L’Enfant de tous les silences – Kim Edwards

couv32547080Titre : L’enfant de tous les silences
Auteur : Kim Edwards
Maison d’édition : Le livre de poche
Sortie : 2 juin 2010
# de pages : 534
Genre : Drame

1964. Une terrible tempête de neige paralyse le Kentucky. Le Dr David Henry n’a pas le choix : il doit accoucher lui-même sa jeune épouse, Norah, qui met au monde un magnifique garçon, puis une petite fille… trisomique. En un instant, David, persuadé d’agir pour le mieux, va prendre une décision tragique : il confie la petite à Caroline, son infirmière, qui doit l’emmener dans une institution spécialisée. À Norah, il annonce que le bébé n’a pas survécu. Mais Caroline choisit de sauver la petite et de l’élever comme sa propre fille… Des années plus tard, la vérité refait surface, et, avec elle, des conséquences dramatiques pour cette famille déchirée.

Mon avis: 20/20. Il m'a replongé tout droit dans la détresse de cette perte du jumeau.

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Antéchrista de Amélie Nothomb

Chronique initialement publiée le 02/09/2010

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Blanche, une adolescente timide et solitaire, rencontre Christa à l’université. Sûre d’elle, séductrice, Christia est l’exact contraire de sa nouvelle amie. Mais l’amitié idéale qu’imaginait Blanche ne dure qu’un temps et Christa devient peu à peu le bourreau de l’héroïne. Pour échapper à cette ‘Antéchrista’, Blanche devra surmonter ses angoisses.

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Thérapie, de Sebastian Fitzek

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Josy, la fille du psychanalyste Viktor Larenz, souffre d’une maladie inconnue et disparaît mystérieusement. Quatre ans ont passé, Larenz s’est retiré sur une île au nord de l’Allemagne et reçoit la visite d’une romancière qui souffre d’une forme rare de schizophrénie : les personnages qu’elle invente prennent vie et son dernier roman ressemble étrangement à l’histoire de Josy…

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Le bonheur à l’école de Dominique Deconinck

Déposant son enfant à l’école, quel parent n’a pas imaginé se glisser dans la salle de classe une fois que la cloche a sonné ? C’est ce à quoi nous invite Dominique Deconinck, institutrice passionnée à l’enthousiasme communicatif. Avec finesse et humanité, elle raconte son quotidien, ce qu’elle voit et ce qu’elle entend : les leçons, les jeux, les confidences, le découragement ou le chagrin, les miracles de la confiance… Elle nous fait vivre ces moments où certaines choses se jouent, et où d’autres se dénouent. Un livre simple et touchant, à contre-courant des témoignages alarmistes ou des essais pessimistes, qui dit le bonheur d’enseigner aujourd’hui.

Le Bonheur à l’école
de Dominique Deconinck
Editions Le Livre de Poche (Littérature & documents) – 216 pages – Sortie : 20 Août 2014
Sur Amazon au format poche pour 6.60€

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Ce livre m’a été offert par mon conjoint qui pensait m’offrir un livre de « perles »… Bon, du coup, je suis partie dans cette optique, et c’est là que la déception fut : il n’en est rien.. C’est plus un journal de bord d’institutrice, au final…

Ma chronique va être rapide, car je n’ai pas trop apprécié… Je pense que ce livre conviendrait parfaitement aux instits qui s’y retrouveraient certainement, ou à celles en devenir, mais de mon point de vue, lire sa manière d’aborder les enfants difficiles ou son « ras le bol » de certains jours, je n’ai pas trop pris mon pied.

Elle y raconte ses joies, ses peines, dans un livre écrit de manière simple et sans fioritures…

Il y a peut-être un petit « mot d’enfant » ou petite perle une fois toutes les 40 ou 50 pages… c’est loin d’être suffisant pour me satisfaire, moi qui espérais un moment de franche rigolade pour remonter le moral des troupes après une semaine assez difficile…

Bref, un coup dans l’eau pour moi, pour vous dire, je n’ai même pas été jusqu’au bout de la lecture, je n’y ai pas accroché du tout…
C’est sans doute un bon livre, si on a un pied dans le milieu… mais pour moi, ça ne l’a pas fait…

 Au final, mon avis général…

 2 sur 5

Lu dans le cadre des challenges et RDV suivants:

 

La Bibliothécaire de Gudule

2001
Editions Le Livre de Poche
191 pages

Genre: Jeunesse
Mots clé: bibliothèque, orthographe, livres, écrire, pouvoir de l’écriture

Pourquoi la vieille dame qui habite en face de chez Guillaume écrit-elle très tard la nuit ? Pour résoudre ces mystères, Guillaume se lance dans un fantastique voyage au pays des livres et de l’écriture…

Autres éditions
  

Ma note

3 sur 5

 

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avis 6Je vois vous avouer que ce livre m’a laissée quelque peu perplexe… Il est loin de ce que l’auteur m’a habituée… et je pense que décidément, je la préfère largement dans les histoires d’horreur, plus pimentées…

Mais bon, commençons pas le commencement, et par du positif… S’il y a bien une chose que j’adore dans le style de Gudule, c’est son talent pour les descriptions qui ont le don de se « matérialiser » dans mon esprit avec une facilité déconcertante… J’en veux pour preuve ceci:

L’endroit est extraordinaire : des rayonnages couvrent les murs et s’alignent les uns derrière les autres, formant d’étroites allées. Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois acre et doucereuse, émane du fantastique amas d’ouvrages, dont certains ont plus d’un siècle. Couvertures de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici. La somme des connaissances humaines emplit cette salle, noyau lumineux au cœur de la bâtisse obscure. Et ce noyau, par le plus grand des hasards, Guillaume vient d’y avoir accès.

