été, le soleil, … c’est ce qui m’a incitée à sortir le livre de ma PAL maintenant, pour compenser de la grisaille que l’on a dehors…

Point de vue des personnages, on rencontre trois filles qui ont en commun le fait d’avoir une famille éclatée, particulière, ce qui n’est pas toujours facile pour elles. Du coup, cette similitude les rapproche, et on se retrouve dans une version filles et ado du club des cinq…

Les personnages sont assez sympa, ils n’ont rien d’extraordinaire, et c’est ce qui les rend attachants au final… ils sont « normaux »…

Si l’écriture n’est pas aussi gamine que ce qu’on aurait pu le croire mais malgré tout, je n’ai pas été super embarquée dans l’histoire, trop jeunesse pour moi malgré tout… Bon, vous me direz, c’est normal, puisque c’est à partir de 10 ou 12 ans,… donc je n’ai pas trop le droit de me plaindre… Ce n’est pas de leur faute si je deviens vieille 🙂

On y retrouve plein de sentiments, de l’humour, de l’amitié, la famille, les secrets de famille… un cocktail abordé avec légèreté malgré tout…

Bref, une lecture sympa pour une après midi pluvieuse, mais en dehors de ça, cela ne me laissera pas un souvenir de malade…
J’ai déjà reçu le second tome, donc je le lirai certainement, mais il ne fera certainement pas partie de mes priorités…

 chroniques à lire

 

Quatorze minutes de Svetlana Kirilina

Editions Hélène Jacob
voir la page sur le site de la ME
182 pages – Sortie : 2 Juin 2014

  sur Amazon

On regrette tous quelque chose.

On se demande pourquoi on a pris un chemin plutôt qu’un autre. On se demande pourquoi on n’a pas fait d’autres choix. On se demande à quoi aurait pu ressembler notre vie si seulement on avait fait les choses différemment.

Pourtant, ça ne sert à rien de se demander tout ça. Ce n’est pas comme si on allait y changer quelque chose. Ce n’est pas comme si on pouvait y changer quelque chose.

Je le sais, tout ça.

Mais quand il ne reste plus que quelques minutes à vivre, qu’est-ce qu’il reste, sinon ces questions ? Qu’est-ce qu’il reste, sinon des regrets ?

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2 - je m'attendais à beaucoup mieuxJe dois vous dire que c’est la couverture de ce livre qui m’a tenté en premier… puis après avoir lu la quatrième de couverture, je me suis dit pourquoi pas…

Et finalement, ce fut une déception 😦

J’ai trouvé que le suspense n’était pas au rendez-vous, car certes, on a un compte à rebours par chaque début de chapitre qui nous met dans le présent, mais en dehors de ça, bof quoi…

j’ai trouvé que la majeure partie du livre était plus une complainte de la part de l’héroïne, qui nous raconte son passé… et très franchement je me suis ennuyée de A à Z… au point que j’ai du me forcer pour le terminer…

Pourtant, il faut dire que le concept de base était intéressant.. découvrir les 14 dernières minutes de vie de quelqu’un… Alors oui, je veux bien qu’on nous dit que dans ces cas là, on voit sa vie défiler devant soi, mais là, c’était franchement mou du genou…

On passe finalement le livre à la voir faire le relevé de ses erreurs du passé, et je m’attendais à une histoire plus punchy et plus accrocheuse, ce ne fut pas le cas.

Du coup, je n’ai pas accroché du tout non plus aux personnages, le style ne cassait pas trois pattes à un canard, autant vous dire qu’à mes yeux, ce livre n’a rien pour lui malheureusement si ce n’est sa cover…

Je pense sincèrement que le récit à double temps (décompte des 14 minutes d’une part, et flash back d’autre part) aurait pu être une bonne idée s’il avait été mieux exploité, peut être en mettant un peu plus en avant les 14 minutes que le passé, ou du moins, moitié moitié…

 

 chroniques à lire

Jess Swann – Nbsjof

 

Il faut sauver Zoé de Alyson Noël (2014)

Editions Michel Lafon
283 pages – Sortie : 12 Juin 2014

« Ma sœur était le genre de personne pour qui les nuages s’écartent et sur qui le soleil brille en permanence. Alors forcément, vivre à ses côtés, c’était risquer de rester dans l’ombre. »
Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.

Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?

Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…

 

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5 - un ptit coup de coeur pour cette lecture Quand ce livre a été proposé en partenariat par les éditions Michel Lafon, je dois dire que je n’ai pas hésité une seule seconde… Il faut dire que depuis que sa sortie avait été annoncée, je lorgnais dessus et il avait directement rejoint ma wishlist sur Amazon…

Et finalement, je dois dire que ce livre a été à la hauteur de mes attentes, car je me suis régalée du début à la fin 🙂
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir la plume d’Alyson Noël et j’avais beaucoup aimé la finesse et la légèreté de sa plume… et j’ai eu vraiment plaisir à la retrouver ici, toujours aussi sympathique, prenante et accrocheuse. Le seul petit regret, c’est que certains passages m’ont semblés un peu précipités, un peu écrits trop en surface, j’aurais aimé les voir approfondis.

