[✎] Le diable s’habille en Prada

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Andrea n’en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l’a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l’assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d’autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode :  » An-dre-ââ « …
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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 J’ai entamé ce livre après avoir vu le film… et bizarrement, j’ai décidé de le lire parce je n’ai pas du tout accroché au film… 
Comment ça, je suis bizarre? Oui, c’est pas faux 😀
En fait, j’ai déjà eu plusieurs fois l’expérience de ne pas aimer un film, puis de lire le livre, que j’ai apprécié, pour finalement re-regarder le film et l’apprécier… 
Donc voilà, pour la petite histoire, comment j’en suis venue à lire ce livre… 

Le point positif de ce livre? Il est divertissant… c’est déjà pas mal… J’aurais pu tomber sur pire…
Mais par contre, il n’a rien d’exceptionnel, et je ne vois pas trop pourquoi on en a fait tout un foin tel qu’il a été fait à la sortie tant  du film que du livre…

Je ne pas vraiment une fervente du milieu de la mode, et si j’en crois ce que j’ai lu dans ce livre, je suis contente de ne pas aimer ce milieu 🙂

Point de vue du style d’écriture, comme souvent dans les livres du genre, il est facile à lire, les textes sont simples, ils ne font pas trop appel à la réflexion du lecteur, et se lit presque tout seul… Car, qu’on se le dise, il n’est pas du tout « prise de tête »…

Par contre, le côté très superficiel du milieu de la mode m’a fortement déplu… Il en est de même pour le côté froid, presque inhumain, de la chef… Non mais c’est vrai, quel plaisir trouver à « torturer » ainsi moralement les gens? Je n’y trouve rien de plaisant, et cela m’a même mis très mal à l’aise…

Finalement, ce livre, bien qu’il ne m’ait pas fait rire comme on aurait pu le supposer ou l’espérer, m’a au moins fait sourire, c’est déjà ça, non? 
Il faut lui reconnaître malgré tout qu’il est mieux que le film, ce qui est déjà un point de plus à mettre du côté positif de la balance… (il faut dire aussi que pour autant que je m’en souvienne, l’histoire du livre a fortement été retravaillée pour le film, non?)

·•●oO En bref…  Oo●•·
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 Cela ne va pas me laisser un souvenir impérissable, et cela ne m’a pas donné envie de revoir le film, finalement.. 
J’en resterai donc là pour Prada et son univers…
·•●oO autre chose?  Oo●•·
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Lu dans le cadre du challenge d’ Evy :  challenge « Chick lit »

[✎] Madame, vous êtes une prof de merde

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Le titre de ce livre est l’injure lancée par une élève à l’auteur.
Charlotte Charpot est une jeune enseignante parachutée pour sa première affectation dans la banlieue de Nîmes au sein d’un établissement devenu au fil des agressions et des incidents un bunker pour ses professeurs et ses élèves.
Rien ne lui sera épargné : les élèves qui défèquent derrière les portes, les enfants battus par leurs parents, les caillassages de voiture et l’indifférence de sa hiérarchie. Epuisée par ses années d’enseignement, Charlotte décide de rejoindre Bruxelles et d’enseigner dans la capitale de l’Europe là, où le système scolaire applique ce qui n’est encore en France qu’au stade de recommandations du Ministre de l’Education nationale. Voilà l’auteur, plongée dans la réalité du « flexi-prof », ce prof qui au gré des horaires enseigne le français, l’histoire, la géo et les claquettes ? Pourquoi pas si le directeur de l’établissement l’exige. Ce n’est pas tout, voici maintenant venu le temps des insultes proférées par les élèves, les parents ou les « grands frères ». Le temps des menaces physiques, des intimidations sans oublier la monstrueuse attitude d’un directeur qui, par son refus de sanctionner la violence au profit d’un sordide racolage d’élèves, mène l’auteur au bord du gouffre.
Cette histoire cynique, dure et vraie est celle du parcours d’un prof emblème de tous les profs. Eux qui doivent assurer une « garderie sociale » face l’abandon de l’autorité parentale, négocier, ruser, résister à la violence verbale, psychologique et physique des élèves.
Mais ce que dénonce ici l’auteur, c’est la violence interne de l’École : violence de l’abandon des enseignants par leur hiérarchie, violence du détricotage de la solidarité inter-profs, violence des règlements internes souvent flous ou non adaptés à cette nouvelle génération d’élèves, enfin, violence politique de réformes mal pensées.
Comment survivre sans devenir fou de souffrance ?
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Ce livre, c’est le témoignage terrifiant d’une prof qui en a bavé, au point de faire ce livre sous un pseudonyme et d’avoir finalement renoncé définitivement à l’enseignement…
Il est vraiment impressionnant de voir la violence au quotidien que certains profs rencontrent, tant en France qu’en Belgique… de voir de quoi est fait leur quotidien, la peur  qui leur tiraille le ventre chaque matin en pensant à la journée qui s’annonce…
Moi qui ai toujours eu envie de me lancer dans l’enseignement, il est clair que cela fait réfléchir à deux fois…
Mais d’un autre côté, si personne ne fait rien, est-ce que la situation et le comportement des jeunes pourront s’améliorer? Je ne pense pas.
Le – : Des incohérences malgré tout avec le système d’éducation belge, comme le fait qu’elle avance que les enseignants en Belgique n’ont pas CAP et sont lâchés dans l’arène de l’enseignement sans aucune préparation pratique… ce qui n’est pas la réalité des choses.Peut-être que cela démontre un manque réel d’information sur le système belge… 
Le + :  Beaucoup de choses sont dénoncées, dont certaines que l’on ne soupçonnerait même pas.. il est terrible de voir l’envers du décor… la face cachée de cette profession très souvent critiquée à tord et à travers. 
Un livre qui mérite d’être lu, tant par les enseignants, les futurs enseignants ou ceux qui aimeraient se lancer dans cette voie et hésitent (mais que cela ne les découragent pas), et tous ceux qui ont envie d’en savoir un peu plus sur la réalité du milieu enseignant.

