[✎] Le prince des maudits, tome 1 : La fille de l’araignée

Editions Balivernes
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 256 pages
Alors qu’elle visite les ruines d’un château allemand avec sa classe, Eva se trouve mystérieusement projetée dans le passé, au cœur d’une bataille médiévale. Elle se voit contrainte de fuir et de protéger le Prince Emil, dont le père a été assassiné. L’intelligence d’Eva lui sera aussi utile que sa pratique des arts martiaux pour vaincre les nombreuses embûches qui se dresseront sur leur chemin. Et dans ses rêves, on la surnomme la fille de l’Araignée, on l’appelle la Maudite. Que veulent dire ces voix ? Saura-t-elle dompter les forces occultes qui la guident ?

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre étonnant, qui sous ses airs de fantastique/fantasy, est plein de bon sens. un régal pour les yeux 🙂

J’ai eu la chance de pouvoir découvrir ce livre grâce aux éditions BALIVERNES, que je remercie grandement.

Je me suis dit, au départ, que comme il s’agissait d’un livre jeunesse, je savais à quoi m’attendre… Et bien pas du tout! Ce livre fut vraiment une très bonne surprise que je suis contente d’avoir découvert!

L’auteur et sa plume? Un pur délice… Les tournures phrases sont agréables, les mots bien choisis, le rythme plaisant… tout est fait pour un moment lecture des plus fantastiques…

D’ailleurs, en parlant du rythme, je ne me suis même pas rendu compte de la vitesse à laquelle les pages se tournaient et l’histoire avançait… J’étais tellement prise dans l’action que tout se déroulait sous mes yeux de manière très naturelle. Je n’ai constaté aucun temps mort, ce qui rend la lecture très fluide.

Par contre, je dirais que pour les plus de 15 ans, ce livre risque d’être trop simple de par la manière dont les choses sont contées… donc il est vraiment bien prévu pour les 11-13 ans je dirais.

J’ai aimé le personnage d’Eva… il faut le reconnaître, beaucoup auraient flippé pour bien moins que ce qu’elle a eu à vivre, et pourtant, elle ne se démonte pas… Elle s’adapte facilement à la situation, est courageuse… J’ai aimé le fait que pour une fois, le « héros’ soit en fait une demoiselle… cela change vraiment de tous ces livres où les filles sont montrées comme de « pauvres âmes en détresse ».

Celui d’Emil n’est pas mal non plus, mais j’avoue que ce n’est pas lui qui a ma préférence dans ce livre, pour la raison évoquée dans le paragraphe précédent.

Et le gros point positif: malgré une attraction latente entre Eva et Emil, il n’y a pas d’histoire d’amour ennuyante, classique et  pleine de mièvreries. Cela reste dans le domaine du mignon… Au moins, cela remets les enfants/ados à la place qui est leur, sans les lancer à cœur perdu dans des relations amoureuses qui, selon moi, ne sont pas de leur âge, comme on peut très souvent le voir dans beaucoup de livres dits « jeunesse » ou pour adolescents.

Les décors sont plantés, mais pas de manière lassante et ennuyeuse… ici, pas de longues description, juste ce qu’il faut pour plonger le lecteur dans l’atmosphère voulue, et ensuite laisser son esprit vagabonder au gré de ses envies et de son imagination, …

On y retrouve donc de la fantasy, des personnages et des décors géniaux, de l’humour aussi, … mais pas que: le livre est plein de petits messages, de leçons de morale ou plutôt, leçons de vie: l’entraide, la solidarité, le non-jugement, la tolérance…

C’est ce que j’aime avec les Editions Balivernes… au-delà de l’aspect ludique, amusant et visuel des livres qu’ils éditent, il y a toujours un beau message sous-jacent… le petit plus qui fait du livre un véritable bonheur et un brin d’apprentissage au passage…

J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite de cette saga, qui promet encore de bons instants lecture…

Ce livre rentre donc à la fois dans le RAT,  Mais aussi dans mon challenge « Jeunesse/Young adult« 

  

[✎] Ce matin j’ai décidé d’arrêter de manger

Editions Pocket
Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 150 pages
Justine raconte comment, à 14 ans, elle a commencé un régime  » pour être belle  » et a été prise dans une spirale infernale qui lui a fait perdre 36 kilos. Hospitalisée, à bout de forces, elle est nourrie à l’aide d’une sonde pendant des mois, mais rechute, plusieurs fois. La boulimie prend le relais de l’anorexie. Epuisée physiquement et fragilisée psychologiquement, elle doit inter-rompre sa scolarité. Aujourd’hui, à 17 ans, justine a retrouvé l’espoir et l’équilibre. elle témoigne pour que cesse l’horrible dictature de la minceur et lance un cri d’alarme contre ceux qui érigent l’anorexie en valeur morale.
C’est une jeune fille courageuse qui combat désormais pour la vie des autres adolescents.

Super! J’aime j’aime j’aime..

Un livre qui ne peut qu’émouvoir…

J’avais pris ce livre à la bibliothèque à la fois par hasard et par « curiosité », même si je n’aime pas ce terme qui pourrait s’apparenter au voyeurisme malsain ou à la « bête de foire », alors qu’il n’en est rien…

Les TCA (troubles compulsifs alimentaires) sont un sujet qui m’intéresse beaucoup, me concernant en partie… (je ne vais pas m’étaler sur le sujet ici, mais ceux qui veulent en parler, ils savent où me trouver).

Ce livre, et le témoignage qu’il contient, sont émouvants, poignants…

Parfois, j’ai eu envie de secouer la jeune fille et de lui dire « regarde tous ces gens qui t’aiment, pourquoi les tortures-tu en te détruisant ainsi »,… puis je me suis dit que c’était inconscient, comme ça nous arrive à tous de décevoir ou blesser notre entourage. A part que dans le cas de Justine, elle mettait aussi sa vie gravement en danger.

Les mots qu’elle a choisi pour nous livrer son histoire sont ceux, simples, d’une jeune femme blessée par la vie, mais qui reprend le dessus. Elle parvient, pour se libérer, à raconter son histoire sans tabou, sans faux semblant… pas question de venir rendre la vérité plus belle, ou plus supportable. elle n’est pas là pour ça.

Un livre que je vous conseille fortement.

J’ai un peu de mal à en parler, car dans ce genre d’histoire, pas de personnage à « juger » ou évaluer, pas d’histoire à décrypter, pas de déroulement d’action à suivre ou analyser… juste le récit d’une vie à lire, partager un peu de souffrance, d’espoir, de soutien…

Cela se vit, mais ne se « critique » pas…

Je vous conseille, en plus de la lecture de ce livre, de vous rendre sur le blog de justine, qu’elle a à présent fermé à cause de la bêtise humaine, et pour pouvoir reprendre sa vie en main au mieux.

[✎] Tes yeux pleins de cendres

Editions Gael Bouron (autoédition)
Vous pouvez vous le procurer sur le site etat-végétatif.org
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 199 pages
État végétatif : absence de toute activité consciente alors même que le sujet est éveillé. La personne en état végétatif est totalement paralysée, les yeux ouverts, dans l’incapacité d’exprimer, de comprendre, de ressentir. C’est le récit de ce handicap extrême que j’ai souhaité partager. Basé sur l’histoire personnelle de mon père, plongé dans un état végétatif depuis juillet 2009, j’aborde dans cet essai-témoignage, soutenu par une importante documentation scientifique et littéraire, des questions d’éthique médicale, telles l’acceptation du handicap ou l’euthanasie. Le récit est dépouillé, sans emphase. Derrière l’histoire d’un fils face à son père dans un état si dégradé, on peut ainsi approcher l’universalité de cet immense désarroi. Déjà plus vraiment vivantes et pas encore mortes, les personnes en état végétatif interrogent notre humanité.

