[✎] Les Chevaliers d’Émeraude (BD), tome 1 : Les enfants magiques

Une découverte très sympathique qui me donne envie de découvrir les romans du même nom…

Editions Casterman (Les Chevaliers d’Emeraude)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 48 pages

À l’intérieur de la ruche impériale des hommes insectes, le sorcier Asbeth se prosterne devant l’Empereur Amecareth, assis sur son trône en pierre noire. Après avoir interrogé les étoiles, le sorcier exulte, et annonce à son souverain la grande nouvelle : il est temps de repartir à la conquête des territoires des humains !
Pendant ce temps, au Royaume d’Émeraude, le vieux magicien Élund, après avoir lui aussi consulté les étoiles et pressenti le danger, vient partager son inquiétude avec le roi Émeraude 1er : l’ennemi de leurs ancêtres sera bientôt de retour, il le sent.
Face à la menace, le roi suggère, comme autrefois son grand-père l’a fait, de demander l’aide du Magicien de Cristal. Mais la requête pressante d’Élund au Magicien reste hélas sans réponse…

Alors, pour commencer, il faut savoir que la lecture de ce livre s’est faite grâce à un concours, que j’ai reporté, pour lequel je n’avais jamais eu de nouvelles… alors quand ma « jolie-maman » m’a apporté cette grande enveloppe contenant une BD, et que je l’ai vue, la surprise fut totale J

Mais je ne le regrette bien évidemment pas du tout!!

Déjà, il faut reconnaître une chose: la couverture est tout simplement splendide… les couleurs, les dessins, … tout est fait pour charmer le lecteur…

Je n’ai pas encore lu la saga en romans, mais comme cette BD est un prélude, c’est un bonus pour les fans de la série, et une découverte pour les autres qui comme moi, font ainsi connaissance avec les protagonistes… Tout se passe bien avant le début des romans, et cela permet ainsi à tout un chacun aimant ce genre d’histoire de le lire indépendamment de tous les livres de la série.

L’histoire est simple, ce qui permet de pouvoir facilement suivre le fil et s’imprégner des lieux et personnages de cette BD. La simplicité permet au lecteur néophyte de la saga de ne pas se perdre dans un contexte trop compliqué… génial quoi!

Le dessin est très fin, très beau, merveilleusement coloré… il fait rêver… Le trait de Tiburce Oger est  la fois sombre et lumineux, inquiétant, intriguant, et la plume du dessinateur sied à merveille à cet univers de fantasy.

Point de vue des personnages, je m’y suis facilement attachée… il est plaisant de les découvrir enfant et de voir leur caractère et leur univers propre se former.

Ce fut donc une merveilleuse surprise et découverte pour moi, que je vous conseille 🙂

[✎] Au fil des morts

broché – 252 pages

Disponible sur ce site

Un mail, une pièce jointe: la photo d’une femme recroquevillée dans le coin d’une pièce sombre.
Un message l’accompagne: « Je t’offre celle-ci en cadeau. La prochaine… au chapitre suivant. »

Mike Carpenter, professeur de criminologie à l’université de Boston, connaît bien la noirceur de l’âme humaine pour l’avoir côtoyée pendant de longs mois. Son livre au titre évocateur, »Comment devient-on tueur en série ? », est un succès lors de sa sortie en librairie.
Mais il ne se doute pas que dans l’ombre, on étudie ses écrits avec minutie.
Le professeur va se retrouver au centre d’un jeu où les chapitres de son livre s’égrènent au fil des morts.
Le jeu commence. Les mots se transforment en cadavres.
La partie s’annonce sanglante.

Ce roman démarre sur les chapeaux de roue, et j’aime ça. Cela accroche directement le lecteur à l’histoire, ce qui n’est pas négligeable quand le livre fait moins de 200 pages…

Au départ, après le coup de théâtre des premières pages, je me suis dit que le livre allait ralentir, le suspense s’affaisser et l’intrigue retomber, comme c’est souvent le cas dans les thrillers qui commencent trop vite, mais ce sentiment est bien vite disparu, avec un rythme qui reprend de plus belle et qui emmène le lecteur dans une course folle…

On se demande parfois où l’auteure veut en venir, pourquoi elle se perd dans certaines descriptions, certains détails, … et puis tout d’un coup, tout devient limpide et se met en place.

L’histoire est bien ficelée, l’intrigue est cohérente et terriblement prenante et agréable à suivre. On ressent une tension palpable tout au long du livre, et plus enivrante au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’issue de l’enquête…

Le style de l’auteure? Agréable, facile à lire, dans un langage familier, proche des conversations typiques de tout un chacun. sans trop de mots scientifiques comme j’ai déjà pu rencontrer dans des thrillers. Il y a juste assez de détails, pas trop, pour bien laisser au lecteur la possibilité de se faire sa propre idée et forger ses propres hypothèses.

Tout est amené en finesse, en suspense, un peu à la manière des enquêtes tournant autour d’Hannibal Lecter. L’aspect psychologique omniprésent est un pur bonheur…

Le tout aide à se prendre au jeu de l’enquête.

Ce que j’ai adoré, ce sont les petits « apartés » qui nous font rentrer dans la tête du tueur, dans son cheminement interne… C’est plaisant et donne une toute autre dimension au récit. On entre au cœur du cerveau dérangé du tueur en série, au cœur de son sadisme… On apprend à le connaître, à voir son évolution, mais aussi à connaître son passé et ce qui l’a amené là où il en est aujourd’hui, à devenir le psychopathe qu’il est…

Petit coup de cœur pour le passage où il nous explique que le premier livre qu’il a lu, c’est « simetierre » de Stephen King… (en tant que fan, je ne peux qu’aimer, mais chuuut).

La fin de l’histoire ne m’a pas laissée en reste…

Ce qui m’a un peu déplu?

Certaines tournures de phrases étaient parfois un peu particulières, mais rien de terriblement dérangeant… par exemple, page 6: « … ça va que vous n’êtes mariés que depuis six mois. »…

Par contre, la mise en page des dialogues est parfois chaotique… il faut s’habituer au fait que parfois, le changement de locuteur se faisait au milieu d’une ligne.

En bref?

Le milieu des tueurs en série est un univers qui me fascine et m’attire tout particulièrement, c’est ce qui m’avait fait pencher pour ce livre, et je dois bien avouer que je ne suis en rien déçue car ce roman est un bon représentant du genre.

Franchement, ce livre est une pure merveille qui m’a fait frissonner de la première à la dernière ligne… Bravo

 

[✎] Les secrets d’une blogueuse amoureuse, tome 1

Editions Harlequin (Darkiss)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 392 pages
Traduit par Emmanuelle Debon

Pour cinq dollars, le blog de Kayla répondra à toutes vos questions sur l’amour. Mais, pour tout l’or du monde, ce blog ne vous dévoilera jamais que la reine du conseil est aussi une fille blessée qui a juré de ne plus jamais laisser s’approcher un seul garçon avant l’entrée à l’université. Jamais… mais avec un J comme Jared, ce garçon bourré de charme et de talent que Kayla s’interdit de trop regarder. Seulement, quand « amoureuse » rime avec « blogueuse », les secrets ne le restent pas longtemps.