[✎] Plein soleil

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Il aura fallu de nombreuses années et de multiples détours pour que l’auteur aborde enfin cette histoire qu’elle n’a jamais voulu regarder en face : la mort brutale de son père. Plein soleil, livre intime, marque la fin d’une longue amnésie. Avec sensibilité, Valérie Clo met en scène tous les personnages du drame : son père, sa mère, elle-même, la famille… Elle se souvient de ses grands-parents dont la langue maternelle était l’arabe, évoque la Tunisie, renoue le fil fragile de ses origines, égrène des souvenirs qui ne lui appartiennent pas. Pour elle, si vite, rien n’a plus été comme avant. Si vite, un voile sombre, opaque, épais a tout recouvert. Heureusement le goût des mots peut sauver. Arrachées à la nuit de la toute petite enfance, ces pages émouvantes sont le récit d’une libération. Un retour apaisé à la pleine lumière.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’attendais ce livre avec impatience, donc quel ne fut pas mon bonheur de rentrer des cours et de voir une enveloppe dodue dans la boite aux lettres… et je ne vous raconte même pas quand j’ai ouvert l’enveloppe 🙂 je l’ai commencé de suite…

Bizarrement, au départ, j’ai trouvé ça un tant soit peu gênant que ce livre soit une suite d’enchaînements rythmés de manière sentimentale, selon les pensées de l’auteur … , et non un texte découpé en chapitres… Généralement, j’aime les livres découpés en courts chapitres qui permettent de rythmer le récit et lui donner un certain « suivi », je trouve. Ici, c’est « juste » le compte à rebours qui fait ce rythme, mais cela m’a paru étrange malgré tout….
Cependant la lecture en fut agréable car une fois que l’on s’est fait à ce style d’écriture, on y prend goût, et la lecture devient  alors fluide et plaisante.Mais par contre, comme il n’y a pas de « fin de chapitre », ça n’aide pas à déposer le livre, car on a absolument envie de connaître la suite 🙂

L’histoire se présente sous forme d’un compte à rebours : « Sept heures du matin. Le compte à rebours a commencé. Dans quatre heures exactement, mon père sera mort. J’ai treize mois. » Ce compte à rebours est douloureux, puissant, et plonge le lecteur au cœur de toutes les émotions possibles et imaginables enfouies en lui! C’est terrible… Je crois que je ne m’attendais pas à ça en ouvrant ce livre…mais la surprise, bien que très émotive, fut superbe. Mais il est certain que ce livre va prendre aux tripes, on ne peut pas rester indifférent.
L’évocation de tous les malheurs et coups durs du père de la narratrice de sa naissance à mort est très dure à lire… on se dit que c’est « beaucoup pour un seul homme »…
Une chose que j’ai aimée, c’est que la mort de cet homme nous est livrée petit à petit, au cours de l’histoire… ces petits « morceaux de mort » ponctuent le compte à rebours d’une manière saisissante.C’est vraiment une manière originale de se livrer, de livrer ses souvenirs, ses émotions…
L’auteure nous décrit les choses d’une plume qui, on le sent, a demandé des années de réflexion, de soucis du détail, de remise en question aussi… et c’est ce qui le rend si particulier et si prenant… Le livre emmène le lecteur dans un monde « qui n’est pas le sien », un peu comme une petite souris qui assiste à la vie et la mort d’un homme, … On y « assiste », impuissant et curieux à la fois devoir ce qui va se passer à la page suivante, même si dès le départ, on en connait l’issue…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Une fois le livre refermé, on ne peut se « débarrasser » des sensations accumulées au cours de la lecture… On en reste sous le charme, malgré la dureté du thème…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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 Je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babélio pour ce partenariat, qui m’ont permis de découvrir une auteure de qualité et dont il me tarde de découvrir les autres œuvres…

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur le point de craquer!

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Aurélie n’en peut plus! Sa mère cherche l’amour sur Internet, et Aurélie s’inquiète: elle pourrait tomber sur des maniaques! Quant à sa meilleure amie, Kat, elle est en plein chagrin d’amour, se révolte contre tous les gars de la terre et propose à Aurélie un pacte de célibat qui les liera jusqu’à la fin du secondaire! Mais le coeur d’Aurélie balance entre la proposition de son amie et ses sentiments de plus en plus forts pour Nicolas. Pour couronner le tout, son nouveau voisin se montre plutôt envahissant, et elle a une montagne de travail à faire pour améliorer ses résultats scolaires… Pas étonnant qu’elle soit sur le point de craquer!
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’ai commencé la lecture de ce livre pleine d’espoir…
Bien que n’ayant pas eu la chance de lire le tome 1, j’en avais vu l’adaptation cinématographique et j’étais tombée sous le charme de cette petite fille de 14 ans… Je l’ai directement trouvée adorable, naïve, charmante, attachante…
Je m’attendais donc à retrouver ce même punch et cette même énergie et candeur dans le livre du tome 2… et ce fut le cas…
J’ai entamé la lecture de ce livre dans le train, et l’y ai terminé également… une fois la lecture commencée, j’ai été tellement envoutée, tellement transportée dans son histoire que je n’ai pas vu le temps passé… pour peu, j’en aurais presque regretté que le livre ne fasse pas le double de pages et le trajet en train, le double également, pour ne pas quitter Aurélie …
J’ai eu tellement de plaisir à retrouver cette héroïne génialissime 🙂 ses aventures et mésaventures consignées avec soin dans son journal intime, ses expressions, coups de cœur, j’ai adoré aussi les petits dessins qui ponctuaient chaque mois de ce carnet 🙂 ohhhh que c’est plaisant à lire …
Le livre est donc écrit à la manière d’un journal intime, celui d’une gamine de 14 ans, ce qui fait qu’on y retrouve toutes les « mimiques » que l’on pouvait écrire soi-même à son âge… je me suis revue à cette même période, connaissant les mêmes joies, les mêmes craintes, les mêmes déceptions aussi…
Car finalement, c’est bien là le thème du livre, les petits tracas quotidiens d’une adolescente qui découvre l’amour, les difficultés de le concilier avec l’amitié, tout en gardant à l’œil les potentielles relations amoureuses de sa mère… tout un programme, amené d’une manière pleine de fraicheur, d’humour, de sentiments et d’émotions.
Le style d’écriture est simple, plaisant, facile à lire, et très accrocheur…
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les petites expressions québécoises qui ont fait mon bonheur … j’en entendais chanter l’accent dans ma tête en lisant les lignes de ce livre…
La couverture en elle-même est une vraie merveille, d’une couleur accrocheuse, tout emplie de paillettes et respirant la bonne humeur de l’adolescence d’une jeune fille… elle complète à merveille la qualité d’écriture du livre…
Je n’ai qu’une hâte… me procurer le tome 1, et voir sortir le tome 3…
·•●oO Une dernière chose Oo●•·
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Ce livre a été lu en partenariat avec les éditions Michel Lafon grâce au site Livraddict… et je les remercie grandement. Jamais je n’ai pris un tel plaisir avec un livre jeunesse… sans aucun doute mon plus gros coup de cœur de ce début d’année… Un SP extraordinaire 🙂

Lu également, dans la foulée, dans le cadre du challenge d’ Evy :  challenge « Chick lit »

[✎] Mes amies, mes amours, mais encore?