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre poignant, émouvant, portant outre l’aspect humain, un aspect scientifique, moral, et légal. Une belle lecture, un beau message du coeur

Je n’ai jamais eu l’occasion, par le passé, de lire sur le thème de l’état végétatif. C’était donc une grande première pour moi, et j’étais totalement novice en la matière. Certes, j’en avais déjà entendu parler, mais en dehors de ça, je n’en savais rien.

Le fait que le livre soit raconté par un homme est assez surprenant, et la manière de le raconter d’autant plus.

De la part d’un homme, on s’attend surtout (ou plutôt, on a généralement l’habitude) à s’éloigner du sentimental, on a une moins grande capacité/facilité à faire passer ses émotions, ses ressentis.

Et pourtant, dès le départ, à la première page, la première ligne, c’est l’émotion, c’est le cœur serré, c’est la douleur de voir son père ainsi allongé en réanimation.

Le fait d’avoir vu, dans d’autres circonstances, mon propre père en réa/soins intensifs également, avec tous les appareillages et tout ce qui va avec, m’a déjà laissé un souvenir terrifiant et inoubliable, à me glacer le sang, et cela renforce sans aucun doute ma sensibilité à ce témoignage. Même si la situation n’était pas la même (mon père n’a pas fait de coma), j’ai déjà un début de compréhension accrue sur ce que peut ressentir l’auteur.

D’une plume à la fois douce et sensible mais assurée, forte mais pleine d’amour, l’auteur ouvre la porte de son jardin intime de manière incroyable.

« Je n’avais jamais dit « je t’aime » à mon père, avant cette visite à son chevet. Pudeur dans les sentiments et tradition familiale qui se prête peu aux démonstrations affectives. » Page 12

Et puis, aux antipodes de l’aspect « plus humain » de la chose, on découvre un aspect plus scientifique, médical et historique de la maladie.

Et là, d’une manière sans pareille, le style de l’auteur change du tout au tout… des mots plus crus, plus durs, allant jusqu’à l’ironie ou l’humour noir.

« En tapant sur Google « coma », « Etat végétatif chronique », ou encore « Espérance de vie personne en état végétatif », je peux choisir entre deux boutons. Le premier s’intitule « recherche Google », et le second « J’ai de la chance ».

[…]

Est-ce qu’un suicidaire clique sur le bouton « I’m feeling Lucky » en libellant une recherche Internet pour trouver le moyen d’en finir? La fenêtre s’ouvre, le curseur est positionné dans le champ de recherche, et écrit « Comment se suicider facilement?  » et avec un regain d’optimisme, il clique sur le bouton « j’ai de la chance »… »  » page 21

Ce livre passe par tous les stades, toutes les éventualités, tous les ressentis. L’annonce, l’espoir, les doutes, la patience, les questions multiples trop souvent sans réponse, … Il pose aussi la lourde question de l’euthanasie, de la délivrance: quand? Pour qui? Pour quoi? Pourquoi?

Au-delà du « simple » témoignage, le livre offre aussi plein de pistes de réflexions, de références en littérature pour ceux qui, suite à leur lecture, on envie ou besoin d’aller plus en profondeur dans le sujet, d’aller au-delà du livre.

Au final, ce livre m’a tant arraché le cœur que les larmes et me laisse bouleversée, avec un sentiment de vide, d’impuissance, d’injustice aussi. Une profonde tristesse.

Je tire mon chapeau à Monsieur Bouron pour son combat d’une part, mais aussi de le partager avec nous, ce qui n’a certainement pas dû être chose facile et demande beaucoup de courage.

Je vous conseille vivement ce livre.

Et surtout, profitez de chaque instant avec vos proches,  la vie est précieuse, et on ne sait jamais de quoi demain est fait, et ce livre en est la preuve. Du jour au lendemain, tout peut basculer… ne gâchons pas ces précieux instants.

N’oubliez pas non plus de dire à vos proches que vous les aimez, ne partez pas du principe « qu’ils le savent », l’entendre, c’est essentiel, le dire est important.  

Merci au site « Les agents littéraires » pour m’avoir permis de découvrir ce livre poignant. Vincent a vraiment le « flair » pour proposer le bon livre à la bonne personne, et ainsi faire découvrir de merveilleuses oeuvres.

[✎] Éternels, tome 1 : Evermore

Editions Michel Lafon
Publié en 2009 ~ Langue : Française ~ 341 pages
Quatrième de couverture: Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.

 Excellent! J’en veut encore…

J’ai adoré, tant par son histoire, que son héroïne, que son univers et l’approche de la mort imminente et ses conséquence qui y est faite…

Dès le départ, je fus plongée dans l’histoire et l’univers du livre…

Bon, je vous l’accorde, au début, je me suis dit que cela ressemblait étrangement au profil de Twilight: une jeune fille à l’apparence gauche, isolée, banale, qui tombe éperdument amoureuse du beau gosse de service qui, même s’il peut avoir toutes les filles qu’il veut, va se rapprocher d’elle… Mais bon, il faut le reconnaître, cette sensation m’est vite passée, et j’ai pu profiter pleinement de ce livre qui finalement, à son univers bien à lui..

Le style de l’auteure, que j’avais découvert dans Radiance, est toujours aussi plaisant,…

La plume douce et créative que l’on retrouve ici est très agréable, et invite le lecteur à se laisser bercer au rythme des mots, et ce, au fil des pages et des chapitres…

D’ailleurs, en parlant de chapitres, le fait de se trouver face à de petits chapitres courts malgré tout aide à garder le rythme et se voir avancer dans l’histoire… au fur et à mesure, on se dit « ça y est, ça se rapproche, je vais enfin savoir ce qui va se passer, je vais enfin connaître le fin mot de l’histoire »…

Même si le thème et l’histoire n’ont rien de novateur, le récit est vraiment bien amené, et tient bien le lecteur dans ses filets… Une fois commencé, le livre captive, les pages se tournent les unes après les autres, je n’avais pas envie de le refermer…

Le thème sous-jacent de mort imminente est quelque chose qui m’a fortement attirée dans ce livre… C’est une expérience qui m’a toujours intriguée, et le fait de pouvoir l’aborder ici m’a plus.

Le personnage d’Ever est un énorme coup de cœur pour moi.. Simple, sympathique, fascinante… je l’ai tout de suite prise en sympathie. Durant la lecture, on vit au rythme de ses émotions, on s’inquiète et on tremble pour elle… Son don lui pèse (alors qu’au départ, je pensais qu’au contraire, il serait sa force), mais après tout, on se dit qu’avec ce qu’elle vient de vivre, on le serait pour moins que ça… Tout au long du livre, on apprend à la découvrir, à la cerner, on la voit évoluer aussi….