J’ai choisi ce titre parce que j’avais besoin d’un livre léger, surtout pas prise de tête, qui me permettrait de me détendre dans une bonne ambiance …

Car j’avais besoin de me changer les idées… Pari réussi,… bien que je n’attendais pas grand-chose de ce livre. De même je ne lis pas souvent ce genre de livres…

Rien que la couverture, je la trouve très engageante: simple, mais girly, elle donne une impression de « pureté » qui laisse présager que le livre va être relativement « ado », je trouve…. Mais comme c’est ce que je cherchais, pas de soucis…

Par contre, je m’attendais à une autre présentation de livre… à savoir que je pensais trouver une sorte de « compte rendu de blog », plus sous forme de petits articles, tel un blog, quoi… et moins sous forme de roman comme ce fut le cas. Mais la lecture n’en a été que plus aisée et continue, finalement,… donc un mal pour un bien…

L’histoire, tout comme la couverture, est branchée girly: nul doute que ce livre est résolument pour les filles 🙂 le thème en lui-même ne paie pas de mine, mais la manière dont il est amené le rend frais, amusant, divertissant… Il n’y a pas vraiment d’intrigue, je trouve,  pas vraiment d’histoire enivrante, …

Le style d’écriture est simple, étant donné qu’il est voué, au départ, à être lu par des adolescentes… (je ne doute pas que beaucoup d’entre elles, d’ailleurs, doivent se reconnaître dans l’un ou l’autre personnage…). La manière très douce et fluide dont le livre est écrit fait un peu penser au style que l’on pourrait retrouver dans un journal intime (qu’il soit sous forme de blog ou papier, d’ailleurs)… pas de tournures de phrases compliquées ou de mots savants, l’écriture est en parfaite adéquation avec le public cible et l’âge de l’héroïne.

J’ai dévoré le livre en peu de temps… normal, tout coulait de source, aucune contrainte à la lecture.

Les thèmes abordés dans le livre, au travers de diverses relations amoureuses quelque peu problématiques, sont des problèmes « courants » dans les relations amoureuses, ce qui me fait penser que ce livre est à mettre entre toutes les mains adolescentes (féminines, bien sûre).

Bien qu’un peu « plat », le personnage de Kayla est tour à tour drôle, pleine de bonne humeur, d’humour, … elle touchante, parfois énervante… Ce qui m’a surtout surprise, c’est ce côté « trop mature pour son âge » et la perspicacité qu’elle a parfois… (mais pas tout le temps, car en ce qui la concerne, elle retombe en plein dans les mièvreries de l’adolescente de 16 ans qu’elle est, finalement).  Elle a de temps en temps une vision si négative de l’amour, des relations, et des préoccupations qui ne devraient pas être celles d’une jeune fille de son âge… (Dèjà, dans la logique, c’est la grande sœur qui est supposée conseiller sa petite sœur de dix ans de moins, et pas le contraire, surtout sur les choses du sexe!)

J’ai regretté que les autres personnages ne soient pas un peu plus développés. Ça m’a manqué, je dois dire, surtout que cette bande d’amis est celle que toute adolescente rêve d’avoir, donc les connaître aurait été sympa. Mais cela ne m’a pas perturbée plus que ça malgré tout pour suivre le « fil » du livre, si de fil conducteur on peut parler.

Un bon moment de détente acidulée et légère, de quoi mettre un peu de peps pendant les congés… Je suis agréablement surprise par ce roman.

[✎] L’Enfant d’Emma

Editions France Loisirs
Publié en 2009 ~ Langue : Française ~ 425 pages

En une seconde, la vie d’Emma bascule dans l’horreur. Les portes du métro se referment sur son fils de 13 mois et l’enfant disparaît aux côtés d’une inconnue. Emma a beau appeler à l’aide, la police refuse de la croire. A-t-elle vraiment un enfant ? L’a-t-on réellement enlevé ? Emma ne peut alors compter que sur elle-même pour tenter de retrouver son fils, quoi qu’il lui en coûte…

Ce livre entre, une fois de plus, dans cette catégorie de livres qui me touchent et m’interpellent: celle des enfants victimes, des enfants enlevés,disparus ou tués.

Ce thriller commence sur les chapeaux de roue, et dès ce départ, on se fait embarquer dans l’histoire terrible que vit cette mère, voyant son enfant s’éloigner, sans elle, dans le métro. Et on frissonne en se mettant à la place de cette femme qui se retrouve désemparée, désœuvrée, …

Les personnages n’ont rien d’originaux en soi: une mère de famille au bout du rouleau, un ex flic qui a démissionné pour protéger ses valeurs, d’autres flics qui ne prennent pas en considération les dires d’une femme qui leur parraît fragile psychologiquement…

Mais malgré tout, on prend les uns en sympathie, les autres en grippe, et l’un dans l’autre, on évolue agréablement dans l’histoire à leurs côtés.

Le personnage d’Emma est bouleversé et bouleversant. Qui ne serait pas touché par cette histoire? D’un autre côté, je me dis qu’elle a par moment un côté très naïf, au point de laisser son enfant à peine récupéré à une personne qu’elle ne connaît ni d’Eve, ni d’Adam.

On s’identifie facilement au personnage d’Emma… tout en priant de ne jamais connaître ce qu’elle connaît.

Point de vue du style, le livre est écrit de manière assez simple, mais reflétant à merveille les sentiments et les émotions ressenties… c’est comme si on y était. Ce qui rend le récit passionnant et captivant…les pages se tournent les unes après les autres, de manière fluide et régulière, … C’est plus fort que moi, je voulais connaître la suite, et ai donc lu les quelques 400 pages en moins de 2 jours.

L’histoire, elle est à la fois « commune » (dans le sens où le thème n’est pas novateur), terrifiante (de par son thème) et entraînante. On a de plus en plus envie de savoir ce qui s’est passer, et ce qui va se passer.

Les petits retours en arrière, dans le passé d’Emma et le père de Richie, permettent de mieux comprendre leur relation, et les réactions. Cela permet de mieux connaître Emma, et de la prendre encore plus en sympathie.

Il y a malgré tout certaines incohérences… comme le fait qu’on ne cesse d’insister sur le fait qu’Emma soit sans le sou, qu’elle peine à boucler les fins de mois et payer son loyer, mais pourtant, elle semble avoir un compte en banque qui se remplit tout seul: elle peut sans peine, du jour au lendemain, se payer deux billets d’avion pour la France, ou une chambre d’hôte à l’improviste pour passer la nuit après une virée à la mer improvisée… C’est malgré tout un peu contradictoire…

Mais cela n’a pas dérangé ma lecture plus que ça, j’ai vraiment adoré ce livre, même s’il m’a à de nombreuses reprises serré le coeur…

Dans l’ensemble, un très bon thriller à découvrir absolument. Emouvant, passionnant, intriguant… tout en simplicité et en émotions.

