
Élève au lycée français de Prague, Mila vit chez sa grand-mère depuis la disparition de ses parents. Chaque nuit, elle fait ce rêve étrange et rassurant d’un manoir perdu au fin fond de la lande écossaise. Elle y retrouve une amie chère à son cœur et rencontre Kenneth, un mystérieux jeune homme dont elle tombe amoureuse. Un jour, lors d’un atelier de dessin-écriture, Mila révèle à sa classe l’existence du manoir. Le soir même, se trouve bouleversé le rêve qu’elle croyait immuable : elle découvre que ses camarades du lycée se sont glissés dans la peau de nouveaux domestiques. Mila doit se rendre à l’évidence : son rêve n’est pas comme les autres. Les frontières entre fiction et réalité finissent par se brouiller : alors qu’une domestique est assassinée au manoir, une camarade de classe ne se réveille plus… Mila est cependant loin d’imaginer la véritable nature de ce qui pourrait devenir un vrai cauchemar. Commence alors une course contre la montre pour échapper à l’emprise du manoir, mais Mila ne sait si elle pourra se résoudre à abandonner Kenneth…


J’ai été contactée directement par l’auteure pour découvrir son livre. Je dois dire que j’ai un peu réfléchit avant d’accepter, non pas parce que le résumé ne me tentait pas, mais parce que en ce moment, je suis plus axée thriller. Puis finalement, je me suis décidée à tenter l’expérience, et je ne regrette pas mon choix.
Le style de l’auteure est à la fois simple et particulier… je l’ai énormément apprécié… D’une part par le vocabulaire utilisé, car d’un côté il est commun, sans fioriture, et d’un autre côté, il y a des termes usités que l’on ne retrouve pas couramment (« s’amouracher du premier venu »). Sans compter les expressions que j’ai adorées, et qui là aussi, ne sont pas souvent présentes dans la littérature J
« — Ne fais pas attention à lui, dit Bridget en dévalant la volée de marches pour rejoindre Elsa.
Bridget la prend dans ses bras et lui chuchote à l’oreille :
— Il n’a plus la lumière à tous les étages ! Tu n’es pas trop exténuée ? »
Cela rajoute une touche d’humour discret au roman. Le tout est très convivial et très agréable à lire.
Les chapitres s’alternent, tantôt à la première personne quand Mila parle et nous raconte les événements qui lui arrivent réellement, tantôt à la troisième personne quand on découvre l’histoire qu’elle a écrite. C’est vraiment entraînant car cela donne un certain rythme au roman, et nous permet de ne pas entrer dans une routine romanesque. Il y a aussi pas mal de descriptions, mais elles passent plutôt bien sous la plume de l’auteure. « Le manoir des Heltington est au sommet d’une colline. On l’aperçoit de très loin. Une grande demeure en pierre sombre qui domine les landes désolées. La majeure partie de l’année, il n’y a que pluie et tempêtes sur ces pâturages à moutons balayés par les vents. Quelques rares promeneurs s’y aventurent pour se persuader qu’ils ont atteint le bout du monde, puis ils repartent goûter les plaisirs de la civilisation au village le plus proche.
Mais l’été est un ravissement. Les fleurs jaunes et violettes envahissent la colline. La campagne environnante, encore gorgée d’eau, resplendit au soleil. Au bord des chemins, les vieilles carcasses d’arbres qu’on pensait desséchées se teintent d’un vert tendre et délicat. Et si un voyageur emprunte la route qui monte au manoir et qu’il se laisse bercer par le chant des oiseaux, il peut presque croire qu’il y est attendu. »
Une autre chose qui m’a beaucoup plu, ce sont les références à des choses « réelles » et connues… que ce soit à des films, des réalisateurs, des séries télé… Cela apporte une touche de réalisme, de crédibilité, de lien avec « le monde réel » que j’aime énormément.
« — Voyez-vous ! nous vivons une époque faite de tendances qui se propagent à la vitesse d’un message électronique, poursuit-elle. Prenez le cinéma ! Avant le film The Artist, le noir et blanc était considéré comme démodé. Depuis que l’œuvre a été primée aux Oscars, des réalisateurs célèbres comme Tim Burton et Sam Raimi utilisent le monochrome sans complexes. — J’ai même suivi un épisode de Glee sur le thème de Noël qui était tourné en noir et blanc, renchérit Michael en rejetant ses mèches blondes en arrière. »
Les personnages, j’avoue ne pas avoir trop à dire sur eux… ils sont là, mais c’est vraiment l’histoire qui est mise en avant… que ce soient ces personnages là ou d’autres, peu importe, c’est vraiment l’intrigue qui mène la danse.
Par contre, il y a un gros gros point négatif pour moi au livre… Pour certains, ce ne sera pas un problème ou ne sera qu’un détail, mais personnellement, cela m’a beaucoup ennuyée dans ma lecture : les notes de bas de pages… Elles sont d’une part beaucoup trop nombreuses, mais surtout, la plupart du temps,elles sont inutiles et n’apportent rien de plus à l’histoire… Alors oui, dans un premier temps, j’ai pris le temps de les lire, mais je ne vous cache pas que je les ai très vite zappées, car cela devenait pénible.
De plus j’ai toujours trouvé que les notes de bas de pages cassaient complètement le rythme d’une histoire, et que cela au final empêchait le lecteur d’être à fond dans l’histoire puisqu’il y avait à chaque fois des explications sur tout au lieu de tout laisser couler de source… donc c’est vraiment dommage.
Au final donc, une histoire sympa à suivre dans un style agréable, qui vous fera passer un moment lecture agréable.




