Une Dangereuse emprise de Araminta Hall

Editions Pocket
307 pages | Traduit par Irène Offermans –
sortie : 16 mai 2013

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Au coeur des angoisses de toute mère, un premier roman au suspense redoutable.
Jeune maman débordée en pleine crise conjugale, Ruth Donaldson reprend espoir le jour où elle embauche Agatha. En un rien de temps, Agatha réorganise la maison, plante un petit potager, persuade Betty, cinq ans, de faire ses nuits dans son lit et parvient même à apprivoiser le petit Hal qui, à trois ans, n’a toujours pas prononcé un mot. Bref, la baby-sitter parfaite.
Un peu trop parfaite… Car tout à son soulagement de pouvoir souffler et se consacrer de nouveau à son job et à son mari,
Ruth ne réalise pas qu’Agatha a autre chose en tête que le bien-être des petits. Et que derrière ce masque de perfection se cache une personnalité troublée prête à tout pour exercer sa dangereuse emprise…

Autres éditions: 

  

Ma note : 

3 sur 5

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Quand j’ai vu le résumé de ce livre, j’ai eu directement en tête une histoire dans le style de celle du film « La main sur le berceau », qui est un incontournable pour moi..

Du coup, j’ai eu beaucoup d’attente pour ce livre, et dans ces cas-là, la déception n’en est que plus grande… car oui, je suis extrêmement déçue de ce livre…

Pourquoi? Tout simplement parce que je me suis ennuyée… l’histoire n’avançait pas, ça manquait de rythme, d’action, d’accroche… j’avais juste l’impression que l’on tournait en rond. Rien comme rebondissements, dès le but, on sait ce qui va se passer, on se doute du comment, et cela ne manque pas.

Dès le départ, on cerne le personnage de Agatha, qui m’a profondément exaspérée… mais pas plus que Ruth, la mère de famille, qui n’a rien vu venir, n’a pas vraiment bougé ses fesses pour ne pas s’endiguer dans une situation stupide… bref, pas une pour rattraper l’autre.

La chose qui m’a bien plu, c’est de voir les difficultés de la vie de mère qui ont été mises en avant, mais même si cela a de l’importance pour l’histoire, cela n’aurait pas dû en être le centre… et pourtant…

Le GROS point positif de ce roman, ce sont les enfants de Ruth, Hal et Betty… Cette dernière est une petite fille « gâtée » qui a un caractère bien trempé et a toujours envie et besoin d’être au centre de l’attention. Hal, quant à lui, m’a intrigué et ému… ce petit loup qui, à trois ans, ne dis quasi pas un mot et refuse toute nourriture  à part ses biberons… je l’ai trouvé vraiment touchant.

 Par contre, une chose est certaine, après avoir lu ce genre de livres, vous réfléchirez à deux fois avant de laisser une femme s’immiscer chez vous pour s’occuper de vos enfants 🙂

 

 chroniques à lire

 Mya RosaNessa Ingrid – 

Le club des tongs, tome 1 : L’été des mystères de Ellen Richardson

Editions Nathan
160 pages – Sortie : 3 Juillet 2014
Traduit par Anne Guitton

Trois meilleures amies, des tongs… Un été inoubliable ! Lizzie s’apprête à passer un triste été seule chez sa tante, sur la petite île de Sunday Island. Une nuit, elle est conviée à un rendez-vous secret dans une cabane perchée sur un arbre. Elle y fait la connaissance de Tash et de Sierra, et son été s’illumine. Les trois jeunes filles se lient immédiatement d’amitié. Accompagnées de Mojo, le client turbulent de Tash, elles explorent l’île et découvrent un mystère lié à leur passé – un secret qui les mènera à un trésor en péril de leur amitié…

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3Je dois dire que je n’ai pas trop compris pourquoi j’avais reçu ce livre, car on est loin de mes lectures habituelles… J’aime bien les livres jeunesse, mais celui ci me semblait bien trop jeunesse à mon goût… et effectivement, même si ça a été une lecture rapide et agréable, on est loin du livre du siècle…

La couverture est sympa, très colorée, ça sent l’été, le soleil, … c’est ce qui m’a incitée à sortir le livre de ma PAL maintenant, pour compenser de la grisaille que l’on a dehors…

Point de vue des personnages, on rencontre trois filles qui ont en commun le fait d’avoir une famille éclatée, particulière, ce qui n’est pas toujours facile pour elles. Du coup, cette similitude les rapproche, et on se retrouve dans une version filles et ado du club des cinq…

Les personnages sont assez sympa, ils n’ont rien d’extraordinaire, et c’est ce qui les rend attachants au final… ils sont « normaux »…

Si l’écriture n’est pas aussi gamine que ce qu’on aurait pu le croire mais malgré tout, je n’ai pas été super embarquée dans l’histoire, trop jeunesse pour moi malgré tout… Bon, vous me direz, c’est normal, puisque c’est à partir de 10 ou 12 ans,… donc je n’ai pas trop le droit de me plaindre… Ce n’est pas de leur faute si je deviens vieille 🙂

On y retrouve plein de sentiments, de l’humour, de l’amitié, la famille, les secrets de famille… un cocktail abordé avec légèreté malgré tout…

Bref, une lecture sympa pour une après midi pluvieuse, mais en dehors de ça, cela ne me laissera pas un souvenir de malade…
J’ai déjà reçu le second tome, donc je le lirai certainement, mais il ne fera certainement pas partie de mes priorités…

 chroniques à lire

 

Quatorze minutes de Svetlana Kirilina

Editions Hélène Jacob
voir la page sur le site de la ME
182 pages – Sortie : 2 Juin 2014

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On regrette tous quelque chose.