[✎] Chain Mail

Ahhhh encore un livre que j’attendais avec impatience, que j’avais réservé à la bibliothèque et qui tardait à arriver 🙂  Il n’en fallait pas moins pour me donner encore plus envie de le lire… Impatiente, moi? Même pas vrai …

Editions du Rocher
Publié en 2009 ~ Langue : Française ~ 250 pages

La quatrième de couverture m’a déjà donné un bon avant goût de ce qui m’attendait: « Sawako est une adolescente réservée et taciturne qui supporte mal la pression de son collège huppé de Tôkyô. Aussi, lorsqu’elle reçoit un étrange e-mail d’une certaine Yukari lui demandant de participer à l’écriture d’une fiction virtuelle, intitulée Chain Mail, elle s’enthousiasme aussitôt pour cette expérience palpitante. Chacune des participantes devra faire vivre un personnage de l’histoire, racontant les mésaventures d’une jeune collégienne harcelée par un garçon déséquilibré, les autres protagonistes étant le petit ami de la victime et une femme inspecteur de police qui tentent de lui venir en aide. Ces deux derniers rôles seront tenus par Maï, une fan de J-pop gothique, et par Mayumi, une amatrice de romans policiers. Sans se connaître, les jeunes filles vont trouver dans Chain Mail un exutoire à l’ennui et aux difficultés de leur vie quotidienne. Jusqu’au jour où Sawako commence à se sentir surveillée et suivie, avant de disparaître. De virtuel, Chain Mail serait-il devenu réel ? Ce thriller original, riche en suspense et en rebondissements, nous plonge au coeur de la vie des adolescentes japonaises d’aujourd’hui. »

Une chose qui m’a surtout étonnée, c’est la rigidité de l’éducation dans la société japonaise… quand je compare avec la plupart des établissements scolaires que j’ai pu fréquenter lors de ma scolarité, je me dis qu’il y a peu de mes anciens collègues de classes qui auraient supporté une telle rudesse…

De même, l’éducation si stricte imposée par le père de la protagoniste est tellement imposante, étouffante, que l’on comprend aisément pourquoi sa fille a ressenti le besoin si pressant de s’isoler dans un monde virtuel… pour sortir de ce carcan de choses imposées.

D’ailleurs, cette sensation d’isolement m’a fait tomber en sympathie pour cette jeune fille, car je me suis imaginée à sa place sans aucune difficulté… c’est un peu ce que je trouve caractéristique des romans « jeunesse », la si grande facilité à s’identifier à l’un ou l’autre des personnages, permettant ainsi de bien s’intégrer au roman et l’apprécier pleinement.

Le début du roman m’a déjà fortement touchée: « Je me suis mise à pleurer devant la boîte aux lettres…

Sous la neige qui tombait drue, j’ai pleuré sans plus pouvoir m’arrêter. Dans ma main, je serrais le bulletin du dernier examen blanc avant le concours d’entrée au collège. Première partout. Finalement, j’avais réussi. J’ai continué à pleurer. Parce que c’était trop triste…

J’étais enfin la première, mais maman n’était plus là. Trop tard! Si seulement c’était arrivé un mois plus tôt… Le bruit sourd de la chair battue m’est revenu aux oreilles. »

Le style de l’auteur est fluide, agréable à lire, permettant de comprendre l’histoire sans relecture de certains passages et de manière totalement naturelle…

Je l’ai d’ailleurs lue en très peu de temps… peut-être même trop peu de temps, j’aurais apprécié un livre plus long…

Chaque partie est écrite par une personne différente dans l’histoire, usant d’un style bien différent et caractéristique, ce qui permet d’en ressentir d’autant plus d’effroi, car cela lui donne un aspect encore plus réel, ou réaliste.

Les émotions ressenties en cours de lecture s’enchaînent: frisson, angoisse, soulagement, tristesse, doutes en tous genres aussi…

Une petite déception? La fin qui est terriblement prévisible, ou du moins, qui le devient de plus en plus au fur et à mesure des pages… j’aurais aimé un plus grand « coup de théâtre », personnellement.

Quoi que le fait que l’on imagine si aisément la fin, qu’on la devine si facilement, est peut-être ce qui remet d’avantage de frisson en ce disant que finalement, cela pourrait réellement arriver…

[✎] Vivante! Et si seulement

La Plume Editions. Sorti en 2010.

J’ai quarante deux ans
aujourd’hui. Quarante deux ans de bonheur et pourtant, je ne m’en suis même pas rendu compte.
Comment échapper à ses souvenirs ? Comment croire encore que la vie ne nous réserve pas que des mauvaises surprises ?
Après quinze mois passés aux côtés de mon enfant à livrer un rude combat contre la mort, il fallait que je trouve le moyen d’avancer à nouveau. Il fallait que je trouve le moyen de croire encore que le cauchemar était terminé.
Finalement, j’ai peut-être rêvé ? Et si seulement…
Si seulement j’avais pu deviner ? Et la réalité me ramène inéluctablement vers les mêmes questions récurrentes.
Pourquoi ma fille ? Pourquoi elle ?
Et si seulement… est un témoignage que je devais écrire pour libérer une partie de mon esprit, une partie de mon corps, une partie de mon âme. Mon histoire ne doit pas rester uniquement couchée sur ces quelques lignes. J’aimerais croire qu’elles pourraient un jour aider quelqu’un qui se trouvera dans la même situation que moi. J’aimerais lui dire alors à travers ces pages qu’il doit y croire et que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

Avant toute chose, je tiens vraiment à remercier Vincent B., des Agents littéraires, de m’avoir contactée pour ce livre. Car ce livre, c’est un beau cadeau de la vie, un de ces témoignages qui donnent un nouveau souffle d’espoir à qui le lit…

Rien que le résumé, à lui seul, promettait un moment de lecture marquant, passionnant et émouvant.

Les ouvrages traitant de la maladie d’un enfant m’ont toujours émue à un point que je ne peux expliquer, c’est une chose si terrible. Comment ne pas vivre au rythme de ce genre de récits? Comment y rester insensible quand on va la cruauté et l’injustice de la Nature, parfois? Et surtout, qui suis-je pour « juger » un tel livre? Même si je suis honorée d’avoir pu le lire, il faut reconnaître qu’il m’est difficile d’en parler d’un point de vue strictement « théorique »… Cela m’est impossible au vu des émotions ressenties en cours de lecture… Comment émettre un jugement sur les mots du cœur d’une mère? Soit cela parvient à nous toucher, nous émouvoir, soit cela nous laisse indifférent, tout simplement… dans mon cas, cela m’a profondément ému.

De par ce livre, l’auteur livre son histoire, son combat au côté de sa fille de 16 ans…

Avec des mots simples, venant du cœur plus que de l’esprit (l’incompréhension restant présente même à postériori), elle se livre à nous pour se libérer… rien que pour faire ce geste, il faut un courage inouï.

La manière dont le livre est écrit est « familier », la place n’est pas aux fioritures, aux effets de style… juste à l’essentiel: les sentiments et ressentiments d’une mère qui se sent si impuissante face à la douleur tant physique que morale de sa fille… Ce récit est  humainement rempli d’émotions.

Malgré la gravité de la situation et la dureté du récit, Madame Loreto sait, ponctuellement, garder une touche d’humour, tentant d’enlever un peu de « tragique » au récit pourtant lourd et bouleversant. J’en veux pour preuve ce passage illustrant la foule grandissante présente aux services des urgences dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez… « Vite, il faut se remettre au boulot. L’hiver a été long, la pelouse a poussé de trente centimètres pendant la nuit. Les ronces ont envahi les talus comme ça, d’un seul coup. Et Hop! Blanche-Neige vient de se réveiller en sentant les lèvres du prince se poser sur sa bouche!« .

