[✎] La Tournante

Editions J’ai Lu
Publié en 2001 ~ Langue : Française ~ 186 pages

   Marion, jeune Parisienne de quatorze ans, a disparu, et personne ne comprend pourquoi.
Marion a un secret : elle participe à des tournantes depuis de longs mois. D’abord attirée par le goût du soufre, elle a vite décidé d’arrêter, choquée par la brutalité de ses agresseurs cagoulés. Mais on n’arrête pas si facilement les tournantes… Elisa Brune s’est emparée d’un grave sujet de société pour composer un roman poignant, évitant les clichés, qui donne la parole aux acteurs et aux témoins d’un drame indicible.

Euh… Je suis un peu passée à côté…

Pas moyen d’accrocher au style de l’auteur ou à l’histoire.

Pourquoi ce livre? Parce que j’avais besoin, après plusieurs lectures de l’imaginaire, de lire un livre qui me remettrait un peu les pieds sur terre, histoire de me changer les idées.

Il faut que je reconnaisse que d’habitude, j’ai une certaine passion pour ce genre de livres… Par contre ici, ce fut le gros flop, je n’ai pas accroché du tout, et j’ai dû me faire violence pour continuer ma lecture et ne pas la laisser sur le côté…

   Je ne sais pas si c’est le fait d’être narré tour à tour par des personnes différentes, ou par le style un peu trop désinvolte de l’auteur, mais je n’ai pas accroché du tout au style d’écriture.  Que faire quand on se trouve face à une histoire tragique où malgré tout, la plume de l’auteur me semble dénuée d’émotion? Car ce fut là, le problème… pas moyen de ressentir la moindre peine, la moindre empathie, pas moyen de frissonner en pensant à ce que Marion pouvait subir…

  Inspirée de faits réels, l’histoire ne peut que toucher, émouvoir et surprendre… et pourtant, je ne me suis pas sentie atteinte le moins du monde par celle-ci, du moins, pas racontée de cette manière.

Pourtant, c’est un thème qui mérite d’être abordé, mais pas comme ça.

L’enfer des tournantes, qui, même une fois que l’on parvient à en sortir, continuent de terroriser ceux qui y ont participé au point que personne n’ose dire ce qu’il sait… où tout le monde connaît l’identité des violeurs, mais où tout le monde se tait…

  Tour à tour, les différents personnages vont nous conter un bout d’histoire… Le père de Marion, sa maman, Marion elle-même, le violeur, une copine de classe, …

D’ailleurs, l’intervention de certains personnages, trop étrangers à l’affaire, me paraissait totalement déplacée, et carrément inutile.

Marion, jeune fille de 14 ans, qui s’empêtre dans une tournante, … Pourquoi? Pour mettre un peu de piquant dans sa petite vie parfaite de fille qui a tout ce qu’elle veut et à qui tout sourit… Je dois avouer que je l’ai trouvée stupide, voire détestable. J’ai toujours trouvé égoïste ces personnes qui, pour mettre un peu de piment dans leur vie, se mettent en danger et détruisent tout autour d’eux, à commencer par leur famille et amis.

Les parents, qu’en dire? Ils se sont retrouvés impuissants face à la double vie que leur fille a commencé à vivre s’en qu’ils ne s’en rendent compte le moins du monde…

  Finalement, j’ai eu plus l’impression que plutôt que d’être en face d’un roman, d’un récit, j’étais en train de lire un condensé d’étude sociologique ou quelque chose du genre.

Certaines choses ont été relatée de manière beaucoup trop crues, et d’autres auraient pu être amenées différemment, de manière plus complète, plus approfondie…

J’ai un peu l’impression qu’à vouloir aborder tous les points de vue de l’histoire, l’auteur s’est perdue en cours de route.

[✎] Mémoire assassine

Editions Point Deux
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 507 pages

   L’équilibre apparent de la vie de Steve Farris se brise le jour où il rencontre Rebecca qui enquête sur les tueries familiales inexpliquées. Les souvenirs remontent : il n’avait que 7 ans quand il trouva sa mère, sa sœur et son grand frère sauvagement assassinés. Son père avait, lui, disparu. Qu’est-il devenu? Comment accepter l’inacceptable? Et comment échapper à son propre passé?

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Que dire de ce livre?  Thomas Cook est un de ces auteurs qui relèvent et réinventent le thriller noir avec brio…

   J’ai eu plaisir à découvrir un récit écrit à la première personne… cela donne, à mon sens, encore plus de poids au récit, et nous plonge encore plus dans l’univers de cet homme…

Par un style simple, épuré mais percutant, on est touché comme il faut, là où il faut, quant il le faut.

Les émotions nous sont merveilleusement transmise, que ce soit la tristesse, l’incompréhension, la haine, le déni, la rancoeur, la frustration, la peur… on passe par un panel impressionnant.

  Par des mots en apparence simple, l’histoire est sombre à souhait, on est dans le suspense qui plonge le lecteur dans une ambiance pesante, une atmosphère dérangeante, et bizarrement, malgré tout, j’ai eu beaucoup de mal à m’en détacher.. Le texte accroche le lecteur, et difficile de ne pas se dire « encore quelques pages, je veux savoir la suite ».

Il est terrible, finalement, de suivre le cheminement d’un homme dont toute la vie est basée sur une seule et unique question: « Comment construire une vie normale suite à des évènements tragiques qui nous marquent à vie? ». Comment  faire quand on se rend compte que nos souvenirs ne sont pas le réel reflet de la vérité?

L’histoire est construite de manière formidable, sans gros rebondissements spectaculaires, mais nous offrant de petits indices dissimulés ça et là, pour reconstruire, nous ici, le puzzle d’une vie…

Un thriller psychologique comme je les aime… tout en finesse.

  Steve, le narrateur, est indéniablement intéressant… C’est le puzzle de sa vie qui va se reconstruire sous nos yeux, et il évolue dans un passé qui semble aussi trouble pour lui qu’il ne l’est au départ pour nous.. Voir que sa vie n’est finalement pas celle dont on a la vision depuis des années…  Un poids de culpabilité, de se dire pourquoi eux et pas moi, …  J’ai vraiment ressenti de la tristesse pour lui tout au long du roman, imaginant ce que je ressentirais si j’étais à sa place…

Rebecca, qui écrit un livre sur les hommes qui ont, dans un coup de folie, massacré leur famille… Elle va finalement déclencher beaucoup plus que prévu… obligeant Steve à se remémorer un passé si difficile, et entraînant dans son sillage une multitude d’évènements imprévus et incontrôlables qui mèneront Steve à sa perte. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher avec ce personnage. Je l’ai trouvée trop « inquisitrice » et déplacée, même si finalement, c’est son but au travers de son projet de livre.

