[✎] Judy, portée disparue

Editions Milan
Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 189 pages

« Judy, petite fille de cinq ans, a disparu dans la rue par un froid après-midi de novembre, alors qu’elle était sous la responsabilité de sa grande soeur Kim. Huit années ont passées et Kim n’a cessé de porter en elle une grande culpabilité tempérée par le secret espoir de retrouver sa soeur. Or voilà que des coïncidences mystérieuses, la découverte d’un indice, une émission de télévision sur les enfants disparus vont remuer douloureusement les souvenirs et peut-être apporter du nouveau à l’enquête. »

Après avoir lu « L’affaire Jennifer Jones », je n’ai eu qu’une envie: partir à la découverte d’autres œuvres du même auteur…

En me rendant à la bibliothèque, j’ai eu la chance de trouver « Judy, portée disparue », et le résumé de la quatrième de couverture était tout aussi attrayant:

Donc, je n’ai pas hésité, hop, embarqué 🙂

Je n’ai pas pu résister à commencer ce livre à peine rentrée à la maison… et j’ai eu du mal à interrompre ma lecture tant celle-ci était prenante.

J’ai eu plaisir à retrouver la même écriture agréable, fluide, émotive de Anne Cassidy… Bien que le livre soit, au départ, écrit pour les adolescents, on ne tombe pas dans la caricature ou la stupidité… Il est donc tout aussi adapté pour les adultes quelque soit leur âge.

Tout comme dans L’affaire Jennifer Jones, les personnages de « Judy, portée disparue » sont attachants, troublants, … Le personnage de Kim m’a fait passer les sentiments au bord des yeux, et je n’ai pu que vivre cette histoire comme si je me trouvais à ses côtés… Cette auteure a beaucoup de talent, et arrive sans peine à jouer avec les émotions du lecteur…

On en peut s’empêcher de ressentir la douleur et le désarroi de Kim, qui n’arrête pas de s’imaginer voir sa sœur dans la rue… si seulement elle arrêtait d’encore la voir sous les traits d’une gamine de 5 ans (l’âge de disparition, 8 ans plus tôt)… rien n’y fait, elle ne parvient pas à faire son deuil… Alors je vous laisse imaginer l’espoir qui l’habite quand une amie lui parle d’une jeune fille ressemblant au visage vieilli par logiciel de la police… Espoir, déception, inquiétude, angoisse, tristesse, culpabilité, … sont autant de sentiments et d’émotions qui se chevauchent et s’entrecroisent tout au long de l’histoire…

Le réalisme de ce livre est également très troublant. Pour avoir suivi de près deux cas de disparition d’enfants touchant de près ou de loin des personnes de mon entourage, j’ai pu retrouver dans ce roman la même attitude, les mêmes questions, la même envie de pouvoir connaître la vérité sur ce qui s’est passé afin de pouvoir faire son deuil…

« Beaucoup de personnes en deuil éprouvent de la culpabilité pour les dernières heures qu’elles ont passées avec les êtres qu’elles ont perdus. Elles voudraient toujours avoir agi différemment; avoir été plus aimantes, plus attentionnées. Une femme qui se dispute un matin avec son mari. Il sort et se fait renverser par un bus. Bien qu’ils se soient aimés et aient été heureux, elle se sentira toujours coupable de l’avoir quitté sur une dispute. »

Il en est de même de la création de l’association « enfants perdus », qui n’est pas sans rappeler celle de « Child Focus »…encore un parallèle vécu de près qui rend ce livre encore plus réaliste à mes yeux… Ça m’a ramené certains évènements à l’esprit, et cela m’a troublée… Tout ce qui est mis en œuvre pour retrouver un enfant disparu, les questions que les parents et ses proches se posent, pourquoi elle? Pourquoi ça nous arrive à nous? Est-ce qu’elle souffre? Est-ce qu’elle est encore en vie?

Ce que j’aime dans les romans de Anne Cassidy, c’est qu’on pense tout comprendre, tout découvrir, puis coup d’éclat, tout est remis en questions, de nouveaux éléments réapparaissent, et tout notre raisonnement est voué à l’échec, on se doit de recommencer…

La fin bien que pas du tout prévisible en ce qui me concerne, m’a laissé malgré tout un goût amer… sans vous dévoiler le dénouement, je peux juste vous dire que je le voyais totalement différemment.

Je vous conseille donc vivement ce livre, … criant de vérité, il ne manquera pas de vous émouvoir.

[✎] Alaïss, la délivreuse de vie

Editions Pierre Philippe
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 320 pages

Alaïss, femme d’une étrange beauté.
Femme discrète dont les souvenirs se perdent dans un monde éthéré.
Sa beauté fascine et le bleu de ses yeux émerveille, il est unique.
Elle est aimée de tous, engagée et forte pour défendre la vie et ce qu’elle a de bon.
Pour sa meilleure amie Noëlle, Alaïss s’engage en toute confiance dans une enquête, armée du verbe Aimer, un droit inaliénable au même titre que le droit à la vie.
Elle avance dans une succession d’évènements terribles et dangereux pour sa propre vie et celle de ses amis, en apportant des réponses à un inspecteur suspicieux.
Le coupable peut se cacher.

Alaïss va rencontrer sa mère, et avec elle, comprendre certains souvenirs qui vont l’amener à utiliser avec facilité des qualités et des dons déconcertants. N’est-elle pas la délivreuse de vie, celle qui par un mot, un souffle peut changer notre vie, nous libérer d’une condition, d’un oubli, mais aussi celle qui peut combattre le mal…? Elle délivrera Sue-Jin, Azis et tous ceux qui sur son chemin souffrent et acceptent son aide.

Quand on m’a proposé ce partenariat, j’ai lu deux fois le résumé du livre, et je me suis dit qu’il m’était proposé là un livre original, une histoire qui me semblait émouvante… bref, un livre comme je les aime… Donc j’ai accepté de suite.

Geny Laffitte a une plume délicate, faisant glisser les mots, à l’instar d’un glaçon qui parcourt une petite parcelle de peau: tout en douceur, tout en fraîcheur, cela procure une sensation agréable qui pourtant nous donne des frissons… Je trouve que cette comparaison définit bien la lecture que j’ai pu faire de « Alaïss, la délivreuse de vie ».

J’ai aimé ce voyage entre le monde des esprits et celui des vivants, la communion entre ces deux mondes…

Dans le style de présentation du livre, j’ai apprécié le fait qu’il soit écrit de manière aérée, lisible, en grands caractères…

La présentation en courts chapitres (illustrés en un mot à chaque fois) en rend la lecture rythmée…  cela emmène le lecteur dans une « danse intellectuelle » chapitre après chapitre, petit pas après petit pas… Chaque bref chapitre apportant une nouveauté, un rebondissement, un nouvel élément…

Cela permet aussi de pouvoir faire une pause facilement sans se dire « zut, je vais être perdue pour reprendre la lecture en cours de chapitre ».