Je dois d’ailleurs reconnaître qu’au début (comme à d’autres moments, malheureusement), la « réaction » (tout les relatif) du personnel des urgences est, comment dire… effroyable: attente qui s’éternise, non prise au sérieux des symptômes, manque d’information envers les patients et leur famille… quel manque de professionnalisme et surtout, quel manque de respect envers les patients? Cela me révolte. Comment peut-on à ce point oublier ce qu’est la compassion et l’empathie?

Une chose qui m’a touchée (même si tout le livre n’a fait que ça), c’est la manière dont cette mère qualifie le service de pédiatrie cancérologique: ce n’est pas le palais des horreurs, mais le palais des erreurs… La maladie de ces enfants semble si injuste… C’est l’innocence meurtrie… mais au nom de quoi? Qu’ont-ils bien pu faire pour mériter cela?

Face à un tel témoignage, on ne peut rester en retrait, on ne peut rester sans ressentir la douleur, le doute, l’incompréhension, et toute cette palette de sentiments et d’émotions qui nous sont livrées sur ces feuilles de papier.

Plus d’une fois, ce livre m’a arraché le cœur, m’a mis les larmes aux yeux…

Ce livre, finalement, montre deux choses principales: les dysfonctionnements de certains lieux médicaux, et il met également le doigt sur le fait que l’espoir ne doit jamais être perdu, même dans les moments les plus tragiques, les plus durs…

Après la lecture d’un tel récit, on ne peut que remettre en question la « non importance » de certaines choses… on a un autre regard sur les petits bobos du quotidien, et on relativise certains coups durs qui pouvaient nous paraître insurmontables… c’est une belle leçon de vie.

Un coup de cœur, un coup en plein cœur… voilà ce que je retiens de ce livre…

Je l’ai ouvert, et n’ai pas eu envie de le refermer avant d’en avoir lu l’entièreté…

« Maintenant je sais, je sais… qu’on ne sait jamais » (chanson de Jean Gabin)

[✎] Bob et Bobette – Le paradis des chiens

Bobette recueille un pauvre clebard mourant. Il veut plus tard en finir avec son existence de cabot pour rejoindre le paradis alors nos amis ont l’idée de lui créer un paradis ici sur terre sur un vieux terrain vague. Pendant ce temps-là, Sidonie est sous pression, un rien la met dans une crise de nerfs monstre et elle se fait enlever par les Gueules de Bois car elle est trop sous pression du terrifiant secret : un sattelite lancée par une puissance mystérieuse risque d’exploser si on le désarmorce par à temps. Une équipe russo-américaine mène l’enquête sous le couvert de l’anonymat et se font appeler les Gueules de Bois.

Il y a longtemps que je ne m’étais pas plongée dans un Bob et Bobette… Ces livres ont bercé mon enfance, et je m’y retrouve avec plaisir … (merci les brocantes :D)

Je dois avouer que le fait que je sois très attachée aux animaux fait que ce volume m’a fortement émue…

Voir la détresse et la peine de ce chien m’a ému plus que ce que l’histoire en elle même ne m’a touchée… (je ne dois pas être normale)…

Ce que j’aime dans les Bob et Bobette, c’est qu’il y a de l’humour, de la dérision, des émotions, et un côté « morale de l’histoire » qui me plait beaucoup… même si ce sont des livres pour enfants, il font un minimum réfléchir une fois le livre refermé, et celui-ci ne déroge pas à la règle…

Dans ce livre, ce que j’ai trouvé touchant, c’est cette notion de paradis des chiens, ou tous les chiens maltraités, malades, … peuvent se rendre tous les sept jours et se retrouver pour vivre heureux à jamais… c’est mignon…

Sinon, je suis toujours autant horripilée par les fautes d’orthographe présentes dans ces livres… c’est vraiment honteux, quand on sait que ces livres sont destinés aux enfants… après, on s’étonne que la jeunesse a une orthographe déplorable…

Bref, un bon album, bien sympathique, une histoire à la fois amusante et émouvante…

Bon retour en enfance 🙂

[✎] Treize Raisons

Editions Albin Michel (Wiz)
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 284 pages

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer...

Cela faisait plusieurs semaines que j’attendais ce livre que j’avais réservé à la bibliothèque, et mon impatience n’a cessé de grandir de jour en jour…

Je vais commencer par parler du style de l’auteur avant d’attaquer mon ressenti par rapport au contenu du livre…

Sa manière d’écrire est telle qu’on lit les pages les unes à la suite des autres, avec une facilité déconcertante, contrastant avec la dureté des thèmes abordés tout au long de l’histoire qui nous est livrée.

Le récit est poignant, bouleversant… on ne peut s’empêcher de ressentir la souffrance d’Hannah au travers ses messages…

Avec ce livre, on fait le plein d’émotions…

Le personnage d’Hannah est terriblement attachant, sans doute parce que sa tristesse et son incroyable souffrance nous touchent profondément.

On sent que la naïveté qu’elle montrait au début de son arrivée en ville n’est plus, et en parcourant son histoire, on assiste à son évolution, chaque nouvelle déception apportant une pierre à l’édifice.

On ne se rend jamais compte à quel point le moindre de nos gestes, de nos dires, peut profondément toucher agréablement ou au contraire blesser la personne que l’on a en face de soi… L’absence de geste ou de parole a parfois le même effet, si ce n’est pire…

Extrait page 74:
« Et vous tous qui m’écoutez, avez-vous remarqué les cicatrices que vous laissiez derrière vous? Non, ça m’étonnerait. Parce que la plupart des cicatrices ne se voient pas à l’œil nu. »

C’est tellement vrai…

Certes, prises une à une, aucune des raisons qui nous sont livrées n’est à elle seule l’ombre d’un motif « valable » pour en venir à mettre fin à ses jours (quoi que…), mais mises côte à côté, on peut de manière aisée comprendre que cela ait fait beaucoup pour une adolescente fragile et naïve…

Toute la souffrance d’Hannah nous est transmise au travers de ce récit et au cours de la lecture, j’avais même l’impression d’en entendre sa voix dans mon esprit… comme si moi aussi, j’étais en train d’écouter plus que de ne lire…

Un point négatif cependant à la lecture de ce livre: les nombreuses interventions de Clay durant la lecture des cassettes… Certes, cela permet de suivre son état d’esprit, ses souvenirs, au fur et à mesure de l’écoute des cassettes, mais j’ai trouvé cela relativement dérangeant…

Je dois reconnaître qu’à certains moments, j’étais tellement concentrée sur l’histoire, ou plutôt sur le récit d’Hannah, que j’ai honteusement sauté certains passages racontés par Clay. Je sais, ça ne se fait pas, mais il est arrivé un point où il m’exaspérait…

De même, par moment, j’ai trouvé lassant la manière dont Hannah tournait parfois autour du pot au lieu d’aller à l’essentiel… répétant inlassablement les mêmes choses… du moins, c’est l’impression que j’en ai eue.