Le personnage d’Echo m’a beaucoup plu et émue… Une ado comme les autres, au demeurant, mais dont les choses de la vie ont bouleversé l’existence… sa sœur, Zoé, à disparu et a été retrouvée morte… et pour couronner le tout, Echo doit faire sa rentrée dans l’école où allait sa sœur avant son décès… pas évident à gérer. Elle est passée du statut de « celle qu’on ne voyait pas à cause de Zoé » à celui de « celle qu’on remarque tout de suite à cause de la mort de Zoé »… finalement, vivre dans l’ombre de sa sœur, morte ou vivante, lui cause bien des tourments.
On va la suivre dans son cheminement, ses questionnements, on va la voir évoluer et grandir… c’est très bien tourné et la finesse de l’écriture rend les choses encore plus emplies d’émotions.

On passe par plein de ressentis différents : la tristesse, la colère, l’incompréhension, les rires et les larmes bien entendu. Plus que de lire cette histoire, on la vit avec Echo.
Le cheminement du deuil y est abordé d’une manière différente et accessible. On y parle aussi culpabilité, premières amours, le poids des apparences, l’amitié….
Ce livre est un véritable coup de cœur que je vous conseille fortement…

 chroniques à lire

 Mycoton – 

La saveur du printemps de Emilie Richards

Editions Harlequin (Mosaïc)
537 pages – sortie : 23 avril 2014

   sur Amazon

Sur le point de recouvrer la liberté après huit mois de prison pour un vol qu’elle n’a pas commis, Cristy Haviland sait qu’elle va devoir se battre pour redonner un sens à sa vie et composer avec les blessures du passé. Mais avant toute chose, un combat périlleux l’attend : affronter l’homme qui l’a envoyée en prison et qui, aujourd’hui encore, a le pouvoir de la détruire.
Georgia Ferguson, elle, est proviseur d’un lycée dans le comté de Bunscombe. Et lorsqu’elle trouve dans son bureau un mystérieux bracelet, accompagné d’une enveloppe contenant de vieilles coupures de journaux faisant référence à sa propre histoire, elle comprend que l’opportunité qu’elle attend depuis toujours est peut-être en train de se présenter. L’opportunité excitante, mais aussi terriblement perturbante, de retrouver sa mère biologique qui l’a abandonnée à sa naissance.
Au cœur de la Caroline du Nord, dans une ravissante maison au jardin féerique, ces deux femmes que tout sépare puiseront dans leur amitié la force de prendre les décisions difficiles qui les attendent sur le chemin d’une nouvelle vie…autres éditions

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Je dois vous avouer que ce livre et sa couverture m’ont immédiatement attirée. Oui, je suis faible, mais cela semblait frais, léger, tout en douceur….
Mais une fois ouvert, le livre est bien mois léger qu’il n’y paraît, et cela n’a pas été pour me déplaire malgré tout.

On ne découvre pas ne seule histoire, mais plusieurs de front…

Celle de Cristy, une jeune femme qui vient de passer 8 mois en prison pour un vol pour lequel elle ne cesse de clamer son innocence même après sa sortie. J’ai trouvé son personnage très touchant, son estime d’elle-même a été mise à mal pendant son emprisonnement, et c’est une femme brisée que l’on découvre.

Elle a été profondément marquée par cette expérience.

Elle va être recueillie, à sa sortie, par Samantha. Une jeune femme aux ambitions humaines magnifiques qui veut vraiment aider Cristy à s’en sortir et reprendre confiance en elle. Elle sera aussi le lien entre Cristy et Georgia. Cette dernière, c’est la mère de Samantha. Proviseur d’une école, elle a une histoire très touchante également puisqu’alors qu’elle ne sait pas grand-chose sur son passé d’enfant abandonnée jusqu’à ce que ce passé lui revienne en pleine figure quand elle s’y attend le moins.

Je dois avouer que c’est surtout le personnage de Cristy qui m’a plu, son histoire et son évolution m’ont intéressée et émue. Son combat pour reprendre sa vie en main, ainsi que pour récupérer son fils, né en prison…

La plume d’Emilie Richards est toujours aussi douce, aussi agréable, aussi délicate et plaisante. Elle manie le psychologique humain et l’émotionnel comme pas deux, et c’est toujours un plaisir de la retrouver, Elle parvient à nous décrire les émotions de manière tellement réelle et véritable… On ne peut pas le nier, les sentiments et émotions qu’elle nous offre sous sa plume sonnent juste, elles sont crédibles, et c’est ce qui fait le succès de ses livres, je pense.

Et que dire du décor de ce livre… rien qu’aux descriptions qui nous en sont faites, je donnerais n’importe quoi pour partir dans ce lieu magnifique et magique, une maison au milieu de la nature, avec un parc, un petit jardin potager, le calme… le rêve..