Le personnage d’Alaïss est assez surprenant… elle possède donc certains « dons », qui l’amène parfois à des situations des plus particulières…

« Elle décida de se rendre à la morgue « lire » en Peter. Relever les données de son subconscient enregistrées sur l’échelle de son passé. » (page 17)
La fragilité qu’elle peut parfois présenter contraste bien avec sa détermination et son dévouement aux autres…

J’ai aimé son grand sens de l’empathie, de la compassion… Cela l’a rendue touchante à mes yeux, je n’ai éprouvé aucune difficulté à la prendre en sympathie.

« La misère humaine n’était pas une situation nouvelle. Chaque jour, Alaïss voyait de plus en plus d’êtres humains affamés, épuisés par le souci de survivre dans un monde où la loi du plus fort restait impitoyable. La tolérance et la compassion ne se trouvaient que dans un dictionnaire rarement ouvert par une main humaine, à la bonne page pour en lire les définitions. » (page 70)

Par contre, c’est que bien qu’il y ait un peu de suspense dans le livre, cet aspect de l’histoire m’a beaucoup moins agrippée et touchée. J’ai été d’avantage scotchée par les différentes facettes de l’héroïne. Le côté « policier » annoncé sur la quatrième de couverture m’a semblé un peu plat…  Ce qui n’a pourtant pas enlevé le moindre intérêt au roman en lui-même, je tiens à le préciser.

Le gros plus de ce livre, c’est que l’on se promène allègrement d’émotion en émotion, de la sympathie pour un personnage à la peur pour un autre …  de la chaleur apportée au cœur par un acte au sang glacé par un évènement… d’un côté  terre à terre d’une enquête à celui plus spirituel où nous emmène Alaïss pour la mener à bien…

Bien que la lecture de ce livre m’ait été fort agréable et appréciable, ce n’est pas un coup de cœur… Mais je n’hésite pas à le conseiller à tout un chacun. Je pense que chaque personne sera touchée par l’une ou l’autre chose dans ce roman des plus singuliers.

Un tout grand merci au site « Les agents littéraires » de m’avoir permis de découvrir ce livre et cette auteure. Merci aussi aux éditions Pierre Philippe pour ce partenariat.

[✎] Natalie Lindstrom, tome 1 : Regard violet

Editions Bragelonne
Publié en 2008 ~ Langue : Française ~ 305 pages

La police les appelle : « les Violets ». A chaque génération, quelques individus naissent avec les yeux de cette couleur. Ils ont le don incroyable de permettre aux morts de revenir témoigner contre leurs assassins. C’est l’arme secrète de ceux qui luttent contre le crime. Natalie Lindstrom est de ces gens exceptionnels qui appellent les morts à la barre dans les procès pour meurtre. Mais un tueur a entrepris d’éliminer tous ceux qui, comme elle, ont ce don. Et de fermer leurs yeux pour toujours. L’agent du FBI Dan Atwater doit assurer la protection de Natalie, tandis que son esprit est déjà assailli par les cris d’agonie des victimes…

Je me suis lancée dans ce livre un peu par hasard… je ne savais pas quoi lire, et alors que je faisais un sondage sur ma page facebook pour déterminer ma future lecture (on fait ce qu’on peut 😉 ), ce livre est arrivé en tête…

Je ne connaissais pas du tout l’auteur, d’ailleurs… donc la découverte était totale…

J’avais craqué sur le titre, et le résumé était assez intriguant… mais cela faisait des semaines qu’il trainait sur mon ebook sans que je ne me lance dans sa lecture…

Et je dois l’avouer, c’est dommage de ne pas l’avoir fait plus tôt!

Je dois dire que le thème de la communication avec l’au-delà est un sujet que j’affectionne beaucoup et qui éveille souvent ma curiosité. (je suis fan de Ghost Whisperer, Médium et autres Dead Zone). Et l’approche qui en est faite ici, hors du commun, m’a ravie. Les morts et les vivants qui communiquent de manière si ouverte, j’ai trouvé ça vraiment intéressant.

Point de vue de l’intrigue, on entre directement dans le vif du sujet… pas de perte de temps inutiles, pas de descriptions barbantes…

L’histoire est originale, haletante, … C’est indéniable, on accroche et on se demande comment cela va évoluer… Le fantastique, l’imaginaire, côtoient le suspense… c’est vraiment agréable.

La lecture est aisée, car l’auteur réussit à merveille à envoûter le lecteur au fur et à mesure que les pages se tournent… et rien n’a pu me faire décoller de l’histoire. C’est également dû au fait, je pense, que les descriptions tant des personnages que des lieux donne l’impression d’assister à la scène comme si on assistait à une projection cinématographique.

Les personnages sont atypiques, mais typés, originaux…On apprend petit à petit à les découvrir, à les connaître, à les apprécier…

Point de vue de Dan, je n’ai pas trop compris sa phobie de toucher/être touché par un violet… Enfin, si, j’ai compris ses motivations, mais j’ai trouvé cela triste et cela illustre bien aussi certains préjugés.

Celui de Natalie est évidemment très intéressant, et j’ai apprécié ce personnage. Ses troubles m’ont touchée, comme sa peur du noir, ou des ascenseurs…  On comprend, au fur et à mesure, à quel point sa condition de « violet » a joué un rôle important dans son caractère, ses terreurs, et ses goûts parfois étonnants. Son histoire personnelle est émouvante, et la rend attachante.

Ce que j’ai aimé aussi, c’est que contrairement à ce que j’ai pu craindre en commençant la lecture, le livre n’est pas exagérément centré sur Natalie, … Bien sûr, en tant que « violet », elle a une place importante dans le livre, mais même si elle y joue un rôle important, elle laisse la place à d’autres personnages qui prennent plus ou moins d’importance.

La fin est quelque peu prévisible, ça, il faut bien le reconnaître… Enfin, en ce qui concerne le coupable en tous cas… maintenant, les raisons de ses agissements sont restées plus sombres pour moi jusqu’au dénouement..

Pour finir, je vais  sans nul doute faire une petite place dans ma PAL au second tome de cette saga… Peut-être pas là tout de suite, mais prochainement malgré tout…

Je vous le conseille vivement, si vous ne l’avez pas déjà lu…

[✎] Whit Mosley, tome 2 : Entre les morts

Du suspens, oui, mais présenté de manière brouillon

 dans un style pas vraiment agréable à la lecture… Dommage, car en dehors de ça, l’histoire me plaisait…

En pratique :
Editions Le Livre de Poche (Thriller)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 444 pages
Et ça parle de quoi?
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. On découvre bientôt son corps dans une tombe, parmi des ossements humains. Mosley commence alors ses recherches… sans se douter qu’il va très vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal où les apparences sont trompeuses et les zones d’ombre omniprésentes. Après Faux-Semblants, une nouvelle enquête de Whit Mosley, le juge le plus atypique du Texas, où, une fois encore, Jeff Abbott déroule une intrigue diabolique.