Vous l’aurez compris, ce livre me laisse relativement mitigée… Loin d’être un coup de cœur, je l’ai pourtant profondément aimé…

Une bonne trame de fond, un concept original, mais trop de petites contrariétés en cours de lecture que pour pouvoir l’apprécier pleinement…

[✎] Hex Hall, tome 1

Editions Albin Michel (Wiz)
Publié en 2010 ~ Langue : Française ~ 300 pages
Traduit par Raphaële Eschenbrenner

« Sophie Mercer, lycéenne et sorcière, use des pouvoirs sans discernement. Sur ordre d’un puissant magicien, qui n’est autre que son père, elle est envoyée à Hex Hall établissement ultra sélect pour élèves très spéciaux. Spectres, loups-garous et vampires s’y côtoient. Sophie qui est tout sauf discrète, se fait des tas d’ennemis et quelques amis. Parmi ceux qu’elle juge digne d’intérêt, il y a un séduisant jeune sorcier. Mais l’heure n’est pas à la romance : un prédateur se met à attaquer les élèves. Et, Sophie, fille de l’un des enchanteurs les plus puissants au monde, et directeur de Hex Hall, est une cible idéale… »


Ce livre me tentait depuis très longtemps, mais pas moyen de le trouver en librairie ou en bibliothèque par chez moi, donc je m’étais fait une raison…

Puis, une copine de formation m’a donné la liste de ses livres, et là, mes yeux n’en croyaient pas leurs pupilles, il était dedans 🙂 je n’ai donc pas hésité à le lui demander, et paf, le lendemain, je l’avais et j’en ai commencé la lecture à peine rentrée à la maison…(merci Cécile)…


Il faut bien avouer que rien que la couverture m’a charmée: je l’ai trouvée très belle, intrigante, et tout…

Puis, rien que le résumé a su faire grimper le baromètre de ma curiosité et de ma tentation livresque…

Une chose qui m’a beaucoup plus dans ce livre, c’est qu’il est rempli de clins d’œil, références, ou tout simplement ressemblances avec des séries/livres/films que j’ai adoré:

* La couverture, qui m’a fait penser à Sabrina, l’apprentie sorcière, avec l’uniforme de lycéenne et son chat noir,

* X-men, pour le concept des « jeunes prodiges » isolés dans un manoir pour apprendre à maîtriser leurs pouvoirs, et considérés comme des dangers publics ou des « monstres »suite à leur différence et leur spécificité, de la même manière que dans le comics et le film X-men…

* Harry Potter: je dois reconnaître que dès que j’ai lu sa description et son caractère, Madame Anastacia CASNOFF m’a fait penser à Madame Minerva McGonagall, directrice adjointe de Poudlard…


Une histoire dans le livre que j’ai adoré, bien je ne vais pas vous la raconter (histoire de vous laisser la découvrir par vous même), est l’histoire de l’origine des prodigiums, avec les anges, etc.. je l’ai trouvée poétique, adorable, …


Les personnages sont si « particuliers » et ont des caractéristiques tellement extrêmes que soit on les adore, soit on les déteste, je ne pense pas avoir eu de juste milieu…

j’ai accroché dès le départ à celui de Jenna, j’ai été attendrie et très attristée par le rejet qu’elle subit au sein de l’établissement parce qu’elle est la seule élève vampire… ça l’a tout de suite rendue sympathique à mes yeux, peu importe le reste…


Le style d’écriture de l’auteur est simple, mais efficace, un style que se lit facilement , permettant de passer un excellent moment de détente, idéal pour ne pas se prendre la tête un vendredi soir pour évacuer toutes les tensions de la semaine.


Le livre est bourré d’humour, parfois subtil, parfois moins, parfois très lourd, mais ce n’est pas déplaisant comme on peut parfois le voir dans certains livres, car cela reste bonenfant et agréable..; il ne m’a en rien dérangé en tous, au contraire, cela apportait un petit plus…


Je ne me suis jamais ennuyée à la lecture de ce roman, et je n’en ai pas sauté un seul passage, pas une seule ligne… regrettant même de voir qu’il était si court, car j’aurais bien fait encore un bout de chemin avec lui…  J’ai passé un excellent moment en sa compagnie, et n’avais vraiment pas envie de le quitter 🙂


Sans nul doute que je serai au rendez-vous pour lire le second tome avec grand plaisir, et grande impatience 🙂

[✎] Judy, portée disparue

Editions Milan
Publié en 2007 ~ Langue : Française ~ 189 pages

« Judy, petite fille de cinq ans, a disparu dans la rue par un froid après-midi de novembre, alors qu’elle était sous la responsabilité de sa grande soeur Kim. Huit années ont passées et Kim n’a cessé de porter en elle une grande culpabilité tempérée par le secret espoir de retrouver sa soeur. Or voilà que des coïncidences mystérieuses, la découverte d’un indice, une émission de télévision sur les enfants disparus vont remuer douloureusement les souvenirs et peut-être apporter du nouveau à l’enquête. »

Après avoir lu « L’affaire Jennifer Jones », je n’ai eu qu’une envie: partir à la découverte d’autres œuvres du même auteur…

En me rendant à la bibliothèque, j’ai eu la chance de trouver « Judy, portée disparue », et le résumé de la quatrième de couverture était tout aussi attrayant:

Donc, je n’ai pas hésité, hop, embarqué 🙂

Je n’ai pas pu résister à commencer ce livre à peine rentrée à la maison… et j’ai eu du mal à interrompre ma lecture tant celle-ci était prenante.

J’ai eu plaisir à retrouver la même écriture agréable, fluide, émotive de Anne Cassidy… Bien que le livre soit, au départ, écrit pour les adolescents, on ne tombe pas dans la caricature ou la stupidité… Il est donc tout aussi adapté pour les adultes quelque soit leur âge.

Tout comme dans L’affaire Jennifer Jones, les personnages de « Judy, portée disparue » sont attachants, troublants, … Le personnage de Kim m’a fait passer les sentiments au bord des yeux, et je n’ai pu que vivre cette histoire comme si je me trouvais à ses côtés… Cette auteure a beaucoup de talent, et arrive sans peine à jouer avec les émotions du lecteur…

On en peut s’empêcher de ressentir la douleur et le désarroi de Kim, qui n’arrête pas de s’imaginer voir sa sœur dans la rue… si seulement elle arrêtait d’encore la voir sous les traits d’une gamine de 5 ans (l’âge de disparition, 8 ans plus tôt)… rien n’y fait, elle ne parvient pas à faire son deuil… Alors je vous laisse imaginer l’espoir qui l’habite quand une amie lui parle d’une jeune fille ressemblant au visage vieilli par logiciel de la police… Espoir, déception, inquiétude, angoisse, tristesse, culpabilité, … sont autant de sentiments et d’émotions qui se chevauchent et s’entrecroisent tout au long de l’histoire…

Le réalisme de ce livre est également très troublant. Pour avoir suivi de près deux cas de disparition d’enfants touchant de près ou de loin des personnes de mon entourage, j’ai pu retrouver dans ce roman la même attitude, les mêmes questions, la même envie de pouvoir connaître la vérité sur ce qui s’est passé afin de pouvoir faire son deuil…

« Beaucoup de personnes en deuil éprouvent de la culpabilité pour les dernières heures qu’elles ont passées avec les êtres qu’elles ont perdus. Elles voudraient toujours avoir agi différemment; avoir été plus aimantes, plus attentionnées. Une femme qui se dispute un matin avec son mari. Il sort et se fait renverser par un bus. Bien qu’ils se soient aimés et aient été heureux, elle se sentira toujours coupable de l’avoir quitté sur une dispute. »

Il en est de même de la création de l’association « enfants perdus », qui n’est pas sans rappeler celle de « Child Focus »…encore un parallèle vécu de près qui rend ce livre encore plus réaliste à mes yeux… Ça m’a ramené certains évènements à l’esprit, et cela m’a troublée… Tout ce qui est mis en œuvre pour retrouver un enfant disparu, les questions que les parents et ses proches se posent, pourquoi elle? Pourquoi ça nous arrive à nous? Est-ce qu’elle souffre? Est-ce qu’elle est encore en vie?

