Cozy Colo Mystic Academy en duo

Hello tout le monde,

Voici le détail des feutres utilisés dans le coloriage en duo qu’on vous a présentés sur Insta..
On avait envie de tenter un nouveau « challenge »… même colo, coupé en deux, et chacun fait sa partie et on rassemble après.
Ce colo est issu de Mystic Academy (imprimé sur papier A4 pour la facilité du procédé de découpe et partage de colo 🙂 )

Les couleurs utilisées :

(tous les deux, nous avons utilisés les feutres à alcool Ohuhu)

Thom
  • Ciel : B030 – B140
  • Toit : R2 – R3 – R7 – R8
  • Mur cabane : E220 – E260 – E130
  • Pilier cabane : E090 – E080 – E060
  • Banc : YR4 – YR180 – YR5
  • Buisson sur le toit et sous la fenêtre : Y7 – GY8 – GY42
  • Buisson à gauche : GY1 – GY310 – GY42
  • Arbre : GY1 – GY3 – G470
  • Affiche : NG03 – FY010
  • Chapeau : RG030 – RG050 – RG080
  • Echarpe : 120 – Y080
  • Chat sol : BR1 – BR2
  • Chat toit : GG9 – 120
  • Personnage : BR3 – E490 – Y10
  • Sac : E210 – E280
  • Pain : E490
  • Route : CG070
  • Pavés : GG040 – GG060 – GG110
Hylyirio
  • Bois abribus : E220 – E260 – E130
  • Tronc arbre : E170 – E310 – E430
  • Feuillage arbre : G240 – G270 – G300
  • Bosquet GY8 – GY42 – GY43 – R12 – R6
  • Toiture abribus et base panneau : WG050 – WG070 – WG090
  • Cape : V30 – V50 – V80 – R350
  • Cheveux et chat roux : Y140 – YR33 – YR172
  • Personnage : E160 – E220 – E170 – E310
  • Banc : E380 – E400 – E430
  • Sol : RG110 – RG120 – RG150 – RG80
  • Echarpe : G5 – G7
  • Pain : YR110 – Y210
  • Pommes : R6 – R8
  • Panier : E050 – E060 – E050
  • Ciel : BG3 – BG9
  • Panneau : G420 – G500 -BG8

 

 

Colo – Une vie de chat (32)

Hello,

Nous vous avons présenté nos deux colos sur Insta, et comme indiqué, voici ci-dessous les références utilisées pour chacun de nous…

Thom :

Feutres à alcool Copic Ciao

Couleurs utilisées :

Clôture : E49 – R17 – R37 – E33 – E35 – E37

Buissons : YG00 – YG23 – G14 – G28

Feuilles : G65 – YG67 – G17

Ciel : BG10 – G00 – B00

Tiges – BG96

Boutons de fleurs : Y17

Fleurs simples : Y17 – Y15

Fleurs : Y02 – V06 – BV13 – BV08

Libellules : B05 – BG49

Chat : Y17 – YR16 – YR07

Hyly :

Feutres à alcool Copic Ciao

Bois : E29 – E47 – E57

Ciel : BG10 – G00 – B00

Herbes et buissons : YG63 – G94 – G99 – BG96 – YG95 – G85

Fleurs : Y21 – YR23 – V17 – V15 – V12

Chat : C1 – C2 – C5 – C7

 

Photos – Pairi Daiza 30/06/2025 (by Thom)

Hello tout le monde,

Comme je vous l’avais mis ici, le 30 juin 2025, nous sommes allés à Pairi Daiza avec l’amoureux… Je vous avais déjà partagé mes photos, et là, on vous partage les siennes…
J’avoue que ces sorties photos, je les adore… Elles ont une importance toute particulière pour moi, et ça me détend tellement 🙂

Je vous partage ci-dessous quelques photos, mais si vous voulez voir l’ensemble de ses photos, elles sont dispo sur notre page Facebook spécialement dédiée à la photographie.