En ce qui concerne Damen, j’avoue que je regrette juste une chose: de ne pas en apprendre un peu plus sur lui… mais je me dis qu’avec un peu de chance, le second tome répondra à mes questions 🙂 car jusqu’ici, il paraît être très arrogant, très « vas-y que je me montre » et sûr de lui, mais en dehors de ça…

L’autre personnage coup de cœur, c’est Riley… (que l’on retrouve d’ailleurs encore plus dans « radiance, tome 1 », qui raconte son histoire après l’accident, et donc, sa vie après la mort… j’ai bien hâte de le lire)… sous ses airs de gamine, elle a souvent des mots « trop grands pour elle », mais plus que tout, on ne peut que ressentir l’amour qui l’unit à Ever… j’ai aimé cette relation entre les deux sœurs, et l’humour qui est mis avec parcimonie dans le personnage… une belle réussite.

 Je n’ai pas repéré d’incohérences flagrantes, pas de choses qui m’ont dérangée…

Juste une remarque concernant les autres thèmes sous-jacents dans le livre: la méchanceté des ados, la mise à l’écart des gens un tant soit peu différents, le jugement des autres, … C’est ce qui fera, je pense que beaucoup d’adolescents ou jeunes adultes pourront, au-delà du divertissement et de l’histoire fantastique en elle-même, se retrouver un peu dans l’un ou l’autre personnage secondaire du livre ou en Ever.

Cette petite vidéo fait une très belle présentation du livre, je trouve… mais les divers éléments qui la composent le prennent tout leur sens qu’après la lecture… (j’ai découvert cette vidéo après avec lu le tome 1)

J’ai également trouvé cette vidéo

Qui est en fait le trailer de la série télé qui sera basée sur la saga… (avec, dans le rôle de Ever, la demoiselle qui avait le rôle principal dans le film Thirteen que j’ai adoré)

Affaire à suivre… 🙂

Voici aussi la cover de Radiance, du même auteur, ainsi que du tome 2 d’Eternels…

    

Cette chronique entre dans le cadre du challenge « Jeunesse/YA« 

[✎] 24 Heures Dans La Vie De Théo

Texte de Virginie Lydie.Illustrations de Yann Hamonic.
48 pages, 13×18 cm, souple.
Editions Balivernes
Sur le trottoir, à côté des Galeries Farfouinettes, elle a posé un petit carton, à côté d’elle, à même le sol. Elle n’aurait jamais fait ça si elle n’était pas malade, mais la poudre blanche coûte cher… Théo devra faire quelque chose pour la sauver.

 

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Ce petit livre jeunesse est vraiment émouvant et sensationnel!

Pour moi, il n’y a pas photo… Ce livre est sans conteste LE livre à faire lire à ses enfants en âge de comprendre les problèmes liés à la drogue…

Il illustre de manière vraiment sensée et touchante la déchéance d’une mère de famille qui, pour assouvir son vice et payer sa « poudre blanche » (qu’elle fait passer pour un médicament auprès de son petit garçon), confronte son fils à la pauvreté, la mendicité, au mensonge, à la malnutrition, à la violence de l’état de manque ou celui de la dépendance, aussi… et l’enferme peu à peu dans une spirale infernale et dangereuse.

Les textes sont simples, mais percutent, avec des phrases choc, qui vont droit à l’essentiel sans pour autant aller dans le « morbide ».

L’écriture est agréable, pleine d’énergie, elle fait à merveille passer le message.Pourtant, le parti était risqué, car aborder le sujet de la drogue avec les plus jeunes n’est pas chose aisée.

Cette histoire, c’est un peu comme le témoignage d’un enfant qui voir sa mère « malade », en souffrira, mais malgré tout, plutôt que de tomber dans le tragique énervant, on reste dans le lucide, le concret, face à une situation des plus difficiles et complexe à comprendre pour un enfant.

Imaginez, un enfant qui se retrouverait face à cette situation:

« Maman, tu ne te rappelles pas ? Cette nuit, tu voyais des monstres et tu as réveillé tous les voisins. La police est venue, il y avait aussi les pompiers, des médecins, et une ambulance est venue te chercher. » page 39

Les illustrations sont très belles, simples, aux couleurs douces. Les dessins donnent une impression de calme, de tendresse, de douceur… On aurait pu croire que les illustrations liées à un tel récit seraient plus « choc », mais il n’en est rien, et c’est tant mieux… Elles ont un aspect réconfortant

Le petit Théo, personnage principal de ce livre pour enfant, est un petit garçon comme tous les autres, mais plongé dans un univers qui ne devrait pas être celui d’un garçon de 10 ans… ce que j’ai aimé, c’est qu’on lui confère à la fois la naïveté de l’enfant (on n’en fait pas un enfant omniscient à la maturité exagérée), mais aussi l’amour et l’inquiétude pour sa mère… Tout est fait pour que ce personnage soit attachant et que les enfants puissent aisément s’y reconnaître…

La morale de l’histoire est expliquée de manière détournée mais simple et accrocheuse, pour marquer malgré tout les esprits des enfants, et leur donner une piste de réflexion et d’action s’ils venaient à être confrontés à une telle situation.

Honnêtement, un vrai coup de coeur pour ce petit livre, mais au grand potentiel! Il est à mettre entre toutes les mains des enfants d’une dizaine d’années. Il est parfait pour ouvrir le dialogue avec son enfant sur les méfaits de la drogue.

 

Un tout grand merci aux éditions Balivernes pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir ce petit livre vraiment génial…

Chaque nouvelle lecture de leur collection me surprend (agréablement).

[✎] Les Royaumes invisibles, tome 1 : La Princesse maudite

Editions Harlequin (Darkiss)

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 548 pages

Ethan a disparu… A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu’on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu’elle est une fille fée, la princesse maudite d’un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l’autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles...

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Un coup de cœur… eh oui, encore un , mais comment ne pas adorer ce livre!!

Tout bon livre qui se respecte commence par une couverture hors du commun… et là, que dire de celui-ci: rien que cette première de couverture est magique… elle est tout simplement sublime… et comme ceux qui me connaissent et me suivent régulièrement le savent, la couverture d’un livre a une forte importance à mes yeux, et là, j’en ai pris plein la vue…

On découvre, dans ce livre, un monde fantastique, où se côtoient l’amitié, la peur, les trahisons, … sans oublier la magie, bien entendu…

Point de vue personnages et créatures, je dois dire que l’on a été servi, pour mon plus grand bonheur… on part à la rencontre de tellement de créatures fantastiques que l’on se demande parfois d’où elles sortent… mais quel plaisir à lire.

Les personnages sont un peu stéréotypés, mais au-delà de ça, cela  ne m’a pas dérangée…

Je n’ai eu aucun problème pour ressentir leurs émotions, même si je ne me suis pas attachée outre mesure à l’un d’entre eux.

Meghan, quant à elle, est terriblement naïve, il fait le reconnaître… Ce que tout le monde sent venir au quart de tour, elle ne le voit qu’une fois le nez dessus, et encore… mais c’est un peu « ce qui fait son charme ».

En ce qui concerne Ash, son côté sombre et mystérieux ne m’a pas spécialement envoutée comme d’autres personnages du genre ont pu m’attirer… mais je l’ai trouvé malgré tout intéressant. Disons que j’espère qu’il sera un peu plus développé dans les autres tomes de la saga.

Un énorme coup de cœur pour Grimalkin, qui m’a un peu rappelé le chat d’Alice au pays des merveilles, dont je suis une fan inconditionnelle, et donc, je ne pouvais que l’adorer…

La plume de l’auteur est agréable, simple et accessible à tous (ce qui fait de ce livre un roman YA) , et de ce fait, l’auteure nous emporte sans soucis là où elle veut nous emmener, à savoir dans un monde et un univers qui lui est propre.