On se demande pourquoi on a pris un chemin plutôt qu’un autre. On se demande pourquoi on n’a pas fait d’autres choix. On se demande à quoi aurait pu ressembler notre vie si seulement on avait fait les choses différemment.

Pourtant, ça ne sert à rien de se demander tout ça. Ce n’est pas comme si on allait y changer quelque chose. Ce n’est pas comme si on pouvait y changer quelque chose.

Je le sais, tout ça.

Mais quand il ne reste plus que quelques minutes à vivre, qu’est-ce qu’il reste, sinon ces questions ? Qu’est-ce qu’il reste, sinon des regrets ?

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2 - je m'attendais à beaucoup mieuxJe dois vous dire que c’est la couverture de ce livre qui m’a tenté en premier… puis après avoir lu la quatrième de couverture, je me suis dit pourquoi pas…

Et finalement, ce fut une déception 😦

J’ai trouvé que le suspense n’était pas au rendez-vous, car certes, on a un compte à rebours par chaque début de chapitre qui nous met dans le présent, mais en dehors de ça, bof quoi…

j’ai trouvé que la majeure partie du livre était plus une complainte de la part de l’héroïne, qui nous raconte son passé… et très franchement je me suis ennuyée de A à Z… au point que j’ai du me forcer pour le terminer…

Pourtant, il faut dire que le concept de base était intéressant.. découvrir les 14 dernières minutes de vie de quelqu’un… Alors oui, je veux bien qu’on nous dit que dans ces cas là, on voit sa vie défiler devant soi, mais là, c’était franchement mou du genou…

On passe finalement le livre à la voir faire le relevé de ses erreurs du passé, et je m’attendais à une histoire plus punchy et plus accrocheuse, ce ne fut pas le cas.

Du coup, je n’ai pas accroché du tout non plus aux personnages, le style ne cassait pas trois pattes à un canard, autant vous dire qu’à mes yeux, ce livre n’a rien pour lui malheureusement si ce n’est sa cover…

Je pense sincèrement que le récit à double temps (décompte des 14 minutes d’une part, et flash back d’autre part) aurait pu être une bonne idée s’il avait été mieux exploité, peut être en mettant un peu plus en avant les 14 minutes que le passé, ou du moins, moitié moitié…

 

 chroniques à lire

Jess Swann – Nbsjof

 

Walking Dead, tome 01 : Passé décomposé de Robert Kirkman & Charlie Adlard

Editions Delcourt
142 pages – Sortie : 6 juin 2007

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Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.

Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

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5 - un ptit coup de coeur pour cette lectureOh  la la, oh la la, oh la la…
Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, j’ai KIFFE cette lecture comme jamais…

Je dois vous avouer que si vous m’aviez dit, il y a quelques mois d’ici, que je lirais ce genre de comics ou lirait ce genre de livres, je vous aurais ris au nez en vous disant que les zombies, c’est pas mon truc…

Puis, ma belle-mère nous a conseillé malgré tout la série télé The walking dead, et ce fut un vrai coup de coeur pour moi… (pour vous dire, on s’est fait les 4 premières saisons sur moins d’un mois avec mon chéri) et je n’ai eu qu’une envie, lire les comics.

Première chose: la couverture… mais qu’est ce qu’elle est belle!!! Je la trouve divine et elle m’a donné envie de découvrir le reste encore plus vite… mais j’ai dû prendre mon mal en patience vu que j’avais une autre lecture en cours… autant vous dire que ça a été de la torture de le voir me narguer sur mon bureau…

Point de vue du scénario, certaines choses sont parfois tirées par les cheveux, mais après tout, un livre où le monde se transforme en repère de morts vivants dans tous les coins, je ne suis pas certaine qu’on lui demande beaucoup de crédibilité dans l’histoire, on n’est pas là pour ça, mais pour vibrer pour les personnages… en tous cas, c’est comme ça que je vois la chose.

En parlant de personnages, j’ai aimé qu’ils soient assez différents les uns des autres, chacun avec sa sensibilité, sa manière d’appréhender la situation, … cela permet, en fonction de son propre caractère, de s’identifier à l’un ou à l’autre pour « vivre » l’histoire… j’adore ça…

Et j’ai adoré… On retrouve la même ambiance « glauque », même plus encore que dans la série télé…

Les dessins sont comme l’ambiance: hard, bruts de décoffrage, limite agressifs. J’ai vraiment adoré les dessins en pleine page…

Si je devais avoir un regret, c’est celui d’avoir vu la série avant… car du coup, j’ai parfois l’impression « qu’il manque des pages » au comics, qu’il y a des passages manquants.. mais bon, ce n’est pas grave, car malgré tout, qu’est ce que j’ai aimé ça 🙂

Vous l’aurez compris, si vous aimez un tant soit peu les comics et les zombies, FONCEZ…

ps: même si c’est un détail, j’aime qu’il y ait des différences entre le comics et la série télé, comme ça, on garde le suspense et de l’intrigue 😀

 chroniques à lire

 Thalyssa – ThaliaArvalor – 

Il faut sauver Zoé de Alyson Noël (2014)

Editions Michel Lafon
283 pages – Sortie : 12 Juin 2014

« Ma sœur était le genre de personne pour qui les nuages s’écartent et sur qui le soleil brille en permanence. Alors forcément, vivre à ses côtés, c’était risquer de rester dans l’ombre. »
Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.

Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?

Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…

 

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5 - un ptit coup de coeur pour cette lecture Quand ce livre a été proposé en partenariat par les éditions Michel Lafon, je dois dire que je n’ai pas hésité une seule seconde… Il faut dire que depuis que sa sortie avait été annoncée, je lorgnais dessus et il avait directement rejoint ma wishlist sur Amazon…

Et finalement, je dois dire que ce livre a été à la hauteur de mes attentes, car je me suis régalée du début à la fin 🙂
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir la plume d’Alyson Noël et j’avais beaucoup aimé la finesse et la légèreté de sa plume… et j’ai eu vraiment plaisir à la retrouver ici, toujours aussi sympathique, prenante et accrocheuse. Le seul petit regret, c’est que certains passages m’ont semblés un peu précipités, un peu écrits trop en surface, j’aurais aimé les voir approfondis.

Le personnage d’Echo m’a beaucoup plu et émue… Une ado comme les autres, au demeurant, mais dont les choses de la vie ont bouleversé l’existence… sa sœur, Zoé, à disparu et a été retrouvée morte… et pour couronner le tout, Echo doit faire sa rentrée dans l’école où allait sa sœur avant son décès… pas évident à gérer. Elle est passée du statut de « celle qu’on ne voyait pas à cause de Zoé » à celui de « celle qu’on remarque tout de suite à cause de la mort de Zoé »… finalement, vivre dans l’ombre de sa sœur, morte ou vivante, lui cause bien des tourments.
On va la suivre dans son cheminement, ses questionnements, on va la voir évoluer et grandir… c’est très bien tourné et la finesse de l’écriture rend les choses encore plus emplies d’émotions.

On passe par plein de ressentis différents : la tristesse, la colère, l’incompréhension, les rires et les larmes bien entendu. Plus que de lire cette histoire, on la vit avec Echo.
Le cheminement du deuil y est abordé d’une manière différente et accessible. On y parle aussi culpabilité, premières amours, le poids des apparences, l’amitié….
Ce livre est un véritable coup de cœur que je vous conseille fortement…

 chroniques à lire

 Mycoton – 

La saveur du printemps de Emilie Richards

Editions Harlequin (Mosaïc)
537 pages – sortie : 23 avril 2014

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Sur le point de recouvrer la liberté après huit mois de prison pour un vol qu’elle n’a pas commis, Cristy Haviland sait qu’elle va devoir se battre pour redonner un sens à sa vie et composer avec les blessures du passé. Mais avant toute chose, un combat périlleux l’attend : affronter l’homme qui l’a envoyée en prison et qui, aujourd’hui encore, a le pouvoir de la détruire.
Georgia Ferguson, elle, est proviseur d’un lycée dans le comté de Bunscombe. Et lorsqu’elle trouve dans son bureau un mystérieux bracelet, accompagné d’une enveloppe contenant de vieilles coupures de journaux faisant référence à sa propre histoire, elle comprend que l’opportunité qu’elle attend depuis toujours est peut-être en train de se présenter. L’opportunité excitante, mais aussi terriblement perturbante, de retrouver sa mère biologique qui l’a abandonnée à sa naissance.
Au cœur de la Caroline du Nord, dans une ravissante maison au jardin féerique, ces deux femmes que tout sépare puiseront dans leur amitié la force de prendre les décisions difficiles qui les attendent sur le chemin d’une nouvelle vie…autres éditions

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4

Je dois vous avouer que ce livre et sa couverture m’ont immédiatement attirée. Oui, je suis faible, mais cela semblait frais, léger, tout en douceur….
Mais une fois ouvert, le livre est bien mois léger qu’il n’y paraît, et cela n’a pas été pour me déplaire malgré tout.

On ne découvre pas ne seule histoire, mais plusieurs de front…

Celle de Cristy, une jeune femme qui vient de passer 8 mois en prison pour un vol pour lequel elle ne cesse de clamer son innocence même après sa sortie. J’ai trouvé son personnage très touchant, son estime d’elle-même a été mise à mal pendant son emprisonnement, et c’est une femme brisée que l’on découvre.

Elle a été profondément marquée par cette expérience.

Elle va être recueillie, à sa sortie, par Samantha. Une jeune femme aux ambitions humaines magnifiques qui veut vraiment aider Cristy à s’en sortir et reprendre confiance en elle. Elle sera aussi le lien entre Cristy et Georgia. Cette dernière, c’est la mère de Samantha. Proviseur d’une école, elle a une histoire très touchante également puisqu’alors qu’elle ne sait pas grand-chose sur son passé d’enfant abandonnée jusqu’à ce que ce passé lui revienne en pleine figure quand elle s’y attend le moins.