Belle découverte à vous…

 

Photos – Pairi Daiza 30/06/2025 (by Hylyirio)

Hello tout le monde,

Après plusieurs mois d'arrêt, le blog reprend un peu du service, mais sous une autre forme... d'une part, il ne sera plus uniquement axé sur la lecture, mais sur toutes les passions qui nous animent... 
Et oui, j'ai bien dit nous, puisqu'on y publiera à deux avec mon compagnon. Nous avons beaucoup de passions en commun, nous partageons beaucoup de choses, et j'ai envie de pouvoir partager également ce blog avec lui. 
Merci à ceux qui seront toujours là...

Le 30 juin 2025, nous sommes allés à Pairi Daiza avec l’amoureux… (on s’est offert l’abonnement à l’année, et autant vous dire que ça fait mon bonheur…)
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un parc animalier vraiment sublime que nous avons en Belgique, et que j’adore. L’ambiance y est merveilleuse, et c’est un endroit très relaxant et revigorant pour moi, il me rebooste  car je m’y sens vraiment bien et « zen »…

Je vous partage ci-dessous quelques photos, mais si vous voulez voir l’ensemble de mes photos, elles sont dispo sur notre page Facebook spécialement dédiée à la photographie.

Belle découverte à vous…

[Lecture] Stanley Hotel : La vraie histoire de Shining (Antoine Charpagne )

Colorado, tout près des Rocheuses. Dans un coin isolé entre forêts et montagnes se dresse depuis bien longtemps un majestueux hôtel, aussi magnétique qu’inquiétant. Les voyageurs qui se risquent à s’y présenter ne sont pas légion durant certaines périodes de l’année, et les conditions climatiques en hiver contraignent d’ailleurs les propriétaires à le fermer. Cela ne vous rappelle rien ? L’histoire d’un gardien qui devient fou et tente d’assassiner sa propre famille ? Toujours pas ? Et si je vous dis Stanley Kubrick ? Cela vous revient ? Shining, évidemment. Mais avant d’être un chef-d’oeuvre du 7e art, l’histoire a germé dans l’esprit de l’un des romanciers les plus familiers des récits d’horreur : Stephen King. Et dans le cas présent, c’est une peur bleue très personnelle qu’il raconte…
Une chose est sûre, King n’est pas près d’oublier cette expérience. Il est 16h50 ce 28 octobre 1974, et c’est l’Heure H de mon histoire.

Vous pouvez retrouver cet avis en format podcast sur toutes les plateformes (liens dans le menu à droite)

Les éditions Samsa, c’est une maison d’édition belge, qui de base a une ligne éditoriale assez éloignée de mes habitudes de lecture puisqu’elle s’inscrit principalement dans des écrits historiques , des rééditions patrimoniales ou des ouvrages poétiques…

Mais ils ont également une petite collection qui s’appelle L’heure H, et qui reprend des petits livres, d’une 60aine de pages, autour d’une personnalité ou un lieu connu. C’est tiré d’un podcast de la RTBF (une chaîne de télévision belge) où chaque jour, sont racontés des histoires criminelles, des affaires mystérieuses, des grandes découvertes et des exploits où l’homme se surpasse. N’hésitez pas à suivre ce podcast si vous aimez ce genre de contenu, c’est mon cas, et il est disponible sur différentes plateformes de podcast… donc pas d’excuse…  (et sinon, vous les retrouvez directement sur le site de la RTBF : L’heure H – Podcast Histoire – Auvio (rtbf.be) )

Et dans cette collection « l’Heure H », je vous avoue qu’il y a encore 4 livres qui pour l’instant ont retenu mon attention : celui sur Les possédées de Loudun, celui sur Jeffrey Dahmer, celui sur Agatha Christie, et enfin celui sur James Dean.

Mais revenons-en au sujet  qui nous intéresse aujourd’hui.