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s’ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l’égoïsme permanent… Confrontées chacune à de remarquables – quoique différents – spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune cœur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin… et à leurs hommes !
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’ai trouvé ce livre un peu « bebête »… enfin, disons qu’il n’a pas atteint mes espérances, Il en est même loin, puisque je n’ai même pas pu passer un bon moment de détente durant la lecture de celui-ci…
Je me suis ennuyée, et cet ouvrage n’était pas loin de me faire déprimer…
C’est un comble, moi qui était persuadée que la Chick-lit serait un bon moyen de me détendre et me changer les idées…
Comment le mari peut supporter une femme pareille? Et dire qu’il y a réellement des personnes comme ça, éternelles insatisfaites, pour lesquelles l’homme a beau se plier en quatre, mais pour qui rien ne va jamais…
Je n’ai pas aimé la manière d’appréhender les choses de la vie que j’ai pu voir dans ce livre… Comment peut-on ne penser qu’à soi à ce point? Et ne pas voir la chance qu’on a? Et être aussi hypocrite par-dessus le marché? Et déprimer à tout bout de champs sans se bouger plus activement et plus rapidement pour faire bouger les choses?
C’est vraiment une caricature de ce genre de femme que je ne voudrais surtout pas être et envers lesquelles je n’ai qu’une profonde exaspération…
Pour parler un peu de la qualité de l’écriture, il faut reconnaître que ce livre se lit rapidement et facilement. Des chapitre très courts, qui font s’alterner les vies « trépidantes » (humhum tout est relatif) des différents personnages…
Le manque de liens concrets entre les histoires, la brisure trop raide des chapitres et donc, une trop forte alternance des personnages m’a complètement perturbée, ou plutôt, à force, je me suis perdue dans tout ce mélo-dramatique…Bref, j’aurais mieux fait de choisir un autre livre…
Un petit extrait?Il montre bien le pessimisme qui a eu don de m’énerver tout du long de ma lecture…
« C’est un drôle de truc la maternité : on passe deux ans à leur apprendre à marcher et parler.
Et les seize années suivantes à leur dire de s’assoir et de se taire
« .
Quelle vision sinistre de la maternité…et encore, sinistre ne me semble pas un mot assez fort…
Et c’est du même acabit tout au long de ce roman…
Les déboires des vies ratées de femmes insatisfaites, ce n’est pas trop mon truc… Pour se prouver que l’on existe, il y a bien d’autres moyens que se plaindre tout le temps…
Je me suis cru en plein mélo dignes d’un magasine féminin de bas niveau…(Vous remarquerez que j’ai fait un effort pour ne pas en citer un, histoire de ne vexer personne… 😉 )
J’aime les romans où je peux un tant soit peu m’identifier au personnage, ou du moins, à un personnage du livre, mais là, rien… tant ils sont aux antipodes de mes valeurs et des attentes de la vie…. Ca explique sans doute pourquoi il me laisse une si mauvaise impression…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Bref, vous l’aurez compris, j’ai détesté, et ne le conseillerai à personne…Même si je ne doute pas qu’il plairait à pas mal de monde, j’ai du mal à « promouvoir » les livres qui me déplaisent à ce point…
Je me suis malgré tout forcée à le lire jusqu’au bout, puisque je l’ai commencé dans le cadre d’un challenge… mais j’avais vraiment très très hâte de voir la fin arriver…
·•●oO Autre chose?  Oo●•·
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Lu dans le cadre du challenge d’ Evy :  challenge « Chick lit »

[✎] Sacrées sorcières

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Ah ! Si les sorcières portaient vraiment de grandes robes noires, des chapeaux pointus, une verrue sur le nez et qu’elles se promenaient sur des balais magiques, les choses seraient tellement plus simples ! La réalité est beaucoup moins folklorique et beaucoup plus inquiétante, Roald Dahl nous l’apprend : les sorcières sont pratiquement impossibles à identifier dans une foule. Seuls de petits signes peuvent les trahir et il vaut mieux les connaître, car les sorcières n’ont qu’un but : éliminer les enfants qu’elles détestent ! Lorsque notre jeune héros se retrouve bien malgré lui caché dans une pièce où les sorcières tiennent leur congrès annuel, les choses risquent de mal tourner… On s’amuse vraiment beaucoup à suivre les tribulations de ce petit garçon et de sa grand-mère, bien décidés à lutter contre ces vilaines femmes qui ne rêvent que de transformer tous les enfants en souris. De frissons en éclats de rire, on leur emboîte le pas, tenu en haleine par un vrai suspense. Où l’on retrouve toute la fantaisie de Roald Dahl dans l’un de ses sujets favoris : les grandes personnes n’aiment pas forcément les enfants, mais ne sont pas toujours les plus fortes. Et la méchanceté est punie. Na !
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Rien que d’y penser, j’en ris encore!!
Le livre
J’avais déjà lu ce livre étant jeune, mais finalement, il est encore mieux que dans mon souvenir…
J’ai toujours une même passion pour les livres de cet auteur, qui sait ravir tant les petits que les grands, c’est merveilleux…
J’aime les traits qui caractérisent : des idées à revendre, de la malice, une bonne dose de courage, plein d’humour et de l’émotion avec parcimonie… des rebondissements, du suspens… tout est réuni pour permettre de passer un merveilleux moment lecture…
L’écriture de Roald Dahl a le don de me transporter dans son univers, d’oublier tout autour de moi, et d’être plongée dans le fantasque enfantin et merveilleux qu’est ce livre…
Simplicité et humour transparaissent tout au long du bouquin, … c’est vraiment ce qui me plait chez cet auteur.
Le livre se lit très vite, facilement, pour un bon moment détente et calme…

Tout au long de la lecture, les descriptions et termes utilisés permettent de bien se représenter en images le texte que l’on est en train de lire… et c’est ce qui fait la force des livres pour jeunesse, car ils permettent de développer l’imaginaire des enfants… et cette œuvre en est un bel exemple…
On est bien loin des livres « sur les sorcières » que j’ai l’habitude de lire, mais j’ai adoré la version caricaturale de laideur et de méchanceté de ces sorcières dont le seul but est d’exterminer la vermine que sont les enfants….
Et je dois bien avouer que même si j’avais une grand-mère que j’adorais, j’aurais vraiment aimé avoir une grand-mère telle que celle de ce petit héros…
La relation qui la lie à son petit fils est des plus troublantes et elle est vraiment attachante comme personnage…
Ce livre, c’est une manière originale de mettre en mots les peurs qu’ont la plupart des enfants, …
Et le film?
Eh oui, en plus du livre, il fallait bien que je découvre le film, non?
Et je dois dire que là non plus, je n’ai pas été déçue… car on y retrouve bien l’univers créé dans le livre, les choses étaient telles que je me les étais représentées…
Que de frissons à la vue de ces horribles sorcières…
Souvent, les adaptations sont décevantes, car en lisant un livre, on ne peut s’empêcher de s’imaginer des images relatives à l’histoire, et il est rare que les films soient à la hauteur de nos attentes… eh bien je dois reconnaître que celui-ci sort du lot…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Un merveilleux retour en enfance, tant par la lecture de ce livre que par la vision du film…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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Merci Nodreytiti qui organise le challenge « regarde ce que tu lis »
 
J’ai en effet, lu ce livre dans le cadre de ce challenge..
Et cela m’a permis d’en découvrir le film, car je ne savais même pas qu’il existait 🙂

