[✎] Celui qu’on ne voit pas

Quand j’ai lu le résumé lors de la proposition de partenariat sur Livraddict (en collaboration avec les éditions « le livre de poche », je n’ai pas hésité une seule seconde malgré le fait que je ne connaissais pas du tout l’auteur:
 » Après s’être disputée avec son compagnon lors d’une fête dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu’on la suit. Quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, tuée à coups de hache. Frida Lindh, une jeune mère de trois enfants, quitte le bar où ses amies et elle se rencontrent régulièrement. Malgré la nuit et les quelques verres de vin qu’elle a bus, elle prend son vélo pour rentrer à la maison. Les rues sont désertes. Elle est seule. Non. Pas seule. Une ombre la suit. Celui qu’on ne voit pas. Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent une longue et difficile enquête sous la pression des médias. Quel est le lien entre ces deux jeunes femmes ? Knutas doit au plus vite découvrir le mobile du meurtrier avant que celui-ci ne frappe de nouveau.« 
Un soupçon de tueur en série? Je ne pouvais pas ne pas postuler, et j’ai eu la chance d’être sélectionnée…
Il me tardait de le recevoir, et une fois que ce fut fait, j’avais hâte de le commencer…
Je ne saurais expliquer pourquoi, mais les histoires relatant des meurtres perpétrés par des tueurs en série ont toujours provoqué  un attrait tout particulier (il en est de même pour les séries, vu que je suis fan de « esprits criminels ».)
Dès le départ, le roman est agréable à la lecture… le style d’écriture est simple mais bien à propos, … cela rend le roman facile à lire, les pages se tournent tout naturellement, …
Le fait que l’histoire nous soit contée au fur et à mesure, au jour le jour, rythmée par des chapitres relativement courts, cela aide aussi à rester dans l’ambiance, dans l’histoire, et de vouloir absolument « lire un chapitre de plus » pour connaître la suite. Cela attise la curiosité du lecteur tout au long du roman.
Le roman possède pas mal de points positifs: un tueur en série quasi insaisissable, en apparence choisissant ses victimes sans aucun lien direct apparent entre elles… une intrigue intéressante, une histoire qui tient la route…du suspens fait de rebondissements laissant à chaque fois le lecteur dans le doute et dans l’expectative de la suite…
Sans compte des descriptions de scènes (les lieux proprement dits) qui sont très bien faites, … elles instaurent à elles-seules une atmosphère intrigante, angoissante, mystérieuse… ce qui ne manque pas de servir les intérêts de l’histoire en elle-même.
Mais…
Car oui, il y a un mais… Je me suis malgré tout ennuyée… je m’attendais à mieux, à « plus »… plus de quoi, je n’en sais rien, je n’ai pas réussi à le déterminer… On reste dans le classique, je trouve, avec rien qui ne le démarque des autres thrillers du genre… Rien de vraiment « percutant ». C’est à la limite du « trop lent » pour moi…
Point de vue des personnages, rien n’y a fait, je n’ai pas réussi à m’y attacher…    à aucun d’entre eux… peut-être est ce dû à un manque de description psychologique, ou de leur histoire, je ne sais pas… même si les personnages pouvaient sembler intéressants, je n’ai réussi à les prendre en sympathie plus que ça ou m’identifier à un seul d’entre eux. Mais par contre, j’ai apprécié que pour une fois, on ne soit pas rentrés dans la caricature du policier célibataire, alcoolique et déprimé. Car il faut reconnaître que j’ai horreur de ce genre de « flic » de qui on aurait presque pitié tant son métier occupe tout son temps au point de ne lui laisser aucune chance de vie privée épanouie…Donc retrouver ici un policier que l’on peut qualifier de « personne normale » est très plaisant.
Un avis en demi-teinte à tendance positive, dirons-nous 🙂 un livre divertissant mais pas « transcendantal »…
Finalement, je retiendrai de ce livre principalement le meilleur malgré tout, car il m’a donné envie de découvrir d’un peu plus près la littérature nordique que je ne connais que très peu.

Certes, je n’ai pas été convaincue à 100% par cet ouvrage, mais il reste un livre à découvrir pour les personnes qui aiment ce qui à trait aux tueurs en série, aux thrillers, …