Au final, un livre frais sous les apparences mais qui cache des destins croisés et des histoires profondes et touchantes. J’ai aimé le côté humain qui s’en dégage et vous accroche le cœur…

 chroniques à lire

 Mycoton32 – Mutinelle

 

 

Chat va faire mal ! de Florence Hinckel

Editions Nathan (Poche)
88 pages – Sortie : 13 Mars 2014

Je suis un chat, je m’appelle Pitre, et il m’arrive une chose terrible : mes maîtres ont décidé de partir en vacances… sans moi ! En plus, ils veulent me confier à la voisine, la méchante Mme Piolet, et son affreux chat Malo. J’en tremble d’avance !

 

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4 - une très bonne surpriseJe dois vous avouer que quand j’ai reçu ce livre de l’éditeur, je me suis quand même demandé ce que j’allais en faire… Il faut dire que ce n’est pas le genre de livres que je lis d’habitude, donc voilà… donc je l’ai déposé sur ma pile de SP à la lecture peu probable (oui, je sais, ce n’est pas bien…)

Puis en un samedi pluvieux et froid, ne sachant pas encore vers quel roman me tourner en ayant fini mon livre en cours, j’ai été piocher dans cette PAL peu motivante pour d’une part, avoir bonne conscience, et d’autre part, me laisser un peu plus de temps pour choisir quoi lire 🙂

Et puis finalement la surprise a été très agréable, car j’ai passé un très bon moment…

C’était simple, sans chichi, une lecture légère et amusante…

J’ai adoré les jeux de mots présents tout au long du livre, les illustrations amusantes et très bien faites, la mise en page aérée et claire pour les plus jeunes, de l’humour à gogo… parfait.

De plus, le livre est écrit à la première personne… en tant que chat… et franchement, qui n’a jamais eu à l’esprit de se demander ce que pouvais bien penser son chat? Moi en tous cas, c’est une question que je me pose souvent… (comment ça, c’est parce que je suis folle?) Bref, j’ai trouvé le principe vraiment pas mal…

La seule chose que je n’ai pas aimé? La voisine, mais je ne vous en dit pas plus et vous laisserai découvrir pourquoi par vous-mêmes 😉

Un livre frais, qui accrochera sans nul doute les plus jeunes (il est conseillé à partir de 8 ans, mais je pense que dès 6 ans, il conviendra)

 

 

 

 

 

Le silence de la peur de Karen Rose (2011)

Editions Harlequin (Mosaïc)
535 pages – sortie: 02 avril 2014

Cela fait sept ans que Mary Grace Winters vit sous une fausse identité à Chicago avec son fils Tom. Sept ans que, chaque matin, elle redoute que son secret ne soit dévoilé et que son mari, un policier violent qui la maltraitait avant qu’elle ne prenne la fuite avec son petit garçon, la retrouve. Malgré ses peurs, à Chicago, Mary Grace a repris goût à la vie et elle est déterminée à laisser son douloureux passé derrière elle. Au point de se laisser aller à une relation amoureuse avec son nouveau collègue, Max Hunter. Max, le seul homme en qui elle devine une blessure ancienne et profonde qui fait écho à la sienne. Pourtant, Mary Grace l’ignore encore, son passé est plus que jamais sur le point de resurgir et de faire voler en éclats la vie paisible qu’elle s’est construite. Car son mari est sur sa trace. Pas à pas, il se rapproche…

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4J’ai eu envie de lire ce livre après avoir vu la chronique de Mycoton,  car elle a su me tenter comme rarement.

Et puis, si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que je suis assez  sensible / réceptive / intéressée / tentée /… (*biffez les mentions inutiles) aux histoires de femmes battues. La violence conjugale ne me laisse jamais indifférente, que ce soit IRL ou dans les romans.

On suit donc l’histoire de Mary Grace, qui a changé d’identité pour fuir son mari, et s’appelle à présent Caroline. Les émotions qu’elle peut ressentir sont vraiment très bien décrites, « on s’y croirait »… elles sont réalistes, touchantes, palpables, et m’ont serré la gorge comme jamais. C’est comme si j’y assistais…

Les chapitres font un compte à rebours qui augmente le suspense, fait monter la tension…
Au fil des pages, cela grimpe crescendo, on se demande comment cela va se terminer. Le mari de Mary Grace se rapproche, petit à petit, et on crains pour elle. va-t-il la retrouver ou pas? Que va-t-il se passer? Le style de l’auteur est vraiment percutant pour ce genre d’histoire, dont elle manie l’écriture avec brio.

Le personnage de Mary Grace/Caroline m’a beaucoup émue, que ce soit par sa force, sa détermination, son courage ou son évolution au fil des pages.
Son fils, Tom, est aussi particulièrement touchant dans le rôle de protecteur qu’il s’est donné vis-à-vis de sa mère.
Est-il besoin de vous dire que j’ai détesté l’ex mari, qui est ce genre de personnes tellement détestable qu’on a juste envie de le voir disparaître du paysage…

L’histoire est criante de vérité, tout reste cohérent, réaliste, bien amené et bien agencé. C’est ce qui fait qu’on est embarqué dans l’histoire et qu’on la suite de manière à ce que l’on puisse tout se représenter comme si on y était,  que ce soit dans un rôle ou dans l’autre. Personnellement, je n’ai eu aucun mal à m’identifier à Caroline…

Alors oui, certains diront que c’est une histoire qui n’a rien d’extraordinaire, qu’elle n’a rien d’original, que c’est du déjà vu, mais elle fait partie de celles qui me plaisent, de celles qui me touchent, de celles qui m’embarquent et me font passer une très bonne lecture.