 Avouez que ça fait rêver, et qu’on n’a qu’une envie, nous y retrouver, nous aussi…

J’ai trouvé la plume agréable, mais sachant que le livre est destiné à des enfants, j’ai trouvé le vocabulaire parfois un peu compliqué pour des enfants… (« Mais Guillaume ne veut pas déflorer sa merveilleuse aventure en la confiant à une tierce personne, fût-ce son meilleur ami »). Alors, oui, je suis d’avis que les livres doivent avoir un côté éducatif, tout ça, mais si à toutes les pages, l’enfant doit aller trouver ses parents pour des explications sur les mots, je crains que cela ne lui ôte un peu le plaisir de la lecture « en solitaire »…

L’histoire… elle est sympa, plein de personnages de la littérature, des grands classiques, mais du coup, gros manque d’imagination de la part de l’auteur… et surtout, elle a touché à un personnage qui m’est cher et que je n’ai pas aimé y retrouver… Je vous explique: je n’ai pas apprécié que le plus gros du livre se passe dans Alice au pays des merveilles… étant fan de ce livre, je n’aime pas trop qu’on y touche de la sorte, je trouve ça un peu trop facile que de « copier » ainsi, dans un livre pour enfants, un classique du genre… franchement, ce fut pour moi une énorme déception…

Heureusement, il y a du positif tout de même… une bonne morale à l’histoire, ça j’ai apprécié…
Pas mal d’humour aussi, malgré tout…

Vilain style, mauvaise crac orthographe. Quand pof on construit brr des phrases boiteuses, Pataklonc les personnages qu’on décrit le burp sont ainsi !

Une petite phrase coup de coeur:

C’est l’avantage qu’ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : « Comme j’aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d’avant ! » La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l’on aime chaque fois qu’on le désire. »

Voilà… bref, un livre sympa, que j’aurais vraiment plus apprécié si cela n’y piquait pas l’univers d’Alice au pays des merveilles si cher à mon coeur…

 

A la dure de Stephen King

Editions Le Livre de Poche
Format : ePub – Sortie : 21 Mai 2014

Genre: Thriller, nouvelle

Bradley Franklin est un publicitaire au sommet de sa carrière. Il vit à New York avec sa femme Ellen, dans un bel appartement de l »Upper East Side baigné de soleil, et on pourrait dire de lui que c?est un homme accompli. Mais, ces derniers temps, Brad est fatigué. Il dort mal, fait toujours le même cauchemar qui le réveille en sursaut, se traîne au bureau. Son métier ne le passionne plus vraiment, il en fait le tour, et la relève est déjà arrivée. Et puis il s?inquiète pour Ellen. Elle est tombée malade récemment. Très malade. Les choses s?arrangent, mais elle semble toujours aussi faible?

Ma note

5 sur 5

 

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avis 3Ahhhh que je suis contente de vous revenir avec du Stephen King… Ces derniers temps, je l’ai vraiment trop délaissé, et sa plume me manquait…
Alors, ni l’une ni deux, quand j’ai eu l’occasion de lire cette nouvelle, j’ai sauté sur l’occasion 🙂

Alors, je suis toujours un peu craintive avec les nouvelles, j’ai toujours peur que ce soit bâclé, que tout aille trop vite, etc… et ici, ce n’est pas le cas. Oui, on va à l’essentiel, on entre vite dans le vif du sujet, mais malgré tout, on en sait assez pour apprécier l’histoire et la vivre pleinement.

D’ailleurs, le narrateur qui s’adresse au lecteur en début de livre, ça a juste le don de m’accrocher directement… donc j’adore.

Bradley, le personnage central de l’histoire, est assez attachant même si un peu bizarre… On a un peu de mal à le cerner, au départ…

J’aime la manière dont Stephen King peut rendre effrayantes des choses banales du quotidien, faire voir les choses sous un autre angle, y poser un autre regard et se dire « mais bien sûr »…

Dans la plupart des livres, quand l’auteur nous balade je n’aime pas ça car on ne sait pas où l’auteur veut nous amener… Ni s’il nous amène réellement quelque part…
Avec Stephen king c’est différent… Il peut limite me balader tant qu’il veut, car je sais que la destination en vaut vraiment la peine…

Je ne peux pas vous en dire beaucoup sur le livre, il s’agit d’une nouvelle assez courte, donc je n’ai pas envie de prendre le risque de vous spoiler. Quoi qu’il en soit, un bon moment de lecture passé en compagnie de l’auteur, moins intense ou dans l’horreur que d’habitude, mais où le suspense psychologique est bien mené… Un bon interlude, je dirais 🙂

 chroniques à lire

 Gr3nouille2010 – Unlecteur

La vie à reculons, de Gudule

Editions Le Livre de Poche (Jeunesse)
Langue française – 190 pages

Mots clés: maladie, séropositivité, scolarité, harcèlement scolaire

Thomas a quinze ans. A la suite d’une transfusion sanguine il est devenu séropositif. Pour lui aucune différence :il veut vivre comme tout le monde, sans le mépris et surtout sans la pitié des autres. Ses parents ont d’ailleurs fait promettre le secret au proviseur de son collège. Mais quand Thomas tombe amoureux d’Elsa, la mécanique de la peur et de l’ignorance se met en place.

 

Ma note

4 sur 5

 

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avis 4  Vous le savez, j’ai une affection particulière pour les livres de Gudule, notamment la petite fille aux araignées ou la baby-sitter. Pour cette lecture, j’ai envie de vous dire que j’ai pu la découvrir dans un tout autre registre…

Si sa plume est toujours aussi agréable, toujours aussi entraînante et « vivante », je dois dire qu’ici, elle a réussi à faire monter les émotions en moi comme jamais.

On fait la connaissance de Thomas, un ado pas comme les autres, puisque sa vie est rythmée par la maladie, puisque suite à un accident, il a été transfusé et est devenu séropositif. On peut aisément se douter que sa scolarité en souffre, car si déjà les adultes ont des à priori stupides sur la maladie, c’est encore pire pour les enfants/ados. Pour moi, cela s’apparente à du harcèlement scolaire, mais sous une autre forme…

Au travers de son écriture, Gudule a su me faire vivre cette histoire par les yeux et le cœur de Thomas. J’avais franchement mal au cœur pour lui, car aucun enfant ne mérite une telle souffrance, une telle méchanceté de la part des autres.