 ₪ L’avis de lectrice:
Est-ce qu’en ce moment, je deviendrais trop exigeante avec mes lectures, mais pour l’instant, pas mal de déceptions de la part de lectures desquelles j’attendais pourtant pas mal de choses…
C’était le premier livre de cet auteur que je lisais, et j’en ai trouvé le style terriblement brouillon… La lecture est perturbée dans sa fluidité à cause d’une manière d’écrire des plus surprenantes: des tournures de phrases compliquées, de la ponctuation usitée de manière très aléatoire et parfois à mauvais escient…  et je dois reconnaître que j’ai beaucoup de mal à accrocher à un texte où la ponctuation est trop peu ou mal utilisée.
Les personnages ne sont pas dérangeants, mais par contre, ils n’ont pas vraiment de personnalité… ils sont relativement singuliers, et de ce fait, je n’ai pas réussi à m’y accrocher, malheureusement… Maintenant, pour prendre un peu la défense du livre malgré tout, comme ce livre est le second opus d’une série, dont je l’ai pas lu « Faux-semblant », le premier tome, et peut-être que si je l’avais lu, j’en saurais un peu plus sur les personnages récurrents et les aurais un peu plus apprécié…Et ce manque d’attrait de ma part m’a empêché de pouvoir apprécier le livre à sa juste valeur.
Un point positif, malgré tout: le suspens est présent, et cela pousse le lecteur, malgré tout, à continuer la lecture pour savoir ce qui va se passer…  On en oublierait presque les contraintes du style de l’auteur…  On plonge dès le départ dans une ambiance lourde de sous-entendus, de tension presque palpable…
Les rebondissements s’enchaînent, de manière à ne pas laisser au lecteur le temps de s’ennuyer… ce qui est appréciable, il faut le reconnaître.
Le style est assez direct, on ne tourne pas bêtement autour du pot, et cela aussi, j’ai aimé.
J’avoue que j’ai  encore plusieurs autres livres de Jeff Abbott dans ma PAL, et que je suis un peu réticente à les lire tout de suite au vu du goût mitigé que m’a laissé « entre les morts ». Restera à voir si les quatrièmes de couverture vont venir prendre le dessus sur la déception présente.
Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Le livre de poche.

[✎] Le berceau vide

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Sylvie ne s’est absentée que cinq minutes et cela a suffi pour qu’on enlève son bébé. Avec le temps, les chances de le retrouver s’amenuisent mais il y a pire : Sylvie est soupçonnée, par le FBI et Peter, le père de la petite fille, de s’être débarrassée de son enfant. Une seule solution reste à Sylvie : mener sa propre enquête pour retrouver le bébé…
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Waouw, ce livre est bouleversant…
Je ne m’attendais pas à ça quand j’en ai commencé la lecture, mais ce roman est tout simplement un thriller haletant…
Il m’est assez difficile de trouver les mots pour exprimer ce que j’ai ressenti, car j’ai tellement envie de vous en parler que je risque de spoiler l’histoire, … ce que je ne voudrais pas…
Voilà un petit point de présentation des différents personnages principaux… (c’est un bon début, non? )
Sylvie, jeune femme souvent en conflit avec elle-même, souffrant d’un trouble de l’attention depuis l’enfance. Son plus grand bonheur: la rencontre avec Peter, son futur mari, qui lui a donné sa plus grande joie sous les traits de Calli, sa fille. Très influençable et naïve, elle a du mal à faire le point sur ce qui est bien ou pas, et c’est ainsi qu’elle va laisser sa fille de quelques minutes seule à la maison le temps d’aller faire une course « parce que Peter lui a dit de ne pas toujours être sur le dos de leur fille », de la laisser parfois seule… C’est ce qu’elle a fait… une erreur dont elle paie les lourdes conséquences.
Peter, homme d’âge mur, toujours obnubilé par son travail, toujours en déplacement pour l’une ou l’autre affaire urgente. Attentionné envers Sylvie, il essaie peu à peu, depuis leur rencontre, de lui donner confiance en elle,… il tente de la défaire de l’emprise qu’à sa mère sur elle, et lui faire comprendre qu’elle est tout aussi capable que n’importe qui si elle se donne la peine de se concentrer.
Hannah, mère de Sylvie. C’est une femme très autoritaire et convaincue que sa fille n’arrivera à rien à cause de son trouble de l’attention. Elle a d’ailleurs tenté de convaincre sa fille qu’elle ferait une mauvaise mère et qu’il serait préférable qu’elle avorte.
L’inspecteur Martinson, premier policier chargé de l’enquête, qui verra ses soupçons se poser sur Sylvie… J’ai été « charmée » par ce personnage et son évolution au fur et à mesure de l’enquête…
Dolan, agent du FBI, terriblement antipathique qui ne fait rien au hasard. Il se base sur ses à priori, et c’est ce qui fait que pour lui, Sylvie a tout de la parfaite coupable, et il fera tout pour la faire craquer pour qu’elle avoue ce qu’elle a fait au bébé…
Le livre met donc en scène l’enlèvement (potentiel) d’un bébé… Celui de Sylvie et Peter, la petite Calida.
La personne qui a découvert l’enlèvement? Sylvie, sa mère, et dont le trouble de l’attention fait d’elle, aux yeux de tous, une mère indigne, incapable de s’occuper correctement de son enfant. Elle se retrouvera vite au centre de l’enquête comme suspecte, car tout le monde vient à penser qu’elle aurait pu se défaire de sa fille à cause de son trouble de l’attention, tout simplement parce qu’elle trouverait trop contraignant ou désintéressant de s’en occuper…
L’enquête qui sera menée mènera à certains points troublants, …
Ce roman m’a beaucoup touchée, il m’a souvent mis les larmes au bord des yeux, car je n’ai pu m’empêcher de prendre, malgré tout, le personnage de Sylvie en sympathie, de ressentir une certaine empathie vis-à-vis d’elle, et de ressentir toutes les émotions qu’elle peut ressentir en tant que jeune mère dont l’enfant a disparu.
J’ai trouvé le livre relativement simple à lire, les pages se tournaient sans grande difficulté, sans doute parce que je suis rentrée à 100% dans l’histoire, ce qui fait que tout s’est imbriqué de manière phénoménale… L’écriture est fluide, ce qui permet aussi de bien assimiler l’histoire au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.
L’histoire en elle-même, autant que le dénouement, sont vraiment ingénieux… Je ne m’y attendais pas du tout… On y trouve une telle machination, à la limite du « démonique », terriblement bien ficelée, étudiée, appliquée…
Ce que j’ai également apprécié dans le livre, c’est que pour mettre le doute dans la tête du lecteur, tous les protagonistes (Sylvie, Hannah, Peter, …) vont à tour de rôle être mis sous le projecteur, considérés comme  suspects l’un après l’autre, mettant en avant des arguments troublants pour convaincre de la culpabilité de chacun et pousser le lecteur dans le doute.
·•●oO En bref?  Oo●•·
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Un livre captivant, qui se lit d’un trait…
Je vous le conseille vivement. C’est pour moi un thriller court mais qui vaut largement le détour…