Je vous le conseille.

Une mystérieuse identité, de Carla Cassidy

Editions Harlequin (Black Rose)
432 pages – Sortie : 1 Mai 2014

Amnésique… Terrifiant, suffocant, le mot tourne comme une spirale sans fin dans l’esprit de Jane. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Impossible de s’en souvenir. Tout ce qu’elle sait, c’est que, sans l’aide de Lucas Washington, l’homme qui l’a recueillie chez lui après l’avoir trouvée, errant seule en pleine nuit, elle serait en grand danger. Qui est responsable des traces de coups qu’elle porte ? Lucas lui a promis de le découvrir… Hors de question de se bercer d’illusions à son sujet, cependant. Car si Lucas, avec son charme brut et ténébreux, l’a immédiatement séduite, elle sait aussi qu’il disparaîtra de sa vie sitôt qu’elle aura retrouvé ses souvenirs… et le père de l’enfant qu’elle porte.

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3 - Contente de l'avoir terminé

Bon bon bon… même si je sais, en ouvrant un Harlequin Black Rose, que ce n’est pas aussi travaillé qu’un livre policier ordinaire, je dois avouer qu’ici, on est ici très en dessous de ce qu’ils ont eu l’habitude de proposer…

Dans un premier temps, il y a très peu de mises en conditions (mais ça c’est habituel… ) C’est un roman rapide et efficace, on entre très vite dans le vif du sujet… En deux pages, la situation est placée et le déroulement commencé…

C’est caractéristique des roman black rose, et c’est ce qui me plait… On va à l’essentiel simplement, posément, sans s’encombrer de superflu

J’aime ce genre de lectures pour mes nuits d’insomnie, quand mes jambes et mon dos me font trop souffrir que pour laisser le sommeil venir facilement. Ces histoires se lisent d’une traité, en deux ou trois heures… donc là, parfait…

Point de vue des personnages, on s’y attache assez vite : que ce soit la femme enceinte amnésique ou le bon samaritain « trop parfait pour exister réellement », ils transpirent la sympathie et l’envie d’en savoir plus sur eux… Ils ne sont pas hyper travaillés, laissent place à l’imagination, aux suppositions… Chacun peut un peu les voir à sa façon, j’ai l’impression, seul l’essentiel nous est dit, ce qui peut servir l’histoire.

Après, l’aspect légèrement à l’eau de rose on aime ou on aime pas… Ici ce n’était pas encore trop prononcé ou trop niais, malgré tout, même si peu crédible, mais on s’y attend avec ce genre de livres donc pas de surprise et pas de déception

Vous vous demandez ce qui ne m’a pas plu, du coup, si l’histoire et les personnages, c’était bien ?

Eh bien tout simplement le style de l’auteur… C’était vraiment trop répétitif.. On avait parfois les mêmes infos, les mêmes descriptions, qui reviennent toutes les 5 ou 10 pages… là, je n’adhère vraiment pas par contre.. car c’est vraiment très très lassant et alourdi un peu le style léger de ce genre de romans.

Si je devais comparer ces petits romans à quelque chose, je dirais aux téléfilms qui passent sur TF1 ou ab3 l’après-midi.. Ils font passer un bon moment lecture, on se laisse embarquer le temps que cela dure, mais une fois le livre referme on l’oublie assez vite…

 

 

 

 

Love letters to the dead, Ava Dellaira

Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May.

Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour…

Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love letters to the dead est une lettre d’amour à la vie

ce que j'en ense

4 - un tourbillon d'émotions

Oh la la, ce que j’ai eu du mal à trouver les mots pour vous faire cette chronique… car elle me laisse une impression en demi teinte…

Déjà, il faut savoir que j’étais très impatiente de commencer la lecture de ce livre… pour vous dire, alors que j’adorais ma lecture en cours, je l’ai malgré tout laissée de côté pour commencer Love letters to the dead…  et ça valait le coup… même si certaines choses m’ont dérangée.

L’écriture est simple, très ado, mais le livre leur est destiné, donc cela ne m’a pas choquée plus que ça…Au début, je me suis quand même demandé quel âge avait « réellement Laurel » par rapport à la manière dont s’est écrit…   Je ne lui aurait pas mis 16 ans, mais plutôt 13 ou 14 ans… en tous cas, c’est l’impression que j’ai eue…  donc ce petit décalage entre l’idée que je me fais d’une ado de 16 ans et ce qui était le cas m’a un peu embêtée, mais j’ai ensuite su passer au dessus de ça et en faire abstraction.

Le style est assez déroutant au début, puisqu’il s’agit exclusivement d’une correspondance, mais finalement, on s’y fait et on y prend goût, en tous cas, ce fut le cas pour moi.