★★★

Vous n’êtes pas sans savoir que je voue, depuis ma préadolescence, une passion pour l’univers de Stephen King… Je serais incapable de vous dire pourquoi, mais dès le premier livre que j’ai pu découvrir de l’auteur, il m’a embarqué dans son univers au travers de ses différents écrits, et je n’en suis jamais vraiment sortie.

Si je devais vous faire un top 3 de ses livres qui m’ont le plus plu, je dirais…
En haut du classement, Misery… qui est un livre que j’ai adoré…
En seconde position Shining (que j’aimerais vraiment me relire un de ces jours)
En troisième position Bazaar…

Et en dehors de ses propres écrits, j’aime toujours découvrir d’autres livres en lien avec l’auteur…
C’est pourquoi, quand j’ai vu ce livre sur l’univers de Shining… je me devais de le découvrir.

L’écriture d’Antoine Charpagne est assez fluide à lire… On est face  à un style assez épuré, sans grande fioriture (et c’est un compliment, car rien de pire qu’un texte écrit dans un style lourd, à mes yeux), et dans un style assez familier.
Il est  très agréable à la lecture. D’ailleurs ce petit livre je l’ai dévoré, je m’y suis plongé, et je ne l’ai pas lâché avant la fin.

Point de vue du contenu du livre…

On va y aborder des notions telles que comment Stephen King a découvert cet hôtel, l’historique de l’hôtel, et également la manière dont l’œuvre de Stephen King a été adaptée au cinéma.

Il y aura aussi des petites anecdotes sur des phénomènes si je puis dire qui se sont passées au sein de l’hôtel au gré des différentes périodes où il a pu accueillir des célébrités ou des gens comme vous et moi…

On en apprend un peu plus sur Stephen King, notamment sur ses habitudes d’écriture et sur ce qui a pu l’inspirer pour Shining. Je trouve ce genre d’ouvrages vraiment très intéressants, car si j’aime lire les œuvres d’auteurs que j’aime énormément, j’aime tout autant en apprendre un peu plus sur l’origine d’une œuvre qui me touche, ce qui l’a inspirée, ce qui l’a fait germer dans l’esprit de l’auteur… je trouve ça fascinant de voir à quel point l’inspiration peut parfois venir de petites choses ou de situations qu’on pense sommes toutes banales au début.

Parmi les habitudes de l’auteur que j’ai aimé apprendre, c’est par exemple que peu importent les circonstances, il consacre toujours trois ou quatre heures à son poste de travail, généralement le matin, à fin de s’adonner à l’écriture. En fait c’est ce qui lui permet de rester hyper régulier dans ses publications et c’est le genre de petites anecdotes que j’aime…

L’Overlook hôtel dans Shining, ça a été un lieu qui m’a longtemps intriguée, passionnée, et même effrayée. Rien que le bâtiment en lui-même, je le trouve tellement fascinant. Je trouve sa structure et son charisme si je puis dire tellement imposant. Je dois vous avouer que c’est un lieu qui m’aurait plu de pouvoir visiter (un peu comme le château de Fougeret, dans une autre mesure).

Certains extraits expliquent un petit peu certaines références qu’elle a pu utiliser Stephen King dans son roman Shining par exemple :

« King avale son whisky, discute philosophie de vie et fin de saison touristique avec ce Grady au ton monocorde et à l’allure des plus bizarres. King dira plus tard de lui qu’il ressemblait à un homme qui aurait tué sa famille à coups de hache. Il retourne ensuite à sa chambre. »

Ce que j’ai adoré dans ce petit livre, c’est que comme je vous l’ai dit en début de débrief, on en apprend vraiment sur l’origine du lieu, pourquoi il a été construit dans quelles conditions etc. C’est vraiment quelque chose que j’aime apprendre, que j’aime découvrir.