  En ce qui concerne le format Point2, je dois avouer que la seconde expérience m’a ravit au plus haut point, contrairement à la première qui m’avait laissée un peu indécise… J’avais émis des réserves sur la finesse du papier, et sur le fait que le livre ne tenait pas vraiment ouvert tout seul…

Ici, j’ai vraiment apprécié le format, qui illustre bien le terme de « livre de poche » 🙂 et cette fois, j’ai masterisé dans la prise en main, ce qui n’avait pas été le cas la première fois…

J’apprécie donc de plus en ce petit format… le petit plus qui pourrait y être apporté? Un marque-page intégré, ce serait vraiment très pratique…

Et le prix reste malgré tout, à mon goût, un peu élevé, mais je me dis que c’est le temps d’ancrer le concept sur le marché… Peu à peu, la concurrence va sûrement rectifier le tir.

Je remercie d’une part les éditions Point2, mais également la communauté LIBFLY pour m’avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de l’opération Un Poche, Un(e) Mordu(e), Un(e) critique !

CITRIQ

[✎] Mieux que dix fées

Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 32 pages

Dix fées se succèdent avec chacune un don particulier. La première fée sème des petits bisous partout, la deuxième est la reine des chatouilles, la cinquième super forte en rangement… Mais quelqu’un possède tous ces dons réunis : une maman. Commentaire : Blonde, brune, châtain, les yeux bleus, verts ou marron, dix fées toutes différentes et plus jolies les unes que les autres sont dessinées dans leur univers de douceur aux couleurs tendres et définissent toutes les qualités d’une maman. Jouant sur les couleurs, la tenue de la ligne et la taille des caractères, le texte simple souligne le don décrit. Un petit livre enchanteur, au format très agréable, pour dire combien on aime sa maman. Couverture rigide, cahiers cousus.

 Excellent! J’en veut encore…

Comment ne pas aimer un livre aussi splendide!!

Je vous propose, une fois de plus, un petit voyage au pays des fées…

Je crois qu’il n’est plus à expliquer mon amour pour ces petits êtres…

J’ai chaque fois grand plaisir à découvrir des albums les mettant en scène, et celui-ci ne m’a pas laissée en reste…

En effet, avec ce livre, c’est encore une fois un monde merveilleux qui s’offre à nous… Chaque page est un délice, chaque fée une découverte et l’on va de surprise en surprise…

L’histoire nous raconte donc l’histoire de dix petites fées, et chacun a un talent bien particulier, un domaine où elle excelle… les calins, la cuisine, les chatouilles…

Mon coup de cœur? La dixième fée, celle des histoires… je suis tombée sous son charme, c’est certain…

 

On voit ainsi sous nos yeux « naître » dix fées, pour découvrir que toutes les qualités réunies de ces fées se retrouvent, finalement, dans une seule et même personne… mais chuuut…

Pourquoi j’ai aimé ce livre? Déjà, les illustrations sont… magiques, ou plutôt, féériques, devrais-je dire… les dessins sont d’une qualité exceptionnelle, d’une douceur attendrissante, d’une finesse rarissime…

Les textes, quant à eux, sont à la fois touchants, amusants, le vocabulaire, adapté aux plus petits, est cependant coloré et simple. Il s’adapte à merveille aux illustrations, à moins que ce ne soit l’inverse… le tout est indissociable, en fait… les deux se complètent superbement…

Alors, avez-vous deviné ce qui est mieux que dix fées?

[✎] Chroniques d’une sorcière d’aujourd’hui, tome 1 : Isabelle

Editions Michel Quintin
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 224 pages

   « C’est alors que je ressentis à nouveau la vibration qui accompagnait SA présence. Je levai les yeux. Bellotte se balançait devant moi, molle comme une grande poupée de chiffon, un peu transparente. Elle était pendue au grand lustre à pendeloques par une écharpe de soie enroulée plusieurs fois autour de son cou. Ses grands yeux noirs me regardaient fixement. Son visage était paisible, presque étonné. Mon Dieu, elle avait l’air si jeune ! »

Max et Isabelle avaient longuement planifié leur voyage en Bretagne, la terre de leur grand-père Legall. À dix-sept ans, ils pouvaient partir sans les parents. Au début, tout a été fantastique. Mais ça s’est gâté le jour où un monstrueux orage les a obligés à se réfugier au Manoir de Bellotte…

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Je crois que ce livre fait partie de mes plus gros coups de cœur de l’année…

Je ne sais pas pourquoi, mais ce livre a eu un effet tout particulier sur moi… et surtout, il a renforcé mon amour pour une région qui me passionne déjà depuis longtemps, à savoir la Bretagne et la foret de Brocéliande..

Dès les première pages, je me suis sentie presque « habitée » par l’histoire, comme il est rare que je le sois par un livre, et encore moins par un roman…

   J’ai adoré la plume de l’auteur… d’une simplicité déconcertante qui laisse à merveille passer les émotions en tous genres, elle a su m’émouvoir, me transporter, m’habiter et m’emmener loin de chez moi pour me plonger en d’autres lieux et d’autres époques…

J’ai adoré retrouver des expressions typiquement québéquoises, et j’en entendait chanter l’accent dans mon esprit… que du bonheur…

Le récit raconté à la première personne, cela aide bien évidemment à se sentir proche d’Isabelle, mais là, c’était plus que ça… Durant ma lecture, je vivais l’histoire comme si j’étais elle (et pour tout vous dire, j’en ai même rêvé, ce qui fait une drôle d’impression, c’est la première fois que cela m’arrive de « rêver un livre »…)

    L’histoire en elle-même est très prenante… ces histoires venues du passé, empreintes de toute l’émotion qui s’en dégage, de leurs mystères de leurs secrets… il n’y a pas à dire, j’en raffole, donc autant vous dire que je ne suis pas en reste avec ce roman… il en regorge pour mon plus grand plaisir…

J’ai aimé découvrir le passé en même temps qu’Isabelle, et frissonner au fur et à mesure que le puzzle des évènements tragiques du passé viennent reprendre leur dû dans notre époque, sous quelque forme que ce soit…

C’est vraiment le genre d’histoires qui me transporte littéralement dans son monde.

Je n’ai pas relevé d’incohérences, rien qui ne m’aie heurté.. Juste du plaisir plein les yeux.

     Celui d’Isabelle est bien évidemment un coup de cœur… Comment ne pas ressentir de l’empathie démesurée pour ce personnage haut en couleurs, déterminé et émouvant à la fois?  Son sixième sens lui dit de quitter le manoir, mais malgré tout elle continue ses recherches sur l’histoire de Belotte, car c’est devenu plus fort qu’elle. Sa détermination va même la pousser à « s’émanciper », à aller facilement de l’avant et au devant des personnes du village voisin.

Max, le jumeau d’Isabelle, quant à lui, m’a semblé beaucoup plus absent du  récit… Il est présent de manière ponctuelle, je ne sais pas toujours pourquoi il était à tel endroit à tel moment en cours de roman (entendez pas là que cela n’apportait rien de plus au récit la plupart du temps). J’ai trouvé ça un peu dommage, car du coup, le lien particulier qui unit généralement les jumeaux est absent du roman… ça aurait peut-être pu apporter un petit plus, qui sait.

Bellotte, jeune fille venue du passé du manoir… Du haut de sa minorité, elle devait épouser son promis, mais a trouvé la mort à quelques jours du mariage… alors que tout le monde semble s’accorder à appuyer la thèse de l’accident, il semble que la réalité soit toute autre… et c’est vraiment agréable de découvrir sa vie, par petit bout, au gré des recherches d’Isabelle.