[✎] Sous les mains sanglantes

Editions J’ai Lu
Publié en 2011 ~ 509 pages

Un très bon roman, dans un style à la fois simple etsinueux, avec un gros zeste de psychologie …pour le plus grand plaisir desamateurs de bons thrillers…
Je partage avec vous la bande annonce du livre, pour ceux qui veulent 🙂
Le profileur Tony Hill, grièvement blessé par un patient del’hôpital psychiatrique, affronte, de son lit de douleur, la rapacité de sagarce de mère. Quant à Carol Jordan, elle doit élucider plusieurs meurtresayant pour point commun une liste de plantes vénéneuses. Parce que la premièrevictime est la vedette du football club de Bradfield, l’émotion du public frôlel’hystérie…
Ce que j’en ai pensé?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure a le chicpour nous donner du suspens petit bout par petit bout, pour ne pas que l’on selasse durant la lecture… les indices nous sont transmis peu à peu, comme lesable qui s’écoule d’un sablier, lentement mais sûrement…
Non, seulement, on est dans un suspens de haut vol, mais deplus, l’aspect psychologique n’est pas en reste, ce qui est vraimentpassionnant.
On entre de manière très facile dans le roman, … que ce soitpar le style de l’auteure ou par les personnages, tout est fait pour que lelecteur se sente à l’aise au fur et à mesure de la lecture… tout est bienpensé, étudié, … 
Les différents chapitres alternent les narrateurs, ce quipermet de ne pas se « lasser », de ne pas avoir un sentiment deredondance ou de longueur… c’est une bonne chose, car le roman est malgré toutun peu tiré en longueur, mais le fait de voir les choses sous le regarde desdifférents personnages efface cette sensation…
Parlons-en, justement, des personnages… ils sont toutsimplement originaux… pittoresques même… mais ils n’en sont pas moins agréables…et leur originalité fait également un peu celle du roman. 
Certaines choses sont également faites, en cours de lecture,pour prendre le lecteur à son propre jeu, le faire douter, le faire sortir dessentiers battus, et lui faire constater que ce qu’il pensait comme établi estloin de l’être…
D’ailleurs, la fin est des plus étonnantes, mais je vouslaisse le plaisir de la découvrir par vous-mêmes.. mais fallait y penser 🙂
Cela complète à merveille l’histoire un peu sinueuse que lelecteur a pu découvrir tout au long du roman..
Par contre, à certains moment, l’auteure met certaines touches »d’humour » (ou du moins, des détails ) qui m’ont plus fait sourirequ’autre choses » dont je me serais bien passée… mais cela n’a pas plus queça entaché ma lecture, donc ça va.
Bref, un très bon roman, et je n’hésiterai pas à m’essayer àla lecture d’autres œuvres de cet auteure.
Un petit extrait?
« Ce soir-là, non contente d’être pleine, la lune subissait desurcroît une éclipse partielle. Les ombres laiteuses de la surface lunairevirèrent peu à peu au jaune sale, puis à l’orange foncé, tandis que la terrepassait entre elle et le soleil. Pour la plupart de ceux qui l’observaient,elle revêtait une mystérieuse beauté, suscitant respect et admiration. PourLloyd Allen, un des détenus les moins stables de Bradfiels Moor, c’était lajustification absolue de sa conviction que la fin des temps était proche etqu’il était donc de son devoir d’expédier à son créateur le maximum de monde.Il avait été hospitalisé avant d’avoir atteint son objectif : verser leplus de sang possible afin que ces âmes libérées puissent monter au ciel sans entravelorsque viendrait l’instant fatidique. Et il brûlait d’un désir d’autant plusvif que sa mission avait été contrariée.« 

Merci au site « partage lecture » (plus particulièrement Thot) et aux éditions « j’ai lu » de m’avoir permis de découvrir ce livre…

[✎] L’adieu à l’ange

Livre lu en partenariat avec Babélio.

Editions Harlequin (Suspense)
Publié en 2011 ~  502 pages
Un livrebeaucoup trop long… au moins 200 pages sont, pour moi, de trop dans ce roman…qui commence réellement, selon moi, dans la troisième partie, soit vers la page280…

L’histoire: A la mort d’Edward, leur petit garçon de 12 ans, Greg et Liz Hopkins sereplient sur leur douleur, anéantis. Jusqu’au jour où un terrible doutes’empare de l’esprit de Greg : et si une erreur médicale avait étécommise ? Une erreur que son ami et collègue, le brillant chirurgien Willie Stringer, en chargede la santé du petit Edward, aurait tenté de lui dissimuler pourprotéger sa carrière. Dès lors, accablé par des soupçons chaque jourplus pesants, Greg se sent prêt à tout pour établir les véritablescirconstances du décès de son enfant et tenter d’apaiser la douleur deson épouse. Une douleur mêlée d’un irrépressible désir de vengeance.Car faute de découvrir la vérité, il le sait, il perdra à jamais cellequ’il aime.

 Mon avis?