Gudule a le chic pour traiter les sujets difficiles, les sujets qui fâchent, aussi… mais elle le fait d’une manière touchante et efficace.

Au départ, j’ai eu un peu de mal en voyant tous les clichés qu’elle mettait en avant, en me disant que je trouvais ça dommage qu’elle soit tombée dans la facilité de les reprendre, puis finalement, elle s’en sort de main de maître en les démolissant et rétablissant « la vérité » et mettant en avant les vraies situations à risques ou plutôt, celles qui ne le sont pas.

C’est pour moi un livre à découvrir, mettant les mots justes sur un sujet encore trop souvent tabou.

Ps : par contre, qu’est ce qu’ils ont eu en tête en mettant une couverture aussi moche, car il faut se l’avouer, ce n’est pas elle qui donnerait envie de lire le livre. Heureusement que le résumé est plus accrocheur.

 

T’es une sorcière, maman ? de Gudule

 

Jérôme, onze ans, s’inquiète. À la suite d’une dispute entre ses parents, son père a disparu. Quant à sa mère, rien ne semble l’inquiéter. D’ailleurs, elle a une nouvelle manie: elle ne cesse d’acheter des meubles. Mais quand le nouveau mobilier se met à vibrer, Jérôme a vraiment la frousse : et si sa mère était une sorcière?

 

ce que j'en ense

4 - une excellente lectureJe ne suis généralement pas spécialement attirée par les livres trop jeunesse, mais je dois dire que j’ai une tendresse toute particulière pour les livres de Gudule depuis que j’ai découvert sa plume.

Elle parvient toujours à m’entraîner dans un univers bien à elle, et chaque fois, c’est que du bonheur. Ce livre ne fait pas exception…

Ce que j’aime avec elle, c’est que même dans les livres « d’épouvante » pour les plus jeunes, elle parvient à nous mettre de petites touches d’originalité humoristique qui n’appartiennent qu’à elle. D’ailleurs, je dois dire que même si le côté fantastique et totalement farfelu est bien présent, c’est malgré tout l’humour qui l’emporte haut la main..
Son style est frais, facile à comprendre pour les « plus jeunes », entraînant.. Elle a tout bon…

Elle a à son actif pas mal de livres, mais son imagination débordante et sans borne font qu’elle se renouvelle sans cesse pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.
De même, elle a toujours l’art de trouver une fin qui surprend et à laquelle on ne s’attend pas du tout 🙂

Bref, j’adore et si vous ne connaissez pas encore les écrits de Gudule, je vous les conseilles franchement…

 

d'autes l'ont lu

     

 

 

[Témoignage/Document] Un tueur si proche ( Ann Rule )

Un tueur si proche
Ann Rule

Editions Le Livre de Poche (2004)
546 pages

Pour le meilleur et pour le pire, Ted Bundy a fait partie de ma vie pendant dix-huit ans. Ted le monstre. Le monstre-tueur-violeur. Celui-là même avec qui je passais des nuits à secourir des correspondants en détresse, des candidats au suicide. J’entends encore la patience et la sympathie qui perçaient dans sa voix. Je me rappelle la sollicitude avec laquelle il m’escortait jusqu’à ma voiture au petit matin, au cas où…

Quand une vague de meurtres de jeunes filles ensanglanta le pays, j’eus droit, en tant qu’ancien membre de la police, à la primeur des informations. Et un beau jour, on m’annonça que les soupçons portaient sur mon ami. Seule une preuve absolument irréfutable m’amena à accepter que cet homme était le plus épouvantable des tueurs en série qu’aient connu les États-Unis ….

ce que j'en ense

4Je dois avouer que j’ai découvert Ann Rule de manière un peu particulière. En effet, avant de découvrir ses livres à proprement parlé, j’ai vu l’adaptation d’un de ses romans en téléfilm, et j’ai adoré. Je me suis alors intéressée à ses écrits, et par extension, à l’auteur en elle-même… et le tout m’a plu.

Je suis une grande amatrices de livres témoignages, qui m’interpellent toujours au plus haut point (ou presque).

Dans ce livre, c’est plus qu’une histoire qui nous est narrée… c’est l’histoire d’une vie, de plusieurs vies, une histoire vraie… Celle de Ted Bundy, le trop tristement célèbre tueur en série, … Il a en effet croisé la route de l’auteur bien avant de devenir celui qui l’a rendu connu du public, et elle nous raconte sa version de l’histoire… pas uniquement le tragique, mais aussi l’humain, l’homme, celui que beaucoup ne connaissent et ne soupçonnent pas.

Point de vue de l’écriture, j’aime beaucoup le style d’Ann Rule. Il est à la fois simple et percutant, il fait passer les émotions à merveille pour toucher le lecteur et donner toute sa dimension au livre.

Certains passages sont d’ailleurs assez durs à lire, âmes sensibles s’abstenir, mais au-delà de ça, il y a tellement plus…

Le « personnage central », Ted Bundi, a avoué assassiné près de 40 femmes, mais au-delà de là, on le soupçonne d’avoir à son actif près d’une centaine de meurtres. Alors qu’au départ, rien ne présageait ce titre destin aux yeux de son entourage. C’est un personnage très complexe, et je ne suis pas certaine que quelqu’un puisse un jour réellement le cerner, comprendre à 100% qui il était et sa manière de fonctionner.

Moi qui suit « fascinée » par les tueurs en série (j’aime tout le psychologique qui accompagne leur histoire), j’ai adoré lire « un tueur si proche », qui me fait voir l’envers du décor, en savoir plus sur l’homme autant que sur le meurtrier, mais aussi la vision de l’entourage du tueur. On parle souvent de celui des victimes, mais trop peu de celui de l’homme qui ôte la vie. De plus, ce livre montre bien les différentes facettes de Ted Bundy, et je trouve ça à la fois surprenant, enrichissant, intéressant, mais, mais surtout effrayant.