[✎] Les tribulations d’une caissière

 ·•●oO Ca parle de quoi? Oo●•·
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Que voit-on du monde et des gens quand on les voit du point de vue d’une caissière de grande surface ? Que sait-elle de nous en voyant ce que nous achetons, ce que nous disons, les questions que nous posons ? Le passage en caisse est en réalité un moment très particulier. À tort, nous pensons que tout est neutre dans cette opération et nous ne nous surveillons pas. La caissière est pour nous un regard aveugle, à la limite elle est elle-même une machine. Nous nous montrons donc comme nous sommes. Et lorsque la caissière s’appelle Anna Sam, qu’elle est titulaire d’une licence de lettres et qu’elle n’a pas les yeux dans la poche de sa blouse, elle saisit sur le vif nos petits mensonges, nos petites lâchetés, nos habitudes plus ou moins bizarres, et elle en fait un livre qui ne ressemble à aucun autre.
·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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J’ai passé un superbe moment avec ce livre!!
Au départ, je l’ai emprunté à Isabelle en me disant que je n’attendais pas grand-chose de ce livre, que j’allais certainement m’ennuyer, car j’avais lu pas mal de critiques négatives…
Puis finalement, je me suis laissée happer par les petites anecdotes vraiment pas piquées des vers 🙂
J’ai adoré repérer les différents types de clients (et me dire « finalement, c’est pas faux », ainsi que les petites phrases sommes toutes débiles que de nombreux clients lâchent régulièrement aux hôtesses de caisse….
Cela donne aussi un tout autre regard sur ce métier trop souvent dénigré et rabaissé… et j’admire la patience de ces personnes, car  je pense que je n’en aurais pas le quart de la moitié 🙂 entre les clients mécontents, ceux qui n’ont aucune patience, ceux qui ne connaissent pas le respect, les pressés, ceux qui ont « toujours oublié un truc en rayon », … je crois que sans l’avoir vécu, on ne peut pas vraiment se rendre compte 😉
Il est clair qu’en ouvrant ce livre, il ne faut pas s’attendre à un roman, à de la littérature des grands jours, mais qu’il permet dans un style détendu et très amusant, de passer un excellent moment lecture, … Les anecdotes sont racontées dans un style « oral » à savoir pas de vocabulaire pompeux, pas de grandes belles phrases… juste des histoires racontées comme on raconterait sa journée le soir à une copine ou son conjoint…
Le seul regret que je pourrais avoir par rapport à ce livre, c’est que bien qu’il passe en revue tous les types de clients insupportables, méprisants et j’en passe, il n’y ait pas plus d’anecdotes agréables sur les clients polis, attentionnés, ceux qui disent toujours bonjour, au revoir, ont toujours un mot sympathique pour la caissière, qui essaient de « toujours passer à la même caisse » et lient une certaine relation avec la caissière au point de pouvoir sans crainte leur demander des nouvelles de la famille, ou plaisanter avec elle sans arrière-pensées. J’aurais sincèrement aimé qu’il y soit fait un peu plus référence…
Et il est certain que je penserai à ce livre chaque fois que j’irai faire mes courses et que j’arriverai au moment fatidique du passage en caisse 🙂
Par contre, bien que l’auteur ait un blog, je ne l’ai pas encore visité…
·•●oO En bref?  Oo●•·
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Un livre sympa à lire entre deux lectures sérieuses, ou le week end pour se détendre…

[✎] Racines russes

Billy, le filleul d’Artie Cohen bouclé dans une institution pour jeunes délinquants, a le droit de sortir quelques jours. En l’absence de ses parents, il est accueilli par Artie, qui se heurte à l’hostilité de tous, à se balader ainsi avec le gamin. Dès le début, on tremble de voir Artie faire confiance à Billy. Et le doute, oppressant, grandit après la disparition de Luda, une petite fille russe introduite clandestinement aux U.S.A. par la fille de Tolya — l’ami russe milliardaire d’Artie. Un suspense infernal naît du soupçon qui ronge le lecteur : Quel rôle Billy a-t-il joué dans cette disparition ? Il ne cesse de mentir… Et Shank, le frère de la « victime » de Billy dans Sous la menace, est-il vraiment le meurtrier des bébés retrouvés dans des congélateurs, ou bien….
De la référence aux enfants russes malades de Tchernobyl au problème de la catégorisation criminelle des enfants et ados et du traitement à leur appliquer, Nadelson continue de creuser son sillon : les peurs et les maladies des sociétés occidentales contemporaines.