 Ahhh j’ai cru quela chronique de ce livre n’allait jamais voir le jour…

Je crois que jen’ai jamais eu autant de difficultés à avancer dans un livre malgré un thème etune histoire qui m’intéressaient au plus haut point…
Le début estsurprenant… ce thriller commence en effet avec force: la description descirconstances du décès de ce petit garçon, Edward, m’a prise au cœur… L’auteura réussi à nous livrer cette mort d’une manière si poignante… les larmes mesont venues aux yeux et mon cœur s’est serré… j’ai eu tellement l’impressionqu’en lisant ces lignes, j’assistais à la scène…
Puis, toutretombe… pendant de nombreuses pages, on retrace l’évolution de l’amitié entrele père de l’enfant et le médecin qui a opéré son fils avant son décès, quiétaient amis depuis leurs études…
Alors certes,voir l’évolution de cette amitié permet de bien avoir le sentiment de lesconnaître, mais trop, c’est trop… j’en suis arrivée à m’ennuyer, et c’est cequi fait que j’ai eu autant de mal à avancer dans le livre. Car rien que cettepartie prend pas mal de pages du livre… je ne dirais pas de pages de trop, maistout cela aurait pu malgré tout être fait de manière bien plus condensée, sanspour autant perdre d’intérêt…
D’ailleurs,j’ai bien faillit abandonner la lecture de ce livre quand j’ai vu qu’en quinzejours, j’avais à peine lu une centaine de pages du livre.. mais je me suis faitviolence et l’ai pris à bras-le-corps pour enfin le terminer…(et puis, comme c’était un SP, je me suis dit que je me devais d’aller jusqu’au bout)
Et j’ai bienfait…
Pour moi, lapartie la plus intéressante du livre commence à la page 281… c’est pour dire…ce qu’il y a avant représente, pour les ¾  du superflu, je pense…
C’est là quepour moi, le thriller reprend à proprement parler, que l’histoire retrouve unminimum d’intérêt… les 200 dernières pages m’ont ravie…
Ellescontiennent le dénouement au compte goutte dignes d’un bon thriller, … quim’ont tenue en haleine…
Le style del’auteur, vous l’aurez compris, ne m’a pas entièrement convaincu… trop dedescriptions, de superflu, d’inutile… ce qui est dommage, car à part ce »gros détail », il a la plume agréable pour le lecteur… une fois dansl’action, les pages se tournent sans qu’on ne s’en rende compte…
Je leconseillerais surtout aux personnes qui aiment les longues descriptions, lesconnaissances prolongées avec les différents personnages, quand leur histoirenous est contée de manière aussi imposante que l’action du livre en elle-même…je suis certaine que ces personnes seront enchantées de ce roman…

[✎] Skeleton Creek, tome 1 : Psychose

 J’ai adoré… un gros coup de coeur…
Un concept original, des vidéos super qui ajoutent un côté angoissant, je suis sous le charme 🙂

Il y avait un petit temps déjà que j’avais ce livre sur ma « bibliothèque des livres à lire », mais bien que l’envie de m’y mettre y soit, je ne sais pas pourquoi, je ne m’étais jamais lancée…

Puis zou, pendant mes vacances, je me suis dit « c’est le moment, c’est l’instant »…
C’est ainsi qu’un dimanche fin de matinée, je me suis mise à la lecture de ce livre…
Il faut dire que le résumé est des plus intrigants, et a attisé de plus en plus ma curiosité, sans parler des nombreuses critiques que j’avais déjà lues… bien que les avis furent très divergents sur cet ouvrage…
La quatrième de couverture:
 » Il se passe des choses étranges à Skeleton Creek. Des choses terrifiantes.
Avec Sarah, ma meilleure amie, j’ai tenté de percer un sinistre secret. J’ai failli en
mourir. À présent, je suis coincé chez moi, une jambe dans le plâtre. Je ne peux plus
faire confiance à personne. C’est à peine si j’ose croire à ce que j’ai vu et entendu.
Depuis que nos parents nous ont interdit de communiquer, Sarah et moi, je suis désespérément seul. Je m’efforce de mettre cette effrayante histoire par écrit pendant que Sarah, armée de sa caméra, poursuit notre enquête. À chacune de ses découvertes, elle m’envoie un mot de passe qui me permet de visionner la vidéo en cachette.
Ainsi, ensemble, nous continuons à traquer le mystère, prêts à tout pour exhumer la vérité.
Mais, nous le savons, rien n’est plus dangereux que de vouloir déterrer les fantômes du passé. Surtout dans une ville comme Skeleton Creek.
« 
  
Déjà, j’ai adoré le concept de livre interactif… mêler le support papier du livre avec les vidéos à aller voir sur internet… Une idée originale et attrayante… Surtout quand comme moi, on passe la plupart de ses heures de lecture avec malgré tout, le portable à portée de main 🙂 Moi, une geekette?? Euh, oui, on peut dire ça 😉
Maintenant, il faut aussi reconnaître que ce principe d’interactivité peut, à juste titre, en déranger plus d’un, car si certains aiment lire dans le bus, dans le train, dans les salles d’attente de médecins ou d’hôpital, ce livre n’est pas vraiment adapté, car il leur faudra interrompre leur lecture le temps de pouvoir regarder les vidéos chez eux (ou au boulot :p)… mais une fois cet inconvénient passé, le principe est génial.
Les personnages… que dire d’eux… je m’y suis attachée assez facilement… il faut dire que dès qu’on me fait un tant soit peu frissonner, je rentre complètement dans l’univers du livre et que les personnages me semblaient être « de vieilles connaissances ».
Il faut dire que l’aspect « journal intime » permet de se sentir proche de Ryan, et que les vidéos font de même vis-à-vis de Sarah.
Le livre en lui-même est également une pure merveille… un « bel objet »… à savoir que pour permettre au lecteur de bien rentrer dans le concept, il est réalisé comme un véritable journal intime et présenté comme tel… : papier jauni, ligné, avec une police manuscrite. J’ai adoré ça… surtout ponctués de « documents annexes » tels que des éléments de recherche, des mails de Sarah, … le tout permet de rendre le récit plus « réaliste » et inquiétant…
 
 
Point de vue des vidéos, on ne peut nier qu’elles soient réalistes, bien ficelées, bien réalisées, et mettent bien dans l’ambiance du roman… elles sont angoissantes, terrifiantes, … surtout si comme moi, on n’a pas trouvé de meilleur moment pour les regarder que très tard le soir, dans une maison toute calme et plongée dans le noir… D’ailleurs, heureusement que mon chéri à un sommeil de plomb et n’a pas été réveillé par certains de mes cris d’étonnement, voir de frayeur… même si les films d’horreur, ça me connaît 🙂
Les bandes vidéos ne sont pas sans me rappeler les films « Blair Witch », j’y ai retrouvé cette même ambiance de vidéo-amateur, le stress communicatif, … (je suis une inconditionnelle de Blair-Witch :D)
Je pense d’ailleurs que les vidéos amènent le suspens bien plus que l’aspect livre/journal intime… les deux se complètent bien, dirons-nous.
Je me suis sentie happée par l’histoire, j’ai eu réellement l’impression de « faire partie de l’équipe », de faire moi-même partie de ce livre, de participer de manière concrète à l’intrigue, à l’enquête… D’ailleurs, une fois le livre commencé, j’ai été tellement transportée dans son univers que j’en ai oublié d’aller dormir…
J’aime le personnage de Ryan et la manière dont il se décrit… une personne à l’imagination sans borne à tendance horrifique et mystérieuse depuis sa plus tendre enfance, qui a besoin d’écrire encore et encore… ça me correspond bien dans l’ensemble  🙂 ça me rappelle moi vers 1à ou 12 ans…
Comme se doit de l’être le journal intime d’un adolescent, le style d’écriture est simple, sans fioritures ni mots savants. C’est un langage adapté à toutes les tranches d’âges… mais attention malgré tout que le roman ne me semble pas opportun pour les plus jeunes, âmes trop sensibles s’abstenir…
Et autre chose que j’ai aimé dans ce « journal »: les références à des œuvres d’Edgar Allan Poe, qui, personnellement, m’ont donné envie de me replonger dans ces « œuvres oubliées » si je puis dire…
En bref, le mélange des médias m’a conquise, l’histoire m’a convaincue, et le livre m’a charmée… Un concept original et bien mené… que demander de plus?
Ah, si, je sais… le second tome 🙂