Je me suis souvent demandée comment les proches de ces personnes pouvaient ne rien voir, ne rien soupçonner… Mais aussi comment ils vivent avec ce « poids » de n’avoir rien vu… Ce livre répond en partie à mes questions.

Ce livre, à mi-chemin entre le journal intime, le reportage et l’enquête psychologique, permet d’avoir une approche particulière des meurtres, mais aussi de mettre en garde contre ce genre d’individus… A voir leurs techniques d’approche, on ouvre un œil différent sur le monde. Je peux vous dire que je ne regarderai plus jamais les hommes au bras dans le plâtre de la même manière, … cela apprend à être un peu plus prudent, même si on se dit toujours que « cela n’arrive qu’aux autres ».

Ce livre est sans aucun doute une des biographies les plus complètes et criante de vérité qui puisse exister, puisque l’auteur ne se contente pas de recherches faites, mais d’un vécu personnel…

Un livre que je vous recommande si vous aimez les séries du genre « Esprits criminels », si vous aimez les témoignages, ou si tout simplement vous avez envie de voir l’envers du décor de la vie d’un des tueurs en série les plus célèbres.

 d'autes l'ont lu

     

 

[✎] Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane (Meg Cabot)

Titre: Médiator, tome 2 : La Neuvième Clef / Le Neuvième Arcane
Auteur:Meg Cabot

Genre: Jeunesse/YA, Fantastique

Maison d’édition: Le livre de poche
Année d’édition:

Nombre de pages: 256 pages
Prix: 5,60 €

Pas de répit pour Susannah ! Un fantôme demande de l’aide. Sa nouvelle mission : transmettre un message à un certain Red. La jeune fille mène son enquête et pénètre dans l’univers de Red Beaumont, riche homme d’affaires confiné dans son sinistre man. Accessoirement, ce type est le père d’un des garçons les plus craquants du lycée ! Comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées, Susannah se rend bientôt compte qu’elle s’est peut-être trompée de cible…

Personne ne m’avait parlé du sumac vénéneux.

Ah ça ! Pour me parler des palmiers, on m’en avait parlé. Ouais, on m’avait bien saoulée avec les palmiers. Mais personne ne m’avait dit le moindre mot au sujet de ces fichues plantes empoisonnées.

— Tu comprends, Susannah…

Le père Dom s’adressait à moi. J’essayais de faire attention à ce qu’il me disait, mais laissez-moi vous dire quelque chose : le sumac vénéneux, ça gratte.

— En tant que mediators – ce que nous sommes, toi et moi, Susannah –, nous avons des responsabilités. Nous nous devons d’apporter assistance et réconfort aux âmes infortunées qui errent douloureusement entre le monde des vivants et celui des morts.

C’est vrai, les palmiers, c’est sympa, et tout. C’était classe de descendre de l’avion et de voir ces palmiers tout autour, surtout depuis que je sais que les nuits peuvent être sacrément froides en Californie du Nord.

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de sumac vénéneux ? Comment ça se fait que personne ne m’ait prévenue ?

— En tant que mediators, Susannah, il est de notre devoir d’aider les âmes égarées à retrouver le chemin qui les mènera à leur destination finale. Nous sommes leur guide. Leur liaison spirituelle entre ici-bas et l’au-delà.

Le père Dominic jouait avec un paquet de cigarettes intact posé sur son bureau et me fixait de ses immenses yeux bleus de bébé.

— Alors, lorsqu’une liaison spirituelle projette l’une de ces âmes contre un casier… Eh bien, je suis sûr que tu es en mesure de comprendre que ce genre de comportement ne contribue pas à inspirer à nos frères et sœurs tourmentés ce sentiment de confiance que nous essayons justement d’insuffler.

J’ai détourné le regard de l’éruption cutanée qui recouvrait mes mains. Éruption. Ce n’était même pas le bon mot. On aurait dit une mycose. Pire qu’une mycose, même. Une sorte d’excroissance. Une excroissance maléfique et insidieuse qui finirait par gagner chaque millimètre de ma peau autrefois douce et lisse pour la recouvrir de plaques rouges et squameuses. Ah ! et suintantes, en prime.

Alors que je m’étais régalée à la lecture du premier tome, je n’avais qu’une hâte: découvrir le second. J’ai donc été ravie de pouvoir l’intégrer dans mon programme de lectures…

Du point de vue du style, on  a une narration à le première personne vraiment géniale. Ça permet de bien rentrer dans l’histoire, de se sentir impliqués, de partager avec grand plaisir l’aventure avec Susannah. Surtout que cette dernière s’adresse parfois au lecteur, ce que je trouve vraiment génial.

Le style est simple, agréable à lire… Il se lit facilement et rapidement, … le tout va de soi, c’est un livre pour ado, et dont le but est bien de se détendre… et cela remplit cette mission à merveille.

 

L’histoire est ici encore une histoire de fantômes.. Pour rappel, Suze, ado au départ mal dans sa peau et devant faire avec le remariage de sa mère, est médiator (vous savez, comme Mélinda Gordon dans Ghost Whisperer, mais en plus déjanté). Elle est donc capable de voir les fantômes, et de leur parler.

Il y a ici une intrigue gentillette, pas super évoluée (on est dans un roman ado, voire pré ado, simple mais efficace), qui tient le lecteur malgré tout, car on a envie de découvrir comment l’histoire se finit même si à la moitié du livre, on a déjà sa petite idée.