J’ai aimé être (re)plongée ainsi dans le monde de l’adolescence et de ses difficultés, même  si le cas de Laurel n’est pas une généralité non plus. Mais malgré tout, c’est très touchant et les thèmes abordés sont vraiment bien amenés. Cela apporte une vraie substance au livre, et c’est très agréable. Même s’il est destiné aux ados, les choses ne sont pas prises à la légère.

On peut aussi voir une vraie évolution chez Laurel au fil du livre, et c’est vraiment touchant également…  Je n’ai pas toujours été d’accord avec elle, avec ce qu’elle pouvait dire ou faire, je n’ai pas toujours apprécié son entourage tel que dépeint dans ces lettres, mais j’ai apprécié la découverte que l’on fait d’eux malgré tout… On ne reste pas en surface, et c’est ce que j’ai aimé, aller au plus profond des choses.

On en apprend sur la vie de Laurel, mais aussi sur la vie de ses « interlocuteurs »… c’est vraiment agréable et cela apporte un vrai plus au roman.

Je pensais par contre que le système de lettres donnerait un certains rythme à l’histoire et permettrait de « suivre le fil » de manière plus régulière, mais c’est tout le contraire au final… cela demande un peu plus de concentration que prévu, pour refaire le cours des événements d’un destinataire de lettre à l’autre… mais sinon, ça va.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce roman est empli d’émotions en tous genres, ce qui rend la lecture très intense et prenante. Une fois le livre commencé, je me suis sentie emportée dans une bulle, rien ne pouvait venir en déranger la lecture. J’ai fortement apprécié toute la sensibilité et les émotions qui se dégageaient du roman, le côté hommage aux personnalités disparues, et rien que ça a pu balayer les petits défauts du livre à mes yeux…

d'autes l'ont lu

     

 

 

L’école des mauvais méchants, tome 1 de Stephanie S. Sanders

Être méchants ça s’apprend!

Élève : Rune Drexler
Niveau : Fourbe

Vous devrez exécuter les tâches ci-dessous en une semaine, soit sept jours, à partir de la nuit de la pleine lune : 

1. Kidnapper une princesse. 
2. Voler un bébé. 
3. Trouver un homme de main et en faire votre esclave. 
4. Renverser un royaume et placer sur le trône le souverain de votre choix.

Si vous étiez amené à échouer, ne serait-ce que dans une de ces missions, vous vous verriez aussitôt exclu du Centre de Redressement pour Méchants Récalcitrants. Si vous réussissez, vous accéderez au grade de Félon. 
Vous avez le droit de choisir deux conspirateurs pour comploter avec vous.

ce que j'en ense

4 - une excellente lecture

La première chose qui m’a attirée dans ce livre, c’est son titre, mais aussi la couverture. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m’a tout de suite donné envie d’ouvrir le livre pour découvrir l’histoire.

Et au final, j’ai passé un excellent moment lecture en compagnie de ce livre 🙂

Dès les premières pages, on entre dans l’univers du livre et de l’histoire, et personnellement, j’ai directement accroché… Je n’ai pas lâché le livre avant la dernière page.

Le style est frais, entraînant, on ne tombe pas dans de la lourdeur qui pourrait décourager les jeunes lecteurs… J’ai adoré également les références déguisées ou pas à d’autres références pour enfants, même si je ne suis pas certaines que les plus jeunes lecteurs y seront réceptifs.
Les amateurs de personnages fantastiques seront ravis d’en retrouver une bonne partie ici, se côtoyant dans une histoire rocambolesque, fantastique et malgré tout pleine d’humour…

J’ai aimé suivre l’histoire et les personnages, et surtout, je trouve que pour un tel livre, malgré tout, les émotions passent à merveille et on peut à la fois sentir les craintes dans les moments opportuns, que d’autres émotions plus « joyeuses »… j’ai adoré vivre le livre au rythme de l’aventure vécue par nos héros.

Alors oui, c’est un livre pour un jeune public (8 ou 9 ans, je crois) mais je lirai le second tome avec grand plaisir. Ca m’a fait passer un très bon moment de détente que je ne regrette pas du tout. 

d'autes l'ont lu

     

 

La tour Eiffel a des ailes de Mymi Doinet & Aurélien Débat

La tour Eiffel a envie de vacances. Alors quand Paris s’endort, la dame de fer décide de s’envoler !

 

ce que j'en ense

 3 - Contente de l'avoir terminé  Je dois avouer que même si au départ le thème de Paris et de la tour Eiffel me tentait bien, je n’ai pas apprécié plus que ça ce petit livre jeunesse. 

Je n’ai pas été très réceptives aux dessins, que j’ai trouvé trop simples, trop peu détaillés, je ne sais pas l’expliquer…

Il faut reconnaître que point de vue du texte, c’est très accessible pour les enfants, très agréable, le livre est à la fois divertissant et ludique, faisant découvrir aux enfants des caractéristiques de la tour mais aussi quelques petits coins bien sympathiques.

Ce qui est bien avec ce genre de livres, c’est qu’il laisse une grande part à la discussion parents/enfants, car il y a peu de texte, et ouvre ainsi le dialogue qu’il soit « sérieux » ou qu’il fasse grandement travailler l’imagination.