[✎] Ne les crois pas

·•·oO Ca parle de quoi? Oo·•·´`·.·´`
Ils te diront que le suis morte ! Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l’entend dire: « Ne les crois pas. Quoi qu’ils te disent, ne les crois pas…  » Alors qu’il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt… Quoi qu’ils te disent… Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d’en finir. Mais, alors qu’elle s’apprête à passer à l’acte, un de ses collègues vient la chercher pour l’emmener dans une station de radio. Un forcené s’est retranché dans un studio et menace d’abattre un à un ses otages. … ne les crois uni ! Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu’il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants…

·•·oO Et j’en pense quoi? Oo·•·´`·.·´`
J’ai découvert Sebastian Fitzek par son roman « Thérapie » que j’avais adoré… Je me suis donc laissée tenter par « Ne les crois pas » avec les mêmes attentes…. et j’ai été un tant soit peu déçue…

Le roman « Ne les crois pas » est un très bon roman, ça je ne peux pas dire le contraire… 

L’auteur a la plume très agréable, il écrit d’une manière naturelle ce qui la rend plaisante pour le lecteur. 
On se laisse emporter dans l’action, et il est clair que dès que l’on commence le livre, on ne peut plus l’arrêter tant on a envie de savoir ce qui est réellement arrivé à Leoni… 
L’histoire est construite avec soin, les évènements s’enchaînent de manière logique bien que parfois surprenante… Sebastian Fitzek amène bien les évènements, sait alimenter le suspens et tenir son lecteur en haleine… tout pour un faire un bon écrivain de thriller… 

Après tous ces compliments, quel est le HIC me direz-vous? Je m’attendais à trop peut-être… dans son précédent roman, j’avais été envoûtée par le côté terriblement psychologique de l’histoire, et je n’ai pas retrouvé le même attrait ici…
Certes, on entre dans la tête des personnages, on découvre leurs sentiments, leur psychologie, mais… ce n’est pas pareil… 

Je crois que si ce roman avait été le premier de l’auteur que j’avais eu entre les mains, j’aurais pu l’apprécier à 100%… car pris comme tel, il est parfait… 

·•·oO En bref?  Oo·•·´`·.·´`
Il n’y a pas à en douter, je vous conseille ce roman les yeux fermés… si vous aimez les thrillers, bien entendu… 
Si possible, lisez-le juste avant « Thérapie », sauf si vous arrivez à vous défaire des autres livres d’un auteur à chaque lecture… 

[✎] La maison où je suis mort autrefois

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Sayaka Kurahashi va mal. Mariée à un homme d’affaires absent, mère d’une fillette de trois ans qu’elle maltraite, elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours. Et puis il y a cette étonnante amnésie : elle n’a aucun souvenir avant l’âge de cinq ans. Plus étrange encore, les albums de famille ne renferment aucune photo d’elle au berceau, faisant ses premiers pas… Quand, à la mort de son père, elle reçoit une enveloppe contenant une énigmatique clef à tête de lion et un plan sommaire conduisant à une bâtisse isolée dans les montagnes, elle se dit que la maison recèle peut-être le secret de son mal-être. Elle demande à son ancien petit ami de l’y accompagner. Ils découvrent une construction apparemment abandonnée. L’entrée a été condamnée. Toutes les horloges sont arrêtées à la même heure. Dans une chambre d’enfant, ils trouvent le journal intime d’un petit garçon et comprennent peu à peu que cette inquiétante demeure a été le théâtre d’événements tragiques… Keigo Higashino compose avec La Maison où je suis mort autrefois un roman étrange et obsédant. D’une écriture froide, sereine et lugubre comme la mort, il explore calmement les lancinantes lacunes de notre mémoire, la matière noire de nos vies, la part de mort déjà en nous.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Avant même de débuter la lecture, je me suis mise à imaginer la corrélation entre le résumé de la quatrième de couverture et le titre… Je me suis imaginé les différents scénarios possibles, ce qui pouvait être arrivé dans cette maison, …
J’aime quand un livre, avant même d’avoir été ouvert, me pousse dans des suppositions et des questionnements…
Une chose m’a fortement perturbée dès les premières pages…
A la lecture de la quatrième de couverture, je ne sais pas pourquoi, mais j’étais franchement et intimement convaincue que la narratrice de l’histoire serait Sayaka… Je voyais cette femme raconter sa propre histoire, ses propres émotions…
Et puis, déception, c’est un homme qui « prend la parole » et nous raconte l’histoire qu’il vit avec cette ancienne petite amie…
C’est peut être idiot, mais cela m’a un peu dérangé que le récit soit pris en main par un homme…
Cependant, il faut reconnaître que le style de l’auteur est très agréable à lire, et que l’on rentre sans peine dans ce drame, dans cette histoire, et dans le suspens et les nombreuses questions qui l’entourent…
Cette histoire au sujet si lourd et grave, elle m’a laissé une drôle d’impression… Comme si le temps de la lecture, ma propre vie s’était arrêtée… comme si le temps n’était plus et que pendant que je lisais ces lignes et ces pages, j’étais plongée dans un état second… (pour vous dire, je n’avais même pas entendu mon portable sonner, alors qu’il était à côté de moi!).
J’ai aimé me plonger dans un autre univers, une autre culture… la vie en Asie est bien différente de celle que l’on connaît en Europe, les traditions et croyances sont elles aussi bien peu semblables aux nôtres… Il est toujours plaisant pour moi, au détour d’une lecture, d’aller à la rencontre de cet ailleurs… (surtout qu’au départ, je suis déjà une passionnée de l’Asie… ça me fait faire  un petit voyage pour quelques heures 🙂 )…
Le suspens est présent tout au long de la lecture, jusqu’aux dernières pages, je n’ai pu m’imaginer les choses telles qu’elles se sont déroulées…
Par contre la fin m’a laissé un peu « perplexe », je m’attendais à un « petit plus »… mais cela ne gâche pas pour autant ce merveilleux moment de lecture et de voyage de l’esprit…
Un autre aspect positif (eh oui, encore un…) la fin du roman laisse au lecteur une question en suspend, une interrogation sur sa propre histoire…
Par contre, sur Livraddict, il est mis dans la catégorie des livres policiers… (je ne sais pas ailleurs, je n’ai pas cherché… honteux, je sais)… personnellement, je le rangerais plutôt dans la catégorie « drame »…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce livre… Il me tentait depuis un petit temps dans MEL, et je ne regrette pas de l’avoir trouvé au hasard des rayons de ma petite bibliothèque publique…