 

Les personnages sont très hauts en couleurs… et certains (propres à cette histoire) m’ont beaucoup surprise… disons que je ne m’attendais pas à trouver ici ce genre de personnages…

Ahhh le personnage de Suze.. tout un programme…Elle a un caractère bien trempé, fort, avec une bonne dose de franchise et d’humour… J’adore vraiment ce personnage car il est frais, et donne vraiment vie au roman. Elle reste fidèle à elle-même… Elle a aussi une bonne dose de naïveté, mais c’est ce qui fait son charme.

Jesse… personnage que j’adore également, qui se dévoile bien dans ce tome, encore plus que dans le précédent, et j’ai adoré ça. On le découvre à la fois tendre, jaloux et râleur… j’ai adoré ça. Je le trouve de plus en plus attendrissant.

Il faut savoir que même si les livres ont chacun leur propre histoire, il vaut mieux les lire dans l’ordre car il y a dans  ce second tome des références au premier tome, par exemple, que ce soit point  de vue d’évènements ou de caractéristiques des personnages.

Bref, si vous ne connaissez pas cette saga, je vous la conseille vraiment. C’est une pure merveille bourrée d’humour et de fantômes…

Ma première lecture dans le cadre de mon challenge A la découverte de vos incontournables.

      

[✎] Le pacte boréal

Titre: Le pacte boréal
Auteur: Anna Jansson

Genre: Policier

Maison d’édition: Le livre de poche
Année d’édition:2012
Nombre de pages: 333 pages
Prix: 6,60 €

Dans les derniers jours de l’année, alors que le froid et la neige submergent la côte, la petite ville suédoise de Kronköping est soudain plongée dans la terreur. Des inconnus assassinés sont retrouvés pendus ou mutilés selon des méthodes qui rappellent les pires châtiments de la mythologie viking. Une secte serait-elle à l’oeuvre ? Pourquoi aurait-elle exécuté ces hommes et ces femmes sans histoires ? Ou bien s’agirait-il d’un tueur solitaire imprégné des traditions nordiques les plus sanglantes ?
La belle Maria Wern fait partie de l’équipe de policiers chargée de mener l’enquête. Elle va devoir sacrifier ses vacances de Noël pour comprendre au plus vite ce que cachent les signes étranges que les tueurs laissent sur les lieux de leurs crimes. Et si par malheur elle n’y parvenait pas, il ne fait aucun doute que les prochains sacrifices seront bien pires encore…

   Une histoire sans grands rebondissements, mais renforcée par l’aspect mythologique. Des personnages un peu plat, et une intrigue facilement décousue. Malgré tout, j’ai pris plaisir à aller au bout de cette lecture.

D’un premier coup d’œil, la couverture m’a déjà attirée… je l’ai trouvé tellement belle, inquiétante, … elle met bien dans l’ambiance qui ressortira du livre. Pour ceux qui ont vu l’autre édition francophone de ce roman, vous comprendrez que je préfère largement celle-ci qui, au moins, est en adéquation avec le roman.

J’ai aimé l’environnement créé par l’auteure. Kronköping, ville côtière, est assez bien décrite pour sembler tout ce qu’il y a de plus réelle… Sauf erreur de ma part, cette ville n’existe pourtant pas réellement, mais pourtant, on a l’impression que l’auteur y a passé son enfance, qu’elle en connaît tous les coins et recoins, et qu’elle nous la décrit de mémoire.

Les premières lignes, qui mettent une belle ambiance en scène je trouve…

Le 22 décembre

Les flocons de neige dansaient dans la lumière froide du crépuscule. Avec allégresse, ils tombaient vers le sol en virevoltant et se laissaient absorber par la terre humide. Le ciel gris noir semblait planer de manière menaçante au-dessus de la cime des arbres. L’obscurité entre les sapins était compacte. Lampe de poche à la main, Hartman, l’inspecteur de la criminelle, se frayait un chemin en direction des bruits de coups étouffés qui se faisaient entendre quelque part devant eux. Il était suivi de près par Edvin, un vieil homme vêtu d’un pantalon bleu, d’une casquette et d’un manteau de cuir râpé, à la respiration laborieuse et à la démarche mal assurée. Il tenait encore son chien mort dans ses bras. Il répétait le nom de l’animal dans un chuchotement tandis qu’il caressait de la main la fourrure blanche maculée de sang. L’agent de police Maria Wern marchait à côté du vieil homme, un bras autour de ses épaules osseuses. Sa longue tresse blonde lui cinglait le dos lorsqu’elle enjambait des pierres saillantes ou des racines sinueuses. Le cône de lumière projeté par la lampe de poche s’insinuait entre les arbres en direction du bruit qui allait en s’intensifiant et sonnait creux. Les branches nues des feuillus se détachaient contre la faible luminosité du ciel. Le vent semblait les faire s’enrouler sur elles-mêmes. Entre chien et loup, un dégradé de teintes grises avait succédé aux couleurs du crépuscule.

Le personnage central, à savoir Maria Wern,  est relativement classique et cliché… Une femme, mère de famille, normale, quoi, qui se donne à fond dans son travail de flic pour prouver qu’elle y a sa place… face à un patron macho qui ne lui facilite pas toujours les choses. J’ai cependant aimé le fait qu’on la découvre à mener sa vie de famille (pas toujours facile entre son époux, sa fille  Linda, sa belle-mère, … une vie normale, quoi) et sa vie de femme flic, milieu relativement masculin, macho et sans répit. J’ai aimé ce côté très humain, très « femme » qui lui est donné. Je trouve que les livres où les policiers nous sont montrés avec le côté vie privée en prime sont tellement rares, qui plus est lorsqu’il s’agit de femmes…

Elle se retrouve face à un crime épouvantable, mis en scène de manière rituelle viking, qui même si au départ ne semblait la mener nulle part, l’emmène finalement sur les trace d’un autre crime commis une dizaine d’années auparavant.