Je dois avouer que c’est surtout le personnage de Cristy qui m’a plu, son histoire et son évolution m’ont intéressée et émue. Son combat pour reprendre sa vie en main, ainsi que pour récupérer son fils, né en prison…

La plume d’Emilie Richards est toujours aussi douce, aussi agréable, aussi délicate et plaisante. Elle manie le psychologique humain et l’émotionnel comme pas deux, et c’est toujours un plaisir de la retrouver, Elle parvient à nous décrire les émotions de manière tellement réelle et véritable… On ne peut pas le nier, les sentiments et émotions qu’elle nous offre sous sa plume sonnent juste, elles sont crédibles, et c’est ce qui fait le succès de ses livres, je pense.

Et que dire du décor de ce livre… rien qu’aux descriptions qui nous en sont faites, je donnerais n’importe quoi pour partir dans ce lieu magnifique et magique, une maison au milieu de la nature, avec un parc, un petit jardin potager, le calme… le rêve..

Au final, un livre frais sous les apparences mais qui cache des destins croisés et des histoires profondes et touchantes. J’ai aimé le côté humain qui s’en dégage et vous accroche le cœur…

 chroniques à lire

 Mycoton32 – Mutinelle

 

 

Je le jure ! de Valérie Sherrad

Editions Québec Amérique (Titan)
184 pages – Sortie : 28 Janvier 2014

Les grandes amies sont toujours là l’une pour l’autre. Du moins, paraîtil. Shanna, elle, est prête à beaucoup pour prouver sa loyauté. Même témoigner en cours contre le beau-père de Carrie afin de la protéger. Mais quand les trahisons, les accusations et les mensonges se multiplient 
au sein de leur groupe de filles, Shanna se met à douter de la vérité. Lorsqu’elle réalise son erreur, il est peut-être trop tard. Il semble en effet que Shanna se soit elle-même piégée.

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4Voilà un livre pour lequel je ne savais pas du tout à quoi m’attendre quand je l’ai ouvert…
Le titre m’a interpellée, et le résumé a attisé cette curiosité naissante… du coup, je me suis lancée.

Et je ne suis pas mécontente, comme quoi parfois, le hasard fait bien les choses… Je n’ai pas lu ce roman, je l’ai dévoré… je l’ai ouvert et ne l’ai pas lâché avant d’arriver à la fin.

Si les débuts peuvent sembler calme (peut-être un peu trop?) malgré tout, j’ai accroché assez vite. Une narration à la première personne n’y est pas pour rien, vous savez comme j’aime ça…

La plume de l’auteure fait passer le tout à merveille, on ne voit pas le temps passer et c’était comme si je faisais partie de l’histoire, moi aussi, comme si je la vivais avec ce groupe « d’amies »…

Le thème de l’amitié, parlons-en d’ailleurs. Je suis de ces personnes qui pensent que l’amitié, même si c’est une chose essentielle et très importante à mes yeux, ne doit pas nous faire faire des choses qui vont contre nos convictions personnelles… Etre ami(e)s ne veut pas dire devoir/pouvoir accepter tout de l’autre… C’est savoir aussi lui dire le fond de notre pensée quand on estime que ce qu’elle fait est une erreur… (on y met les formes, mais on le dit malgré tout, ça évite les regrets, les non dit, …)

L’héroïne de ce roman voit les choses d’une toute autre façon.. pour elle l’amitié, c’est vraiment être prête à tout pour son amie, y compris envoyer un innocent en prison en mentant sur des attentats à la pudeur… et très vite, cela va se retourner contre elle, mais pas comme elle l’aurait imaginé…

Shanna est d’ailleurs très touchante dans sa sensibilité, dans sa loyauté, dans son âme,… J’ai trouvé que c’était une vision très étriquée de l’amitié… Une confiance aveugle et absolue…

Un livre jeunesse/YA vraiment très agréable à lire, que je vous conseille vraiment. Certes, il est très vite lu et ne demande pas « grande réflexion », mais parfois,, cela fait du bien une lecture un peu plus légère pour se détendre…

 

 

 

 

Journal d’une bipolaire de Patrice Guillon & Émilie Guillon & Sébastien Samson

Editions La boîte à bulles (Contre-coeur)
96 pages – sortie en 2010

Le journal d’une bipolaire est le récit autobiographique bouleversant d’une jeune femme en proie à une fluctuation anormale des troubles de l’humeur.
Si le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique bien connue, rares sont les témoignages qui la présentent simplement, dans son apparition et ses conséquences sur le quotidien.

 

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5 - Un li vre génial à partager avec les amis

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque car j’ai trouvé qu’il serait « sympa » de pouvoir découvrir les troubles bipolaires sous une forme moins formelle. La BD est à la fois plus conviviale, plus « facile », mais tout autant émouvante et touchante.

Il s’agit ici d’une autobiographie, ce qui fait que l’on est plongé directement dans l’univers de la personne bipolaire, qui nous expose ainsi ses craintes, ses peurs, ses problèmes.

Cette manière de raconter les choses est à la fois originale et moins dramatique, les dessins sont simples, mais sont malgré tout très sympathiques et expriment bien les émotions.

Les chapitres sont représentés par des titres de chansons qui illustrent parfaitement le contenu du chapitre. J’ai trouvé ça encore plus personnel et touchant, je ne sais pas vous expliquer pourquoi…

Le personnage de Camille, au début, on a envie de la secouer un bon coup, comme beaucoup pensent qu’il faut le faire pour aider les gens, mais au fur et à mesure on la comprend et on la voir d’un autre oeil.