Le rythme est soutenu, même si le livre se lit de manière fluide et agréable. On ne s’attarde pas sur des détails… (c’est peut être le seul point que je pourrais trouver de négatif au roman: le fait que parfois, j’aurais aimé un peu plus de développement dans certains personnages ou certains passages)

Un côté de l’histoire et de la manière d’aborder les choses qui m’a plu, c’est la façon dont est mise en avant la technologie et l’influence du monde dit « moderne » sur celui du fantastique… c’est une manière assez intelligente de voir les choses, je dirais, et il est rare de trouver un tel aperçu dans d’autres livres du même genre, ce qui rend celui-ci particulier et le fait sortir du lot.

Au départ, je me suis dit que ce livre allait me tenir une bonne semaine, et puis, étrangement, les pages se sont tournées à une vitesse folle, j’étais tellement prise dans l’histoire que je ne me suis pas rendu compte du temps qui passait… (le fait que le livre soit écrit en grands caractères y aide aussi… ça m’a permis, pour une fois, de pouvoir lire aisément sans mes lunettes et me reposer les yeux en même temps que l’esprit… si c’est pas bien, ça…)

La fin, quant à elle, est quasi insoutenable… elle invite vraiment le lecteur à avoir envie de pousser sa lecture plus loin et d’entamer le second tome au plus vite… Elle se lit des étoiles plein la tête, et des images plein les yeux…

Une belle réussite, mais il faut malgré tout garder à l’esprit que l’on est dans du YA. Je suis conquise.

J’ai vraiment envie de connaître la suite de ce livre…

  

(comme vous pouvez le constater, la suite de la saga n’est pas en reste point de vue couvertures merveilleusement belles)

Je dois avouer que par moment, ce livre m’a fait penser au film Labyrinth (avec David Bowie) , que j’ai adoré étant gamine et que j’ai toujours autant de plaisir à revoir…

Sarah est une adolescente passionnée de contes de fée. Un soir, elle se trouve contrainte de garder son jeune demi-frère Toby. Tentant de calmer ses pleurs en lui racontant l’histoire d’un roi des gobelins tombé amoureux d’une jeune fille humaine, elle prononce une phrase fatidique qui emporte le bébé dans un monde imaginaire gouverné par Jareth, androgyne, pervers et trouble roi des Gobelins. Elle devra le suivre dans cet univers fantastique peuplé de gobelins, lutins et fées et, pour empêcher que l’enfant ne devienne lui-même un gobelin, surmonter en moins de 13 heures les épreuves du labyrinthe de Jareth… pour lequel elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine fascination.

On y retrouve un peu le même genre de créatures, le même « thème » à savoir celui de sauver le petit frère de l’héroïne…

Merci à Andréa F. et aux éditions Darkis de m’avoir permis de découvrir ce livre en SP. une superbe découverte…

Beaucoup de personnes ont de gros à priori dès que l’on prononce le nom d’Harlequin… car beaucoup pensent que cela se limite à tout ce qui est romans à l’eau de rose. Avec la Collection Darkiss, Harlequin nous prouve qu’il n’y a pas que ça, et propose aux Young Adults des livres très plaisants et enchanteurs. Une collection à découvrir de toute urgence si ce n’est déjà fait  (pour voir toute la collection, suivez le guide…)

De cette collection, j’ai hâte de pouvoir découvrir ce titre:

Ce livre entre dans le challenge Jeunesse/Young Adult, organisé par Mélo, Nodrey et Muti.

[✎] Maman Courage

104 page(s) noir et blanc. Disponible sur le site Edilivre.

Quatrième de couverture:

Pour donner la vie, il aura fallu passer à travers la mort…
Dans un témoignage bouleversant, Sandra Peyron raconte son acharnement à vouloir devenir maman. Un parcours courageux et peu banal qui dénonce les limites de la médecine d’aujourd’hui sur le plan technique mais aussi sur le plan humain.
Cinq longues années de combat, trois fausse-couches, incinération, deuil, souffrance, haine et inaptitude à être maman : tous ces termes ont longtemps raisonnés dans sa tête.
C’est sa ténacité et sa force de caractère qui ont sauvée Sandra Peyron. Elle a toujours gardé espoir. Son énergie et sa persévérance l’ont tirée vers le haut, sa combativité lui a donné une force peu commune. Les épreuves l’ont endurcie.
A chaque bataille perdue, Sandra Peyron s’est relevée certes amochée, un peu détruite mais bien vivante. Perdre plusieurs batailles, oui, c’est douloureux et décevant. Seulement ce qu’elle voulait par-dessus tout, c’était gagner la guerre, sa guerre : la naissance de son fils le 18 avril 2009.

 Un livre sympa… J’ai aimé…

Beaucoup de courage, d’espoir, mais dommage que l’aspect médical soit si prédominant par rapport au ressenti propre…

Rien que pour son thème, ce livre a attiré mon attention… Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre…

Avoir un enfant est la chose que je désire le plus au monde, l’aboutissement d’une vie, de ma vie, de ma vie de couple comme celle de femme…

Je ne vous cache pas que la lecture de ce livre m’a arraché les tripes, mis les larmes aux yeux, et déchiré le coeur…

Dans ses mots de femme et mère, l’auteure nous plonge au coeur de son calvaire, de sa souffrance…

Elle parvient à expliquer avec des mots simples la rudesse du milieu médical. La lecture s’en retrouve fluide sans devoir recourir à un dictionnaire toutes les cinq minutes. Cela permet de mieux comprendre les choses, et de mieux appréhender la situation vécue par cette femme au courage déconcertant.

Il est difficile de juger les personnages, puisqu’il s’agit d’un récit authentique. La mère est une femme courageuse, extraordinairement forte… c’est admirable. Les médecins? Je crois que si je les avais eu devant moi, ils en auraient entendus de belles…

Ce que j’ai trouvé un peu dommage, c’est que l’aspect médical soit toujours très omniprésent, parfois un peu trop… J’aurais aimé qu’à de plus fréquentes reprises, elle pose sa plume de patiente pour reprendre celle de femme, … Maintenant, je peux comprendre que ce soit quelque chose de très difficile à écrire… peut être la peur de tomber dans le « mélo » l’a ralentie , mais j’aurais vraiment aimé approfondir ce point de vue… hors de l’aspect médical à proprement parler…

Un livre qui mérite qu’on y prenne attention…l’histoire d’une vie jalonnée d’épreuves, mais qui enseigne l’espoir et le courage.

[✎] Hantise

Editions Hachette (Black Moon)

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 402 pages

Quatrième de couverture: Heurtée de plein fouet par un chauffard, la jolie Jane est laissée pour morte dans un rosier. Elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé, mais d’étranges messages laissés sur le miroir de l’hôpital et des menaces téléphoniques instillent en elle le doute : a-t-elle réellement été victime d’un accident, ou quelqu’un a-t-il vraiment tenté de la supprimer ? Qui ? Serait-elle en train de perdre la tête ? Et si le tueur était tout proche ?