Mais je dois dire que je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à mieux… à « plus »… mon âme d’enfant m’a peut-être fait défaut face à ce livre, je ne sais pas…

d'autes l'ont lu

     

 

Joyland de Stephen King (2014)

Les clowns vous ont toujours fait peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…
Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me.

  ce que j'en ense

5 - un ptit coup de coeur pour cette lecture

Je dois vous dire que ce livre me tentait beaucoup : d’une part, car il s’agit de mon auteur chouchou, et en plus, moi qui adore les fêtes foraines, un livre qui s’y passe, fatalement, cela éveille ma curiosité.

Et finalement, ce livre est un énorme coup de cœur, puisqu’il arrive en seconde position dans mes livres préférés de Stephen King (La première place étant occupée par Bazaar).

Je vais commencer par le seul point négatif du livre, selon moi : le choix de la quatrième de couverture, qui selon moi est une énorme erreur… sans vous spoiler, si vous vous attendez à voir un clown… c’est raté, … de plus, si on s’en tient à la description, bien que succincte, de l’histoire par la 4ème, c’est risqué de vous décevoir et que vous trouviez le temps long, car ce n’est pas du tout le déroulement général de l’histoire… Alors oui, j’aime quand le résumé n’en dit pas trop sur l’histoire, mais là, ce qu’il nous en dit ne correspond pas vraiment au contenu… bref… Point de vue de l’écriture, c’est écrit à la première personne, ce qui fait que directement, je rentre dans l’histoire, je m’y accroche, et je profite 🙂 De plus, le style est tel qu’on a l’impression de lire le journal de bord d’une personne, son journal intime, et que de temps le personnage s’adresse au lecteur comme pour renforcer le lien qui a pu s’établir avec lui et le connecter davantage à l’histoire. J’ai adoré… Comme toujours avec Stephen King, les descriptions sont phénoménales, car il a cette faculté à nous faire nous représenter les lieux et les personnages comme si on y était… c’est vraiment criant réalisme et c’est ce qui fait que j’ai tellement de plaisir à le lire.

Point de vue de l’ambiance générale du livre, j’ai adoré la découverte de l’ambiance interne des fêtes foraines, tout le côté festif donné aux enfants, et les petits travers que l’on peut y trouver… c’était une ambiance à l’américaine « old school », ce que j’ai vraiment beaucoup aimé. Car il s’agit d’une atmosphère trouble, pesante, oppressante, où l’on sait qu’il va se passer quelque chose de grave, mais on ne sait pas quoi exactement, et ne sait pas quand… c’est le genre de chose que j’aime dans une lecture.

A côté de ça, le côté sentiments divers et variés n’est pas en reste… peur, sentiments amoureux (avec parcimonie), amitié, tout y est… et je peux vous dire que c’est la première fois que je termine un Stephen King avec les larmes aux yeux et la gorge serrée comme ce fut le cas ici

Un très bon Stephen King… certainement à mes yeux un de ses meilleurs…

d'autes l'ont lu

         

Un visage dans la foule de Stephen King & O’Nan Stewart (2014)

Depuis la mort de sa femme, Dean Evers trompe l’ennui de ses vieux jours devant les matchs de baseball à la télévision. Quand soudain, dans les gradins, il découvre au cœur de la foule un visage surgi du passé. Quelqu’un qui ne devrait pas être là, au stade… ni même parmi les vivants.
part livraddictSoir après soir, Dean se laisse hypnotiser par les visages de ceux qu’ils n’espérait – ou ne voulait – plus voir. Mais le pire est à venir…

 

ce que j'en ense

4 - une très bonne surprise

Ahhh le bonheur de retrouver mon auteur chouchou, j’étais aux anges… Ces derniers temps, j’avais plutôt envie de livres un peu plus courts, c’est pourquoi j’avais un peu délaisser Stephen King, mais là, voir une de ses nouvelles sortir, c’était pour moi une évidence de la découvrir…

Pourtant, je dois vous avouer que j’avais une petite réticence: le fait que ce soit centré sur le Baseball… Je ne suis pas du tout branchée sport donc j’avais un peu peur de ne pas accrocher… mais finalement, même si la majeure partie de l’histoire tourne autour d’un terrain de baseball, c’est passé comme une lettre à  la poste 🙂

Pour certains, les nouvelles de Stephen King sont décevantes car pas assez développées. Pour ma part, j’ai juste adoré. J’ai retrouvé tout ce que j’aime chez cet auteur:

  • Un style recherché juste ce qu’il faut pour ne pas être niais, sans être pompeux… Un style qui permet au lecteur, dès les premières lignes, d’être pris au piège dans l’histoire…
  • Des personnages qui ne sont pas là pour faire de la figuration, mais qui ont un vrai rôle dans l’histoire….
  • Des descriptions présentes tout comme il faut pour nous permettre de bien  nous représenter les scènes sans être bombardés d’infos inutiles et barbantes
  • Une impression de réalisme qui ne quitte pas le lecteur… tout est crédible et c’est ce qui permet de se laisser entraîner aussi facilement…
  • Une histoire qui accroche, qui prend le lecteur dans ses filets pour ne plus le laisser filer avant la fin de l’histoire…

Alors oui, on est dans une nouvelle, donc tout va vite, certes, mais pas trop vite, et c’est là toute la différence.