Ce que j’aime dans les romans de Anne Cassidy, c’est qu’on pense tout comprendre, tout découvrir, puis coup d’éclat, tout est remis en questions, de nouveaux éléments réapparaissent, et tout notre raisonnement est voué à l’échec, on se doit de recommencer…

La fin bien que pas du tout prévisible en ce qui me concerne, m’a laissé malgré tout un goût amer… sans vous dévoiler le dénouement, je peux juste vous dire que je le voyais totalement différemment.

Je vous conseille donc vivement ce livre, … criant de vérité, il ne manquera pas de vous émouvoir.

[✎] Alaïss, la délivreuse de vie

Editions Pierre Philippe
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 320 pages

Alaïss, femme d’une étrange beauté.
Femme discrète dont les souvenirs se perdent dans un monde éthéré.
Sa beauté fascine et le bleu de ses yeux émerveille, il est unique.
Elle est aimée de tous, engagée et forte pour défendre la vie et ce qu’elle a de bon.
Pour sa meilleure amie Noëlle, Alaïss s’engage en toute confiance dans une enquête, armée du verbe Aimer, un droit inaliénable au même titre que le droit à la vie.
Elle avance dans une succession d’évènements terribles et dangereux pour sa propre vie et celle de ses amis, en apportant des réponses à un inspecteur suspicieux.
Le coupable peut se cacher.

Alaïss va rencontrer sa mère, et avec elle, comprendre certains souvenirs qui vont l’amener à utiliser avec facilité des qualités et des dons déconcertants. N’est-elle pas la délivreuse de vie, celle qui par un mot, un souffle peut changer notre vie, nous libérer d’une condition, d’un oubli, mais aussi celle qui peut combattre le mal…? Elle délivrera Sue-Jin, Azis et tous ceux qui sur son chemin souffrent et acceptent son aide.

Quand on m’a proposé ce partenariat, j’ai lu deux fois le résumé du livre, et je me suis dit qu’il m’était proposé là un livre original, une histoire qui me semblait émouvante… bref, un livre comme je les aime… Donc j’ai accepté de suite.

Geny Laffitte a une plume délicate, faisant glisser les mots, à l’instar d’un glaçon qui parcourt une petite parcelle de peau: tout en douceur, tout en fraîcheur, cela procure une sensation agréable qui pourtant nous donne des frissons… Je trouve que cette comparaison définit bien la lecture que j’ai pu faire de « Alaïss, la délivreuse de vie ».

J’ai aimé ce voyage entre le monde des esprits et celui des vivants, la communion entre ces deux mondes…

Dans le style de présentation du livre, j’ai apprécié le fait qu’il soit écrit de manière aérée, lisible, en grands caractères…

La présentation en courts chapitres (illustrés en un mot à chaque fois) en rend la lecture rythmée…  cela emmène le lecteur dans une « danse intellectuelle » chapitre après chapitre, petit pas après petit pas… Chaque bref chapitre apportant une nouveauté, un rebondissement, un nouvel élément…

Cela permet aussi de pouvoir faire une pause facilement sans se dire « zut, je vais être perdue pour reprendre la lecture en cours de chapitre ».

Le personnage d’Alaïss est assez surprenant… elle possède donc certains « dons », qui l’amène parfois à des situations des plus particulières…

« Elle décida de se rendre à la morgue « lire » en Peter. Relever les données de son subconscient enregistrées sur l’échelle de son passé. » (page 17)
La fragilité qu’elle peut parfois présenter contraste bien avec sa détermination et son dévouement aux autres…

J’ai aimé son grand sens de l’empathie, de la compassion… Cela l’a rendue touchante à mes yeux, je n’ai éprouvé aucune difficulté à la prendre en sympathie.

« La misère humaine n’était pas une situation nouvelle. Chaque jour, Alaïss voyait de plus en plus d’êtres humains affamés, épuisés par le souci de survivre dans un monde où la loi du plus fort restait impitoyable. La tolérance et la compassion ne se trouvaient que dans un dictionnaire rarement ouvert par une main humaine, à la bonne page pour en lire les définitions. » (page 70)

Par contre, c’est que bien qu’il y ait un peu de suspense dans le livre, cet aspect de l’histoire m’a beaucoup moins agrippée et touchée. J’ai été d’avantage scotchée par les différentes facettes de l’héroïne. Le côté « policier » annoncé sur la quatrième de couverture m’a semblé un peu plat…  Ce qui n’a pourtant pas enlevé le moindre intérêt au roman en lui-même, je tiens à le préciser.

Le gros plus de ce livre, c’est que l’on se promène allègrement d’émotion en émotion, de la sympathie pour un personnage à la peur pour un autre …  de la chaleur apportée au cœur par un acte au sang glacé par un évènement… d’un côté  terre à terre d’une enquête à celui plus spirituel où nous emmène Alaïss pour la mener à bien…

Bien que la lecture de ce livre m’ait été fort agréable et appréciable, ce n’est pas un coup de cœur… Mais je n’hésite pas à le conseiller à tout un chacun. Je pense que chaque personne sera touchée par l’une ou l’autre chose dans ce roman des plus singuliers.

Un tout grand merci au site « Les agents littéraires » de m’avoir permis de découvrir ce livre et cette auteure. Merci aussi aux éditions Pierre Philippe pour ce partenariat.

[✎] Natalie Lindstrom, tome 1 : Regard violet

Editions Bragelonne
Publié en 2008 ~ Langue : Française ~ 305 pages

La police les appelle : « les Violets ». A chaque génération, quelques individus naissent avec les yeux de cette couleur. Ils ont le don incroyable de permettre aux morts de revenir témoigner contre leurs assassins. C’est l’arme secrète de ceux qui luttent contre le crime. Natalie Lindstrom est de ces gens exceptionnels qui appellent les morts à la barre dans les procès pour meurtre. Mais un tueur a entrepris d’éliminer tous ceux qui, comme elle, ont ce don. Et de fermer leurs yeux pour toujours. L’agent du FBI Dan Atwater doit assurer la protection de Natalie, tandis que son esprit est déjà assailli par les cris d’agonie des victimes…

Je me suis lancée dans ce livre un peu par hasard… je ne savais pas quoi lire, et alors que je faisais un sondage sur ma page facebook pour déterminer ma future lecture (on fait ce qu’on peut 😉 ), ce livre est arrivé en tête…

Je ne connaissais pas du tout l’auteur, d’ailleurs… donc la découverte était totale…

J’avais craqué sur le titre, et le résumé était assez intriguant… mais cela faisait des semaines qu’il trainait sur mon ebook sans que je ne me lance dans sa lecture…

Et je dois l’avouer, c’est dommage de ne pas l’avoir fait plus tôt!