[✎] Les tommyknockers

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Les « tommyknockers » sont des esprits frappeurs, héros de berceuses que l’on destine aux enfants turbulents. Mais, sous la plume de Stephen King, la berceuse devient une inoubliable parabole de l’épouvante qui entraîne les habitants tranquilles d’un petit village du Maine dans le plus abominable des cauchemars…
Tout commence du jour où Bobby, une femme solitaire, trébuche lors d’une promenade, sur un morceau de ferraille enfoui dans le sol.
On va exhumer un vaisseau spatial qui va se révéler être une horrible source d’énergie pour les habitants de village.
Contaminés les uns après les autres, ils perdent leurs dents, sont frappés d’hémorragie, leur sang devient vert et ils communiquent par télépathie pour obéir à de mystérieuses voix. Tous subissent docilement cette incompréhensible mutation qui les porte à détruire tous ceux qui se montrent trop curieux et cherchent à s’opposer ce nouvel ordre des choses…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Il y a bien longtemps malgré tout que je n’avais plus lu un roman de Stephen King, et pour le coup, je me suis attaquée à un « gros morceau » puisqu’il s’agit ici d’une histoire en trois volumes… Moi qui ai horreur des livres trop longs… me voilà servie 🙂 ça devait tourner aux alentours des 1000 pages, je pense…
Le livre
Comme le livre est long, on a la chance d’avoir beaucoup de descriptions, tant point de vue des lieux que des personnages… On a bien l’occasion de faire connaissance avec eux, de les appréhender, et du coup, de s’attacher à eux…
On va à la rencontre du fin fond de leur âme, la part la plus sombre, souvent cachée… On entre dans une complexité phénoménale…
J’aime la cohérence des romans du « maître de l’horreur », et cette cohérence ne fait pas défaut dans cette histoire.
Bien que complexe, l’histoire se lit sans trop de difficultés, et les pages se tournent à une rapidité déconcertante.
Au travers de son art il nous offre également une légère critique vis-à-vis de son gouvernement, tout en explorant de la mythologie fantastique… Que demander de plus pour passer un bon moment de lecture?
Finalement, beaucoup de thèmes assez différents sont abordés dans ce livre: complot gouvernemental, lutte de l’écologie contre le nucléaire, alcoolisme, présence extra-terrestre, … Les uns s’entremêlent aux autres avec une décontraction particulière et agréable… Rien n’est de trop, tout s’imbrique à merveille dans l’engrenage de l’histoire.
Le petit plus? Les clins d’œil passés à d’autres histoires de Stephen King (ça, dead zone, charlie), qui rendent l’histoire encore plus plaisante 🙂 Il est vrai que comme beaucoup d’autres histoires, celle-ci trouve son environnement dans le Maine, endroit fétiche de l’auteur…Comme je le faisais remarquer à mon cher et tendre il n’y a pas si longtemps, à force de visiter le Maine avec Stephen King, j’ai l’impression d’y avoir passé une partie de ma vie 🙂
Sinon, les sentiments qui nous traversent pendant la lecture sont le rire, les larmes, les frissons, l’angoisse, … rien ne manque…
Un passage que j’ai aimé? Celui où Jim Gardener entre dans la grange de Bobbi et trouve le chien transformé en source d’énergie… C’est le genre de passage qui marque… et c’est aussi un de ceux que j’ai, par contre, eu le plus de mal à me représenter lors de la lecture… (mais je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler ceux qui ne l’ont pas encore lu…)
Je dirais enfin de ce livre qu’il est loin d’être passionnant… mais que ce qui pousse le lecteur dans sa lecture, c’est qu’il est intriguant… on veut savoir la suite, on veut savoir le dénouement, … cela devient obsessionnel… on se dit qu’on ne peut pas arrêter la lecture sans savoir…

Le film
Après avoir relu le livre, je dois bien avouer que le film m’a semblé un peu décevant… je n’y ai pas retrouvé toute l’ampleur de l’angoisse ressentie lors de la lecture du livre… c’est un peu dommage…
Les effets spéciaux m’ont semblé trop bidons, totalement irréalistes… (je sais, pour l’époque, ce n’était déjà pas si mal, mais quand même … )
Grande déception pour le film, dans lequel je n’ai pas retrouvé ce qui m’a tant séduit dans le livre…
Pourtant, c’est ce film qui, à l’époque de sa sortie, fut le début de ma passion dévorante pour l’auteur… bizarre quand même, vous ne trouvez pas?
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Il n’y a pas photo, j’ai, de loin, préféré les livres  au film…
Bien qu’à la fin, je saturais un peu et trouvais que cela tirait en longueur..

Une chose que j’aime chez Stephen King, c’est qu’il n’hésite pas à pratiquer l’auto-dérision… Comme dans ce passage où il parle d’un auteur à succès du Maine (de Bangor, plus précisément) qui écrit des livres plein de grossièretés et de monstres, qui ne s’apparentent en rien à de « vrais » livres…
·•●oO Autre chose?  Oo●•·
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J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Stephen KING organisé par « bouquinovore modéré », dans la catégorie « Décénie », et nous sommes ici en 1987… 
Et puis, tant que j’y étais, j’ai regardé le film, ce qui fait que j’en profite pour augmenter d’un cran ma participation au challenge « regarde ce que tu lis » organisé par Nodreytiti…
Hop hop, d’une pierre deux coups 🙂

[✎] Les anges vous méprisent

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Quatrième de couverture:

« L’entrée des enfers est sensiblement plus large que la route qui la dessert. Cette singularité urbanistique à la portée symbolique évidente obéit également à un impératif fonctionnel : maintenir en permanence un trafic fluide. »
Laurent Crone a 30 ans et vit à Paris. Comme beaucoup de grands mystiques l’ayant précédé au cours de l’histoire, il ne fait pas grand chose de ses journées.