Sans parler de mèmère Jeanne qui est, à mes yeux, le personnage le plus attendrissant de l’histoire. La petit dame très âgée du bar tabac…  De par les descriptions qui en ont été faites, je revoyais les traits de mon arrière grand-mère…

Et puis, il y a tous les autres petits personnages… depuis la maîtresse de maison du manoir, et son chat blanc perlé, en passant par le vieux jardinier du manoir, tous ces personnages sont malgré tout attachant, j’ai vraiment eu l’impression de les avoir déjà croisé au détour d’un voyage dans la région. La présence de ces personnages ajouter une impression de véracité au récit, une authenticité particulière… Et chacun de ces personnages apporte sa petite pierre à l’édifice pour résoudre le mystère.

   La couverture… Non mais vous avez vu cette première de couverture? Je suis tombée en amour devant elle dès que je l’ai vue… elle est tout simplement magnifique…d’ailleurs, au départ, plus que le résumé, c’est elle qui m’a donné envie de lire le livre, car je fonctionne beaucoup au visuel, et celle-ci m’a littéralement subjuguée… elle respire l’étrange, mettant en avant un côté sombre, et un lumineux, mettant en place déjà une part de mystère…

Ce roman a vraiment tout pour lui.

   Un coup de cœur, voire plus que cela si c’était possible.. Une véritable « communion » avec ce livre, son histoire, et les lieux où tout se déroule… Je ne suis pas prête d’oublier ce roman et les impressions qu’il a ancrées en moi.

  Sans hésiter, dès que mes finances me le permettront, j’espère pouvoir acquérir le second tome…

Ce livre s’inscrit dans le challenge « Jeunesse/Young adult » organisé par Mélo et ses copines…

[✎] À l’orée des fées

Editions Balivernes
Publié en 2006 ~ Langue : Française ~ 72 pages

Qui sont donc les Fées ?
Mystérieuses et bienveillantes beautés.
Elles sont présentes autour de nous à chaque instant.
Elles veillent sur notre destin et pourtant.
Nous ne les voyons presque jamais.
Ce livre vous révélera certains de leurs secrets.
Peut-être les avez-vous déjà croisées ?
Préparez-vous à les adorer !

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Plutôt deux fois qu’une, ce livre fait ressurgir mon âme d’enfant et me ravit… un diamant brut à découvrir de toute urgence avec vos enfants.. ou juste pour votre plaisir personnel…

Souvent, les enfants croient dur comme fer aux fées… puis en grandissant, ils perdent de cette naïveté infantile pour balayer d’un trait ce monde merveilleux des fées…

Pourtant, je dois reconnaitre que je suis de ces personnes qui croient encore, une fois adultes, aux fées, aux anges, au monde fantastique où ces créatures merveilleuses évoluent…

C’est ainsi que confortablement blottie dans la canapé, entourée d’une couverture toute douce et de mon chat tendrement lové à côté de moi, je suis partie à la rencontre de ces fées…

Dans « A l’orée des fées », on est irrémédiablement embarqué pour un voyage magnifique pour ce pays enchanté… De la première de couverture à la dernière page, on est comme envoûté..

Des dessins d’une douceur, d’une finesse et d’une délicatesse qu’aucun mot ne suffirait à décrire. D’ailleurs, je serais bien incapable de vous présenter celui qui m’a le plus touché, tant tous m’ont émerveillée, j’étais, en compagnie de ce livre, comme une petite fille dans une fête foraine: mes yeux brillaient, je ne savais où les poser tant j’avais envie de tout voir, tout découvrir, et tout garder en mémoire. J’étais prête pour une partie de cache-cache avec elles 🙂

Les textes, quant à eux, sont enchanteurs… les mots chantent de douces mélodies à mon oreille tout du long de ma lecture…

Ils nous transportent dans l’univers particulier de chaque fée, nous offrant un coup d’œil sur sa destinée, sa spécificité, …

Toutes ces fées découvertes étaient plus amusantes, douces, touchantes et merveilleuses les unes que les autres…

J’ai eu, cependant, un énooorme coup de cœur pour Céleste, fée de la nuit… D’une beauté époustouflante entourée de la Lune et ses étoiles.

Si je devais décrire en quelques mots ce petit bijou:  le résultat d’un talent extraordinaire…

Un livre tel que celui là donne envie d’être enfant pour encore quelques temps, pour partir rejoindre ces fées dans leur monde imaginaire …

J’ai toujours été passionnée par les fées et leur monde magique, même du haut de ma vie d’adulte… et ce livre est un coup de cœur énorme que je garderai toujours à portée de main…

Merci aux éditions Balivernes pour cette découverte merveilleuse…

Si vous ne connaissez pas encore cette maison d’édition, n’hésitez pas à vous rendre sur son site, vous en ressortirez conquis à coup sûr…

[✎] La Maison de la nuit, tome 1 : Marquée

Editions Pocket (Jeunesse)
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 330 pages
  Entrez dans la Maison de la Nuit à vos risques et périls.

Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres…
Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s’approche d’elle. Soudain, il la désigne du doigt et lui dit : « Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t’attend à la Maison de la Nuit ». a ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée mais – elle le sait – elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa Transformation ou… mourir.

Coup de coeur! Je suis sous le charme…

Une vision du vampire originale et entraînante…

J’ai pris ce livre un peu par hasard dans ma PAL… Je ne savais pas quoi lire, donc j’ai donné 3 thèmes à mon chéri, je lui ai demandé de choisir, puis j’ai pioché dans ce que j’avais qui correspondait 🙂 j’ai quelques techniques très particulières de choix de lecture quand l’inspiration ne me vient pas spontanément… Comme c’est souvent le cas après un coup de cœur, par exemple (et là, je finissais la lecture de Ephémère… donc le challenge était placé haut …

Bref, pour un livre dont la lecture a commencé par hasard, la découverte fut de taille… je l’ai adoré, … et le mot est faible… C’est un vrai coup de cœur.

Le style de l’auteur est simple, mais plaisant. Il est fait pour accrocher le lecteur et faire qu’il ne lâche plus l’histoire. Et ça marche!

   Les personnages sont, en soi, assez sympathiques… Par contre, tous ceux qui concernent sa vie d’avant la Marque me sont un peu passés par au dessus de la tête… je les ai trouvé hypocrites et lâches … Entre la soi-disant meilleure amie qui n’hésite pas à tourner le dos à son amie et draguer son petit ami une fois celle-ci marquée, le petit ami qui déjà au départ, avait une fidélité douteuse… la mère démissionnaire qui est totalement soumise au beauf-père… je trouve qu’ils ne servent à rien…

Seule la grand-mère de Zoey est et reste un personnage intéressant voire important… (je n’ai pas encore lu les tomes suivants, mais je ne serais pas étonnée qu’elle y apparaisse encore).