C’est pour cela aussi, par exemple, que j’aime regarder les vidéos d’urbex ou les explorateurs font une petite enquête sur le lieu, essaye d’apprendre d’où vient le lieu, son histoire, les conditions dans lesquelles il a été abandonné,… Mais là encore, je m’égare…

En conclusion, que vous dire…

Si je devais vous résumer mon avis en une phrase…

J’ai vraiment trouvé ce livre très intéressant sur tous les petits détails qui peuvent être donnés tant sur le lieu, son histoire, que sur mon auteur chouchou qu’est Stephen King… et je ne regrette absolument pas ma lecture. Rien que pour ça, ce livre m’a énormément plus.
J’irais même plus loin en disant qu’il y a certainement plein d’autres petites anecdotes que l’auteur, fan de Stephen King également, a certainement choisi de ne pas mettre dans le livre, mais que ce doit être super enrichissant d’en discuter avec lui autour d’un café… le genre de discussion interminable mais où le temps semblerait s’être figé…

[Lecture] Abandonnée par les siens (Catherine Barneron)

Catherine a été une enfant martyre dès l’âge de sept ans.
Battue, exploitée, abusée par sa mère et son beau-père, elle doit la vie sauve à son placement en foyer. Ayant échappé à l’enfer familial, puis à un terrible séjour dans l’institution du Patriarche, elle est parvenue à fonder une famille. Mais, le 2 mai 2000, c’est le drame…
Comment se reconstruire après des années de prison ?
Comment affronter le regard des autres et, surtout, celui de ses enfants ?
Avec une sincérité et une énergie vitale bouleversantes, Catherine Barneron raconte les épreuves qu’elle a traversées et la possibilité du bonheur, malgré les blessures

Vous pouvez retrouver cet avis en format podcast sur toutes les plateformes (liens dans le menu à droite)

J’aime beaucoup découvrir ce genre d’ouvrages… , j’ai toujours trouvé ça enrichissant, et fait appréhender les choses différemment et de se dire que, finalement, nos petits tracas de tous les jours sont bien peu de choses.

J’avais déjà lu le premier tome de ce livre, Et pourtant, tu étais ma maman, qui est sorti également aux éditions de l’Archipel. Et dans ce « premier tome », si je puis dire, l’auteure nous racontait son enfance… De son placement chez son parrain et sa marraine, le retour de sa mère dans sa vie, les années d’humiliation, de torture, de maltraitance physique et mentale.

J’avais apprécié la lecture de ce premier tome pourtant très dur, mais pourtant, j’ai eu un peu plus de mal à lire ce second tome,… non pas par rapport à l’ouvrage lui-même, mais par rapport à mon état d’esprit.
Le fait que l’auteure ait le même prénom que moi y joue peut-être aussi… ça donne davantage l’impression de s’identifier à la personne … surtout que certains passages ont résonné en moi.

Ce qui m’a beaucoup touché, c’est la manière dont ses anciennes relations, malsaines, anormales, ont pu affecter sa vision d’elle-même et la vision qu’elle a d’une relation amoureuse.

« Le soir où nous faisons l’amour pour la première fois, je fais ce que tous les hommes ont toujours exigé de moi : je me baisse pour lui pratiquer une fellation. Il me redresse et me serre dans ses bras. — Non, Cathy, murmure-t-il, ce n’est pas ça, l’amour. Je vais te montrer. Avec cet homme, je vis enfin une relation normale. »

On ne s’en rend pas toujours compte, mais notre passé nous conditionne de telle manière qu’on en vient à croire que le « négatif vécu» , c’est la normalité des choses. On attrape des habitudes qui ne devraient pas être…
Du coup, quand on se retrouve dans une relation saine,… on ne comprend pas toujours ce qui se passe, on se dit « mais non, c’est pas normal puisque cela n’a jamais été comme ça par le passé », alors qu’en fait, … si. Et je peux vous dire que quand on rencontre cette personne extraordinaire qui a la patience de vous accompagner dans l’apprentissage de cette « normalité », ça vaut tout l’or du monde. 

Et c’est ce que j’aime dans ce genre de livres, et dans celui-ci en particulier : on ne fait pas que le lire « bêtement »… on part aussi partiellement en introspection, on réfléchit,… ce genre de témoignages de vie nous apporte toujours quelque chose, d’une manière ou d’une autre.