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Je dois bien avouer que dès le départ, ce livre m’a laissée très perplexe…
Quand je me suis inscrite pour le partenariat autour de ce livre, je ne savais vraiment pas dans quoi je me lançais, car la quatrième de couverture  (qui, soit dit en passant, est un extrait du livre, page 33) n’est pas tellement explicite sur ce que le livre allait nous offrir… et c’est ce qui, je crois, m’a attirée… l’appel de l’inconnu, la curiosité attisée…
Et finalement?
Je n’ai vraiment pas accroché à ce livre… je crois que c’est la toute première fois que je ne parviens pas à aller jusqu’au bout d’un livre dans le cadre d’un partenariat, mais là, rien à faire, je ne pouvais pas continuer… 😦
Rien qu’à la page 4 du livre, cela commençait très mal… Une phrase m’a profondément choquée, et m’a déjà un peu refroidie: « Les Arabes (comme on l’apprendrait plus tard, sont des êtres sournois voleurs de mobylettes) n’avaient eu qu’à les ajuster du haut de leurs remparts. »  Rien que de lire cela a fait descendre la température de dix degrés dans la pièce autour de moi 😦 j’ai horreur des clichés, et encore plus quand il s’agit de clichés racistes qu’ils soient ou non dits sur le ton de l’humour… (Bien qu’ici, je ne pense pas que c’en était… ou alors, je n’ai rien compris non plus au début du livre).
D’ailleurs, il faut bien avouer que je trouve que le livre commence de manière assez étrange… je n’y ai vu aucune entrée en matière réelle, aucune mise en situation… je me suis demandée, à un moment, s’il n’y avait pas un « premier tome » à côté duquel je serais passée sans m’en rendre compte…
Avec ce livre, on pénètre dans un univers assez particulier… « Tout ici est noir ou rouge.
Soleil noir, arbres noirs, ciel rouge, herbe rouge, buissons rouges.
Tout ici est noir ou rouge. Tout ici sauf moi. […] Tôt ou tard, je serai dévoré par l’un de ces atroces dragons dinosaures aux formes squelettiques, ou pire, par un de ces chats noirs aux yeux rouges et aux oreilles pointues, qui ont toujours l’air de ricaner intérieurement. » (page 7)
Et au fil des pages, tout est resté aussi confus, m’a semblé aussi décousu et dénué de sens.
Le style de l’auteur, en plus d’être dur à suivre, est parfois d’une vulgarité qui m’a déplu… « De quoi se nourrissent-ils, d’ailleurs, ces putains de chats? » (page 11) ou encore « comment elle s’appelle encore cette grosse pouffiasse? » (page 61) Car certes, je ne recherche pas un vocabulaire châtié et pompeux, mais la politesse et le respect restent pour moi des indispensables.
Les mots utilisés sont crus, jetés au visage du lecteur… à croire que le but ultime de ce livre est de choquer les gens plus que de permettre au lecteur de passer un agréable moment en compagnie du livre et de ce qu’il raconte.
Généralement je laisse à un livre jusque la page 100 pour me convaincre de son intérêt. Comme celui-ci était lu dans le cadre d’un partenariat, j’ai poussé jusque la page 140 qui m’a achevée en exposant comme solution à la perte de la virginité (après plusieurs pages sur la « branlette » et autres pratiques) le recours à une « pute » (je cite) définie en ces mots: « il ne s’agit en fin de compte que d’un sextoy organique payé pour se la fermer si on le lui demande et se barrer une fois sa tâche accomplie« . Ce fut pour moi la vulgarité de trop, et cela a mis un terme au « calvaire » que fut la lecture des 139 pages précédentes.    
Ma chronique peut sembler un peu trop critique, un peu trop catégorique sur le livre, mais rien de positif ne ressort de cette lecture, et pourtant, j’ai essayé, cherché, mais non, rien à faire… Je ne comprends pas le but exact qu’à cherché l’auteur en alternant ainsi mauvais goût et vulgarité.
Peut-être est-ce moi qui n’ai pas une vision assez « ouverte » des choses face à ce roman, qui sait? Mais en tous cas… Vous l’aurez compris, ce livre est pour moi une énorme déception.
·•●oO et aussi  Oo●•·
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Ce livre a été lu en partenariat avec BOB et les éditions « Aux forges de Vulcain ».

[✎] La nostalgie de l’ange

 
·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie.
Assassinée à l’âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973.  » Mon prof préféré était celui de sciences naturelles, Mr. Botte, qui aimait faire danser les grenouilles et les écrevisses à disséquer dans leur bocal paraffiné, comme pour leur rendre vie. Ce n’est pas Mr. Botte qui m’a tuée, au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous allez croiser ici sont suspects. C’est bien ça le problème. On n’est jamais sûr de rien…
C’est un voisin qui m’a tuée.  » Susie est au Ciel, et pourtant son aventure ne fait que commencer…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Le titre de ce livre m’avait au premier abord attirée, et le résumé m’avait charmée..
Dès les premières pages j’ai été happée par le récit de cette jeune fille assassinée. Et ce qui m’a encore plus émue, c’est que son histoire n’est racontée par personne d’autre qu’elle-même…. Ange voyant la vie de sa famille continuer sans elle…
On entre dans l’histoire de manière assez tragique, avec le viol et le meurtre de cette jeune fille, qu’elle raconte telle qu’elle l’a vécue…
Ce qui m’a un peu choquée, c’est le fait que Suzie utilise le même « ton », la même intonation, pour parler de son père ou de son meurtrier, ou de son prof préféré… Comme si de là où elle était maintenant, plus rien n’avait d’importance et tout se confondait…
Les descriptions, parfois, auraient pu être parfois plus travaillées… car parfois, durant la lecture, on restait un peu dans le flou…ou parfois, plus de détails auraient pu malgré tout être donnés… comme sur le paradis de Suzie…
Dans l’absolu, même si le paradis ne rentre pas dans mes croyances, j’ai beaucoup apprécié la vision qui en est donnée dans ce livre (même si trop peu détaillée à mon goût) … un paradis qui s’adapte avec ce que les personnes décédées aiment, désirent… Si les personnes disparues devaient rejoindre un paradis, j’aimerais que ce soit un paradis tel que celui-là… mais je ne vais pas m’étaler sur ce sujet 🙂
Par contre, je m’attendais à un livre plus « policier », et ce n’est pas vraiment le cas, voire pas du tout, … car on connait l’assassin dès le départ… Tout ce que l’on ignore, c’est s’il va finalement être découvert et s’il va payer pour l’horreur de ses actes…
Cela pose une atmosphère assez lourde tout au long de l’histoire.
Ce qui m’a plu, c’est malgré tout l’émotion que l’on peut ressentir par l’histoire en elle-même, le destin tragique de cette gamine, la manière dont elle observe les choses….
Les différentes manières de gestion du deuil qui ont été abordées dans ce livre m’ont beaucoup touchée et j’ai apprécié cela, voir la manière dont chacun surmonte ou tente de surmonter son chagrin, se raccrochant à ce qu’il peut pour aller de l’avant, même si c’est loin d’être évident.
Nul besoin de vous dire que malgré tout, j’ai un énorme coup de cœur pour le personnage de Suzie… elle est très attachante, on ne peut pas rester indifférent devant son histoire… Surtout que la manière dont « elle » la raconte, avec des mots simples mais durs, choisis avec soin, la rendent encore plus poignants et durs à lire malgré tout…
Un avis donc en demi-teinte pour ce livre… je n’en regrette nullement la lecture, mais il est dommage que le style de l’auteure ait rendu certaines choses incompréhensibles pour moi, ou plutôt, m’aient dérangée.
·•●oO Et le film? Oo●•·
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 Quand j’ai commencé la lecture de ce livre, je ne savais même pas qu’un film existait… c’est AVALON, sur le forum de Livraddict, qui m’a dit qu’il existait 🙂 et je l’en remercie…
Du coup, j’en profite pour faire rentrer ce livre et ce film dans le cadre du challenge « Regarde ce que tu lis » organisé par Nodreytiti sur Livraddict… (retrouvez l’article sur son blog).
Je dois dire que le film m’a encore plus touchée que le livre…
Ce que le film m’a apporté de plus? Il a réussi à mettre des images sur les passages du livre qui avaient pu rester un peu plus flous à mon esprit… comme certaines descriptions… Il m’a permis de m’attacher encore plus à Suzie par le fait de pouvoir mettre un visage et un regard sur le personnage…
Le film est pour moi une belle réussite… tout aussi émouvant, envoûtant et terrible…
Des images parfois « choc » mais bien à leur place…
·•●oO En bref?  Oo●•·
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Tant le livre que le film m’ont mis les larmes aux yeux…
Même si certains aspects de la narration pouvaient être dérangeants, l’histoire en elle-même les a balayés d’un revers de main pour m’emporter dans l’univers du livre, et le film n’a fait que confirmer cela…