Zoey… ahhh Zoey… elle se voit marquée, et au départ, cela tombe à point comme un cheveux dans la soupe. Elle qui rêve de passer inaperçue et se fondre dans la masse, c’est raté. Malgré tout, elle s’en sort de main de maître et fait peu à peu face à la situation et sa nouvelle condition… Elle sait s’entourer, dans sa « nouvelle vie », d’amis sincères et fidèles, qui l’épaulent, la conseillent, la soutiennent. Lucie, Shaunee, Erin, sans oublier Damien, seul garçon de la bande, sous les traits d’un homosexuel intello, très attachant, qu’on aimerait pouvoir apprendre à mieux connaître. (ehh oui, j’ai toujours craqué sur les intellos… )

Aphrodite… c’est LE personnage par excellence qu’on adore détester… car quoi qu’il arrive, je ne pense pas que je pourrai un jour apprécier ce genre de personnage hautain, égoïste et égocentrique, où la méchanceté gratuite n’a d’égal que le plaisir qu’elle a à humilier les autres et les mener à la baguette.

Erik, quant à lui, est l’un des personnages face auquel je ne sais que penser… même arrivée à la fin du tome, j’ignore s’il est sincère ou hypocrite, … je n’ai pas réussi à le cerne complètement.

Et je dois avouer que je craque complètement sur Nala 🙂

  L’histoire, elle m’a tenue en haleine du début à la fin… j’ai vu défiler les pages s’en m’en rendre compte, et la fin arrivée, j’étais limite triste que le livre soit déjà à son terme…

Au-delà de ça, j’ai aimé cette vision des vampires qui, au-delà d’être de simples créatures de la nuit, sont en communion avec l’esprit de la nature, les 4 éléments… un peu à la manière de la Wicca… C’est vraiment un aspect du livre qui m’a enchantée, car je suis depuis toujours très intéressée par la Wicca et ce qui la concerne, telle que la communion avec la Nature et la Terre.

De même, dans cette saga, on ne devient pas vampire par « contamination », ni par « hérédité », mais par choix de Nyx, … Cela donne une toute autre dimension au phénomène vampire, loin de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. PC Cast à réussi à s’approprié le mythe du vampire de manière originale et intéressante.

  Le petit plus? La touche d’humour qui vient à dénigrer le Dracula de Brahm Stoker, qui nuit gravement à la réputation des vampires de la Maison de la Nuit.

  Si vous n’avez pas encore lu cette saga, je vous la conseille fortement… Elle vaut le détour, et je suis ravie de la voir piochée…

Je ne résiste pas à vous mettre le trailer du film…

Ce livre entre dans le challenge « jeunesse/YA« 

Tiboux,

CITRIQ

[✎] Moi, Gwendaëlle, jeune sorcière : Voici mon parcours initiatique et mes rituels

Editions Trajectoire
Publié en 2003 ~ Langue : Française ~ 186 pages
« la sorcellerie cela commence trés tôt, par des choses insignifiantes, des incidents sans importance, des choses que tout le monde ou presque vit, sous des formes qui peuvent être différentes.
C’est pourquoi en toute femme est une sorcière qui sommeille et en tout homme un sorcier. Le pouvoir est en chacun de nous et il nous a été donné dès l’enfance. »
C’est Gwendaëlle, adolescente proche de l’âge adulte, qui nous raconte son histoire, son initiation. Car une petite sorcière  » c’est quelqu’un de différent qui s’affranchit des régles habituelles pour jouer et vivre selon ses propres régles. C’est cet affranchissement qui est source de son pouvoir. » …

Mouais… Un peu déçue!

Beaucoup d’incohérences, d’erreurs, dans le fond comme dans la forme…

J’ai choisi ce livre pour le RAT de Tibouxcar il éveille en moi une certaine curiosité. En effet, il s’agit donc d’un témoignage d’une jeune fille qui fait son initiation, au départ bien malgré elle, de sorcière Wiccane.

La magie wiccane a toujours eu un certain attrait sur moi, c’est un univers qui me fascine depuis que je suis ado, et j’ai déjà lu pas mal de livres à ce sujet, mais en restant toujours dans l’aspect théorique, .. tandis qu’ici, on parle de manière pratique, comment une wiccane a vécu cela et les ressentis qu’elle a pu avoir, les craintes, les questions, …

Mais finalement, ce livre me laisse un peu perplexe…  J’attendais beaucoup de lui, et la déception est assez grande…

En effet, j’ignore s’il s’agit d’un roman déguisé, ou d’un réel témoignage un peu (beaucoup) arrangé, mais il transpire d’incohérences en tous genres… des prénoms qui mystérieusement changent ou s’écrivent différemment (vous allez me dire normal, on est dans le milieu de la magie, mais quand même, il y a des limites), des histoires qui ne tiennent pas la route, …

Au-delà de ça, il faut reconnaître que l’histoire de ce parcours est fascinante, même si elle paraît, à la profane que je suis, totalement invraisemblable.

Certes, on y apprend quelques rituels wiccans, ce qui est assez sympathique en soi… il apporte aussi pas mal de pistes de réflexions personnelles, ce qui est également très intéressant… mais au-delà de ça… je n’ai pas réussi à y trouver le côté authentique et accrocheur que je pensais pouvoir avoir dans ce livre. Par moment, j’ai eu plutôt l’impression de me retrouver en face d’une parodie d’initiation, plutôt qu’à un réel parcours initiatique.

Gwendaëlle m’est apparue tour à tour très naïve, très énervante, à la limite de l’insupportable… genre « je suis une princesse dans ma tête et je te pète au nez » (je sais, ça peut faire rire, mais c’est vraiment l’esprit et le manque de maturité que j’ai pu retrouver dans le livre). Elle passe de la gamine mal dans sa peau et renfermée à une fille qui se prend pour ce qu’elle n’est pas …  ça m’a exaspéré.

La vision de la Wicca Luficérienne est cependant  intéressante, impliquant Lucifer non pas comme démon, mais comme ange avant d’être déchu. Cela donne une vision des choses peu répandue qui vaut malgré tout la peine d’être lue.

Le gros problème de ce livre, par contre: l’orthographe et la conjugaison déplorable… c’est vraiment ce qui m’a le plus déplu, voire gêné, dans ma lecture.

A se demander si ce livre a été relu par une seule personne avant d’être publié…

(l’autre erreur de casting, pour moi, c’est aussi l’horrible couverture… mais là, c’est une question de goût).

Vous l’aurez compris, certains aspects de ce livre m’ont beaucoup intéressée, dommage qu’ils aient été gâchés par le reste…

Je le conseillerais cependant aux personnes s’intéressant de près ou de loin à la Wicca, tout en gardant à l’esprit que l’ouvrage a plus un aspect « tape à l’œil » que réellement informatif.

Lu dans le cadre du RAT

[✎] Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant

Editions Marabout (Girls in the City)

Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 331 pages

Quatrième de couverture:

Cinq copines partagent depuis toujours leurs déboires professionnels et sentimentaux : Emma la blonde pulpeuse en mal d’enfant, Nathalie la mère au foyer qui vient de se faire plaquer, Hélène la tête chercheuse qui a fait de son absence de diplomatie une arme redoutable, Charlotte la psy qui finit toujours par coucher avec le plus gratiné de ses patients, et enfin Juliette, l’esthéticienne qui dorlote une clientèle masculine triée sur le volet. Le jour où Charlotte découvre un cadavre enchaîné au volant de sa voiture, elle panique et appelle immédiatement ses amies à la rescousse. Les cadavres s’accumulent …

Chouette! Un livre sympa…j’ai aimé.