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Un gros coup de cœur… tant point de vue de l’histoire que des personnages…

Pour commencer, j’aimerais vous parler de la couverture… je la trouve superbe, je ne sais pas pourquoi… mais je sais qu’avant tout, c’est elle qui m’a guidé vers ce livre… à la fois sombre et inquiétante, et pourtant, la photo de la jeune fille la rend lumineuse… vraiment superbe…

Seul bémol: la faute d’orthographe dans le prénom de l’auteur, je trouve ça terriblement dommage! C’est quand même important, non?

Point de vue de l’histoire, je m’attendais à une histoire vraiment trop YA, mais derrière tout ça, il y a une intrigue très prenante… l’histoire va d’intrigue en intrigue, de rebondissements en rebondissements… c’est très addictif, je trouve. Une fois le livre commencé, je ne me voyais pas arrêter pour lire autre chose… je voulais connaître la suite…

La plume de Michele Jaffe est superbement agréable. Tout se lit rapidement, tant on est pris dans l’histoire. On frémit au rythme des frémissements de Jane, on pleure de ses peines, on ressent sa détresse et on partage ses joies de par son évolution personnelle.

L’atmosphère est pesante de par le suspense, mais ponctuée de moments de joie malgré tout, de petits moments plus simples, plus « hors sujet »… ce qui a pour vocation de détendre l’atmosphère, relâcher légèrement la tension pour la faire repartir de plus belle juste après. J’ai aimé ce genre de chose.

Ce qui est vraiment intéressant dans ce livre, c’est que tout du long du roman, tous les personnages sont suspects, les uns après les autres, les uns avec les autres, … sous ses allures de fille super populaire et adorée de tous, finalement, Jane pourrait avoir plus d’ennemis qu’elle ne le pense, y compris elle-même… cela rend le suspense encore plus captivant.

Le personnage de Jane est vraiment plaisant… j’ai vraiment ressenti de l’empathie pour elle. Pourtant, au départ, rien n’était fait pour que je l’apprécie…: petite fille riche, aux allures « pourrie-gâtée », qui a tout pour elle, un petit ami de rêve que tout le monde lui envie, et qui malgré tout gâche le bonheur de sa mère en étant exécrable avec son futur beau-père.

Mais au fil du livre, j’ai vraiment appris à l’apprécier, peut-être en la voyant évoluer. Mais elle reste malgré tout un personnage très (trop) complexe, qui est une âme tourmentée on ne sait pourquoi (enfin, si, en cours de lecture, on l’apprend, mais je ne vais pas vous spoiler, non plus 😉 )

J’ai trouvé dommage que le personnage d’Annie, la petite sœur de Jane, ne soit pas plus présent malgré tout,… je l’ai trouvée adorable…  un vrai rayon de soleil dans la noirceur du roman et de son environnement… toujours le mot pour rire, pleine d’attentions adorables…

Celui de Pete m’a énormément plu, … le style mauvais garçon, rebelle, mais finalement au cœur tendre, j’adore ça…

David, le petit ami de Jane, m’a plutôt déplu, par contre… son côté possessif, macho et jaloux m’a un peu rebutée.

Ce qu’il faut reconnaître, c’est que outre le fait d’être tous des suspects potentiels, les personnages ont tous un autre point commun: un bagage émotif et émotionnel des plus sombres, et torturés malgré leur popularité relative.

Pour mieux cerner tous ces personnages, et tenir le lecteur en haleine, l’auteur joue à merveille des flash-back… on apprend ainsi à mieux connaître les personnages, à avoir un autre regard sur eux, et se faire un nouveau scénario de « l’accident »…

Ce que j’ai aimé, c’est qu’il s’agit d’un « one shot », à savoir qu’il n’y a pas de suite, on lit le livre, et une fois fini, pas besoin d’attendre le prochain tome pour connaître la fin de l’histoire… Avec toutes les saga Yong Adult qui fleurissent en ce moment, un livre unique fait du bien 🙂

Jess, The ChouilleRadicale,

Ce livre entre dans le cadre du challenge « jeunesse/YA » organisé par Mélo, Nodrey et Muti.

[✎] Alpha et Omega, tome 1 : Le cri du loup

Editions Milady
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 363 pages

Quatrième de couverture: Anna est un loup-garou.
Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du roi des loups-garous débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago… et qu’il insuffle à Anna un pouvoir qu’elle n’avait jamais ressenti.

Excellent! J’en veut encore…

Contente d’avoir enchaîné avec ce tome 🙂

J’ai retrouvé avec grand plaisir la plume de Patricia Briggs pour la lecture de ce tome 1, en réalité le second tome de la saga. Toujours aussi agréable, cette auteure nous plonge de plein fouet dans l’histoire dès les premières pages. L’intrigue arrive très très vite, on n’a pas le temps de s’ennuyer. L’histoire reste logique, construite, recherchée. J’ai adoré. On découvre les choses petit à petit, et il n’y a pas de découverte d’intrigue trop tôt dans le roman.

On y retrouve également l’univers qu’elle avait créé dans le tome 0, bien que celui-ci soit paru après le présent tome 1. On y retrouve avec plaisir certains personnages du précédent tome, mais qui ne font qu’une brève apparition, finalement.. c’est un peu dommage, je trouve.

On a cependant la chance de découvrir l’histoire sous le point de vue des différents personnages, ce qui permet de mieux comprendre certaines choses…

Le personnage d’Anna m’a beaucoup fascinée de par les aspects très complexes de son personnage… Humaine, elle est douce, fragile, craintive et effacée. Louve, elle est forte, sûre d’elle, pleine d’assurance et de confiance en elle. C’est très paradoxal.

Asil également, m’a beaucoup touchée. Un caractère fort, mais plein d’émotions, des sentiments persistants pour son épouse décédée, … Un personnage bien agréable que j’ai eu plaisir à découvrir.

Par contre, j’ai moins apprécié le personnage de Charles, ou plutôt, il m’a moins touchée que ce qu’Anna a pu me conquérir.

En conclusion, une suite agréable, qui nous confirme l’univers mis en place dans le tome 0, et continue à embarquer le lecteur dans la meute…

Je n’ai plus qu’à me lire le tome 2.

CITRIQ

[✎] Si je reste

Editions Pocket (Jeunes adultes)

Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 186 pages

Quatrième de couverture:

Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis… Et puis vient l’accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d’abord, elle entend tout ce qu’on dit autour de son lit d’hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C’est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans.

 Excellent! J’en veut encore…

Un roman très agréable à lire, mais qui n’est pas un coup de cœur malgré tout…

L’histoire en elle-même n’a rien de novateur… mais malgré tout, l’auteur a su mettre l’accent sur certains côtés très émouvants et qui la rendent particulière…

La plume d’écriture est douce, troublante, … les mots sont choisis de manière à émouvoir le lecteur, et à vibrer au rythme du récit… Les tournures de phrases sont belles, agréables. Il n’ y a pas de grandes fioritures dans le phrasé, pas de tournures de phrases compliquées ou mots savants. Le ton est dans l’émotion de par la simplicité et l’authenticité données à ce livre.

La narration à la première personne par Mia est vraiment un bon choix, car on s’identifie facilement au personnage et on entre plus aisément dans le récit… et une fois que c’est fait, impossible de s’en détacher. Le fait de cette histoire racontée par Mia elle-même renforce encore les émotions présentes et ressenties, et nous les communique sans aucun problème.

J’ai apprécié les flash-back dans la vie de Mia, que ce soit par rapport à sa famille ou à Adam. Ils permettent d’apprécier les personnages, de les rendre plus humains aux yeux du lecteur.