Jazz est le fils d’un serial killer.
178. C’est le chiffre tatoué sur mon bras. C’est le nombre de minutes durant lesquelles je suis restée morte. Je suis une Reboot. Tuée par un virus foudroyant, ressuscitée sous une format quasi surhumaine. Je ne sens plus la douleur, ni les émotions. 178 minutes de mort clinique ont fait de moi un robot, un soldat. J’obéis aux ordres, je traque, je tue. On me confie les nouveaux Reboots. S’ils échouent, ils meurent. ça ne me fait rien, je suis Wren 178. Je suis restée sans vie pendant 178 minutes. Pourtant, depuis que j’ai rencontré Callum, un Reboot 22, je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
Je crois que dèsq ue j’ai lu le résumé de ce livre, il est devenu une véritable obsession pour moi… Je ne pensais plus qu’à une chose: pouvoir le découvrir au plus vite…
Autrefois objet de grandes convoitises et symbole d’exotisme, les épices sont toujours appréciées pour leurs vertus gustatives ou médicinales. Leur maîtrise permet facilement de donner à un même plat une saveur nouvelle et une touche originale.





Je dois avouer que ce livre m’a beaucoup surprise… Je ne m’attendais pas du tout à ça quand je l’ai ouvert, et je suis ravie de « m’être trompée ».
La lecture de ce livre m’a été inspirée par mon amie Isa, du blog 



Entre le fait de devoir dessiner des maisons pour des monstres, inventer une cabane dans une forêt, au milieu des arbres, ou encore découvrir les « lignes d’horizons » de certaines villes et les reproduire… je trouve ça vraiment intéressant et enrichissant.
Idéal pour occuper les petits loups quand le temps est trop moche pour aller les fatiguer dehors (et croyez moi en Belgique, c’est souvent le cas)
Zizi Lolos Smack !!
Par où commencer pour vous parler de ce livre…


Paul Steward, éditeur d’une revue scientifique et ex-journaliste du New York Times, est un mari raté, un père raté, il considère sa vie entière comme un échec. Sa décision est prise, elle est radicale, une seule échappatoire : tuer sa famille et se suicider ensuite.
Time Riders, tome 6 : Les brumes de Londres