Ce livre est inclassable!

J’ai été agréablement surprise par ce roman…

Je l’ai commencé dans une optique décontractée, en n’en attendant pas trop de choses, et puis finalement, la surprise fut agréable…

Le titre donne déjà le ton: Une bouffée d’oxygène, de l’humour à toutes les pages, de la fraîcheur, de la légèreté…

J’ai ri du début à la fin! Et ce malgré le côté « policier » qui est également présent… mais je reconnais que ce livre aura sans aucun doute plus facilement les faveurs des amatrices de chick lit que de celles de thrillers, malgré tout…

Les héroïnes, Charlotte, Emma, Hélène, Juliette et Nathalie,  sont adorables, chacune dans leur genre. Elles sont sympathiques, on arrive sans peine à s’attacher à elle, et à entrer dans leur quotidien pour suivre le cours de l’histoire.

Euh, oui, au début, j’ai eu un peu de mal à suivre, je mélangeais les personnages, mais le coup vient assez vite, et tout coule finalement de source…

L’histoire, même si elle est parfois à la limite du bancal, tient malgré tout la route… le style est léger, plein de bonne humeur, ce qui aide à avancer dans le récit sans s’en rendre compte.

J’avais fait la connaissance de cette auteure dans un registre beaucoup plus sombre, mais je suis heureuse d’avoir pu découvrir cet autre coté de son talent.

Et franchement, qui ne voudrait pas faire partie d’une bande de copines pareilles? 🙂

Allez, même si elle ne casse pas trois pattes à un canard, je vous mets la présentation vidéo du livre

[✎] Cosmétique de l’ennemi

Editions Le Livre de Poche
Publié en 2003 ~ Langue : Française ~ 120 pages
Sans le vouloir, j’avais commis le crime parfait : personne ne m’avait vu venir, à part la victime.
La preuve, c’est que je suis toujours en liberté. C’est dans le hall d’un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d’avance. Il lui a suffi de parler. Et d’attendre que le piège se referme. C’est dans le hall d’un aéroport que tout s’est terminé. De toute façon, le hasard n’existe pas.

 Excellent! J’en veut encore…

J’ai adoré retrouver l’auteur et sa plume

Il y a un bout de temps que je n’avais pas ouvert un Amélie Nothomb, alors quand je me suis inscrite au RAT de Tiboux, je me suis dit que je ne pouvais pas y participer sans lire un roman de cette auteure que j’adore.

Ce livre, qu’on se le dise, se lit à une vitesse hallucinante… peut-être même trop… j’aurais aimé continuer dans cette histoire et voir certaines choses approfondies…

Cependant, j’ai retrouvé avec plaisir la griffe de l’auteure, ce côté un peu « à l’ouest » que j’aime chez Amélie Nothomb… Dans chacun de ses livres, elle m’étonne… à force, je me dis que plus rien ne pourra me surprendre, et pourtant si!

Ce livre fait, je pense, partie de mes préférés que j’ai eu la chance de lire d’elle… il est vraiment époustouflant.

J’aime le côté un peu fou qui s’en dégage, … il pousse le lecteur dans ses retranchements, le force à se poser certaines questions qu’il ne s’était jamais posées avant, parfois, le pousse aussi à se remettre en questions ou à se questionner sur la manière dont il peut percevoir les choses.

Ce que j’aime aussi chez Amélie Nothomb, ce sont les titres chocs, qui posent à eux seuls, avant l’ouverture du livre, pas mal de questionnements également… Heureusement, pour Cosmétique de l’ennemi, elle nous éclaire quand même:

« La cosmétique, ignare, est la science de l’ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n’est pas ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot admirable. »

Oui, finalement, on n’est malgré tout pas plus avancés… cela reste très philosophique comme titre et notion, comme l’auteure sait si bien le faire.

J’ai aimé ce principe de roman basé sur une unique conversation entre ces deux personnages que d’un premier abord, rien ne rapproche, et qui finalement vont partager une histoire assez tragique et terrifiante par le biais de la « confession » de Textor Texel.

J’avoue que je me suis malgré tout, à de nombreuses reprises dans le roman, posé la question: Comment aurais-je réagit si une telle situation s’était présentée à moi

Puis à un moment, une révélation va venir tout chambouler, mais chuuuut je ne vais pas vous le dire, il serait vraiment dommage de vous spoiler sur ce petit roman qui vaut vraiment la peine.

Le style d’Amélie Nothomb a ceci d’extraordinaire qu’il est à la fois simple, mais choquant… Très prenant, il embarque le lecteur dans son univers si particulier.

Un conseil si vous vous préparez à lire ce livre? Prévoyez-vous une boisson à portée de main, une collation si vous êtes gourmand(e), débranchez le téléphone, et installez vous confortablement dans un bon fauteuil, emmitouflé(e) dans une couverture,  et… « enjoy »… ce livre se lit d’une traite, pas question de l’arrêter en cours de lecture, laissez-vous porter et emporter dans le monde d’Amélie…

Lu dans le cadre du RAT

[✎] Pieds nus, en smoking

Editions France Loisirs (Piment)

Publié en 2008 ~ Langue : Française ~ 253 pages

Quand j’en ai vraiment par-dessus la tête, je cuis un crabe. J’abandonne tout, absolument tout, pour courir chez le poissonnier où je choisis mon crustacé avec le plus grand soin. Il doit avoir une belle couleur, réagir à la stimulation et peser un bon kilo. Sitôt rentrée chez moi, je m’enferme avec lui dans la cuisine. […] Je surveille toujours avec attention cette cuisson pleine de promesses. Une heure en tête-à-tête avec mon crabe. A le décortiquer à ma façon, presque cérémonieuse, à le dépouiller de ses chairs succulentes et nacrées, à recueillir son corail et ses œufs. Une heure entière à le savourer des yeux, du nez, des doigts, de la langue. Une étrange félicité s’empare de moi pendant que je dispose assiette, saladier, casse-noix, solide couteau et longue pince sur la table. J’ai fait poser un verrou sur la porte de la cuisine. La cuisine est mon domaine. Ainsi que le jardin… Elle est femme au foyer, mère de jumeaux qu’elle trouve affreusement laids. Ce soir, elle reçoit dans sa villa cossue les collègues et le patron de son mari. Pas question de commettre la moindre erreur, l’époux compte bien décrocher une promotion à la fin du repas. Mais toutes les bonnes volontés du monde ne peuvent rien quand le cauchemar s’invite à dîner… Porté par une écriture cocasse et corrosive, Pieds nus, en smoking livre un récit singulier, décalé mais lucide. Une satire sociale hilarante sur la déprime des cadres et le baby-blues.