Le roman est court, très court, voire trop court… il aurait pu, je pense, être exploité un peu plus longuement. Mais cependant, j’en ai apprécié chaque page.

La fin est sans surprise, mais plaisante malgré tout.

Si je devais décrire en un mot le sentiment prédominant dans la lecture de ce roman? L’empathie… que ce soit pour Mia (que ferait-on à sa place? Comment réagirait-on si l’on devait choisir entre ces deux mondes?), pour sa famille, pour Adam…

J’ai également eu plaisir, en cours de lecture, d’aller sur youtube écouter/découvrir/re-découvrir les différents morceaux de musique (principalement classique) dont il est question au fil des pages, et cela rendait vraiment bien avec la lecture de cette belle histoire.

Par contre, je dois avouer que je n’ai pas versé une larme… certes, les émotions étaient ressenties, mais pas au point d’y aller de la petite larme…  J’ai lu à propos de ce livre, dans une critique « officielle » (et on retrouve cet avis sur certaines cover) que c’était le livre le plus émouvant après « Twilight »… pour ma part, il est bien loin « Twilight » malgré tout.

Il paraît qu’une adaptation cinématographique serait en cours? SI oui, j’ai hâte de voir le résultat…

Ce roman entre dans le cadre du challenge Jeunesse/Young adult

[✎] Un employé modèle

Editions Le Livre de Poche (Thriller)

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 476 pages

Quatrième de couverture: Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au département de police. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît!

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Ce livre est juste un cocktail détonnant d’humour, de psychologie, de suspense, d’horreur… à ne pas manquer.

Quand ce partenariat a été proposé sur Livraddict, que je remercie, j’ai été tout de suite emballée…

Déjà, qu’on se le dise, j’adore la couverture.. Certes, elle n’a rien de clinquant, elle est simple, sobre, et c’est finalement ce qui laisse le plus vagabonder l’esprit… elle est bien représentative de ce qui nous attend.Ne jamais si fier aux apparences…

Et puis… le résumé… à la fois inquiétant et très prometteur… ce qui n’a pas manqué d’attiser encore un peu plus ma curiosité…

Point de vue de l’écriture, elle est sobre, elle aussi, et j’ai aimé ça… une intrigue bien ficelée, des rebondissements agréables… et quand on se dit qu’on a atteint le summum… et bien non… ça repart de plus belle, avec encore plus d’intensité, encore plus de stress, encore plus de tout!!

L’auteur a eu la très bonne idée de ponctuer le tout de petites touches d’humour noir qui tombent à pic pour venir détendre un tant soit peu l’atmosphère…

Le petit plus, voire le gros point positif du livre, c’est que pour une fois, on est dans la peau du tueur… Ce n’est pas négligeable, puisqu’il est malgré tout très rare, dans un livre thriller/policier, de voir les choses de ce point de vue, de A à Z…

Et donc, la fan de thriller que je suis n’a pas été en reste en découvrant cette nouvelle manière de faire… ce fut très plaisant.

Pour ce qui est de l’histoire… horrible, immonde, effroyable et pourtant on ne peut pas s’en détacher…

La pression psychologique est présente du début à la fin, sans relâche… et qu’est ce que j’aime ça… elle nous pousse à aller de l’avant dans le livre, inlassablement, une page en entraînant une autre pour nous emmener là où le veut l’auteur… ou le tueur?

Et puis, il y a les personnages

Joe… la perfection faite crime… Au début, à la lecture du résumé, ça m’a  fait un peu penser à Dexter… mais finalement, pas du tout, c’est  vraiment à part… autant il peut avoir une apparence impassible et calme aux yeux de tous, et passer pour un « bon à rien », autant à l’opposé, il est capable de choses des plus épouvantables et faire preuve d’une grande intelligence… et il faut reconnaitre que le fait de faire de ce livre un récit à la première personne en donnant la parole à Joe, c’est puissant!

 » Je ne suis pas un animal. Je ne tuerais pas quelqu’un juste parce qu’il passe par là. Je hais les types comme ça. C’est ce qui me distingue des autres. C’est mon humanité. « 

La relation de ce personnage avec sa mère m’a subjuguée… il y a tant d’ambigüité, allant allègrement de l’amour à la haine, du « je t’aime » à « je te déteste »… les sentiments qui les unissent sont vraiment à la hauteur de la dualité du personnage de Joe… aux antipodes les uns des autres.

D’ailleurs, cette mère est un personnage haut en couleurs que j’ai adoré… tour à tour insupportable, tyrannique, un poil déjantée… on comprend que son fils soit ce qu’il est…

Mélissa, je n’ai pas du tout accroché… je ne saurais expliquer pourquoi, mais elle m’a laissée complètement indifférente. Je l’ai trouvée dérangeante, disons le franchement. Et ce, même si son côté sociopathe est intéressant à voir.

Sally, quant à elle, m’a plu… La manière dont elle se rapproche de Joe, la manière dont lui perçoit la chose, … c’est assez amusant à lire  (malgré l’étrangeté de la situation). Mais il faut reconnaître que malgré tout, elle est d’une apparente naïveté flagrante.

Bref, dans tout ce flot, on y trouve de l’humour grinçant, et surtout, une bonne dose de psychologie des tueurs en série… ce que, je l’avoue, j’adore par-dessus tout… (je ne suis pas une inconditionnelle de la série télé « esprits criminels » pour rien… et ici, c’est le criminel lui-même qui nous « instruit », ne l’oublions pas… cela donne un tout autre regard sur la chose, on vit les choses « de l’intérieur »… on n’interprète pas les gestes d’un tueur, on les vit avec lui…

 » Une signature n’est pas évolutive. Le meurtre tout entier est contenu dans sa signature. C’est une gratification. Je n’en ai pas parce que je ne suis pas comme ces bâtards de pervers qui se mettent à buter des femmes par besoin sexuel. Je le fais pour m’amuser. Et ça fait une grosse différence. »

Cela change vraiment des livres de la même catégorie que l’on a l’habitude de lire, et cela le met loin devant les autres… Surtout si on aime les tueurs en série, les effusions de sang, et la violence gratuite à gogo…

Nul doute que je vais essayer d’approfondir avec cet auteur, et découvrir un autre roman de lui…

Cajou, Lasardine,

[✎] Rien ne s’oppose à la nuit

Editions JC Lattès

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 437 pages

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

Super! J’aime j’aime j’aime…

Une découverte sympa que la rentrée littéraire m’a permis de faire là, car c’est un titre que je n’aurais certainement pas acquis par moi-même…  J’aurais raté quelque chose…

Une chose est certaine, j’étais malgré tout très réticente quand j’ai commencé la lecture de ce livre… A vrai dire, je n’en attendais pas grand-chose…

J’avais peur de tomber dans le mélo-dramatique, dans le sordide où tout est exagérément mis en avant et prend des proportions démesurées…

Surtout que je ne connaissais pas du tout l’auteure, car elle n’entre pas dans l’univers qui est généralement le mien en matière de lecture… (mais ça, c’est une autre histoire).