[✎] Éveils ; 365 pensées de sages d’Asie

J’ai toujours adoré les livres qui parlent de sagesse, de zen, etc.. et donc, j’ai plaisir d’en louer un de temps en temps à la bibliothèque…
Ici, j’avais loué ce livre car rien que par son titre et sa couverture, le livre m’a attirée… 
 
Ce livre est une petite merveille… pour chaque jour, une pensée, et pour chaque pensée, une superbe photo… les pensées sont apaisantes, les photos le sont tout autant…
Il me serait impossible de « critiquer » un tel livre… je ne peux que partager avec vous quelques pensées qui m’ont plus particulièrement plu…
« Le respect pour les autres suit la reconnaissance de notre lien avec eux. Alors, les relations deviennent plus aisées, la communication coule mieux ». Sogyal Rinpotche
« Il est possible d’éprouver le sentiment que quiconque nous rencontrons, quelles que soient les circonstances, nous est un frère ou une sœur. Aussi nouveau que soit le visage ou aussi dissemblable que soient l’habit ou la conduite, il n’y a pas de clivage significatif entre nous et les autres. C’est folie que de s’arrêter aux différences extérieures, car nos natures fondamentales sont les mêmes. » Dalaï lama
« Y a-t-il un seul mot qui puisse guider l’action d’une vie entière? Ne serait-ce pas considération? Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fit ». Confucius.
« Si vous négligez le bonheur des autres, à long terme, vous serez perdant ». Dalaï lama
Normalement, ce livre suit le principe d’une phrase par jour, tout au long de l’année. Comme ici, je devais rendre le livre, ce fut un « concentré de sagesse », mais que cette lecture est apaisante et plaisante… je n’hésiterai pas à relouer de temps en temps un livre similaire…
Ces pensées sages permettent tellement de choses… quand le moral est au plus bas, elles permettent de relativiser et le faire remonter… quand tout va bien, elles permettent de conserver le bonheur et la sérénité, et en toutes circonstances, elles permettent de réfléchir sur sa condition d’être humain et son comportement face aux évènements de la vie et face aux autres…

[✎] Imitation : Une parodie


·•·oO Ca parle de quoi? Oo·•·
´`·.·´`
Les Vampires vous fascinent ?
N’hésitez plus, laisser vous tenter !

Quand Belle arrive dans son nouveau lycée, elle tombe sous le charme ravageur d’Ebouard, un geek hypersexy. En plus c’est sûr, c’est un vampire : il ne mange pas ses frites à la cantine et la neige… fond sur lui.

Mais comment, oh oui, comment faire pour le convaincre de la mordre et faire d’elle sont amour éternel ?

De la rrrromance, du danger, des parents complètement largués, un brin d’hystérie, une soirée « vampires », tous les ingrédients sont réunis pour une histoire d’amour encore plus incroyable que « Raison et Sentiments » et « Les Hauts de Hurlevent » réunis.
·•·oO Et j’en pense quoi? Oo·•·
´`·.·´`
J’avoue que sur ce coup là, j’avais envie de lire quelque chose de marrant, de loufoque, de déjanté… quelque chose qui me sorte la tête de tout…
Je me suis donc tournée vers ce livre qui, d’un premier abord, avait l’air de correspondre à ce que je cherchais…
J’avais craqué pour ce livre aussi pour la raison suivante: j’avais adoré la saga Twilight… donc je me suis dit, pourquoi ne pas en lire la parodie, après tout, c’est comme si cela faisait partie du « même lot » 🙂
Par contre, alors que je l’ai acquis début janvier (si mes souvenirs sont bons), il restait dans ma pile de livres à lire sans que jamais je n’aie le « courage » de me lancer dans sa lecture… En effet, j’avais pu lire sur le net pas mal d’avis négatifs… 
Et finalement, je l’ai lu en une séance, et je dois bien reconnaître que l’effet escompté était là… 
Ce livre est tout simplement… comment dire… joyeusement débile 🙂
L’humour dans ce livre n’est pas de l’humour très recherché, et il est donc à prendre au premier degré si on ne veut pas passer un mauvais moment en compagnie du livre… 
Les personnages sont caricaturés à l’extrême, les situations plus rocambolesques les unes que les autres, les références à certains indémodables que ce soit dans le domaine général ou télévisuel (notamment Buffy contre les vampires) très plaisantes… (ehhh oui, j’adore quand un livre me remet en tête d’autres ouvrages)… 
Il est clair que l’on est loin de la « grande littérature », mais ce livre m’a au moins permis un moment de détente, m’a arraché quelques sourires à sa lecture, et je ne regrette pas de m’être laissée tenter et de l’avoir enfin sorti de sa bibliothèque…

[✎] L’immortel

·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Un homme est laissé pour mort dans un parking avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ressuscitera avant de se venger de ses ennemis. C’est l’histoire d’un Monte-Cristo des temps modernes, un suspense inspiré de faits réels mais où tout est inventé, au cœur du Milieu marseillais. Dans ce roman dont Marseille est le héros, toute ressemblance avec des personnages ayant existé n’est pas toujours fortuite. L’auteur a fait du vrai avec du faux et du faux avec du vrai. C’est pourquoi, ici, tout est vrai et tout est faux, comme dans les livres, comme dans la vie, comme en Provence.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
´`·.·´`
Ce livre m’a  été offert par mon chéri, … je ne savais pas du tout à quel genre de livre je m’attaquais…
Au vu de la quatrième de couverture, je me suis dit que j’avais affaire à une simple histoire policière « à la française »… et puis finalement, j’ai découvert que ce livre était une vraie bombe à retardement…
A partir de quand le lecteur lis la première page, il se retrouve impliqué dans une histoire explosive, qui ne laisse aucun répit, aucun temps mort… L’action s’enchaîne, inlassablement, de manière continue et surprenante…
Les chapitres, courts, mènent le rythme de l’histoire. La plume de l’auteur est assez particulière, « agressive », nerveuse, énervée…
La lecture, bien que dure, a été assez rapide… car l’action est telle qu’on veut absolument savoir de quoi le suite sera faite, et donc, impossible ou presque de déposer le livre en cours de route.
Le seul bémol que je pourrais émettre, c’est que cette histoire est tellement violente que ça a eu tendance à me déranger… mais de ce point de vue, rien à reprocher à l’auteur, il s’agit de ma propre sensibilité à la violence.
Un thriller étonnant, détonnant, violent et sanglant…
·•●oO Et le film?  Oo●•·
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Sur ma lancée, j’ai désiré malgré tout regarder le film…
Bien qu’il soit fidèle au livre et intéressant, j’ai moins apprécié le film que le livre… tout simplement parce que lire la violence est une chose qui m’a déjà mis très mal à l’aise, mais la voir en images, cela m’a terriblement bouleversé et chamboulée… c’était un peu trop pour moi…
Le casting du film est pourtant de qualité: Jean Reno, Kad Mérad, Joey Starr, Marina Foïs, … des acteurs qui, pour la plupart, nous ont habitué à autre chose comme registre… mais qui mis ensemble font de cette adaptation un très bon film!
Tout autant que le livre, le film est à la fois violent à l’extrême, déroutant, émouvant aussi, et c’est un cocktail détonnant…
·•●oO Et aussi?  Oo●•·
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Merci Nodreytiti qui organise le challenge « regarde ce que tu lis »