Pour moi, cette BD est essentielle à lire, tant pour les familles et amis que la personne bipolaire elle-même. Pour les premiers, ça peut les aider à faire face à la détresse de la personne, la comprendre, savoir comment l’aborder, et pour la seconde, cela peut aider d’une part à l’acceptation de la maladie, et de trouver des « pistes » pour avancer et s’en sortir. Certes, c’est un travail de longue haleine, mais qui vaut la peine.

Il y a une chose que j’ai également aimée: à la fin de la BD, il y a malgré tout une explication de la maladie par un médecin…. cela donne des explications complémentaires pour bien comprendre ce que l’on vient de lire, ou plutôt, les enjeux de la maladie.

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui permet d’en savoir plus et de changer de « regard » sur les personnes qui en sont atteintes. Il y a beaucoup de rumeurs, de fausses infos, et d’idées préconçues qui circulent, et il ne faut pas en croire la moitié.

Le dernier point que j’aimerais aborder avec vous est un point qui n’a un peu « rien à voir » ou de plus loin, mais qui m’intéresse point de vue professionnel. Dans la bd, on y fait part du fait que Camille perçoit une allocation pour adulte handicapée de 650€… Aux personnes françaises qui suivent ce blog, pourriez-vous me dire si cette allocation est un montant fixe ou pas ? si cela vient en complément des autres revenus de la personne ou si c’est « le seul revenu » dans ces cas-là pour la personne handicapée ou malade ?
Je dois avouer que comme je travaille dans ce milieu là, mais en Belgique, cela m’intéresse assez de voir comment ça se passe « ailleurs »…

Si vous préférez en parler en mp sur facebook ou par mail, pas de soucis pour moi 😉

Voilà, donc vous l’aurez compris, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Elle met bien en avant les tenants et aboutissants de la maladie, mais porte aussi un message d’espoir. Un livre que je vous conseille donc.   

 

 

Chat va faire mal ! de Florence Hinckel

Editions Nathan (Poche)
88 pages – Sortie : 13 Mars 2014

Je suis un chat, je m’appelle Pitre, et il m’arrive une chose terrible : mes maîtres ont décidé de partir en vacances… sans moi ! En plus, ils veulent me confier à la voisine, la méchante Mme Piolet, et son affreux chat Malo. J’en tremble d’avance !

 

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4 - une très bonne surpriseJe dois vous avouer que quand j’ai reçu ce livre de l’éditeur, je me suis quand même demandé ce que j’allais en faire… Il faut dire que ce n’est pas le genre de livres que je lis d’habitude, donc voilà… donc je l’ai déposé sur ma pile de SP à la lecture peu probable (oui, je sais, ce n’est pas bien…)

Puis en un samedi pluvieux et froid, ne sachant pas encore vers quel roman me tourner en ayant fini mon livre en cours, j’ai été piocher dans cette PAL peu motivante pour d’une part, avoir bonne conscience, et d’autre part, me laisser un peu plus de temps pour choisir quoi lire 🙂

Et puis finalement la surprise a été très agréable, car j’ai passé un très bon moment…

C’était simple, sans chichi, une lecture légère et amusante…

J’ai adoré les jeux de mots présents tout au long du livre, les illustrations amusantes et très bien faites, la mise en page aérée et claire pour les plus jeunes, de l’humour à gogo… parfait.

De plus, le livre est écrit à la première personne… en tant que chat… et franchement, qui n’a jamais eu à l’esprit de se demander ce que pouvais bien penser son chat? Moi en tous cas, c’est une question que je me pose souvent… (comment ça, c’est parce que je suis folle?) Bref, j’ai trouvé le principe vraiment pas mal…

La seule chose que je n’ai pas aimé? La voisine, mais je ne vous en dit pas plus et vous laisserai découvrir pourquoi par vous-mêmes 😉

Un livre frais, qui accrochera sans nul doute les plus jeunes (il est conseillé à partir de 8 ans, mais je pense que dès 6 ans, il conviendra)

 

 

 

 

 

Le Retour des morts de John Ajvide Lindqvist

Editions Pocket (Science-fiction)
410 pages – Sortie : 9 Janvier 2014

Stockholm, le 13 août 2002… un orage électrique terrasse les vivants… et fait se lever les morts.

Tous ceux qui ont disparu depuis deux mois reviennent à la vie.
Dans quel état ? Dans quel but ?
Au coeur de toutes les familles, l’espoir et l’horreur se mêlent bientôt.
Inextricablement.

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4 - une excellente lecture  Je dois avouer que je ne suis pas de ces personnes qui attendent impatiemment la sortie d’un livre, qui trépignent d’avance, etc… parce que je pars du principe que j’ai déjà tellement de livres dans ma PAL que cela ne vient pas à un livre près certes, mais surtout que je ne reste pas sans lecture et que donc, ça peut attendre.

Pourtant, je dois dire que pour Le retour des morts, non seulement j’ai été impatiente de sa sortie, mais en plus, je l’avais précommandé – une première pour moi.

Et au final, je suis ravie d’avoir fait cet achat. Alors, autant vous le dire tout de suite, ce livre n’est pas un coup de coeur, je vous explique ci-dessous pourquoi, et honnêtement, je n’aurais pas fait ça si ce n’était pas une sortie au format poche…

John Ajvide Lindqvist me tentait déjà avec mon livre Laisse moi entrer, mais je n’avais pas encore pris le temps d’ouvrir ce livre, et au final, c’est donc avec Le retour des morts que je découvre son écriture. Et qu’en dire? J’adore son style. D’un premier abord, il peut paraître simple, sans chichi, mais quand on y regarde de plus près, il est juste étonnant… Mine de rien, il embarque le lecteur dans un scénario pourtant invraisemblable, et le pire? Pour peu, on y croirait, et on entre dans le jeu de l’histoire.