J’ai directement flashé sur  ce livre quand je l’ai vu disponible en partenariat…  Pourquoi? Je ne saurais l’expliquer…
Je l’ai commencé dès que mon livre en cours fut terminé… d’habitude, je laisse deux ou trois heures de battement, histoire de bien me détacher de la lecture précédente (surtout si cette lecture m’a plu), mais là, rien n’y a fait, l’attirance pour ce livre était trop forte…
Je me suis installée confortablement dans le salon, … et je n’ai plus décroché de la lecture… Une fois le livre commencé, le lâcher était un vrai tour de force…
La narration à la première personne rend le livre très agréable à lire, car on se sent d’autant plus impliqué dans l’histoire… c’est donc une brillante réussite de l’auteur sur ce coup là… (une de plus)
Dès le début du livre, on entre dans l’intrigue, dans le vif de l’action… et cette tension ainsi installée ne va que croître tout au long de la lecture, ce qui est plaisant… Car bon nombre de romans qui commencent en force s’essoufflent facilement… ce ne fut pas le cas ici, ce qui est vraiment agréable pour le lecteur.
L’auteur parvient, de par sa plume agile, à créer le doute sur tout dans l’esprit du lecteur, … il remet en question ce que l’on croit « évident »…
Les personnages principaux sont attachants et ont des caractéristiques bien définies, ce qui les rend humains, crédibles et agréables:
* Artie,  le bon flic, qui reste honnête, droit, plein de courage, de valeurs, et qui attire la sympathie et la confiance de tout ceux qu’il croise. Même si ses sentiments viennent mettre le tout en balance, son engagement devenant trop pressant. J’ai aimé son côté définitivement « humain ».
* Billy, adolescent posé et réfléchi, qui ne demande qu’à être compris et aimé. Il est torturé par ses doutes et son histoire (dont l’abandon par ses parents)  qui le rendent attendrissant et attirant aux yeux du lecteur.
Ce qui est particulièrement plaisant dans ce livre, c’est qu’il est bardé de détails qui permettent au lecteur de s’imprégner de l’ambiance des lieux, du psychologique des personnages, … on n’a pas l’impression d’être extérieur à l’histoire, mais de la vivre en même temps que les protagonistes.
J’ai aimé cette « relation » avec la police américaine, ses bons mais surtout ses mauvais côtés… ça change du tout au tout par rapport à ce qu’on voit dans des séries télé telles que « les experts », par exemple… on voit un côté plus « rustique », plus cru, plus affecté.On ne retrouve pas les gros clichés traditionnels auxquels on aurait pu s’attendre…
J’ai donc, vous l’aurez compris, adoré ce roman… mélange de roman policier, de découverte du milieu des communautés russes aux Etats-Unis, de la Russie… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on ne s’ennuie pas.On ne tombe pas non plus dans une routine ennuyante et répétitive.
Tout y est réuni pour en faire un roman captivant: intrigue, psychologie, personnages travaillés, style agréable, pas de temps morts… Que du bon!
Pour résumer, je dirais que le « flash » qui m’a attiré dans ce livre dès le départ ne m’a pas déçue. Un coup de cœur définitif pour ce livre.
Un tout grand merci à Livraddict et les éditions Le livre de poche qui m’ont permis de découvrir cet auteur.
PS: Pour une fois, je n’ai pas de sous divisions dans la chronique… que préférez-vous, quand il y a des sous-titres, ou en texte continu?



[✎] Dans la tête, le venin

·•●oO Présentation du livre Oo●•·
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Diane Silver est une des meilleures profileuses au monde et exerce ses talents à Quantico, au FBI. Traquer les tueurs en série est pour elle une affaire personnelle : sa fille, Leonor, a été torturée et tuée. Diane ne parvient toujours pas à comprendre. Comment Leonor, si méfiante, a-t-elle pu accepter de suivre son assassin.
Yves, un flic français qu’elle a formé aux techniques de profilage, est peut-être l’unique ami de Diane, dont le caractère difficile est notoire. Il la tient au courant des crimes commis en France avec une rare sauvagerie. Se pourrait-il qu’il existe un lien entre ces meurtres perpétrés au Mexique et à New-York? Entre ces affaires internationales, la traque d’un tueur de prostituées dans les rues de Boston, l’assassinat de Leonor, un fil se noue peu à peu, auquel n’est pas étranger le bizarre « stagiaire » que le FBI a imposé à Diane…
Diane va alors ouvrir la boîte de Pandore, reconstituer le puzzle et remonter jusqu’au prédateur ultime. Et peu lui importent les conséquences.

 