L’auteure nous raconte aussi comment elle est devenue maman, et comment ce « nouveau rôle » lui a fait réaliser d’autant plus à quel point ce qu’elle a vécu étant enfant n’était pas normal… et que ce n’était pas de sa faute surtout.

« En contemplant Bob blotti contre ma poitrine, ses doigts minuscules abandonnés sur ma main, je pense à ce que m’a infligé ma mère. Mon incompréhension est totale. Comment peut-on haïr un enfant que l’on a porté et mis au monde ? C’est inconcevable. Ces gens-là sont anormaux. »

Je trouve qu’il faut un courage extraordinaire pour dire de donner naissance à un ou plusieurs enfants quand on a subi le pire soi-même étant enfant. Avoir le courage de se dire que oui, on a vécu des atrocités, mais que le monde n’est peut-être pas si pourri que ça dans sa globalité. Avoir le courage de donner naissance à de petits êtres qui hériteront de ce monde, car pour être honnête, quand je vois le monde actuel… cela m’interroge beaucoup sur l’avenir que l’on propose réellement à la nouvelle génération… Cela me fait peur pour ces jeunes qui doivent assumer bien malgré eux le monde de demain…

Il y a eu un autre passage que j’ai beaucoup aimé et qui m’a interpellée

« Durant des années, j’ai eu honte de mon malheur et me suis sentie coupable. J’avais certainement fait quelque chose pour mériter ces épreuves et si je me faisais pardonner, ma mère m’aimerait enfin. Toute ma vie, j’ai essayé de me rapprocher d’elle, jusqu’au jour où mon fils m’a dit : « Arrête, maman, tu n’as jamais eu de mère, n’essaie pas de t’en inventer une. » Il a raison. »

Misère, cette fichue culpabilité
C’est tellement « humain»  de se sentir coupable du mal qu’on a pu nous faire. Se dire que si certaines personnes ont mal agit avec nous, c’est forcément qu’on le méritait, qu’on est responsable de notre malheur. Sauf que comme le fils de l’auteure lui a fait comprendre, au final, ce n’est pas elle le problème, ce n’est pas elle la responsable. Ceux qui ont un comportement déplacé, ce sont eux qui sont responsables de ce qu’ils font subir aux autres, le problème vient d’eux, si je puis dire, même s’ils essaient de faire croire le contraire. Et ça, il faut parfois beaucoup de temps, d’amour et de travail sur soi pour s’en rendre compte.

Dans le cadre de l’histoire personnelle de l’auteure, mais misère qu’est ce que tout au long de sa vie, sa mère a pu lui prouver encore et encore à quel point elle est néfaste. Je ne comprendrai jamais cela.

« Vers l’indépendance Bob est âgé de trois ou quatre mois lorsque je reçois un courrier. En le lisant, tout mon corps se met à trembler. C’est une lettre de la DDASS. Une enquête est ouverte afin de s’assurer que je m’occupe de mon fils. On leur a signalé des négligences, mon bébé serait laissé sans surveillance et mal nourri. Je sais que rien de tout cela n’est vrai, mais je suis terrifiée à l’idée qu’on puisse m’enlever mon bébé, le seul être au monde qui compte pour moi. En larmes, je cours chez Lola. »

A lire tout ce que la mère de l’auteure a pu lui en faire voir tout au long de sa vie… punaise il faut tellement de force et de courage pour passer au travers de tout ça…

Si l’on n’est pas capable de s’occuper et d’aimer son ou ses enfants, on n’en fait pas… Déjà que je me dis souvent que mettre un enfant au monde dans les conditions actuelles, c’est limite égoïste vu le monde qu’on va leur laisser et tous les combats qu’ils auront à mener sans n’avoir rien demandé à personne, mais si en plus, les parents, ceux qui sont supposés leur donner l’amour et les « armes » nécessaires pour grandir et s’épanouir, ne sont pas capable d’assumer leur rôle… à quoi bon ?