Mise à part cela, malheureusement, les autres personnages manquent totalement de profondeur, de relief.. C’est un petit peu dommage… Je crois que les travailler un peu plus en précision aurait été très bénéfique au roman…

J’ai aimé le côté découverte de la mythologie scandinave, car c’est quelque chose (la mythologie) qui m’a toujours intéressée, et amenée de cette manière, c’est encore plus prenant, je trouve… Cela renforce le côté plausible de l’histoire, ça le place dans l’histoire d’un pays, d’une région, et j’aime ça

J’ai aimé le style simple, épuré et sans fioriture de l’auteure. L’accent est mis sur l’histoire, pas sur des détails sans importance, et c’est ce qui fait qu’on suit ce livre avec passion… L’intrigue en elle-même est relativement classique, mais mise en scène de manière tellement intéressante qu’elle en devient très addictive. Même si on découvre très vite la logique qui guide le récit, même si très tôt, on se dit qu’on a découvert qui est le meurtrier, le livre n’en perd pas son intérêt, il reste dans la course.

Un livre sympathique, même si l’aspect mythologie est plus agréable que l’histoire en elle-même…

Je remercie Livraddict et les éditions Le livre de poche pour ce partenariat..

Ce livre est le second que je lis dans le cadre du challenge « je vide ma bibliothèque », organisé par Ayma…

Et dans le cadre du challenge de Crouton « 1 mois – 1000 pages » il fait également grimper mon compteur de 333 pages, ce qui me mène à …

 

[✎] Médiator, tome 1 : Terre d’ombre

Médiator, tome 1 : Terre d’ombre
Meg cabot
  Le livre de poche (jeunesse)
254 pages
5,50 €
Susannah Simon est  » the mediator « . Elle fait le lien entre les morts et les vivants. Pas de répit pour elle : les fantômes exigent qu’elle achève ce qu’ils n’ont pas eu le temps d’accomplir sur Terre. Mais quand on vient d’emménager sous le soleil de Californie, qu’on est une fille et qu’on a seize ans, on préfère se balader dans les centres commerciaux plutôt que dans les cimetières… et mater les surfeurs plutôt que de s’occuper de visiteurs ectoplasmiques ! Hélas, dès son arrivée dans son nouveau lycée, Susannah comprend que sa vie ne va pas être aussi simple. Le fantôme d’une jeune lycéenne a décidé de se venger. Or, la jeune fille se trouve sur sa route…



Il n’y a pas à dire, ce livre a été à la hauteur de mes attentes… Simple mais sympathique, avec de l’intrigue, des frissons, des fantômes…  …

J’avais ce livre en wishlist depuis un moment, et Aurore, Alias Frenchdawn, Alias « maman Mamouth de Noël » me l’a déposé au pied du sapin…
Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour le découvrir, car c’est bien connu… les histoires de fantômes et de communication avec les esprits, j’en raffole…
J’ai donc éteint la télé, fermé les volets, baissé les lumières, et commencé la lecture de ce roman jeunesse avec l’intention de ne pas le lacher avant la fin 🙂

J’ai beaucoup le côté girly, les couleurs, etc… Je trouve qu’il rend déjà le livre très engageant, même si elle affiche de suite le fait que le livre soit relativement très jeunesse par rapport à d’autres… Mais comme c’est le côté détente et simple qui m’attirait aussi par cette lecture, que du bonheur.

Autant être claire tout de suite: je suis fan de l’écriture de Meg Cabot… Je voulais un livre qui me permette de découvrir une histoire simple, qui me détende tout en me faisant frissonner, c’est chose faite…

Le récit à la première personne reste décidément ce que je préfère. Cela permet de se mettre plus facilement à la place de la narratrice, et donc, de se sentir davantage impliqué par l’histoire et, par extension, le livre. Résultat? au plus j’avançais dans le roman, et au plus je me suis sentie happée par l’histoire, et au moins j’arrivais à m’en détacher. J’ai d’ailleurs lu ce livre très rapidement…

Ce que j’ai adoré aussi, c’est que dans son récit, Suze, l’héroïne, est en constante interactivité avec le lecteur…

« Là non plus, pas question de vous révéler comment je suis entrée. On m’accuserait de vous inciter à m’imiter »

J’ai trouvé un peu dommage que le début du livre soit si lent… du moins, c’est l’impression que j’ai eue en lisant ce roman… On y assiste à l’installation de Suze dans sa nouvelle ville, et sa nouvelle vie, et j’avoue que j’ai eu un peu du mal à m’accrocher au départ…

C’est un peu essentiel à l’histoire, qui, commençant sur les chapeaux de roue, retombe un peu pendant quelques chapitres le temps de mettre tout ça en place…

A côté de ça, rien à redire… J’ai adoré l’histoire de fantômes, de mission à remplir, etc…

J’aime beaucoup l’humour de Suze, l’héroïne…

« Comme dirait Britney Spears : oups, j’ai encore foiré »

Elle reste simple et agréable tout au long du roman, fidèle à elle-même…
Ce  personnage un peu trop naif malgré tout. A part ça, elle est courageuse, mais inconsciente du danger, ou plutôt, elle a le chic pour se mettre dans des situations pas possibles sachant que cela va lui amener plus d’ennuis qu’autre chose. Tétue, elle n’a que faire des bons conseils que l’on peut lui donner. Je l’ai trouvée parfois exaspérante, ça c’est certain. Mais malgré tout, je l’aime beaucoup…

Si je devais la comparer à un autre personnage, je dirais que c’est un peu la Mélinda Gordon (de la série « Ghost Whisperer ») version adolescente… C’est vraiment comme cela que je me la suis imaginée, en tous cas.