·•●oO Et j’en pense quoi? Oo●•·
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Dès que j’ai vu ce livre en partenariat, je n’ai pas hésité… rien que le résumé m’a attirée…
Pourquoi? Tout simplement parce que les tueurs en série m’ont toujours attirée… enfin, leurs histoires, entendons-nous bien…
J’ai adoré ce thriller, car dès le départ, on entre dans l’histoire, on prend en amitié le personnage de Diane… enfin, ça a été le cas pour moi en tous cas. Son histoire m’a touchée, ses points de vue aussi…
On progresse dans le déroulement de l’histoire de manière tellement naturelle et « simple », et ce malgré l’horreur des crimes commis.. On a tellement envie que le tueur se fasse prendre…
J’ai aimé le style de l’auteur, qui de par sa simplicité a su me toucher et me faire m’investir dans l’histoire… je n’ai pas décroché à un seul moment…
L’intrigue est complexe, mais cela ne pose aucun problème, que du contraire, car l’histoire est bien ficelée. Je n’ai pas constaté d’invraisemblances ou choses qui m’ont parues contradictoires…
Jusqu’aux dernières pages, on se demande comment l’histoire va se terminer, comment l’enquête va pouvoir aboutir… On se dit que c’est mal barre… et puis… le récit ne sera jamais vraiment clos. Et même si d’ordinaire, ce genre de fin m’agace, ici, pas du tout, cela n’a fait qu’attiser ma curiosité, … Est-ce qu’il y aura une suite? Personnellement, je l’espère vivement…
Ce que j’ai aimé aussi, en plus de l’intrigue elle-même, c’est tout le cheminement qui passe en revue les obscures raisons qui poussent un homme à  devenir psychopathe, meurtrier, …
Le livre est aussi parsemé de références extérieures, qui prouvent toute la recherche qui fut nécessaire à l’auteur pour donner un tel poids à son œuvre…
·•●oO En bref…  Oo●•·
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Une belle réussite…
·•●oO Merci qui?  Oo●•·
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Je remercie le site LIVRADDICT et les éditions LE LIVRE DE POCHE pour ce partenariat qui fut une découverte des plus agréables!!

[✎] La grammaire est une chanson douce

Jeanne, la narratrice, pourrait être la petite soeur d’Alice, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup. Un jour leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Mais la tempête les avait tant secoués qu’elle les avait vidés de leurs mots, privés de parole. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.

J’ai dû lire ce livre dans le cadre d’un de mes cours, à savoir celui de communication. 
Rien que le titre m’a enchantée… je le trouvais… agréable, attirant, … 
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est à des moments ponctuels, la narratrice, à savoir Jeanne, Petite gamine de dix ans, s’adresse au lecteur, pour l’impliquer dans l’histoire, lui donner l’occasion de se sentir concerné et donc, de bien suivre le fil du récit.
Le langage, était adapté pour des enfants d’une douzaine d’année, est simple, agréable à la lecture, et terriblement imagé. c’est ce qui fait la beauté de ce livre… l’imagination en prend plein les yeux…
L’histoire est à la fois « folle » de par son déroulement, et instructif de par ce que le lecteur découvre, à savoir, une autre manière bien moins scolaire d’appréhender la grammaire. 

J’ai aimé les références à Henri Salvador, Jean de La Fontaine, Antoine de Saint-Exupéry,… elles amènent d’une part un point d’ancrage avec la réalité (étant des auteurs existants), et d’autre part, amènent une part de rêve dans ce que l’on pense savoir de ces auteurs…
 
L’oeuvre est également gratifiée de merveilleux dessins, qui permettent au lecteur de se poser quelques instants et de laisser voguer son imagination au pays des mots et des merveilles de la langue française… 
 Les métaphores des plus inattendues utilisées font de l’apprentissage de la grammaire une superbe découverte, un plaisir, bien loin des méthodes rébarbatives des méthodes traditionnelles inculquées aux jeunes enfants. Par des propos imagés, attirants, il donne envie d’apprendre la grammaire, de la découvrir, de jouer avec afin de pouvoir former des phrases que l’on viendrait déposer sur une feuille de papier pour les voir s’y détendre, s’y complaire et s’y abandonner au plus grand bonheur du lecteur.
Une chose qui m’a aussi beaucoup touchée dans ce roman, c’est le fait de reconnaître la musique comme moyen d’expression à part entière… en faisant passer le message que certes, certaines personnes ne sont pas doués pour les mots à proprement parler, mais qu’elles trouvent alors d’autres moyens d’expressions tout aussi importants et agréables. 
 
Ce livre est une véritable merveille, où les mots sont utilisés avec une facilité et une aisance particulières… Ils virevoltent dans tous les sens, résonnant dans l’esprit du lecteur pour venir s’y poser en toute légèreté. 
C’est un peu le « Alice au pays des merveilles » de la grammaire et de son apprentissage … 
Il me donne véritablement envie d’en savoir plus sur la suite, à savoir « les chevaliers du subjonctif »… 
Ces lignes se trouvent sur la quatrième de couverture, et sont sans aucun doute celles qui m’ont le plus touchée durant la lecture de ce livre. 
– … Je t’aime. Tout le monde dit et répète « je t’aime ». Tu te souviens du marché? Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois, il est trop tard pour les sauver […] »

[✎] Mineure

 Qu’est-ce que le désir aux abords de l’âge mûr, lorsqu’on est courtisé par une jeune fille ? Sibylle a treize ans, Michel cinquante-cinq. Yann Queffélec analyse avec une minutie clinique les sentiments ambigus qui tourmentent son héros, homme marié, heureux, socialement établi, face à la passion brutale d’une adolescente aussi jeune que ses propres enfants, des jumelles. Non, il ne cédera pas… Mais sûre d’arriver à ses fins, Sibylle déploie toutes les ruses de la séduction féminine, poussant l’homme dans ses derniers retranchements… Du grand Queffélec.