[✎] L’Épée de cristal, tome 1 : Le Parfum des Grinches

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Zorya doit sauver son univers en régénérant le pentacle, symbole des cinq sens. Pour cela, elle devra réunir les masques de Gestalt détenus par les cinq maîtres des sens. Elle fera la rencontre de Téome et de Brisbane qui l’aideront tout au long de sa périlleuse aventure. Brisbane lui fournira une épée nommée Beryl qui lui sera d’un précieux secours face aux maléfiques grinches, serviteurs du Néant.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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C’est la première fois que je louais un album de bande-dessinée à la bibliothèque, et je crois que je retenterai l’expérience… C’est juste dommage que cela compte dans le nombre des livres empruntables par quinzaine alors que cela se lit beaucoup plus facilement qu’un roman, mais bon, c’est du domaine du détail 🙂
Je ne suis vraiment pas déçue de cette découverte…
Cette sage est vraiment fantastique…
Les dessins sont géniaux, je les trouve superbes…
 
Les traits sont surs, et les couleurs sont vives et chatoyantes. Ce qui est plaisant…
Je dois bien dire que j’ai un gros coup de cœur pour son coup de crayon en matière de paysages… ils sont tellement splendides…
L’histoire est intéressante, passionnante et terriblement bien ficelée… j’ai adoré…Le scénario est vraiment entraînant… il reste logique dans le déroulement, ce qui fait que même en étant relativement novice en matière d’héroïc- fantasy, on ne se sent pas perdus du tout lors de la lecture de ce premier album de la série… car ce tome sert surtout à planter les décors et permettre au lecteur de s’imprégner de ce monde, justement…
L’originalité est vraiment présente … Sortie en 1989 (si j’ai bien vu), elle marque un peu le début de l’héroïc- fantasy dans le domaine de la BD traditionnelle…
On se retrouve dans un monde imaginaire et fantastique, avec des personnages dotés d’une quête à réaliser… certes, cela peut sembler banal à présent étant donné l’essor qu’à connu l’héroïc-fantasy, mais pour l’époque, c’était vraiment innovant.
Un point négatif? Les dialogues qui sont parfois un peu « pauvres »… C’est vraiment dommage.
Sinon l’album se lit facilement, j’ai même enchaîné avec les tomes deux et trois… dans la foulée 🙂
Monsieur Coyote (mon chéri) s’est même mis à la lecture de ces albums… euh, non, à vrai dire, il les avait dévorés avant moi 🙂
Par conter, je ne comprends  pas les nombreuses critiques négatives que j’ai pu lire à ce sujet… comme quoi, il ne faut pas toujours se fier aux avis que l’on voit sur le net, car sinon, je serais passée à côté d’une bd qui pour moi, valait le coup d’être lue…

[✎] Le prochain truc sur ma liste

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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 Une comédie chaleureuse et pleine de charme qui donne irrésistiblement envie de profiter des petits bonheurs de tous les jours. Après un accident où les Weight Watchers et une recette de soupe mexicaine ont joué un rôle inattendu quoique fatal, June Parker hérite d’une curieuse liste dressée par la victime, Marissa :  » 20 choses à faire avant mon 25e anniversaire. « 
June est perplexe. Une liste, quelle idée ! Doit-elle la rendre aux parents de la pauvre Marissa ? La détruire ? À moins que… Besoin d’exister ? Culpabilité ? C’est décidé, June va relever le défi et tenter de réaliser les souhaits de Marissa. Stimulante (courir un 5 000 mètres), audacieuse (se balader sans soutien-gorge, embrasser un inconnu), ou réelle gageure (changer l’existence d’une personne), la mission s’avère délicate… Entre fous rires et moments de doute, June va se découvrir des ressources bien cachées. Et comprendre qu’un peu de fantaisie rend souvent la vie plus jolie…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Au départ, quand je me suis mis à la lecture de ce livre, je dois bien avouer que j’étais assez intriguée, car la chick-lit et moi, ce n’est pas une grande histoire…

En effet, avant « le prochain truc sur ma liste », le seul livre de ce genre que j’avais lu était « l’accro du shopping attend un bébé »… et même si j’avais adoré ce dernier, je n’étais pas certaine d’aimer un autre livre du genre… mais je le me suis lancée après m’être inscrite à un challenge sur Livr’addict…

Et finalement? j’ai franchement adoré « le prochain truc sur ma liste »…

J’ai tout de suite été touchée par l’histoire, émue par le fait que June décide de poursuivre « l’oeuvre inachevée » de Marissa… Je me suis dit « et moi, j’aurais fait quoi à sa place? »

Ce qui m’a amusé, c’est que je suis moi-même une fervente amatrice de listes en tous genres… et je me voyais donc très bien me retrouver avec une telle liste dans les mains et cocher, tour à tour, les éléments réalisés…

Bien qu’un peu (comme dans beaucoup) prévisible, cette histoire m’a captivée… J’ai été entraînée malgré moi dans cette aventure, et c’est un vrai régal pour moi 🙂  Je ne pensais pas du tout accrocher de la sorte, même si l’histoire me tentait bien avant d’ouvrir ce livre…  (j’avais peur, je l’avoue, de tomber sur un livre complètement nunuche… et pas du tout)

Je me suis vraiment attachée au personnage de June, qui était tour à tour drôle, émouvante, énervante, … et par moment, j’ai eu plaisir à me reconnaître un peu en elle…

Le style de l’auteure (que je je connaissais pas avant d’ouvrir ce livre) est vraiment très agréable à lire, il rend la lecture tellement aisée et apaisante… pas de phrases compliquées, des idées qui passent bien, des phrases qui sont tellement bien écrites que j’avais l’impression, en cours de lecture, d’assister en même temps à la projection imaginaire du film racontant cette histoire… les images s’imposaient d’elles-mêmes à mon esprit…

Ce livre permet donc un bon moment de détente, d’humour, de réflexion aussi par moments…
Je n’en regrette en rien la lecture… et je me suis mis à faire, moi aussi, la liste des choses à faire avant mes 35 ans… (bah oui, pour les 25, c’est raté 😉 )

Et vous, quel serait le « prochain truc » sur votre liste? de quoi serait composée votre liste de choses à faire absolument?