Jesse, fantôme omniprésent, on apprend à l’apprécier en cours de roman, car au début je le trouvais sans gène et exaspérant…

La relation entre les deux personnages précités est également amusante, car elle évolue bien au cours du livre.

des personnages frais, pétillants, originaux… une histoire de fantômes très bien ficelée et agréable

le retombé de l’histoire au début, …

Une chose est certaine je vais continuer cette série, et découvrir sans tarder d’autres écrits de Meg Cabot…

Meg Cabot, de son vrai nom Meggin Patricia Cabot, née le 1er février 1967, est un écrivain américain, auteur de romans pour adolescents et pour adultes. Elle est notamment connue pour avoir écrit la série Journal d’une Princesse, qui rencontre un succès dans de nombreux pays. Sous le pseudonyme de Patrica Cabot, elle a écrit plusieurs romans d’amour historiques.

son site officiel (en Anglais),

[✎] Cosmétique de l’ennemi

Editions Le Livre de Poche
Publié en 2003 ~ Langue : Française ~ 120 pages
Sans le vouloir, j’avais commis le crime parfait : personne ne m’avait vu venir, à part la victime.
La preuve, c’est que je suis toujours en liberté. C’est dans le hall d’un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d’avance. Il lui a suffi de parler. Et d’attendre que le piège se referme. C’est dans le hall d’un aéroport que tout s’est terminé. De toute façon, le hasard n’existe pas.

 Excellent! J’en veut encore…

J’ai adoré retrouver l’auteur et sa plume

Il y a un bout de temps que je n’avais pas ouvert un Amélie Nothomb, alors quand je me suis inscrite au RAT de Tiboux, je me suis dit que je ne pouvais pas y participer sans lire un roman de cette auteure que j’adore.

Ce livre, qu’on se le dise, se lit à une vitesse hallucinante… peut-être même trop… j’aurais aimé continuer dans cette histoire et voir certaines choses approfondies…

Cependant, j’ai retrouvé avec plaisir la griffe de l’auteure, ce côté un peu « à l’ouest » que j’aime chez Amélie Nothomb… Dans chacun de ses livres, elle m’étonne… à force, je me dis que plus rien ne pourra me surprendre, et pourtant si!

Ce livre fait, je pense, partie de mes préférés que j’ai eu la chance de lire d’elle… il est vraiment époustouflant.

J’aime le côté un peu fou qui s’en dégage, … il pousse le lecteur dans ses retranchements, le force à se poser certaines questions qu’il ne s’était jamais posées avant, parfois, le pousse aussi à se remettre en questions ou à se questionner sur la manière dont il peut percevoir les choses.

Ce que j’aime aussi chez Amélie Nothomb, ce sont les titres chocs, qui posent à eux seuls, avant l’ouverture du livre, pas mal de questionnements également… Heureusement, pour Cosmétique de l’ennemi, elle nous éclaire quand même:

« La cosmétique, ignare, est la science de l’ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n’est pas ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot admirable. »

Oui, finalement, on n’est malgré tout pas plus avancés… cela reste très philosophique comme titre et notion, comme l’auteure sait si bien le faire.

J’ai aimé ce principe de roman basé sur une unique conversation entre ces deux personnages que d’un premier abord, rien ne rapproche, et qui finalement vont partager une histoire assez tragique et terrifiante par le biais de la « confession » de Textor Texel.

J’avoue que je me suis malgré tout, à de nombreuses reprises dans le roman, posé la question: Comment aurais-je réagit si une telle situation s’était présentée à moi

Puis à un moment, une révélation va venir tout chambouler, mais chuuuut je ne vais pas vous le dire, il serait vraiment dommage de vous spoiler sur ce petit roman qui vaut vraiment la peine.

Le style d’Amélie Nothomb a ceci d’extraordinaire qu’il est à la fois simple, mais choquant… Très prenant, il embarque le lecteur dans son univers si particulier.

Un conseil si vous vous préparez à lire ce livre? Prévoyez-vous une boisson à portée de main, une collation si vous êtes gourmand(e), débranchez le téléphone, et installez vous confortablement dans un bon fauteuil, emmitouflé(e) dans une couverture,  et… « enjoy »… ce livre se lit d’une traite, pas question de l’arrêter en cours de lecture, laissez-vous porter et emporter dans le monde d’Amélie…

Lu dans le cadre du RAT

[✎] Un employé modèle

Editions Le Livre de Poche (Thriller)

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 476 pages

Quatrième de couverture: Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au département de police. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît!

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Ce livre est juste un cocktail détonnant d’humour, de psychologie, de suspense, d’horreur… à ne pas manquer.

Quand ce partenariat a été proposé sur Livraddict, que je remercie, j’ai été tout de suite emballée…

Déjà, qu’on se le dise, j’adore la couverture.. Certes, elle n’a rien de clinquant, elle est simple, sobre, et c’est finalement ce qui laisse le plus vagabonder l’esprit… elle est bien représentative de ce qui nous attend.Ne jamais si fier aux apparences…

Et puis… le résumé… à la fois inquiétant et très prometteur… ce qui n’a pas manqué d’attiser encore un peu plus ma curiosité…

Point de vue de l’écriture, elle est sobre, elle aussi, et j’ai aimé ça… une intrigue bien ficelée, des rebondissements agréables… et quand on se dit qu’on a atteint le summum… et bien non… ça repart de plus belle, avec encore plus d’intensité, encore plus de stress, encore plus de tout!!

L’auteur a eu la très bonne idée de ponctuer le tout de petites touches d’humour noir qui tombent à pic pour venir détendre un tant soit peu l’atmosphère…

Le petit plus, voire le gros point positif du livre, c’est que pour une fois, on est dans la peau du tueur… Ce n’est pas négligeable, puisqu’il est malgré tout très rare, dans un livre thriller/policier, de voir les choses de ce point de vue, de A à Z…

Et donc, la fan de thriller que je suis n’a pas été en reste en découvrant cette nouvelle manière de faire… ce fut très plaisant.

Pour ce qui est de l’histoire… horrible, immonde, effroyable et pourtant on ne peut pas s’en détacher…

La pression psychologique est présente du début à la fin, sans relâche… et qu’est ce que j’aime ça… elle nous pousse à aller de l’avant dans le livre, inlassablement, une page en entraînant une autre pour nous emmener là où le veut l’auteur… ou le tueur?