 Ce livre me faisait de l’oeil depuis que je l’avais vu en partenariat, et je n’avais pas eu la chance de le remporter… Jusqu’à ce que je parvienne à l’avoir suite à un échange…

Ce livre, bien que très court est très troublant… Car j’ai eu beau le retourner dans tous les sens, je n’ai, à aucun moment, compris comment un homme de 55 ans peut être attiré par une gamine de 13 ans… rien à faire… N’est ce pas justement ce statut d’adulte qui fait que l’homme se doit de résister à ses pulsions s’il les sait contraires au bon ordre des choses? N’est-ce pas à lui de savoir dire STOP à une gamine qui lui envoie des messages en pleine nuit?

Alors certes, ce livre ne va pas m’amener à cautionner le comportement tel que celui de Michel, mais il permet de voir « l’envers du décor », celui où un homme se retrouve seul avec lui même face à ses souffrances pour résister à la tentation… et face à une ado de treize ans qui entre en plein dans la phase de sa vie où elle découvre son corps, ses désirs, et son pouvoir d’attirance en même temps… et qui ne maîtrise rien finalement, quoi qu’elle en pense… et qui ne s’imagine même pas la portée de ses actes.
Il brise un peu les à priori que l’on peut avoir, les idées toutes faites,… sans pour autant faire accepter cet état de choses.

Le livre comporte peu de page, le style d’écriture est terriblement fluide, il se lit « mine de rien », sans que l’on s’en rende compte, on avance peu à peu dans le roman, comme si c’était quelque chose de naturel… On se laisse malgré le sujet sensible emporter par l’histoire…

 Une merveilleuse découverte… qui permet en peu de pages de faire passer l’essentiel…

Merci Fée-tish pour cet échange qui m’a permis de découvrir cet auteur…

[✎] Journal d’Hirondelle

 Le héros n’a pas de nom. Ou plutôt pas d’identité fixe. Il change de nom et de vie comme on change de chemise. Coursier à Paris, il se fait passer pour un certain Urbain, tueur à gages insensible qui retrouve le plaisir des sens et du sexe par le meurtre. Puis il devient Innocent… Mais on ne change pas de vie si facilement. Le passé n’a jamais dit son dernier mot. Surtout lorsqu’il a le visage d’une adolescente fraîchement assassinée et dont le seul testament est un étrange journal intime. Comment ressusciter les sensations après s’être coupé des sentiments ?

J’ai beaucoup apprécié ce roman…

Je suis partie malgré tout avec beaucoup d’appréhensions, mais finalement, la surprise fut des plus agréables.
J’ai aimé cette intrusion dans la vie de cet homme…

Comment un homme peut il en venir à n’avoir plus aucun sentiment? Je trouve cela effrayant…

Ce livre, il est certain qu’il est terriblement dérangeant, mais il est aussi prenant… car même si on est révolté, dégouté, trop interpellé par le comportement du « héros », on ne peut pas poser le livre si facilement que ça… On a envie de savoir la suite, c’est plus fort que tout… De même, même si le personnage central peut apparaître des plus détestables, on ne peut s’empêcher de se prendre de sympathie pour lui… presque le plaindre…

Il est incontestable que je suis toujours aussi charmée par le style de l’auteur, à la fois déjanté, surprenant, énervant aussi parfois, mais c’est ce qui fait son charme, finalement.
Dans ce livre, il n’y a pas de descriptions inutiles et interminables, pas de blabla inutile… on va direct à l’essentiel… dans le vif de l’action…
Et le plus « drôle », c’est que malgré le thème abordé (un tueur, ce n’est pas rien), ce livre est bourré d’humour!

Le seul regret que j’ai vis à vis de ce livre, c’est qu’il ait été trop court.. et qu’on ne sache pas vraiment le pourquoi de la convoitise de l’objet de la controverse… (chuut je ne peux pas trop en dire non plus)
Je crois que je peux sans problème classer ce livre parmi mes trois préférés de l’auteur.
Ce livre m’a lui aussi été prêté par Laurence, mais sans nul doute qu’il va très certainement faire l’objet d’un prochain achat pour me permettre de le relire…

[✎] Nos amis les humains

 Les humains sont-ils intelligents ? Sont-ils dangereux ? Sont-ils comestibles ? Sont-ils digestes ? Peut-on en faire l’élevage ? Peut-on les apprivoiser ? Peut-on discuter avec eux comme avec des égaux ? Telles sont les questions que peuvent se poser les extra-terrestres à notre égard.
Pour en avoir le cœur net, ils kidnappent deux Terriens, un mâle et une femelle, Raoul et Samantha. Ils les installent, pour les étudier tranquillement, dans une cage à humains. Une  » humainière « . Ils espèrent ainsi assister à une reproduction en captivité. Le problème, c’est que Raoul est un scientifique misanthrope et Samantha une dompteuse de tigres romantique. Pas simple dans ce cas pour nos deux cobayes de se comprendre et, a fortiori, de s’aimer…