Concernant l’histoire, ce qui est génial, c’est que l’on découvre les choses « en douceur » d’une part, et ce malgré le fait que l’on soit plongé tout de go dans l’action. Stephen King sait ménager la tension, les doutes, les questionnements, pour que le lecteur puisse se faire une petite idée sur l’issue, sans toutefois en avoir la certitude avant la fin…

Bref, une belle réussite et un pur moment de régal livresque en ce qui me concerne… Cela m’a vraiment donné envie de replonger de plus en plus dans l’univers littéraire de cet auteur chouchou de tous les temps pour moi, qui n’a jamais été détrôné…

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

Zone de contagion de Rick Mofina

Big Cloud, dans le Wyoming : alors qu’elle reprend conscience après un grave accident de la route, une jeune femme hurle que son bébé, présent dans la voiture lors de l’accident, a disparu. Rio de Janeiro : une bombe éclate à la terrasse d’un café, faisant des dizaines de victimes, dont deux journalistes de la World Press Alliance. Au large de la Floride : à bord d’un paquebot de croisière, un homme agonise en quelques minutes dans d’atroces souffrances, sans qu’on puisse déterminer l’origine de son mal/ Reporter à la World Press Alliance, Jack Gannon se rend à Rio pour couvrir l’attentat dans lequel deux journalistes brésiliens ont trouvé la mort. Mais alors qu’il progresse dans son enquête, il voit surgir, à la fois fasciné et incrédule, des liens entre cet attentat et des affaires qui n’ont à priori aucun rapport avec celui-ci. Et il comprend bientôt que ce qui s’est passé à Rio n’est que la partie visible d’une menace infiniment plus vaste, effrayante, et que des millions de vies sont en jeu. Pour faire éclater la vérité, Jack va devoir pénétrer dans les zones les plus sombres de Rio, côtoyer l’horreur et la violence jusqu’à risquer sa vie. Jusqu’à l’hallucinante vérité.

ce que j'en ense

3 - Contente de l'avoir terminé

Autant annoncer la couleur tout de suite, ce roman a été une semi déception pour moi… Car oui, il est sympa, j’en ai apprécié la lecture, mais j’en attendais un peu plus au vu du résumé…

Le style est plaisant, il se lit agréablement en alternant les points de vue pour permettre au lecture d’avoir une impression plus globale… mais si généralement j’adore ce genre de narration car elle permet de ne pas s’ennuyer, ici, c’est tout le contraire…

J’ai trouvé que le roman avait un rythme assez lent, beaucoup trop lent, même, et du coup, même si l’histoire et l’intrigue me plaisaient, ce livre m’a paru interminable et je suis contente de l’avoir enfin terminé.

Il y a également, pour moi, des scènes voire des chapitres qui ne servent à rien, qui allongent le roman sans rien apporter de plus…

Il y a pas mal de personnages, mais ils sont amenés de telle manière que ce n’est pas dérangeant, on ne s’y perd pas… cela n’apporte pas de lourdeur supplémentaire au roman, heureusement, j’ai envie de dire. Mais par contre, je n’ai pas réussi à m’identifier, me rapprocher ou m’attacher à un seul d’entre eux… c’est peut-être ce qui a laissé tant de distance entre le livre et moi, je ne sais pas.

Bref, un roman sympa, surtout si vous aimez les thrillers sur fonds de politique internationale, je dirais… pour ma part, ça ne me marquera pas l’esprit et je suis contente de passer à autre chose.

  

d'autes l'ont lu

     

 

 

I Hunt Killers, tome 2 : Game de Barry Lyga

Dans I Hunt Killers, Jazz Dent, le fils du serial killer Billy Dent, voulait prouver au reste du monde qu’il n’avait rien à voir avec son illustre père, allant jusqu’à traquer un tueur en série sévissant dans la région. Seul problème : Jazz pourrait bien avoir permis à son père de s’évader de prison…
Plutôt que d’attendre que Billy vienne le chercher, Jazz préfère accepter la proposition d’un enquêteur venu de New York. La police est sur les traces d’un serial killer et l’expertise de Jazz dans le domaine serait la bienvenue. Mais plus d’un tueur l’attend dans les rues de New York…

 

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4 - une excellente lecture

Je dois avouer que le premier tome de cette saga m’a semblé très prometteur.. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à me plonger dans le second tome au plus vite.

Dans le premier tome, j’avais adoré l’aspect psychologique, le fait que Jazz se posait beaucoup de questions sur lui, sur son héritage familial – pas facile d’être le fils d’un serial killer, il faut le reconnaître -. Et c’est encore plus dur avec son père dans la nature…
Du coup ça remet encore pas mal de doutes sur la table… (et je dois dire que dans ce tome ci, ces introspections de Jazz m’ont parfois un peu saoulée, je les ai trouvées assommantes par moment… « trop is te veel »)

L’univers du livre est radicalement différent dans ce second tome. On était dans un environnement totalement différent dans le premier tome, et ici, on se retrouve en plein NYC avec un tueur en série (normal on reste dans le thème) qui y sévit.