Pour que l’on puisse se représenter sans peine scènes et personnages, l’auteur ne nous ménage pas et n’hésite pas à nous donner tous les détails nécessaires – mêmes les plus horribles – dans ses descriptions.

Ce que j’ai trouvé très surprenant, c’est qu’alors que l’histoire semble durer des jours et des jours quand on la lit, tout se passe en fait sur seulement 5 jours. Mais l’alternance des histoires des différents personnages donne une impression de temps étendu, du moins, je l’ai ressenti comme tel.

Bien qu’il y ait quelques longueurs dans le livre, des passages un peu moins accrocheurs, j’ai toujours eu l’envie d’aller plus loin dans le roman, pour savoir ce qui s’était passé d’une part, et ce qui allait arriver d’autre part. C’est vraiment une histoire prenante et intrigante.

Même s’ils ont tous en commun la même chose – soit être un revivant, soit une famille de revivant – les personnages sont pourtant tous différents, travaillés avec soin et bien exploités. Ils ne sont pas survolés ou placés là au hasard, et j’ai eu la surprise de voir que même si on est dans de l’épouvante, j’ai pu facilement l’attacher aux personnages, ce qui est malgré tout assez rare pour dans un livre de « morts-vivants »… et c’est sans doute parce qu’on est loin des zombies clichés que l’on peut voir un peu partout.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquise et convaincue par ce roman, que je vous conseille vraiment si vous aimez les livres thrillers épouvante. L’auteur réussit à donner une toute autre dimension aux romans du genre, et c’est une très bonne découverte.

L’impossible s’est produit la nuit dernière. Deux mille Suédois, ayant soit été déclarés morts soit été enterrés, sont revenus à la vie. Il reste à voir comment cela est possible et c qui va se produire, mais une question fondamentale peut d’ores et déjà être posée : après ça, pouvons-nous considérer la mort comme une fin ? Probablement pas

 

 

 

Les fondus, tome 04 : Les fondus de la cuisine de Christophe Cazenove & Hervé Richez & Olivier Saive

Editions Bamboo
48 pages – sorti en 2008

Des gags gratinés et des thèmes savoureux : la première BD qui donne faim !

Pour faire un bon « Fondus de la cuisine », prenez quelques épicuriens en situation, ouverts à toutes les cuisines… dans la même journée ; ajoutez-y des cuistots du dimanche, qui peinent à réchauffer une boîte de raviolis ; assaisonnez de quelques conseils pour que la cuisine du monde ne tourne pas en cuisine immonde. Et pour des repas vraiment conviviaux, arrosez le tout avec les meilleurs crus de l’humour. 
À consommer sans modération !

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 3 J’avais choisi cette petite BD pour me changer un peu les idées, changer de mes lectures habituelles, et reprendre en douceur avec les BD… Et puis, mon chéri aimant ce genre de lecture, je me suis dit que pour un livre acheté, cela ferait deux heureux à la maison 🙂

Les dessins n’ont rien d’extraordinaires, et à bien y penser le « scénario » non plus (une page = une anecdote) mais malgré tout, j’ai passé un bon moment lecture.

Ca se lit sans peine, on peut l’interrompre, y revenir plus tard sans aucun problème, c’est l’avantage.

Une petite chose qui m’a plu, et je vous le met, car ça me fait vraiment penser à un dîner presque parfait… A vous de trouver le menu (simple) qui correspond à ceci:

« Ce soir, je vous ai préparé du délice d’escargots, puis je vous servirai en même temps la tentation du lapin à la rosée matinale…
Viendra un émincé de parmentier, sauce à l’huile chaude qui accompagnera le plat principal…
un succulent mélange aromatisé aux herbes hachées menu d’animaux porcins dans sa peau naturelle… »

Alors, vous avez trouvé?

Bref, pas mal de stéréotypes, mais de l’humour à gogo, à découvrir si vous en avez l’occasion…

 

Le silence de la peur de Karen Rose (2011)

Editions Harlequin (Mosaïc)
535 pages – sortie: 02 avril 2014

Cela fait sept ans que Mary Grace Winters vit sous une fausse identité à Chicago avec son fils Tom. Sept ans que, chaque matin, elle redoute que son secret ne soit dévoilé et que son mari, un policier violent qui la maltraitait avant qu’elle ne prenne la fuite avec son petit garçon, la retrouve. Malgré ses peurs, à Chicago, Mary Grace a repris goût à la vie et elle est déterminée à laisser son douloureux passé derrière elle. Au point de se laisser aller à une relation amoureuse avec son nouveau collègue, Max Hunter. Max, le seul homme en qui elle devine une blessure ancienne et profonde qui fait écho à la sienne. Pourtant, Mary Grace l’ignore encore, son passé est plus que jamais sur le point de resurgir et de faire voler en éclats la vie paisible qu’elle s’est construite. Car son mari est sur sa trace. Pas à pas, il se rapproche…

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4J’ai eu envie de lire ce livre après avoir vu la chronique de Mycoton,  car elle a su me tenter comme rarement.