[✎] Charlie n’est pas rentrée

Alors qu’elle s’apprête à quitter la grisaille de Sandling Island pour des vacances au soleil avec sa famille, Nina attend Charlie, sa fille, adolescente imprévisible et secrète. Mais Charlie est en retard et Nina est de plus en plus inquiète. Elle le sait, elle le sent : Charlie est en danger.
Fugue, accident, kidnapping ? Dans la petite île battue par les vents, face à l’indifférence de ses voisins et à la lenteur de la police, Nina entame une angoissante lutte contre la montre pour sauver sa fille. Sa seule arme pour sortir de ce cauchemar : son instinct…

Ahhh il y a un bout de temps que j’avais envie de lire ce livre, et je dois bien avouer que l’attente valait la peine! J’ai franchement adoré…

Dès les premières lignes, je me suis sentie happée dans cette histoire, j’ai ressenti la détresse de cette mère qui découvre que sa fille ne rentre pas comme elle le devrait…
Son personnage est très attachant, dans le sens où tout au long du roman, on vit au même rythme qu’elle… on ne peut s’empêcher de se poser mille et une questions, comme cette mère, de partager son angoisse, …
Le style dans lequel le livre est écrit est propice à servir les besoins de l’histoire… des phrases simples, mais qui laissent transparaître une palette d’émotions allant de la souffrance à la colère, en passant par l’incompréhension et le doute…
Le début met bien en place le décor: on découvre l’île, ses différents habitants, leurs habitudes, un peu de leur passé… tout ce qu’il faut pour pouvoir apprécier à sa juste valeur le reste du roman.
Les personnages sont tous intéressants à leur manière, ils ont chacun leur « charme », ces caractéristiques qui font qu’on s’interroge sur eux et qu’on a envie d’en savoir plus…
On est poussé à faire des suppositions sur le dénouement de l’histoire tout au long du livre, mais pourtant la chute de l’histoire, je ne l’ai pas vue venir…
Seuls petits bémols, j’aurais vu la fin un tant soit peu différente…
Et je regrette que la compagnon de Nina n’ait pas une place plus prépondérante dans l’histoire, qu’il n’y participe pas plus activement tout au long de l’enquête sur la disparition de Charlie.

Un très bon roman, qui me donne envie d’en découvrir d’avantage de ces deux auteurs…

[✎] L’enfant dormira peut-être

Journaliste de radio mariée à un célèbre journaliste de télévision, Ruth voit enfin la vie lui sourire. Pour la jeune femme qui a perdu ses parents très jeune, l’affection que lui témoigne sa belle-famille va au-delà de ses espérances. Cependant, plus le temps passe, plus sa belle-mère semble vouloir tout régenter autour d’elle. La pression s’accentue alors qu’enceinte, Ruth perd son emploi. Et à la naissance du bébé, elle n’aura de cesse de la faire passer pour une mauvaise mère.

Ce livre est arrivé dans mes envies livresques un peu par hasard, mais comme on dit, le hasard fait souvent bien les choses… et ce livre ne fera pas mentir le dicton 🙂
Cette histoire m’a prise dans ses pages dès le départ… Une femme qui se retrouve à tout quitter pour vivre avec l’homme qu’elle aime, laissant derrière elle amis, appartement, et tout ce qui va avec… ça ne pouvait que me parler 🙂
Puis, peu à peu, la belle-mère va devenir de plus envahissante, de plus en plus exigeante, de plus en plus présente et va décider de tout… (ouf, là, ça ne se rejoint pas avec ma réalité … je peux souffler, j’ai une belle-famille très très sympathique 😉 )…
On cerne vite le caractère des personnages, et on apprend ainsi à pouvoir anticiper les réactions des personnages, qui pourtant continuent à surprendre tout au long du livre… 
Les mots qui font cette histoire sont à la fois simples et choisis avec soin, car on ne peut se détacher de cette histoire une fois le livre ouvert. Les évènements s’enchaînent de manière certes très prévisible… mais pourtant, les réactions et actions de cette femme (la belle-mère) n’ont eu de cesse de me surprendre, de me prendre au dépourvu…
L’histoire a réussi à me mettre le cœur à l’envers, les larmes aux yeux, car je me suis dit « mais comment elle (la belle-fille) peut supporter tout cela de la part de son mari (totalement démissionnaire de son rôle de mari et de son rôle de père, au bénéfice de son travail) et de sa mère (qui prend en charge TOUTE l’éducation de l’enfant qui n’est pas le sien)… Les manœuvres malveillantes de cette dernière sont sans limite, …
Ce livre récolte donc mes faveurs, car entre le style de l’auteur fluide, aéré, agréable à lire, pas pesant du tout (pas de longues phrases interminables, pas d’effets de styles visant à impressionner…), … des détails juste ce qu’il faut pour émouvoir, énerver, inquiéter et attendrir le lecteur…
Alors même si au départ, vous vous dites que ce roman est calme, plat, sans action, que ce n’est que le reflet d’une vie banale d’une femme active qui devient mère au foyer, détrompez-vous… Vous allez partir à la rencontre d’une belle-mère hypocrite, sans scrupules, à la limite d’être machiavélique, qui ne cessera de vous étonner de par son imagination pour nuire à sa belle-fille et s’accaparer son enfant tout en récupérant son propre fils…

Un livre que je vous conseille sans aucune réticence…

Si je devais le décrire en deux mots, ce serait « thriller psychologique »….. manipulations, mensonges, dénigrement, faux-semblants… un cocktail détonnant…