Puis finalement, une fois commencé, il se lit avec une aisance déconcertante…

Ce roman déborde d’émotions en tous genres… on peut aisément passer du rire au larmes, même si les larmes sont plus souvent présentes…douceur, tendresse, colère, silences pesants, drames familiaux, rien ne manque…  il y est aussi question de beaucoup de révolte, et la plume de l’auteur a ceci d’agréable qu’elle parvient à éveiller cette même révolte en nous, à nous communiquer ces sentiments au point, parfois, de pouvoir mettre le lecteur mal à l’aise, mettant en place une atmosphère où le lecteur a l’impression d’assister bien malgré lui à une scène à laquelle il ne devrait pas assister…

Je trouve que les deux sentiments prédominants dans ce livre restent l’amour démesuré mais aussi une culpabilité sans borne, ce qui rend le récit assez perturbant…

 » Ma mère était bleue, d’un bleu pâle mêlé de cendres, les mains étrangement plus foncées que le visage, lorsque je l’ai trouvée chez elle, ce matin de janvier. Les mains comme tâchées d’encre, au pli des phalanges.
Ma mère était morte depuis plusieurs jours.
J’ignore combien de secondes voire de minutes il me fallut pour le comprendre, malgré l’évidence de la situation (ma mère était allongée sur son lit et ne répondait à aucune sollicitation), un temps très long, maladroit et fébrile, jusqu’au cri qui est sorti de mes poumons, comme après plusieurs minutes d’apnée. Encore aujourd’hui, plus de deux ans après, cela reste pour moi un mystère, par quel mécanisme mon cerveau a-t-il pu tenir si loin de lui la perception du corps de ma mère, et surtout de son odeur, comment a-t-il pu mettre tant de temps à accepter l’information qui gisait devant lui? Ce n’est pas la seule interrogation que sa mort m’a laissée. »

Difficile de juger des personnages lorsqu’il s’agit d’une histoire vécue… ce serait comme juger une personne que l’on croise tous les matins ou que l’on pourrait croiser au coin de la rue, alors que l’on n’a pas à le faire. C’est juste un portrait magnifique et émouvant.

On pourrait croire qu’on entre dans le récit ordinaire d’une famille ordinaire, mais pas du tout, …  les secrets de famille y ont la vie dure… On y retrouve aussi une certaine évolution tant des personnages que de l’opinion que l’on se fait d’eux.

Un livre osé, qui fait prendre de gros risques à l’auteur… Pour sûr, ça va en déranger plus d’un… mais quelle réussite.

Et je dois bien l’avouer, il est très rare que cela m’arrive, mais j’ai beaucoup de mal à parler de ce livre,… même si ma lecture a été agréable, j’ai beaucoup de mal à exprimer le pourquoi du comment, … juste dire que la plume délicate a su m’émouvoir et me toucher…

Ce livre n’est malgré tout certainement pas un coup de cœur, sans doute trop éloigné de mon univers livresque habituel… mais il reste une belle découverte malgré tout.

On ne lit pas ce livre, on le vit.

Merci à l’opération « Match de la rentrée littéraire », de PriceMinister, pour m’avoir permis de découvrir ce livre…

Retrouvez-y « Rien en s’oppose à la nuit« 

[✎] Lou, tome 1 : Journal infime

Editions Glénat (Tchô)
Publié en 2004 ~ Langue : Française ~ 48 pages

 

Lou est une petite fille qui ne connaît pas son papa, qui vit seule avec sa maman et le petit chat qu’elles ont adopté. Toutes les deux ont une grande complicité, elles jouent à la console, dînent dans des pizzerias… Lou est amoureuse de son voisin d’en face mais, bien sûr, n’ose pas lui avouer… C’est une petite fille très à la mode avec des dons de styliste. Sa meilleure copine s’appelle Mina, et ensemble elles partagent beaucoup de choses. Lou se dit aussi que Richard, qui vient d’emménager sur son palier, pourrait très bien plaire à sa mère. D’ailleurs, elle va se débrouiller pour les faire se rencontrer…

Excellent! J’en veut encore…

Une BD vraiment géniale, que je ne regrette pas d’avoir loué à la bibliothèque!

On découvre Lou, une gamine tendre, amusante, qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle veut pour sa mère…

Ce que j’aime dans cette BD, c’est qu’elle allie humour, sentiments, tendresse, douceur, émotions, leçons de vie, et gaffes de gamines… C’est simple, mais plaisant.

On y retrouve à la fois la fraîcheur de l’enfance, et les soucis d’ado qui commencent à arriver, comme les premières amours…

Les dessins sont fins, frais, colorés… très « girly »… en tous cas, ce premier tome en jette 🙂 je ne regrette vraiment pas de m’être laissé tenter.

Les personnages sont attachants, de Lou à sa maman, en passant par le voisin ou la meilleure amie de Lou… Ils ont chacun leur caractère et leur univers.

Je crois que toutes les petites filles rêveraient d’avoir une maman telle que celle de Lou: une mère cool, peace and love, et surtout, accro des jeux vidéos 🙂

Un petit plus: (attention, si vous n’avez pas lu la BD, 100% Spoiler)

Une chose est certaine: nul doute qu’après avoir loué ce premier tome, je vais me précipiter sur les suivants 🙂 Une série à découvrir de toute urgence!

[✎] Michaël, Jackson et moi

Editions Mon petit éditeur

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 146 pages

Et de quoi ça parle?

Des balbutiements timides à la passion dévorante, de la tendresse à la fureur, de l’adoration à l’insulte, ma liaison folle avec Michael Jackson m’a fait passer par les émotions de la plus extrême violence. Des désirs de tuer symboliquement l’idole chassaient des élans incontrôlés d’affection. Véritable maladie de l’âme, ce personnage, déchirant, contraste d’ombres et de lumières, savait déchaîner en moi les pires crises de conscience. Je l’aimais autant que je savais – parfois – l’humilier.
25 Juin 2009, l’enfance s’envole définitivement. Direction l’abattoir. Le grand frère, le confident secret s’en est allé. Souvent décrié, injustement montré du doigt, Michael Jackson n’a que très rarement été remis en cause par ses fans, « ses amis les plus fidèles ».
C’est cette histoire d’amour tumultueuse et authentique qui fait tout le sel de ce premier essai impudique. Une histoire commune, de celles qui laissent des traces indélébiles. Michael, Jackson et moi, c’est aussi Michael, Jackson et nous.

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre qui sort de tous ceux que l’on a pu voir « fleurir » depuis la disparition de l’artiste…

Avant de vous dire ce que j’ai pensé de ce livre, j’ai eu envie de le situer un peu dans mon univers personnel… de vous expliquer un tant soit peu le pourquoi de ce choix de lecture…

Depuis mon enfance, j’ai été bercée des chansons de Michaël Jackson… et je dois dire que ce chanteur est devenu, peu à peu, un de mes chanteurs de prédilection… Victime de la génération 80’s, j’ai passé des journées entières à écouter en boucle l’album « Thriller » ou encore, le « Dangerous« … (et encore maintenant, j’ai toujours autant de plaisir à l’écouter)

Au fil des années, j’ai pu découvrir le visage que les médias voulaient lui donner, les accusations en tous genres, les procès, les portraits dressés… mais malgré tout, je n’ai jamais cessé d’apprécier sa musique, car pour moi, l’homme et son œuvre sont deux choses différentes, qui ne doivent pas intercéder l’une sur l’autre…

Et puis, le 25 juin 2009, l’annonce de son décès… je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas spécialement versé de larmes pour lui, même si je suis fan de sa musique… mais malgré tout, je me suis dit que le monde artistique venait de perdre une grande voix et un personnage hors du commun… Le reste (sa vie privée, sa mort, les procès) ne me regardaient pas, et seul l’aspect musical me reste en mémoire…

Puis, Vincent, des Agents littéraires, m’a offert la possibilité de voir l’envers du décor, ou plutôt, un envers possible… celui d’un fan, un vrai, pour qui l’univers de l’artiste était devenu le sien… J’ai sauté sur l’occasion, car au-delà du témoignage du fan, il y a l’histoire d’un artiste phénoménalement exceptionnel à mes yeux, mais aussi d’un homme avec ses qualités et ses défants…

*****

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant la lecture de ce livre. J’avais un peu peur de tomber dans le fanatisme pur et dur, et j’ai été agréablement surprise de voir qu’il n’en était rien…

Une fois ouvert, je me suis plongée dans cette histoire d’amour à part, dans ce récit  tellement à part… et n’ai pu refermer ce livre qu’une fois celui-ci terminé…

Noesis a su, au travers de sa plume, merveilleusement faire passer ses ressentis, les bons comme les mauvais sentiments, l’amour comme la haine, le bonheur comme la colère.