 Ce livre m’a également été prêté par Laurence 🙂 Décidément, qu’aurais-je fait sans elle?
Ce que j’aime avec Bernard Werber, c’est que chaque livre est une découverte merveilleuse, un univers bien particulier…
J’aime beaucoup le style de l’auteur dans ce livre: L’histoire est courte, le style est simple, aéré, rendant la lecture des plus agréables. Il est très aisé de se représenter ces deux humains dans leur cage de verre, et de voir leur progression. l’auteur a vraiment ce don de nous faire rêver, je pense, malgré les univers les plus improbables qu’il nous fait visiter.
Il faut reconnaître que très vite, on en vient à découvrir la fin, mais le livre est tellement bien que l’on a malgré tout envie d’en savourer chaque page… C’est ce qui selon moi est signe que le livre est bien écrit.. on n’arrive pas à s’en détacher aussi facilement…
« Nos amis les humains » se lit de manière fluide… Un moment de détente, de rêverie, de curiosité (savoir ce qui va se passer à chaque moment où la lumière s’éteint, par exemple), … Pour moi, tous les ingrédients sont présents pour une lecture plus relax entre deux livres plus « prise de tête » par exemple…

J’aime toujours autant le plume de Bernard Werber… Il arrive toujours à me transporter dans des univers qui n’appartiennent qu’à lui…

[✎] Est-ce ainsi que les femmes meurent?

 Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain :  » Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle.  » On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.

« Se lit dans un frisson ». Voilà comment finit  la quatrième de couverture en décrivant ce livre, et il faut bien reconnaître que c’est le cas…On ne peut avoir aucun doute là dessus.
Il faut déjà savoir que l’histoire de ce livre – la base de cette histoire – , certes romancée, est malgré tout un fait réel, véridique. Cela fait déjà porter un tout autre regard sur l’histoire, je trouve.
Le livre a ceci d’incroyable à mes yeux: il retrace avec une émotion particulière les travers de la société actuelle que sont l’indifférence au malheur d’autrui, le manque d’implication face à ce qui se passe autour de soit, et le côté pervers, fou, malsain que l’on rencontre de plus en plus, malheureusement.
Ehh oui, il ne faut pas se leurrer, de plus en plus de gens ferment les yeux sur ce qui se passe juste à côté d’aux. Personne (au sens large du terme, mais je ne tombe pas dans la généralité, je vous rassure) n’a envie de s’impliquer, tout le monde se dit « quelqu’un d’autre va réagir, je n’ai pas besoin de m’en mêler », et finalement, personne ne fait rien…
L’ambiance de ce livre est, comment dire, … angoissante, atroce, dérangeante… et pourtant, on y adhère sans aucune difficulté…
Un côté un peu plus négatif du livre réside dans le fait qu’on voit l’histoire sous différents points de vue. Cela rend la lecture plus pénible à mes yeux, mais cela n’enlève en rien le côté frissonnant du livre. Cela relève limite du détail.
En conclusion, je dirais que ce livre est époustouflant, car au-delà de l’horreur de l’histoire, il nous pousse aussi à nous remettre en questions, à nous demander « Et moi, qu’est ce que j’aurais fait dans un tel cas? « …
Il ne va rien épargner au lecteur, il n’est pas là pour ça, c’est clair… On ne peut pas sortir de ce livre, selon moi, en ayant été « un simple spectateur », un lecteur tout simplement… J’aime cela dans un livre, quand il reste quelque chose après avoir tourné la dernière page.

[✎] Lettre ouverte aux gens heureux

 
« Il n’est pas vrai que notre civilisation est inhumaine. Il n’est pas vrai que le progrès est catastrophique. Il n’est pas vrai que notre société est invivable.
Alliénation, pollution, surpopulation, sont des mythes. La grande injustice faite au Tiers Monde est aussi un mythe.
Bien entendu, il y a des dangers, des accidents, des problèmes. La navigation est difficile ? Oui, mais permettez : je ne fais pas confiance aux gens qui, à propos de la mer, ne me parlent que du mal de mer.
Des élites atteintes de sinistrose. Une opinion découragée par l’Eglise du Pessimisme occidental, une jeunesse corrodée par la canaillerie du dégoût. Voilà ce que cette lettre dénonce.
Pourtant des millions d’hommes, qui ne sont ni imbéciles ni pervers, trouvent que les choses, après tout, ne vont pas si mal que ça. Ces millions d’hommes ne manquent ni de confiance, ni d’espoir, ni de raisons de vivre dans cette société libérale. Mais ils n’osent plus l’avouer de crainte d’aller contre la super-mode du mécontetement.
Cette lettre réagit contre l’escroquerie morale organisée par les « nabots criards du négativisme ».
Persuader que les hommes qu’ils sont malheureux est une action infâme.
C’est une tâche sacrée que de répéter à l’homme qu’il est heureux et qu’il ne s’agit pour lui que de se rendre compte. »