Je dois dire que le thème de la communication avec l’au-delà est un sujet que j’affectionne beaucoup et qui éveille souvent ma curiosité. (je suis fan de Ghost Whisperer, Médium et autres Dead Zone). Et l’approche qui en est faite ici, hors du commun, m’a ravie. Les morts et les vivants qui communiquent de manière si ouverte, j’ai trouvé ça vraiment intéressant.

Point de vue de l’intrigue, on entre directement dans le vif du sujet… pas de perte de temps inutiles, pas de descriptions barbantes…

L’histoire est originale, haletante, … C’est indéniable, on accroche et on se demande comment cela va évoluer… Le fantastique, l’imaginaire, côtoient le suspense… c’est vraiment agréable.

La lecture est aisée, car l’auteur réussit à merveille à envoûter le lecteur au fur et à mesure que les pages se tournent… et rien n’a pu me faire décoller de l’histoire. C’est également dû au fait, je pense, que les descriptions tant des personnages que des lieux donne l’impression d’assister à la scène comme si on assistait à une projection cinématographique.

Les personnages sont atypiques, mais typés, originaux…On apprend petit à petit à les découvrir, à les connaître, à les apprécier…

Point de vue de Dan, je n’ai pas trop compris sa phobie de toucher/être touché par un violet… Enfin, si, j’ai compris ses motivations, mais j’ai trouvé cela triste et cela illustre bien aussi certains préjugés.

Celui de Natalie est évidemment très intéressant, et j’ai apprécié ce personnage. Ses troubles m’ont touchée, comme sa peur du noir, ou des ascenseurs…  On comprend, au fur et à mesure, à quel point sa condition de « violet » a joué un rôle important dans son caractère, ses terreurs, et ses goûts parfois étonnants. Son histoire personnelle est émouvante, et la rend attachante.

Ce que j’ai aimé aussi, c’est que contrairement à ce que j’ai pu craindre en commençant la lecture, le livre n’est pas exagérément centré sur Natalie, … Bien sûr, en tant que « violet », elle a une place importante dans le livre, mais même si elle y joue un rôle important, elle laisse la place à d’autres personnages qui prennent plus ou moins d’importance.

La fin est quelque peu prévisible, ça, il faut bien le reconnaître… Enfin, en ce qui concerne le coupable en tous cas… maintenant, les raisons de ses agissements sont restées plus sombres pour moi jusqu’au dénouement..

Pour finir, je vais  sans nul doute faire une petite place dans ma PAL au second tome de cette saga… Peut-être pas là tout de suite, mais prochainement malgré tout…

Je vous le conseille vivement, si vous ne l’avez pas déjà lu…

[✎] Barry Trotter et la parodie éhontée

Editions Milady
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 256 pages
Traduit par Alain Névant

Coudbar est la plus célèbre école de sorcellerie et Barry Trotter son plus célèbre élève. En tout cas. C’est comme ca depuis qu’un certain roman. Barry Trotter à l’alcool dans l’gosier, a explosé tous les records de vente. Barry est devenu si important pour le chiffre d’affaires de l’école qu’il a obtenu l’autorisation de rester à Coudbar aussi longtemps qu’il le voudrait. Résultat, maintenant Barry a 22 ans et il y traîne toujours… Harcelé par les groupies et dispensé de cours, l’élève perpétuel a la belle vie… sauf qu’un désastre approche. Le film  » Barry Trotter et la Pompe à fric  » est en production. Coudbar va être submergée par un raz-de-marée de fans glandus bardés de gadgets, le collège sera découpé en petits morceaux de pierre moussue qui seront vendus sur eBêêêê. Il faut absolument éviter ca ! A côté, le terrifiant Valdemarne. c’est du gâteau ! Vous pensiez qu’après Lord of the Ringards, on ne pouvait pas faire pire ? Vous n’avez encore rien vu…

Quand j’ai vu cette parodie proposée en partenariat, j’ai souris toute seule, dans mon canapé… (on ne se moque pas…) En effet, la veille, j’en parlais justement avec une copine à qui je disais que ça me plairait de le lire malgré les nombreuses critiques négatives que j’ai pu en lire…

Après avoir lu la parodie de Twilight, Imitation, j’ai eu quelques petites réticences à acheter le livre d’une autre parodie, même si la lecture me tentait… Donc ce partenariat est tombé à point nommé, il faut le reconnaître…

Eh bien, qu’on se le dise, cette parodie de Harry Potter est tout simplement super entraînante…

Le premier point que j’ai apprécié, c’est que ce n’est pas « bêtement » une adaptation humoristique de la version originale… ici, la trame de fond est retravaillée, inventive, originale, pleine d’humour (pour une parodie, ça aide, me direz-vous).

Point de vue des personnages, ils sont désopilants, avec des caractéristiques hilarantes sans pour autant tomber dans l’excès, dans l’exagération et la caricature désagréable (… comme ce fut le cas dans « Imitation »). Même si j’adore Harry Potter, j’ai trouvé agréable de suivre ces personnages parodiés.

Ce livre est donc très agréable à lire, écrit de manière simple, plaisante, avec, ce que j’adore, plein de références… et surtout, le livre va au delà de la simple histoire, puisqu’il y a mille et une occasions subtiles de remettre en question l’univers médiatique et commercial qui est réalisé autour de la saga originale (dont je suis, malheureusement, une victime, je le reconnais…). J’en veux pour preuve le nom donné au file « Barry Trotter et la pompe à fric », ou même, certains « incohérences » que l’on pourrait reconnaître à l’histoire originale… (Pourquoi Harry Potter n’a jamais été porter plainte pour mauvais traitement? Pourquoi il arrive toujours à se mettre dans des situations pas croyables?etc. )

De même, on est loin d’une version « tout public »où seul le politiquement correct a lieu d’être… Ici, aucune retenue à parler sexe, mauvaises manières, vices et perversions, … mais qui reste cependant agréable à lire… en ce qui me concerne, en tous cas.

La fin du livre est toute aussi intéressante de par les questions qu’elle pose au lecteur (même si, je l’avoue, je ne suis pas à philosopher en ce moment, …)

Maintenant, en dehors de tout ça, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas d’histoire, de fil conducteur, à proprement parler… l’histoire est un peu décousue, mais peu importe, on est dans un cadre non conventionnel de roman, après tout.

Bref, vous l’aurez compris, ce livre est une bonne découverte en ce qui me concerne, et me réconcilie avec les parodies 🙂 On est bien loin des parodies lourdes et ennuyeuses où humour rime avec exagérations fatigantes. Maintenant, entendons-nous bien, on n’est pas face au roman du siècle non plus… Mais c’est agréable, ça se lit facilement, ça vide la tête, les neurones ne sont pas mis à trop rude épreuve, et ça détend bien un vendredi soir…

Si je ne me trompe, il y a deux suites à ce livre…Je pense que je me laisserai certainement tenter quand elles sortiront chez milady…

Par contre je pense qu’il est vraiment nécessaire d’avoir lu la saga originale pour pouvoir apprécier ce livre, les références, l’humour décalé, … sinon, ce serait comme regarder les « Scary Movie » sans connaître le moindre film d’horreur auquel il est fait référence: ce serait débile.