L’écriture est très énergique, entraînante, émouvante… car il est bien question d’émotions diverses et variées tout au long de ce livre, et Noesis les fait passer à merveille sous sa plume. C’est sans doute ce qui fait de se livre une œuvre si particulière… pas de tape-à-l’œil, juste les mots qu’il faut. (j’avoue que j’ai eu le cœur gorgé d’émotion quand il nous raconte son premier concert… c’était presque comme si j’y étais)

J’ai adoré le fait que le récit de Noesis soit ponctué de textes musicaux, mais pas de Michael Jackson, d’autres artistes…et je dois reconnaître que les textes choisis l’ont été avec soin, et étaient bien à propos.

J’avoue qu’il y a une phrase, au début du livre, qui m’a un peu « irritée »: « Les années passant, je l’ai dissimulé, par peur du jugement des autres. Sentiment de honte d’être fan de Michael Jackson.

Rangé par fierté, il était encore néanmoins de toutes mes attentions et confidences. »

Non pas que je ne comprenne pas la réaction de Noesis, mais que je trouve ça triste que l’intervention des médias fassent qu’un fan se sente honteux d’apprécier un artiste…

Je dois aussi vous dire que la couverture est vraiment une réussite, pour moi, et je trouve que dans cette peinture (réalisée par le beau-frère de l’auteur, je crois) le regard qui est fait à Michael Jackson est tout simplement surprenant, une émotion toute particulière s’en détache, je trouve. Bravo.

Je pense que pas mal de Fans ou de personnes ayant aimé la carrière de l’artiste pourront si pas se reconnaître, au moins apprécier à sa juste valeur ce livre, qui s’éloigne merveilleusement de tous les livres qui ont pu sortir sur l’artiste depuis sa disparition… Car ce n’est pas un livre enjôleur sur la star, mais un portrait particulier d’une star qui était avant tout un homme, écrit par un homme qui était entre autres choses un fan, mais qui a su garder de la lucidité et faire la part des choses avec le recul …

Mais je ne doute pas non plus que d’autres fans se sentiront certainement blessés par les propos, parfois choquants pour une personne qui laisserait Michael Jackson sur un piédestal sans vouloir voir autre chose que le côté  sur-médiatique et idolâtrant un homme au point de le porter au rang de Dieu…

Un regret face au livre? Non, je n’en vois pas… j’ai beau chercher, rien ne m’a dérangé… J’ai aimé découvrir ce livre atypique.

Je ne sais pas si vous avez déjà vu le clip/court métrage « Ghosts », réalisé par Stephen King pour Michael Jackson… c’est une pure merveille, je suis 100% fan (oui oui, je le crie haut et fort), et je l’ai toujours sur mon lecteur MP3/MP4 qui me suit partout… je le connais par cœur, mais je ne m’en lasse pas 🙂

(1993) « Vous êtes bizarre et je ne vous aime pas. Vous faites peur aux enfants, vous vivez ici, tout seul. (…) Retournez dans votre cirque, espèce de monstre. Ne nous obligez pas à être méchants. » P45, extrait du moyen-métrage « Ghosts ».

 

Merci au site « Les agents littéraires » ainsi que les éditions « Mon petit éditeur » de m’avoir donné la chance de découvrir ce livre. Je ne regrette nullement le voyage, que du contraire…

[✎] Alpha & Omega, tome 0 : L’origine

Editions Milady
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 122 pages

Quatrième de couverture:

Anna est un loup-garou.
Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du chef des siens débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago et qu’il insuffle à Anna un courage qu’elle n’avait encore jamais ressenti.

Excellent! J’en veut encore…

Une bonne entrée en matière dans cet univers, et surtout, l’envie d’en savoir plus…

Alors que pas mal de gens ont déjà terminé cette saga, je la commence seulement… eh oui, je n’ai jamais rien fait comme tout le monde.

J’avais le tome 1 depuis des mois dans ma bibliothèque/PAL quand ce tome  est sorti, et je me suis dit c’était l’occasion de commencer par le commencement… et en douceur, ce tome était plus petit que les suivants.

Et je dois dire que ce fut une bonne surprise: malgré le nombre de pages réduit, l’auteure réussi  bien planter le décor, les personnages, et une petite intrigue… tout pour faire de ce prélude un tome à part entière et accrocher le lecteur pour la suite (si ce n’était déjà fait).

Les personnages nous sont présentés en détails, on peut se faire une idée de leurs caractère et caractéristiques propres, et ainsi mieux appréhender la suite de l’histoire. De même, le fait de mieux les connaître permet de mieux s’y attacher.

Le personnage d’Anna est très attachant, et il est plaisant de la découvrir. Je l’ai trouvée soumise, très fragile, ce qui est étonnant, les héroïnes sont généralement fortes et imposantes. Ici, rien de tout ça, mais que du contraire, on s’attache d’avantage et on la trouve davantage sympathique…

On en apprend également plus sur la hiérarchisation au sein des meutes, et permet de mieux comprendre le déroulement de la suite de la saga, je suppose.

Pour le style, généralement, j’ai un peu plus de mal avec les livres écrits à la troisième personne, mais bizarrement, ici, pas de soucis, tout semblait couler de source et donc, que du bonheur. Le style est fluide, agréable, bien écrit, simple. Des dialogues agréables et des descriptions sympathiques et pas lourdes comme on peut parfois rencontrer.

Ce petit tome se lit très vite, normal me direz vous, mais il reste un moment agréable à passer en compagnie des personnages qu’ils soient principaux ou secondaires.

Bref, une saga qui s’annonce passionnante, si les autres tomes sont à la hauteur de l’aperçu que j’en ai eu.

Je dois reconnaître malgré tout que j’ai été un peu déçue de voir que pour le peu de page, le prix de 6 euros est pour moi exagéré. Des pages plus épaisses que la normale pour donner du volume au livre, mais bon,malgré tout, 6 euros pour 122 pages… arf, ça fait mal… (non non, je ne suis pas radine, mais peu dépensière et j’aime « en avoir pour mon argent« ).

Par contre, une question reste en suspend: Pourquoi cette habitude de publier les débuts d’une saga à la fin? Il en est de plus en plus de même tant dans les livres qu’au cinéma: Hannibal, X-men, … Pourquoi ne pas commencer par les origines, dans ce qui s’inscrit dans une suite logique?