L. P. 

J’ai choisi ce livre dans le cadre du « Challenge Mystère » organisé sur Livraddict.. J’ai donc choisi ce livre relativement au hasard, sur le simple titre et la couverture… Bien que pour la couverture, elle ne soit pas très marquante et bien tristounette par rapport au titre.
Un point positif cependant pour ce titre: Il n’y avait pas de résumé à la fin du livre, donc même si j’avais été tentée de « tricher », peine perdue, je n’aurais pas eu de quoi aller assouvir ma curiosité.
Avant de commencer la lecture, j’ai essayé d’imaginer le contenu… un petit récapitulatif des petits bonheurs de la vie? Une ode à l’optimisme? Ou au contraire, de quoi casser un optimisme trop prononcé en nous montrant tout ce qui ne tourne pas rond dans le monde?
Finalement, force est de constater que je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait…
Et finalement, grosse déception, au point que je n’ai même pas terminé le livre. Il montrait surtout toutes les situations où le pessimisme l’a emporté, alors que tout aurait, selon l’auteur, été mieux avec une vision très vieillotte des choses et de l’optimisme.
Bref, je me suis ennuyée comme jamais…
D’ailleurs, je préfère ne même pas lui mettre une note, n’ayant pas été jusqu’au bout.
Donc un coup dans l’eau pour ce challenge, espérons que la seconde partie du challenge sera plus agréable…

[✎] Veronika décide de mourir

287 pages
2007
Editions Le Livre de Poche

 
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Veronika, jeune et jolie Slovène, semble avoir tout ce qu’elle peut souhaiter dans la vie. Pourtant, elle n’est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir. Sa tentative de suicide la conduit à l’hôpital psychiatrique de Villete où elle côtoie de véritables fous, mais aussi une population apparemment normale qui semble s’être réfugiée derrière les hauts murs de l’asile par peur de l’inconnu, désir de sécurité ou lassitude d’une existence routinière. Là, Veronika comprend que, à chaque minute de notre existence, nous avons le choix entre vivre et renoncer et que, pour se sentir pleinement vivante, elle devra reconnaître la part de folie qu’elle porte en elle.

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Au départ, j’ai pris ce livre pour une raison un peu particulière: j’ai pris connaissance du film du même nom, et avant de visionner celui-ci, je voulais absolument lire le livre… car bon nombre de fois, quand je vois le film avant de lire le livre d’où il est tiré, je suis déçue de ma lecture. hors, vu le thème de cette histoire, je ne voulais pas en perdre l’attrait…

Dès le premier paragraphe, cela commence fort: « Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’il était enfin venu le moment de se tuer. Elle nettoya soigneusement la chambre qu’elle louait dans un couvent de religieuses, éteignit le chauffage, se brossa les dents et se coucha »… Le ton est donné…

Une chose qui m’a bien étonnée, ce sont les raisons qui ont poussé la jeune fille à commettre un tel geste… car à bien y penser, ces raisons pourraient en pousser plus d’un à faire le même geste… alors comment une situation peut mener une jeune femme à en arriver là? Comment son entourage peut-il ne pas se rendre compte de l’avancement de l’état dépressif?

Ce livre est aussi une formidable source de questionnement sur ce qu’est la folie… un fou, c’est quoi? les définitions apportées iront de « c’est quelqu’un qui vit dans son propre univers » à « la folie, c’est l’incapacité à communiquer ses idées »… (p 90)… avec la conclusion suivante: nous somme tous fous d’une façons ou d’une autre…

Ce qui m’a choqué, ce sont les pratiques orchestrées dans les asiles psychiatriques, et le fait que la dépression puisse être assimilée à la folie…
En cela, je trouve le livre très dur.

Pour nous offrir un tel livre, Paulo Coelho s’inspire avant tout de son vécu, ayant lui-même été interné à plusieurs reprises… Et c’est ainsi qu’il peut décrire sans problème les institutions psychiatriques et les pratiques qui y sont utilisées… nous emmenant tant sur le chemin de la folie que sur celui de la profonde réflexion sur le sens réel de la vie.

C’est sans doute pour cela que ce livre est si touchant, si poignant, et si criant de vérité. On y retrouve bien la « griffe » de l’auteur qui sait manier la plume de telle manière de faire de chaque oeuvre un cheminement philosophique, un véritable voyage au coeur de sa propre existence.