[✎] Celui qu’on ne voit pas

Quand j’ai lu le résumé lors de la proposition de partenariat sur Livraddict (en collaboration avec les éditions « le livre de poche », je n’ai pas hésité une seule seconde malgré le fait que je ne connaissais pas du tout l’auteur:
 » Après s’être disputée avec son compagnon lors d’une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu’on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache. Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où ses amies et elle se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et les quelques verres de vin qu’elle a bus, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit. Celui qu’on ne voit pas. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit au plus vite découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe de nouveau.« 
Un soupçon de tueur en série? Je ne pouvais pas ne pas postuler, et j’ai eu la chance d’être sélectionnée…
Il me tardait de le recevoir, et une fois que ce fut fait, j’avais hâte de le commencer…
Je ne saurais expliquer pourquoi, mais les histoires relatant des meurtres perpétrés par des tueurs en série ont toujours provoqué  un attrait tout particulier (il en est de même pour les séries, vu que je suis fan de « esprits criminels ».)
Dès le départ, le roman est agréable à la lecture… le style d’écriture est simple mais bien à propos, … cela rend le roman facile à lire, les pages se tournent tout naturellement, …
Le fait que l’histoire nous soit contée au fur et à mesure, au jour le jour, rythmée par des chapitres relativement courts, cela aide aussi à rester dans l’ambiance, dans l’histoire, et de vouloir absolument « lire un chapitre de plus » pour connaître la suite. Cela attise la curiosité du lecteur tout au long du roman.
Le roman possède pas mal de points positifs: un tueur en série quasi insaisissable, en apparence choisissant ses victimes sans aucun lien direct apparent entre elles… une intrigue intéressante, une histoire qui tient la route…du suspens fait de rebondissements laissant à chaque fois le lecteur dans le doute et dans l’expectative de la suite…
Sans compte des descriptions de scènes (les lieux proprement dits) qui sont très bien faites, … elles instaurent à elles-seules une atmosphère intrigante, angoissante, mystérieuse… ce qui ne manque pas de servir les intérêts de l’histoire en elle-même.
Mais…
Car oui, il y a un mais… Je me suis malgré tout ennuyée… je m’attendais à mieux, à « plus »… plus de quoi, je n’en sais rien, je n’ai pas réussi à le déterminer… On reste dans le classique, je trouve, avec rien qui ne le démarque des autres thrillers du genre… Rien de vraiment « percutant ». C’est à la limite du « trop lent » pour moi…
Point de vue des personnages, rien n’y a fait, je n’ai pas réussi à m’y attacher…    à aucun d’entre eux… peut-être est ce dû à un manque de description psychologique, ou de leur histoire, je ne sais pas… même si les personnages pouvaient sembler intéressants, je n’ai réussi à les prendre en sympathie plus que ça ou m’identifier à un seul d’entre eux. Mais par contre, j’ai apprécié que pour une fois, on ne soit pas rentrés dans la caricature du policier célibataire, alcoolique et déprimé. Car il faut reconnaître que j’ai horreur de ce genre de « flic » de qui on aurait presque pitié tant son métier occupe tout son temps au point de ne lui laisser aucune chance de vie privée épanouie…Donc retrouver ici un policier que l’on peut qualifier de « personne normale » est très plaisant.
Un avis en demi-teinte à tendance positive, dirons-nous 🙂 un livre divertissant mais pas « transcendantal »…
Finalement, je retiendrai de ce livre principalement le meilleur malgré tout, car il m’a donné envie de découvrir d’un peu plus près la littérature nordique que je ne connais que très peu.

Certes, je n’ai pas été convaincue à 100% par cet ouvrage, mais il reste un livre à découvrir pour les personnes qui aiment ce qui à trait aux tueurs en série, aux thrillers, …

[✎] L’affaire Jennifer Jones

Je dois bien reconnaître que la première de couverture m’a intriguée au première abord… je l’ai trouvée un peu… glauque et dérangeante, même si je ne suis pas en mesure de dire pourquoi…
 
Puis, j’ai lu la quatrième de couverture: « Alice Tully. 17 ans, jolie, cheveux coupés très court. Etudiante, serveuse dans un bistrot. Et Frankie, toujours là pour elle. Une vie sans histoire. Mais une vie trop lisse, sans passé, sans famille, sans ami. Comme si elle se cachait. Comme si un secret indicible la traquait…« …  Pas super attirant comme description…
Et pourtant, j’ai loué ce livre à la bibliothèque, comme ça… alors que rien ne m’attirait réellement en lui… Il y a des jours comme ça, où il vaut mieux ne pas chercher à comprendre pourquoi on agit de la sorte 🙂
Au tout début du livre, j’ai été un tant soit peu déçue… Alors que je n’en était pas encore à la page 40, ce qui me semblait être un élément important de l’intrigue m’a été révélé… ah ben mince alors…
Je me suis dit « mais s’ils me disent déjà ça maintenant, le reste du livre va être plat, sans intérêt, sans intrigue… » Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à sa première impression, car la suite du roman n’a été rien de tout ça… que du contraire…
D’une plume franche et bien affutée, l’auteure parvient à rassembler dans un livre pour adolescent drame, thriller, romance, … on passe du dégoût, au stress, à l’amour, à la tristesse, en passant par la pitié, les questionnements sans réponse, …
Les émotions que l’on peut ressentir envers le personnage central de cette histoire sont tellement contradictoires… Une chose est certaine, elle  ne peut laisser le lecteur insensible à son histoire, qu’elle soit présente ou passée… et d’ailleurs, l’alternance présent/passé fait que l’on passe de la compassion à l’incompréhension,… Les flash-back sont utilisés avec force et intérêt.
Personnellement, j’ai aimé suivre le fil de l’histoire d’Alice… je me suis fortement attachée à ce personnage… On peut, tout au long de l’histoire, voire son évolution psychologique et mentale… J’ai même eu de la peine pour elle, car je reste persuadée que tout le monde a droit à une seconde chance, et de plus, j’ai eu tellement de tristesse à voir l’enfance qu’elle a eue, je me demande sincèrement comment une mère peut avoir si peu de réelle considération pour son enfant… ça m’a mis le cœur à l’envers.  
Le livre étant destiné aux ados, le style d’écriture est simple sans tomber dans le « gaga », on reste dans un registre de lecture agréable même pour les adultes… la lecture de ce roman en est fluide, simple, rapide, et accrocheuse…. J’ai eu du mal, hier soir, à déposer le livre pour aller dormir… Je voulais savoir la suite, cela me semblait indispensable…
Ce livre mérite vraiment bien son titre de grand gagnant du prix du meilleur livre ado en Angleterre… J’ai réellement passé un excellent moment lecture, et il fait très honnêtement partie de mes coups de cœur de cette année…
Comme quoi parfois, le hasard a du bon…
Alors certes, le thème de ce livre (le meurtre d’une enfant de 10-11 ans par une autre enfant du même âge) n’est pas des plus gais, n’est pas des plus faciles à lire, mais ce livre est une pure merveille que je vous conseille sans hésiter…