Pouark! J’ai détesté…

J’aurais dû éviter de perdre mon temps…

On m’avait prêté ce livre car la quatrième de couverture me tentait beaucoup, mais au-delà de ça, grosse déception…

Je n’ai vraiment pas aimé le ton employé par l’auteur…corrosif, agressif, cinglant, il me laisse un goût amer dans la bouche…

Ajoutez à ça une héroïne, Maud, qui nous raconte son histoire à la première personne… mais au-delà de ça… on se demande si elle est là pour autre chose que de la figuration décorative… Son côté déprimé voire dépressif m’a exaspérée…

Le roman est court, et heureusement, sinon, je ne l’aurais même pas terminé, je pense.

Le côté satyre sociale aurait pu être intéressant s’il avait été mieux amené… le climat qui règne tout du long du roman est lourd, pesant, désagréable à l’extrême.

Des petites scènes entre le tragique et l’humoristique sont supposées alléger l’ambiance, mais m’ont fait l’effet inverse.

Aucune action, aucune émotion, pas de rebondissements phénoménaux… rien d’accrocheur..

Bref, j’ai vraiment forcé pour finir se livre, et avec le recul, je me demande si j’ai bien fait…

Maintenant, je suis certaine que ce livre devrait plaire à bon nombre, mais en tous cas, pour moi, c’est un flop…

[✎] Lili, capricieuse petite sorcière

Editions Balivernes

Publié en 2006 ~ Langue : Française ~ 29 pages

Présentation du livre chez l’éditeur

Lili, la petite sorcière, ne veut pas ranger sa chambre.
Elle fait même un tel caprice qu’elle lance un sort sur ses parents. Mais bien vite, elle le regrette et part à leur recherche. Saura-t-elle se rappeler du mot magique pour les retrouver ?

 Excellent! J’en veut encore…

Ce livre est génial! Les enfants vont adorer…

Ce livre est le genre de petites merveilles que j’adore découvrir…

Point de vue des illustrations, elles sont attirantes pour les enfants, … les visages des personnages sont très expressifs, ils font passer à merveille le message lié au texte…

Les aquarelles présentes dans ce titre renforcent l’imaginaire et l’aspect enfantin. Cela sied à merveille au livre et la tranche d’âges concernée. J’aime les « imperfections », que l’on peut y trouver, telles qu’un manque de proportions par moment, ce qui touchera d’avantage l’enfant qu’un dessin « parfait » de ce point de vue mais sans âme… ici, tout respire l’enfance, pour que l’enfant soit « comme chez lui », qu’il s’y retrouve…

Le texte, lui, est vraiment bien écrit… des phrases courtes, pour bien toucher les enfants en allant à l’essentiel. Une histoire du quotidien, amenée de manière ludique mais efficace…

La morale dans ce livre est multiple: le fait qu’il faut écouter ses parents, que quand on est en colère, on peut dire ou faire des choses que l’on regrette très vite, et la plus importante de tous, savoir demander pardon pour ses fautes, et que même si on fait de grosses bêtises, les parents ne cessent pas de nous aimer, une fois que l’on demande pardon, les choses rentrent dans l’ordre… Toutes ces choses que les enfants se doivent d’apprendre, et qui est ici amené de manière très simple mais efficace…

Le personnage de Lili reflète bien la manière d’être des enfants, ce qui permettra à chacun d’entre eux de trouver leur place dans cette histoire, de facilement s’accrocher et s’identifier à la petite sorcière capricieuse. Le message présent dans l’album passera d’autant mieux.

Merci aux éditions Balivernes pour cette découverte. Une fois de plus, un livre jeunesse vraiment intéressant et enrichissant pour les enfants.

[✎] 50 minutes avec toi

Editions Actes Sud (Junior/D’une seule voix)
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 80 pages

Les minutes s’égrènent, le père est étendu sur le sol. Est-il mort ou simplement évanoui ? Le fils est là, immobile aussi, il n’appellera pas les secours. Au lieu de cela, il s’adresse à ce père violent. Il lui dit l’humiliation des mots qui salissent et détruisent, et pourquoi l’amour de Camille est plus fort que tout. Il va partir, faire sa vie, et le laisser là… Un monologue saisissant du huis clos familial..

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre qui est très dur, poignant, mais aussi très fort et surprenant . Une belle découverte.

Il y a certains livres que l’on prend, comme ça, sans trop savoir pourquoi… un titre qui nous interpelle, une cover qui nous attire le regard, un résumé accrocheur… et puis, il y a ceux vers lesquels on se tourne sans savoir pourquoi… « 50 minutes avec toi » fait partie de cette dernière catégorie, du moins en ce qui me concerne. Et je suis contente que ce livre soit tombé entre mes mains, car il m’a coupé le souffle.

Toute l’histoire se passe donc sur un laps de temps restreint de 50 minutes, mais malgré le nombre restreint de pages (moins de 100), le temps m’a paru suspendu, comme mis sur pause le temps que ce fils dise à son père pourquoi il décide, après l’avoir vu s’effondrer par terre, il préfère ne pas appeler d’ambulance et le laisser ainsi mourir.

Les secondes s’égrènent et t’es toujours là, devant moi, immobile.
 Moi aussi je suis immobile, mais vivant. Je ne respire pas très bien. Mon souffle est haché, emprisonné. Je ne ressens rien.
 Je ne sais pas combien de minutes il va falloir que j’attende avant d’être sûr, vraiment sûr que t’es mort. J’ai presque envie de dire : crevé, mais j’ose pas. Mort, c’est mieux, c’est normal. Crevé, on dit ça d’un chien.

Les mots de l’auteur sont crus, forts, ils frappent dur, ça il faut le reconnaître. Elle aborde d’une plume affirmée et touchante des sujets importants: la violence d’un père envers son fils, la haine que cela engendre… Mais aussi l’amour vécu à l’adolescence, l’homosexualité, et l’incompréhension et la violence que cela peut engendrer dans le cercle familial et qui, dans ce cas-ci, aura des conséquences assez importantes…

Au mois de février dernier, t’es entré dans ma chambre sans prévenir, et tout a basculé. C’est à cause de ça que je reste là, aujourd’hui, sans bouger, avec toi étendu à mes pieds, et que je n’ai toujours pas appelé le Samu, ni les pompiers.
Ce jour de février là, je ne suis pas près de l’oublier.
T’es entré dans ma chambre et tu nous as surpris, Camille et moi, en train de nous embrasser.

[…]

Tu t’es campé dans l’embrasure de la porte et tu m’as hurlé à pleins poumons : “Qu’est-ce que tu faisais avec ce garçon ? Hein ? Qu’est-ce que tu faisais avec lui ?” Tu m’as pas laissé le temps de te répondre. Je n’ai pas compris ce qui se passait. Camille venait juste de partir, j’avais encore le goût de ses lèvres sur les miennes.
Sous mon survêt j’ai gardé les marques de tes coups sur mes côtes, mes mollets et mes cuisses pendant des semaines.
Ce jour-là, j’ai cru que t’allais me tuer.