Et puis, si vous me suivez depuis un moment, vous devez savoir que je suis assez  sensible / réceptive / intéressée / tentée /… (*biffez les mentions inutiles) aux histoires de femmes battues. La violence conjugale ne me laisse jamais indifférente, que ce soit IRL ou dans les romans.

On suit donc l’histoire de Mary Grace, qui a changé d’identité pour fuir son mari, et s’appelle à présent Caroline. Les émotions qu’elle peut ressentir sont vraiment très bien décrites, « on s’y croirait »… elles sont réalistes, touchantes, palpables, et m’ont serré la gorge comme jamais. C’est comme si j’y assistais…

Les chapitres font un compte à rebours qui augmente le suspense, fait monter la tension…
Au fil des pages, cela grimpe crescendo, on se demande comment cela va se terminer. Le mari de Mary Grace se rapproche, petit à petit, et on crains pour elle. va-t-il la retrouver ou pas? Que va-t-il se passer? Le style de l’auteur est vraiment percutant pour ce genre d’histoire, dont elle manie l’écriture avec brio.

Le personnage de Mary Grace/Caroline m’a beaucoup émue, que ce soit par sa force, sa détermination, son courage ou son évolution au fil des pages.
Son fils, Tom, est aussi particulièrement touchant dans le rôle de protecteur qu’il s’est donné vis-à-vis de sa mère.
Est-il besoin de vous dire que j’ai détesté l’ex mari, qui est ce genre de personnes tellement détestable qu’on a juste envie de le voir disparaître du paysage…

L’histoire est criante de vérité, tout reste cohérent, réaliste, bien amené et bien agencé. C’est ce qui fait qu’on est embarqué dans l’histoire et qu’on la suite de manière à ce que l’on puisse tout se représenter comme si on y était,  que ce soit dans un rôle ou dans l’autre. Personnellement, je n’ai eu aucun mal à m’identifier à Caroline…

Alors oui, certains diront que c’est une histoire qui n’a rien d’extraordinaire, qu’elle n’a rien d’original, que c’est du déjà vu, mais elle fait partie de celles qui me plaisent, de celles qui me touchent, de celles qui m’embarquent et me font passer une très bonne lecture.

Je vous le conseille.

Chers voisins, tome 1 de Collectif

Editions J’ai Lu (Humour)
142 pages – sorti en 2013

Un jour, leur voisin s’est plaint du bruit. Il a collé un mot. Ils ont trouvé ça drôle et ont commencé à photographier les mots affichés dans les halls d’immeubles.

Les petites mots doux & petites querelles de voisinage.

Tout ce qu’on rêve de dire à son voisin !

Ils n’avaient pas choisi leurs voisins… Et vous ?

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3 Comment vous dire… si vous aimez les livres sérieux, passez votre chemin… Ce livre est pour moi un condensé de bonne humeur, parfois de bêtise humaine, mais pourtant, plein de vérité.

Le principe de ce livre est simple: au fil de balades anodines, des photos prises sur le vif de mots laissés dans les hall d’immeubles, sur les devantures de maisons, ou dans une cage d’escalier ou d’ascenseur…

Il n’y a pas de « style » à ce livre, puisque tout le contenu est fait de photos, mais par contre, l’humour est présent de A à Z, et je crois que c’est justement le réalisme du contenu qui le rend si drôle, car cela fait tellement marcher l’imagination pour essayer de se représenter les personnes qui ont écrit ces mots, leur quotidien, parfois leur ras le bol, que cela en devient succulent… mais parfois effrayant, comme ce pauvre concierge qui a du demander à ses locataires de ne pas jeter de lapin vivant avec sa litière dans le vide ordures de l’immeuble, …

Pour tout vous dire, c’est mon chéri qui m’a ramené ce livre en rentrant des courses, et pour passer un dimanche après midi tout en douceur, j’en ai commencé directement la lecture: en une demie heure, il était lu, mais cela en valait la peine 🙂 anti coup de cafard garanti, la bonne humeur est au rendez-vous pour vous faire rire et sourire. Et puis, on se rend compte que finalement, nos voisins ne sont pas si mal que ça 🙂 on peut toujours tomber sur pire 🙂

Franchement, si vous aimez la petite série « nos chers voisins » sur TF1, vous allez adorer ce livre 🙂 Son seul défaut est d’être trop court à mon goût 🙂

 

Une mystérieuse identité, de Carla Cassidy

Editions Harlequin (Black Rose)
432 pages – Sortie : 1 Mai 2014

Amnésique… Terrifiant, suffocant, le mot tourne comme une spirale sans fin dans l’esprit de Jane. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Impossible de s’en souvenir. Tout ce qu’elle sait, c’est que, sans l’aide de Lucas Washington, l’homme qui l’a recueillie chez lui après l’avoir trouvée, errant seule en pleine nuit, elle serait en grand danger. Qui est responsable des traces de coups qu’elle porte ? Lucas lui a promis de le découvrir… Hors de question de se bercer d’illusions à son sujet, cependant. Car si Lucas, avec son charme brut et ténébreux, l’a immédiatement séduite, elle sait aussi qu’il disparaîtra de sa vie sitôt qu’elle aura retrouvé ses souvenirs… et le père de l’enfant qu’elle porte.