Que dire de ce livre?
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser présager, le livre n’est pas un livre dépressif… c’est plutôt une véritable ode à la vie, un merveilleux message que bon nombre de personnes devraient lire…

D’un point de vue strictement personnel, il m’a enseigné à ne pas baisser les bras, garder espoir, et continuer de me battre quoi qu’il arrive. Parce que la vie est l’un des cadeaux les plus précieux…

S’il y avait une phrase à retenir du livre, pour moi ce serait « Rien dans ce monde n’arrive par hasard ». (p13)
 
(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Premières phrases ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
« Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu’il était enfin venu le moment de se tuer. Elle nettoya soigneusement la chambre qu’elle louait dans un couvent de religieuses, éteignit le chauffage, se brossa les dents et se coucha »
 
note: 17/20

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Le mot de la fin ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Pour le coup, j’ai bien hâte de voir le film, à présent…

[✎] Personnes disparues

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ L’histoire ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
Comment expliquer la disparition de Justin, six mois, et de sa baby-sitter de quinze ans ? Aucune trace, pas de demande de rançon. A Taylorsville, on ne manque pas de coupables tout désignés, objets de haines diverses : cette Ellen, dépressive depuis la mort de son enfant en bas âge ; ou ce prof de lycée déjà inculpé pour harcèlement sexuel envers une mineure…

(¯`·._.••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••._.·´¯)
J’ai beaucoup aimé ce livre !
Je trouve l’intrigue bien menée, même si je pense que la fin se traîne un peu…
Patricia Macdonald a un style d’écriture qui fait que tout au long du roman, tout semble couler de source, il n’y a pas de brêche, pas de faille dans la continuité… je n’y ai trouvé aucun temps mort, aucun moment où on se dit « il ne se passe rien ».

Le sujet du livre, un enlèvement d’enfant, ça arrive de plus en plus de nos jours, et ce roman permet d’être un peu « des deux côtés du miroir »… on vit l’angoisse des parents tout au long du livre, et à la fin, on vit les motivations des personnes responsables de l’enlèvement…

le tout dans une ambiance inquiétante, haletante, et menée de main de maître du début à la fin…

La seule chose que j’ai un peu regretté, ce sont les sentiments du prêtre vis à vis de Maddy… J’ai trouvé cette vision décalée et hors sujet… l’histoire s’en serait très bien sortie sans ce mélange de sentiments, et le prêtre y aurait tout autant trouvé sa place sans ceux ci…

Un livre que je conseille néanmoins à tous les amateurs du genre. Un bon moment lecture en perspective..

Note personnelle: 16/20

[✎] Un cri dans la nuit

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Quatrième de couvertureJeune divorcée, Jenny se débat dans la vie pour élever ses deux petites filles. Lorsqu’elle fait la connaissance du beau, riche et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l’épouse et l’emmène avec ses filles chez lui, au Minnesota, dans une maison de rêve. Mais le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt survient une succession d’incidents étranges et terrifiants ; le conte de fées tourne à l’épouvante… Un cri dans la nuit, après La Nuit du renard et La Clinique du docteur H., confirme Mary Higgins Clark comme le maître incontesté du suspense. 

(¯`·._.••·.·´¯`·.·••·.·´¯`·.·•☆ Mes impressions ☆•·.·´¯`·.·••·.·´¯`·.·••._.·´¯)

Ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est l’atmosphère qui y règne…
Tout au long du récit, on se demande ce qui est vrai, ce qui est imaginaire,… je me suis moi-même retrouvée emplie de doutes quant aux certitudes que j’avais en lisant les dix pages précédentes…
Dans beaucoup de romans de Mary Higgins Clark, le drame, l’intrigue met du temps à se mettre en place, elle éclate quasi à la fin, mais pas ici… Dès les premières pages, on est plongé dans l’intrigue, dans le drame, dans la succession d’évènements tragiques…
 
Ce que j’ai aimé également, c’est la richesse psychologique des personnages… La manière dont ils évoluent, dont ils parviennent à leurs fins… Ils en sont parfois si machiavéliques…
 
Le seul bémol, la seule chose que je trouve dommageable, c’est la trop grande naïveté de Jenny… Elle semble presque irréelle… Car on ne peut manquer de se dire qu’une personne « normale » aurait eu la puce à l’oreille bien plus tôt,ce serait posé des questions plus tôt, et n’en serait pas arrivée là…
 
Mais Chuuut, je ne vais pas tout vous dire non plus 🙂
 
Mais globalement, il s’agit là d’un des meilleurs livres de Mary Higgins Clark qu’il m’ait été donné de lire… Ma « passion » pour cette auteure ne s’en trouve donc pas entachée…
 

Note personnelle: 16/20