Le monologue auquel on assiste est tout simplement magnifique, même s’il est gorgé d’horreur vécues par ce jeune homme… Les mots sont choisis avec une telle force, une telle émotion, … Ils savent toucher là où il faut, comme il le faut. Et le tout est fait sans fioriture, dans un style fluide, qui ne tombe pas dans le pathos, mais reste digne, sobre. Un rythme où chaque minute qui passe nous laisse le souffle coupé, dans l’attente de ce qui va se passer… Ce père va-t-il mourir? Cet adolescent va-t-il se décider à appeler les secours? Ce père va-t-il s’en sortir? Et l’adolescent, va-t-il s’en sortir?

Il exprime de manière puissante comment un mécanisme infernal se met en place, comment chaque évènement, puis un autre, puis encore un autre, fait peu à peu grandir la haine d’un fils de 17 ans pour son père. Mais il nous montre aussi qu’au delà de ce qu’il a vécu, ce fils se construit, se reconstruit, et est prêt pour vivre sa vie de la manière qu’il l’entend, de se libérer de son bourreau de père.

Ce livre est donc un cri du coeur venant d’un jeune de 17 ans, offrant au lecteur tant la haine pour un père violent et incompréhensif, que l’amour pour un jeune homme qui lui donne envie de se battre pour la vie et pour ses rêves…

50 minutes pour crier la rancoeur nourrie au fil du temps, 50 minutes pour se délivrer de son emprise, 50 minutes pour mettre un terme à sa violence, 50 minutes pour prendre sa revanche sur la vie… afin de pouvoir la vivre pleinement comme il l’entend.

Ce livre met en avant le fait que certains parents ne se rendent pas compte que même s’ils font ce qui leur semble être le mieux pour leurs enfants, pour les endurcir pour avancer le plus loin possible dans la vie, ils sont en fait en train de les fragiliser, de les détruire de l’intérieur…

Comment je suis ressortie de cette lecture? sous le choc, pleine de tendresse pour ce fils que j’aurais aimé prendre dans mes brase pour lui dire « ça va aller, le pire est derrière »…

Je vous conseille vivement ce livre, quel que soit votre âge… car je suis certaine que vous vous laisserez prendre au coeur par cette histoire.

Ce livre rentre dans le challenge « Jeunesse/YA« 

[✎] Le prince des maudits, tome 1 : La fille de l’araignée

Editions Balivernes
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 256 pages
Alors qu’elle visite les ruines d’un château allemand avec sa classe, Eva se trouve mystérieusement projetée dans le passé, au cœur d’une bataille médiévale. Elle se voit contrainte de fuir et de protéger le Prince Emil, dont le père a été assassiné. L’intelligence d’Eva lui sera aussi utile que sa pratique des arts martiaux pour vaincre les nombreuses embûches qui se dresseront sur leur chemin. Et dans ses rêves, on la surnomme la fille de l’Araignée, on l’appelle la Maudite. Que veulent dire ces voix ? Saura-t-elle dompter les forces occultes qui la guident ?

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre étonnant, qui sous ses airs de fantastique/fantasy, est plein de bon sens. un régal pour les yeux 🙂

J’ai eu la chance de pouvoir découvrir ce livre grâce aux éditions BALIVERNES, que je remercie grandement.

Je me suis dit, au départ, que comme il s’agissait d’un livre jeunesse, je savais à quoi m’attendre… Et bien pas du tout! Ce livre fut vraiment une très bonne surprise que je suis contente d’avoir découvert!

L’auteur et sa plume? Un pur délice… Les tournures phrases sont agréables, les mots bien choisis, le rythme plaisant… tout est fait pour un moment lecture des plus fantastiques…

D’ailleurs, en parlant du rythme, je ne me suis même pas rendu compte de la vitesse à laquelle les pages se tournaient et l’histoire avançait… J’étais tellement prise dans l’action que tout se déroulait sous mes yeux de manière très naturelle. Je n’ai constaté aucun temps mort, ce qui rend la lecture très fluide.

Par contre, je dirais que pour les plus de 15 ans, ce livre risque d’être trop simple de par la manière dont les choses sont contées… donc il est vraiment bien prévu pour les 11-13 ans je dirais.

J’ai aimé le personnage d’Eva… il faut le reconnaître, beaucoup auraient flippé pour bien moins que ce qu’elle a eu à vivre, et pourtant, elle ne se démonte pas… Elle s’adapte facilement à la situation, est courageuse… J’ai aimé le fait que pour une fois, le « héros’ soit en fait une demoiselle… cela change vraiment de tous ces livres où les filles sont montrées comme de « pauvres âmes en détresse ».

Celui d’Emil n’est pas mal non plus, mais j’avoue que ce n’est pas lui qui a ma préférence dans ce livre, pour la raison évoquée dans le paragraphe précédent.

Et le gros point positif: malgré une attraction latente entre Eva et Emil, il n’y a pas d’histoire d’amour ennuyante, classique et  pleine de mièvreries. Cela reste dans le domaine du mignon… Au moins, cela remets les enfants/ados à la place qui est leur, sans les lancer à cœur perdu dans des relations amoureuses qui, selon moi, ne sont pas de leur âge, comme on peut très souvent le voir dans beaucoup de livres dits « jeunesse » ou pour adolescents.

Les décors sont plantés, mais pas de manière lassante et ennuyeuse… ici, pas de longues description, juste ce qu’il faut pour plonger le lecteur dans l’atmosphère voulue, et ensuite laisser son esprit vagabonder au gré de ses envies et de son imagination, …

On y retrouve donc de la fantasy, des personnages et des décors géniaux, de l’humour aussi, … mais pas que: le livre est plein de petits messages, de leçons de morale ou plutôt, leçons de vie: l’entraide, la solidarité, le non-jugement, la tolérance…

C’est ce que j’aime avec les Editions Balivernes… au-delà de l’aspect ludique, amusant et visuel des livres qu’ils éditent, il y a toujours un beau message sous-jacent… le petit plus qui fait du livre un véritable bonheur et un brin d’apprentissage au passage…

J’ai hâte de pouvoir découvrir la suite de cette saga, qui promet encore de bons instants lecture…

Ce livre rentre donc à la fois dans le RAT,  Mais aussi dans mon challenge « Jeunesse/Young adult« 

  

[✎] Ce matin j’ai décidé d’arrêter de manger

Editions Pocket
Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 150 pages
Justine raconte comment, à 14 ans, elle a commencé un régime  » pour être belle  » et a été prise dans une spirale infernale qui lui a fait perdre 36 kilos. Hospitalisée, à bout de forces, elle est nourrie à l’aide d’une sonde pendant des mois, mais rechute, plusieurs fois. La boulimie prend le relais de l’anorexie. Epuisée physiquement et fragilisée psychologiquement, elle doit inter-rompre sa scolarité. Aujourd’hui, à 17 ans, justine a retrouvé l’espoir et l’équilibre. elle témoigne pour que cesse l’horrible dictature de la minceur et lance un cri d’alarme contre ceux qui érigent l’anorexie en valeur morale.
C’est une jeune fille courageuse qui combat désormais pour la vie des autres adolescents.

Super! J’aime j’aime j’aime..