·•●oO En bref…  Oo●•·
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 Je résumerait mon avis en disant que ce roman est riche en émotions fortes, en détermination, en humour aussi… Il vaut vraiment la peine d’être lu et j’espère sincèrement que si vous vous mettez à sa lecture, vous l’apprécierez autant que moi…
Nul doute que je le relirai dans les mois qui suivent…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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 Merci Evy qui a organisé le challenge « Chick lit » sans lequel je n’aurais probablement pas lu ce livre de si tôt…

[✎] Les mystères d’Harper Connelly, tome 1 : Murmures d’outre-tombe

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Harper Connelly a été frappée par la foudre à 15 ans et est depuis capable de retrouver des cadavres et de déterminer la cause de leur mort. Familles de disparus et forces de l’ordre font appel à elle. Harper et son demi-frère, avec qui elle a des relations complexes, sillonnent ainsi les Etats-Unis..
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Rien qu’à lire le résumé, j’ai été conquise par ce livre…
Il ne m’a pas fallut longtemps pour le commencer… on ne se refait pas 🙂
Et effectivement, je n’ai pas été déçue… quel bonheur…
Au départ, j’ai eu un peu de réticence étant donné que c’est la même auteure que « la communauté du sud », saga que je n’ai vraiment pas aimé! Mais passé outre cette appréhension, je me suis plongée à pages perdues dans cette lecture, et j’ai adoré 🙂
Ce livre est un mélange de suspens, de paranormal, …
Les personnages sont attachants, intéressants, fascinants, tant Harper que son frère, que le reste des personnages bien que secondaires…
Et tout au long du livre, on apprend à connaître le passé, l’enfance, etc de harper et son frère, ce qui fait qu’on les apprécie d’avantage, car on a l’impression « de les connaître depuis toujours… j’aime cette impression…
De plus, je me suis un peu reconnue en Harper, dans certaines de ses caractéristiques: la peur de l’orage, la sensibilité à certaines choses, le besoin de se sentir rassurée par la présence de son frère, … c’est ce qui m’a fait l’apprécier d’avantage…
La plume de l’auteur fait que le livre se lit tout seul, quasi d’une traite, sans interruptions, sans qu’il n’y ait de moments creux…
L’intrigue est rondement menée, pour le plus grand plaisir du lecteur 🙂
Et le fait que la narration se fasse à la première personne renforce l’implication que l’on prend dans le déroulement de l’histoire.
Mon seul point négatif, il va plus à la mise en forme qu’autre chose: pour un roman « J’ai lu », ils en ont fait un hors format d’un bon cm plus large que les autres… c’est dommage je trouve (il faut dire que je suis une maniaque du rangement en ce qui concerne mes livres, et j’ai horreur quand il y en a un qui dépasse…)…
Mais bon, il s’agit là d’un détail bien entendu, qui n’entache en rien le fait que j’ai bien hâte de lire la suite des aventures de Harper Connelly.
Un petit passage qui n’a rien à proprement parler à voir avec l’histoire, mais que j’ai bien aimé 🙂
« Nous avons toujours une pile de livres de poche sur la banquette arrière de notre voiture. Quand nous en finissons un, nous le laissons dans la chambre du motel où nous logeons afin que quelqu’un d’autre puisse en profiter. Si le volume est en bon état, nous le conservons pour l’échanger. Nous nous arrêtons chaque fois que nous voyons une bouquinerie pour renouveler notre stock. Grâce à ce système, j’ai lu toutes sortes d’ouvrages qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit d’acheter. Et dévoré des dizaines de best-sellers, des années après qu’ils eurent figuré au top des ventes, ce qui ne me gêne pas du tout. » P54
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Mon premier coup de cœur de cette année…
Une saga à suivre de (très) près…

[✎] Sang d’encre au 36

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Véritable immersion au coeur du 36, quai des Orfèvres.
Une enquête en forme d’hommage à Georges Simenon où l’auteur nous mène de moments de doute en moments de tension. La Crim’ est dans tous ses états. Tous les vendredis, un tueur sévit dans les milieux culturels puis nargue par l’envoi d’un courrier les policiers du 36. Après le premier assassinat d’un conseiller d’orientation, la nouvelle victime appartient encore à l’Education nationale. L’équipe du commandant Duhamel croit tenir quelque chose.
Illusion : les victimes « sans histoire » s’accumulent et la Brigade criminelle du quai des Orfèvres s’inquiète de ne pas avoir de piste solide. Rien ne semble lier ces meurtres en série… sauf, peut-être, la passion des victimes pour les romans policiers. Une seule chose est sûre : la vérité n’est pas là où on l’attend.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Il faut reconnaître que je suis agréablement surprise par ce roman… je ne pensais pas être à ce point captivée par celui-ci…
Point de vue écriture, la fluidité du texte est étonnante… Les pages défilent, l’action de même…
On sent que l’auteur, lui-même policier et vouant une passion certaine à l’histoire, sait de quoi il parle, car tout se tient tout du long du roman… ce qui le rend très plaisant et entraîne sans peine le lecteur dans l’univers de cette enquête… là où l’auteur voulait le mener… droit au but…  Une enquête menée de main de maître, dans un style sans faux pas…
J’ai vraiment aimé les références faites à Simenon dont l’assassin fait sa signature dans les courriers qu’il adresse aux forces de police… J’ai déjà une tendance assez forte à apprécier tout ce qui traite des tueurs en série (vous commencez à le savoir), mais si on ajoute à cela de nombreuses références, … je ne peux que m’incliner 🙂
Ce que j’ai vraiment aimé, c’est que l’on rentre dans l’univers policier d’une manière vraiment très réaliste, rationnelle, qui nous fait découvrir l’envers du décor d’une façon totalement différente et bien plus intéressante que ces séries policières françaises telles que « Lescaut » ou « Commissaire Navaro »… Le réalisme faisant foi, on a vraiment l’impression d’assister à l’interrogatoire de visu, de participer activement à l’enquête, de faire partie de l’équipe, limite, et de donner une autre vision de la police que celle habituellement montrée… C’est du moins mon ressenti.
Le vocabulaire très familier, brut et « agressif » des personnages, reflète bien (je pense) le monde policier réel et « sous pression »… Je ne pensais pas qu’autant de réalisme et de pression pourrait se ressentir dans un livre… (dans les films, on a l’image, qui permet de mieux s’imprégner de l’ambiance… mais ce livre n’a rien à envier aux meilleurs thrillers cinématographiques)..
Ce que j’ai trouvé également particulier au roman, c’est qu’un personnage de l’équipe n’est pas particulièrement et exagérément mis en avant par rapport aux autres… on reste dans le travail d’équipe.
Les descriptions faites sont elles aussi très réalistes et confèrent, de ce fait, encore un peu plus de poids au roman… que du bonheur pour le lecteur…
De plus, contrairement à beaucoup de livres policiers, la fin n’est ici pas prévisible très rapidement… jusque la fin, je suis restée dans le doute, dans le suspens, dans le stress et dans la l’impatience de savoir le fin mot de l’histoire…
 
·•●oO En bref…  Oo●•·
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En me relisant, je constate que je n’ai que des louanges à dire sur ce livre… Effectivement, je ne vois aucun point négatif, rien à jeter, tout à apprécier…
Une belle réussite pour un premier roman… Qui mérite bien le prix qui lui fut décerné, à savoir Grand Prix VSD du Polar 2009.
J’ai hâte de pouvoir voir d’autres opus du même acabit débarquer sur les rayonnages des bibliothèques…  la suite est, si je ne me trompe, déjà sortie… que demander de plus?
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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Merci les Editions POCKET et BOB pour ce partenariat… Encore une belle occasion de découvrir un très bon livre..