[✎] Hallucinations

ISBN : 2759500950
Éditeur : Tonkam 2010

toru Oshikiri habite une maison étrange ou il voit des choses anormales se produire. A t’il vraiment enterré son meilleur ami?
D’ou sortent ces monstres qui menacent de le tuer et explosent devant lui?
Qu’est il arrivé à son amie disparue alors qu’elle passait le pas de sa porte?
L’obscurité et l’angoisse peuvent parfois nous jouer des tours et alors la folie s’empare de nous….

Il s’agit de la BD que j’ai reçue dans le cadre du Mass Critique spécial bandes dessinées organisé sur le Site BABELIO.

Honnêtement, je ne connaissais pas du tout l’auteur, mais la couverture a eu sur moi un grand impact: elle m’a subjuguée, et le résumé du livre m’a enchantée… en effet, j’ai toujours adoré ce genre d’histoires, la fan de films d’horreur que je suis adorant frissonner d’angoisse…

Le personnage central de l’histoire, ou plutôt, des histoires, est un adolescent qui, même si ce qui lui arrive est peu courant, est quant à lui très caricatural… mais cela n’entache en rien l’intérêt de la BD et l’attrait des histoires.

Oshikiri , je l’ai trouvé tour à tour attachant, énervant, complètement fêlé (il faut avouer que par moment, on se demande si tout ce qu’il voit ne vient pas de sa propre imagination qui lui joue des tours…)

Mais finalement je trouve qu’il y a un petit côté « légendes urbaines » dans ces histoires, ce qui n’a fait que renforcer mon intérêt.

Le fait que ce soit 6 petits récits et pas un grand récit est une bonne chose… ça m’a permis de le lire petit à petit, une histoire par ci, une histoire par là… et ne pas rester trop longtemps plongée dedans…

dans chacune de ces histoires, on retrouve tous ce qui fait une bonne histoire d’épouvante, ce qui fait peur, ce qui fait douter, ce qui fait « psychoter »… L’atmosphère du manga reste pesante et inquiétante de la première à la dernière page.

L’auteur a la main habile, les dessins sont agréables à regarder, les expressions bien dessinées et représentées…  ce qui, il faut le reconnaître, n’est pas toujours le cas dans les mangas. De même, les personnages tant que les arrières plans sont travaillés, et pas réalisés à la va-vite comme on peut souvent le voir dans les mangas traditionnels. Ici, les trains sont fins, les détails bien présents pour rendre le tout agréable pour le lecteur, sans tomber dans l’exagération qui pourrait perturber le lecteur dans son suivi de l’histoire… l’essentiel est présent, et puis c’est tout.

Ce que j’ai aimé, c’est qu’une fois la tête sortie de la bande dessinée, le moindre bruit me faisait sursauté, le soir, dans la maison, toutes lampes éteintes ou presque… Bref, objectif atteint, j’ai frissonné 🙂

Le petit bémol? j’aurais aimé des illustrations en couleurs, mais bon, c’est du domaine du détail.

Bref, je ne lis pas souvent de mangas, mais celui-ci, je vous le conseille vivement si vous aimer l’imaginaire sombre, l’horreur, le terrifiant, … car tous les éléments sont réunis pour vous garantir un moment de plaisir… ou de terreur…

En tous cas, il m’a donné envie de découvrir d’autres mangas du genre…

Je remercie grandement BABELIO et les éditions Tonkam pour m’avoir permis de découvrir ce manga, d’un auteur que je ne connaissais pas du tout…

[✎] Palimpseste

Palimpseste de Charles Stross
Editions J’ai Lu (Nouveaux Millénaires)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 159 pages

Quand l’histoire se réécrit en permanence, un homme lutte pour sauver sa famille…

Pour préserver l’humanité de l’extinction pure et simple, des agents venus d’un lointain futur voyagent dans le temps tout au long de l’histoire de la Terre : à chaque apocalypse, ils sauvent ce qui peut l’être, et permettent ainsi à l’humanité de renaître à chaque fois de ses cendres, quitte à tout rebâtir de zéro.
Pierce est l’un de ces agents, qui donne pleine satisfaction à ses supérieurs. Mais sa vie bascule le jour où sa famille se retrouve « effacée » par une nouvelle version de l’Histoire…

Une grosse déception, livre beaucoup trop « scientifique » et SF profonde pour moi…

J’ai été super emballée quand j’ai vu le résumé de ce livre… C’est vrai, qui n’a jamais rêvé de voir le monde et son histoire réécrit pour en ressortir le meilleur?  A vrai dire, ce résumé m’a fait énormément penser à la série de films « l’effet papillon », que j’ai adoré tous trois.

Palimpseste (nom masc.) : manuscrit ancien dont on a gratté l’écriture pour écrire à nouveau sur le parchemin.

Voilà le point central de cette histoire… Réécrire l’histoire, la vivre autrement… Voilà qui est prometteur même si ce thème a déjà été visité et revisité à de maintes reprises…

Mais finalement, je dois avouer que ce fut, en ce qui me concerne, un gros flop… bien que le projet soit prometteur…  Je suis ressortie de ma lecture avec un mal de crâne inimaginable, et surtout, plein de questions d’incompréhension en cours de lecture… Certes, certains me diront que dans ces cas là, une relecture n’est pas inutile, mais honnêtement, je n’ai vraiment pas envie de m’y replonger vu sa complexité.

Le roman est à la fois très court, et donc, très dense… On aurait pu penser que de ce fait, on resterait concentré sur l’histoire, puis… pas du tout… Il y a eu, ponctuellement mais intensément, des incartades beaucoup trop scientifiques à mon goût… J’aurais pris un livre d’astrophysique que je ne m’en serais pas moins sortie… je me suis retrouvée perdue dans un univers trop éloigné de ce à quoi je m’attendais, et une fois ces sortes de parenthèses terminées, je n’ai pas réussi à retourner dans l’histoire comme il eut été bon de le faire.

J’ai trouvé les personnages plats, sans véritable personnalité, sans spécificité qui les rendent particuliers ou marquants. Au vu de la longueur réduite du roman, je me dis qu’ils auraient pu être un peu plus développés et mis en évidence.

Par contre, s’il y a une chose qu’il faut reconnaître, c’est que les descriptions  sont telles que l’imagination y trouve son compte.

Le principe de la réécriture de l’histoire est pourtant un concept qui me plaisait beaucoup, outres les digressions scientifiques, le roman s’installe dans une logique agréable… mais l’auteur a, pour moi en tous cas, une plume beaucoup trop compliquée et peu propice à une lecture fluide et agréable pour qui n’a pas l’astrophysique, entre autres, comme domaine de passion.

Même si ce n’était pas le premier livre de Charles Stross, je n’en avais jamais entendu parler, et l’ai donc découvert avec ce roman… Honnêtement, je n’ai pas trop envie d’aller en découvrir d’autres opus, s’ils sont du même genre…

Mais je ne doute pas que les amateurs du genre vont l’adorer et l’apprécier comme il se doit.

En partenariat avec les éditions J’ai Lu/Nouveaux Millénaires et bibliofolie