Un livre qui ne peut qu’émouvoir…

J’avais pris ce livre à la bibliothèque à la fois par hasard et par « curiosité », même si je n’aime pas ce terme qui pourrait s’apparenter au voyeurisme malsain ou à la « bête de foire », alors qu’il n’en est rien…

Les TCA (troubles compulsifs alimentaires) sont un sujet qui m’intéresse beaucoup, me concernant en partie… (je ne vais pas m’étaler sur le sujet ici, mais ceux qui veulent en parler, ils savent où me trouver).

Ce livre, et le témoignage qu’il contient, sont émouvants, poignants…

Parfois, j’ai eu envie de secouer la jeune fille et de lui dire « regarde tous ces gens qui t’aiment, pourquoi les tortures-tu en te détruisant ainsi »,… puis je me suis dit que c’était inconscient, comme ça nous arrive à tous de décevoir ou blesser notre entourage. A part que dans le cas de Justine, elle mettait aussi sa vie gravement en danger.

Les mots qu’elle a choisi pour nous livrer son histoire sont ceux, simples, d’une jeune femme blessée par la vie, mais qui reprend le dessus. Elle parvient, pour se libérer, à raconter son histoire sans tabou, sans faux semblant… pas question de venir rendre la vérité plus belle, ou plus supportable. elle n’est pas là pour ça.

Un livre que je vous conseille fortement.

J’ai un peu de mal à en parler, car dans ce genre d’histoire, pas de personnage à « juger » ou évaluer, pas d’histoire à décrypter, pas de déroulement d’action à suivre ou analyser… juste le récit d’une vie à lire, partager un peu de souffrance, d’espoir, de soutien…

Cela se vit, mais ne se « critique » pas…

Je vous conseille, en plus de la lecture de ce livre, de vous rendre sur le blog de justine, qu’elle a à présent fermé à cause de la bêtise humaine, et pour pouvoir reprendre sa vie en main au mieux.

[✎] Tes yeux pleins de cendres

Editions Gael Bouron (autoédition)
Vous pouvez vous le procurer sur le site etat-végétatif.org
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 199 pages
État végétatif : absence de toute activité consciente alors même que le sujet est éveillé. La personne en état végétatif est totalement paralysée, les yeux ouverts, dans l’incapacité d’exprimer, de comprendre, de ressentir. C’est le récit de ce handicap extrême que j’ai souhaité partager. Basé sur l’histoire personnelle de mon père, plongé dans un état végétatif depuis juillet 2009, j’aborde dans cet essai-témoignage, soutenu par une importante documentation scientifique et littéraire, des questions d’éthique médicale, telles l’acceptation du handicap ou l’euthanasie. Le récit est dépouillé, sans emphase. Derrière l’histoire d’un fils face à son père dans un état si dégradé, on peut ainsi approcher l’universalité de cet immense désarroi. Déjà plus vraiment vivantes et pas encore mortes, les personnes en état végétatif interrogent notre humanité.

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre poignant, émouvant, portant outre l’aspect humain, un aspect scientifique, moral, et légal. Une belle lecture, un beau message du coeur

Je n’ai jamais eu l’occasion, par le passé, de lire sur le thème de l’état végétatif. C’était donc une grande première pour moi, et j’étais totalement novice en la matière. Certes, j’en avais déjà entendu parler, mais en dehors de ça, je n’en savais rien.

Le fait que le livre soit raconté par un homme est assez surprenant, et la manière de le raconter d’autant plus.

De la part d’un homme, on s’attend surtout (ou plutôt, on a généralement l’habitude) à s’éloigner du sentimental, on a une moins grande capacité/facilité à faire passer ses émotions, ses ressentis.

Et pourtant, dès le départ, à la première page, la première ligne, c’est l’émotion, c’est le cœur serré, c’est la douleur de voir son père ainsi allongé en réanimation.

Le fait d’avoir vu, dans d’autres circonstances, mon propre père en réa/soins intensifs également, avec tous les appareillages et tout ce qui va avec, m’a déjà laissé un souvenir terrifiant et inoubliable, à me glacer le sang, et cela renforce sans aucun doute ma sensibilité à ce témoignage. Même si la situation n’était pas la même (mon père n’a pas fait de coma), j’ai déjà un début de compréhension accrue sur ce que peut ressentir l’auteur.

D’une plume à la fois douce et sensible mais assurée, forte mais pleine d’amour, l’auteur ouvre la porte de son jardin intime de manière incroyable.

« Je n’avais jamais dit « je t’aime » à mon père, avant cette visite à son chevet. Pudeur dans les sentiments et tradition familiale qui se prête peu aux démonstrations affectives. » Page 12

Et puis, aux antipodes de l’aspect « plus humain » de la chose, on découvre un aspect plus scientifique, médical et historique de la maladie.

Et là, d’une manière sans pareille, le style de l’auteur change du tout au tout… des mots plus crus, plus durs, allant jusqu’à l’ironie ou l’humour noir.

« En tapant sur Google « coma », « Etat végétatif chronique », ou encore « Espérance de vie personne en état végétatif », je peux choisir entre deux boutons. Le premier s’intitule « recherche Google », et le second « J’ai de la chance ».

[…]

Est-ce qu’un suicidaire clique sur le bouton « I’m feeling Lucky » en libellant une recherche Internet pour trouver le moyen d’en finir? La fenêtre s’ouvre, le curseur est positionné dans le champ de recherche, et écrit « Comment se suicider facilement?  » et avec un regain d’optimisme, il clique sur le bouton « j’ai de la chance »… »  » page 21

Ce livre passe par tous les stades, toutes les éventualités, tous les ressentis. L’annonce, l’espoir, les doutes, la patience, les questions multiples trop souvent sans réponse, … Il pose aussi la lourde question de l’euthanasie, de la délivrance: quand? Pour qui? Pour quoi? Pourquoi?

Au-delà du « simple » témoignage, le livre offre aussi plein de pistes de réflexions, de références en littérature pour ceux qui, suite à leur lecture, on envie ou besoin d’aller plus en profondeur dans le sujet, d’aller au-delà du livre.

Au final, ce livre m’a tant arraché le cœur que les larmes et me laisse bouleversée, avec un sentiment de vide, d’impuissance, d’injustice aussi. Une profonde tristesse.

Je tire mon chapeau à Monsieur Bouron pour son combat d’une part, mais aussi de le partager avec nous, ce qui n’a certainement pas dû être chose facile et demande beaucoup de courage.

Je vous conseille vivement ce livre.

Et surtout, profitez de chaque instant avec vos proches,  la vie est précieuse, et on ne sait jamais de quoi demain est fait, et ce livre en est la preuve. Du jour au lendemain, tout peut basculer… ne gâchons pas ces précieux instants.

N’oubliez pas non plus de dire à vos proches que vous les aimez, ne partez pas du principe « qu’ils le savent », l’entendre, c’est essentiel, le dire est important.  

Merci au site « Les agents littéraires » pour m’avoir permis de découvrir ce livre poignant. Vincent a vraiment le « flair » pour proposer le bon livre à la bonne personne, et ainsi faire découvrir de merveilleuses oeuvres.