Point de vue de l’histoire, par contre, je me suis régalée…  (horreur, glauque, limite insupportable âme sensible s’abstenir).

Ce qui est dommage, c’est que point de vue suspense, par contre, la mayonnaise n’a pas pris, ou plutôt, disons que le soufflé est vite retombé… On démarre sur les chapeaux de roues, mais cela ne tient pas la distance sur les 500 pages du livre, et on finit par avoir un peu l’impression de tourner en rond ou de faire du sur place… C’est vraiment dommage malgré tout.

On me demande souvent si l’on peut lire un second tome de saga indépendamment du premier tome… Je dirais que dans l’absolu, si vous ne voulez pas du tout lire le premier tome, oui, vous pouvez lire ce second tome directement sans problème car l’auteur revient fréquemment sur les évènements du premier tome (c’est peut-être ce qui m’a donné l’impression de ne pas voir l’histoire avancer avec autant de suspense que je ne l’aurais espéré, l’impression de « déjà vu » a peut-être pris le pas), mais par contre, du coup, si vous aviez envie de lire le premier tome, ce serait un peu gâché…

Mais globalement, c’est une lecture que j’ai bien aimé et dont je lirai la suite avec grand plaisir quand elle sera disponible…

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

Dualed, tome 1 de Elsie Chapman (2014)

part livraddictDans la ville fortifiée de Kersh, avant d’atteindre son vingtième anniversaire, chaque citoyen doit éliminer son Alter ego, un jumeau génétiquement identique, élevé dans une autre famille. Le compte à rebours se déclenche un beau matin, et chacun a trente petits jours pour affronter son autre moi. West Grayer est fin prête. Elle a quinze ans, et s’entraîne depuis des mois et des mois pour affronter son Alt. Survivre, c’est accéder à une vie normale, terminer ses études, avoir le droit de travailler, de se marier, de mettre au monde des enfants. Mais un grain de sable imprévu vient gripper la machine, et West se met à douter : est-elle vraiment la meilleure version d’elle-même, celle qui mérite un avenir ? Pour rester en vie, elle doit cesser de fuir… son double d’abord, mais aussi ce qu’elle ressent, et qui a le pouvoir de la détruire.

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2Je crois que je ne vais pas me faire d’amis sur ce coup la, mais pour moi, ce livre est un demi flop… euh, quasi un flop total en fait… 

J’ai aimé le style de l’auteur qui était agréable et qui se lisait assez facilement. Peut être un peu trop facilement point de vue du style, d’ailleurs. Je veux bien que ce livre s’adresse à des ados, mais quand même… donc j’ai aimé que ce soit facile à lire et pas prise de tête par des effets de style improbables, mais bon, un peu plus de travailn’aurait pas fait de tord…

Par contre, j’ai trouvé que cela manquait un peu d’action, qu’il y avait beaucoup de longueurs et de temps morts… J’ai eu du mal à avancer à cause de cela, je m’attendais à un turn over plus important… Il n’y a pas le suspense haletant que j’attendais de de genre de livre! Surtout au début, cela s’arrange un peu par la suite.Lais quand même, j’avais déjà perdu tout attrait pour le livre 😦

Point de vue des personnages, j’avais plaisir à les découvrir, et puis d’un coup, plus rien, on les laisse survolés et puis c’est tout… Il me manque quelque chose! et j’ai trouvé très dommage que l’un d’entre eux ( je ne vous dirai pas qui) disparaisse si vite… La aussi donc petite déception qui m’a un peu pesé sur la lecture 😦  je n’ai pas trop aimé non plus la mentalité de l’héroïne…

En dehors de ça, le thème de l’histoire, l’univers mis en place et toute la « psychologie » du roman m’ont beaucoup plu. C’était original, attrayant et intrigant.

Par contre, je trouve que l’histoire n’est pas assez travaillée et aboutie… Il y a trop de vides dans le livre, d’éléments manquants, d’explications inexistantes… On a souvent des choses qui arrivent on ne sait pas pourquoi, comment, etc de manière beaucoup trop soudaine et déconcertante. Beaucoup de coïncidences trop téléphonées aussi… Qui contrastait avec les situations improbables et vraiment peu crédibles…

Il y a également, je trouve, certaines incohérences, comme parfois où on nous dit qu’une chose est interdite par le code en cours de mission, puis j’ai l’impression qu’un peu plus loin, on nous dit le contraire… Ou alors, j’ai raté un épisode… Mais j’ai  vraiment eu l’impression qu’il y avait beaucoup de choses remises en questions ou contredites de manière inexpliquée, et ça m’a dérangé dans ma lecture, comme si j’avais sauté des chapitres importants ou avait déconnecté la moitié du livre 😦
En résumé, un style trop simple, une intrigue trop lente, un manque de précision, … C’est dommage car ce livre avait un grand potentiel s’il avait été plus travaillé! 

d'autes l'ont lu