Et puis, il y a les personnages

Joe… la perfection faite crime… Au début, à la lecture du résumé, ça m’a  fait un peu penser à Dexter… mais finalement, pas du tout, c’est  vraiment à part… autant il peut avoir une apparence impassible et calme aux yeux de tous, et passer pour un « bon à rien », autant à l’opposé, il est capable de choses des plus épouvantables et faire preuve d’une grande intelligence… et il faut reconnaitre que le fait de faire de ce livre un récit à la première personne en donnant la parole à Joe, c’est puissant!

 » Je ne suis pas un animal. Je ne tuerais pas quelqu’un juste parce qu’il passe par là. Je hais les types comme ça. C’est ce qui me distingue des autres. C’est mon humanité. « 

La relation de ce personnage avec sa mère m’a subjuguée… il y a tant d’ambigüité, allant allègrement de l’amour à la haine, du « je t’aime » à « je te déteste »… les sentiments qui les unissent sont vraiment à la hauteur de la dualité du personnage de Joe… aux antipodes les uns des autres.

D’ailleurs, cette mère est un personnage haut en couleurs que j’ai adoré… tour à tour insupportable, tyrannique, un poil déjantée… on comprend que son fils soit ce qu’il est…

Mélissa, je n’ai pas du tout accroché… je ne saurais expliquer pourquoi, mais elle m’a laissée complètement indifférente. Je l’ai trouvée dérangeante, disons le franchement. Et ce, même si son côté sociopathe est intéressant à voir.

Sally, quant à elle, m’a plu… La manière dont elle se rapproche de Joe, la manière dont lui perçoit la chose, … c’est assez amusant à lire  (malgré l’étrangeté de la situation). Mais il faut reconnaître que malgré tout, elle est d’une apparente naïveté flagrante.

Bref, dans tout ce flot, on y trouve de l’humour grinçant, et surtout, une bonne dose de psychologie des tueurs en série… ce que, je l’avoue, j’adore par-dessus tout… (je ne suis pas une inconditionnelle de la série télé « esprits criminels » pour rien… et ici, c’est le criminel lui-même qui nous « instruit », ne l’oublions pas… cela donne un tout autre regard sur la chose, on vit les choses « de l’intérieur »… on n’interprète pas les gestes d’un tueur, on les vit avec lui…

 » Une signature n’est pas évolutive. Le meurtre tout entier est contenu dans sa signature. C’est une gratification. Je n’en ai pas parce que je ne suis pas comme ces bâtards de pervers qui se mettent à buter des femmes par besoin sexuel. Je le fais pour m’amuser. Et ça fait une grosse différence. »

Cela change vraiment des livres de la même catégorie que l’on a l’habitude de lire, et cela le met loin devant les autres… Surtout si on aime les tueurs en série, les effusions de sang, et la violence gratuite à gogo…

Nul doute que je vais essayer d’approfondir avec cet auteur, et découvrir un autre roman de lui…

Cajou, Lasardine,

[✎] Whit Mosley, tome 2 : Entre les morts

Du suspens, oui, mais présenté de manière brouillon

 dans un style pas vraiment agréable à la lecture… Dommage, car en dehors de ça, l’histoire me plaisait…

En pratique :
Editions Le Livre de Poche (Thriller)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 444 pages
Et ça parle de quoi?
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. On découvre bientôt son corps dans une tombe, parmi des ossements humains. Mosley commence alors ses recherches… sans se douter qu’il va très vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal où les apparences sont trompeuses et les zones d’ombre omniprésentes. Après Faux-Semblants, une nouvelle enquête de Whit Mosley, le juge le plus atypique du Texas, où, une fois encore, Jeff Abbott déroule une intrigue diabolique.

 ₪ L’avis de lectrice:
Est-ce qu’en ce moment, je deviendrais trop exigeante avec mes lectures, mais pour l’instant, pas mal de déceptions de la part de lectures desquelles j’attendais pourtant pas mal de choses…
C’était le premier livre de cet auteur que je lisais, et j’en ai trouvé le style terriblement brouillon… La lecture est perturbée dans sa fluidité à cause d’une manière d’écrire des plus surprenantes: des tournures de phrases compliquées, de la ponctuation usitée de manière très aléatoire et parfois à mauvais escient…  et je dois reconnaître que j’ai beaucoup de mal à accrocher à un texte où la ponctuation est trop peu ou mal utilisée.
Les personnages ne sont pas dérangeants, mais par contre, ils n’ont pas vraiment de personnalité… ils sont relativement singuliers, et de ce fait, je n’ai pas réussi à m’y accrocher, malheureusement… Maintenant, pour prendre un peu la défense du livre malgré tout, comme ce livre est le second opus d’une série, dont je l’ai pas lu « Faux-semblant », le premier tome, et peut-être que si je l’avais lu, j’en saurais un peu plus sur les personnages récurrents et les aurais un peu plus apprécié…Et ce manque d’attrait de ma part m’a empêché de pouvoir apprécier le livre à sa juste valeur.
Un point positif, malgré tout: le suspens est présent, et cela pousse le lecteur, malgré tout, à continuer la lecture pour savoir ce qui va se passer…  On en oublierait presque les contraintes du style de l’auteur…  On plonge dès le départ dans une ambiance lourde de sous-entendus, de tension presque palpable…
Les rebondissements s’enchaînent, de manière à ne pas laisser au lecteur le temps de s’ennuyer… ce qui est appréciable, il faut le reconnaître.
Le style est assez direct, on ne tourne pas bêtement autour du pot, et cela aussi, j’ai aimé.
J’avoue que j’ai  encore plusieurs autres livres de Jeff Abbott dans ma PAL, et que je suis un peu réticente à les lire tout de suite au vu du goût mitigé que m’a laissé « entre les morts ». Restera à voir si les quatrièmes de couverture vont venir prendre le dessus sur la déception présente.
Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Le livre de poche.