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3 - Contente de l'avoir terminé

Bon bon bon… même si je sais, en ouvrant un Harlequin Black Rose, que ce n’est pas aussi travaillé qu’un livre policier ordinaire, je dois avouer qu’ici, on est ici très en dessous de ce qu’ils ont eu l’habitude de proposer…

Dans un premier temps, il y a très peu de mises en conditions (mais ça c’est habituel… ) C’est un roman rapide et efficace, on entre très vite dans le vif du sujet… En deux pages, la situation est placée et le déroulement commencé…

C’est caractéristique des roman black rose, et c’est ce qui me plait… On va à l’essentiel simplement, posément, sans s’encombrer de superflu

J’aime ce genre de lectures pour mes nuits d’insomnie, quand mes jambes et mon dos me font trop souffrir que pour laisser le sommeil venir facilement. Ces histoires se lisent d’une traité, en deux ou trois heures… donc là, parfait…

Point de vue des personnages, on s’y attache assez vite : que ce soit la femme enceinte amnésique ou le bon samaritain « trop parfait pour exister réellement », ils transpirent la sympathie et l’envie d’en savoir plus sur eux… Ils ne sont pas hyper travaillés, laissent place à l’imagination, aux suppositions… Chacun peut un peu les voir à sa façon, j’ai l’impression, seul l’essentiel nous est dit, ce qui peut servir l’histoire.

Après, l’aspect légèrement à l’eau de rose on aime ou on aime pas… Ici ce n’était pas encore trop prononcé ou trop niais, malgré tout, même si peu crédible, mais on s’y attend avec ce genre de livres donc pas de surprise et pas de déception

Vous vous demandez ce qui ne m’a pas plu, du coup, si l’histoire et les personnages, c’était bien ?

Eh bien tout simplement le style de l’auteur… C’était vraiment trop répétitif.. On avait parfois les mêmes infos, les mêmes descriptions, qui reviennent toutes les 5 ou 10 pages… là, je n’adhère vraiment pas par contre.. car c’est vraiment très très lassant et alourdi un peu le style léger de ce genre de romans.

Si je devais comparer ces petits romans à quelque chose, je dirais aux téléfilms qui passent sur TF1 ou ab3 l’après-midi.. Ils font passer un bon moment lecture, on se laisse embarquer le temps que cela dure, mais une fois le livre referme on l’oublie assez vite…

 

 

 

 

On dirait qu’elle danse de Maïssa Bey

Editions Chèvre-feuille étoilée
63 pages – sortie en 2014

     Le livre sur Amazon

Que peut-il bien se passer dans la tête d’une petite fille qui, un soir, après une colère, ouvre la fenêtre et saute dans le vide ? L’auteure se glisse dans la peau de cette fillette et, le temps d’une représentation, trouve les mots justes pour tenter de dire les peurs, les rêves, la douloureuse lucidité de ces enfants passés de l’autre côté de l’enfance.

« Non, je ne veux pas grandir Je ne veux plus avoir peur Parce que tout au bout de l’enfance,

il y a le monde. Le monde des adultes. De ceux qui ont peur Peur pour nous. Peur pour eux.

Peur de tout…. écrit superbement Maïssa Bey prêtant sa voix à cette enfant de neuf ans qui a délibérément préféré rejoindre les étoiles à (bout de) force d’entendre la pensée raisonnable et raisonnante des adultes

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J’ai eu la chance d’être, pour une fois, sélectionnée pour la Masse critique de Babélio. Cela fait 4 ou 5 fois que je n’étais pas retenue, donc ici, j’étais ravie.

Par contre, quand je l’ai reçu, je me suis dit qu’il était vraiment petit (63 pages écrites en assez grand) et je me suis demandé comment l’auteure pourrait faire passer des émotions aussi intenses que celles auxquelles je m’attendais en si peu de pages…

Et de fait, .. la mayonnaise n’a pas pris du tout avec ce livre, et c’est bien dommage…

Donc pour le resituer, il s’agit d’une pièce de théâtre écrite sur la base d’une histoire vraie… elle retrace les pensées d’une petite fille de 9 ans qui a mis fin à ses jours.

La première chose qui m’a vraiment « choquée » c’est que l’histoire, c’est supposée être cette gamine qui nous la raconte… et pourtant, le style littéraire est tout autre, on se retrouve face au monologue d’un narrateur au verbe bien trop adulte que pour être celui d’une enfant de cet âge, même si elle a murit plus vite que les autres…  J’ai trouvé cela vraiment dérangeant, car du coup, impossible de trouver malgré tout de réalisme à l’histoire, d’y accrocher, et c’est bien dommage… cela enlève toute crédibilité…

Autre chose qui m’a dérangée : l’absence quasi-totale de descriptions…. Je ne lis pas souvent de pièces de théâtre, mais malgré tout, dans celles que j’ai déjà lues, il y avait une alternance de dialogue/monologue et de description des lieux ou des attitudes, qui permettaient au moins de se représenter les choses à la simple lecture du texte… ici, il n’en est rien malheureusement…

Bref, le tout a fait que je ne n’ai été réceptive ni au style, ni à l’histoire, ni au personnage… alors que quand j’ai postulé pour ce titre, j’avais beaucoup d’attente envers celui-ci…

Je dois avouer que c’est donc pour moi une déception totale… car même si le thème est très intéressant, je le trouve quand même fortement sous exploité…