Vous l’aurez compris, ce livre nous propose une histoire vraiment émouvante, touchante, dure à lire mais pourtant ne tombant pas dans le larmoiement. C’est raconté avec justesse et dignité.

Je vous conseille donc la lecture de ce livre si les témoignages, les histoires de vie, vous intéressent.

Le livre sur le site de la maison d’édition
Le livre sur Amazon

[Lecture] La maison des oubliés, tome 2 : 47, allée du lac (Peter james)

À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin
Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill.
Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar.
Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti…

Vous le savez, Peter James est un indétrônable à mes yeux, je suis certaine de passer un excellent moment lecture quand j’ouvre un de ses écrits… je n’ai jamais été déçue. (Après, c’est comme pour tout auteur, certains livres nous touchent ou nous accrochent plus que d’autres… )

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[Lecture] La maison des oubliés, tome 1 (Peter James)

Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu.
Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix.

Peter James est un auteur que j’apprécie particulièrement, sa plume m’a très vite envoûtée car je trouve qu’il a une manière si simple et si naturelle de nous embarquer dans son univers pour nous faire vivre l’histoire qu’il nous offre.

Ce que j’aime avec lui, c’est qu’il nous met assez de descriptions pour que l’on soit immergé dans l’histoire, sans pour autant en faire un récit lourd et ennuyeux. Il manie la juste mesure et ça me plait.
Et ce livre ne déroge pas à la règle….
Rien que l’arrivée à la maison pourrait nous filer des frissons tout le long du dos…

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[Lecture] Gardez l’œil ouvert, tome 3 (Victoria Charlton)

De retour sur les lieux du crime avec Victoria Charlton !

La célèbre youtubeuse braque les projecteurs sur 20 nouveaux ­dossiers qui demeurent, encore aujourd’hui, des énigmes uniques dans les annales du crime. Michael Rockefeller est-il disparu en mer ou a-t-il été mangé par des cannibales? Un tueur en série a-t-il vraiment confessé ses actes crapuleux en direct à l’émission d’Howard Stern, célèbre animateur radiophonique américain? Quel mystère cachent ces jeunes hommes retrouvés morts dans des cours d’eau, et dont les corps ne montrent aucun signe de noyade?

Pour commencer, laissons l’autrice se présenter…

“Ça fait maintenant cinq ans que je fais des vidéos sur YouTube, trois ans que j’écris des livres et un an que je tourne ma série télé. La totalité de mes projets porte sur les affaires criminelles. Je touche à tout: tueurs en série, disparitions, meurtres résolus ou pas, meurtres passionnels, homicides, parricides, infanticides, féminicides. J’aborde aussi des histoires de partout dans le monde: États-Unis, Canada, Amérique latine, France, Japon, Portugal, etc.”

J’aime beaucoup son travail, car elle a à coeur de mettre en avant non seulement la personne disparue, mais aussi régulièrement leur famille. Elle le fait toujours dans un grand respect, et pas pour le “m’as-tu-vu”…. et ça j’apprécie.

Je vous ai déjà présenté deux de ses livres sur le blog, les deux premiers tomes de cette série. Pour être honnête, mon préféré reste le premier, consacré exclusivement à des disparitions. (mon avis sur le tome 1 et sur le tome 2)

Je dois vous avouer que j’adorerais passer la soirée avec elle, à discuter autour d’un bon verre de vin… Ce serait pour sûr une soirée des plus intéressantes et enrichissantes.

Allez, je vous parle de ce troisième tome de sa saga Gardez l’oeil ouvert…

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[Lecture] La fin de ma faim (Gabrielle Izaguirré-Falardeau)

L’histoire de Gabrielle n’est pas uniquement celle d’une maladie, ni celle d’une fille normale qui, un jour, faute de manger, est devenue anormale. Son récit témoigne d’un combat qui se poursuit encore au quotidien.

Alors que sa vie ne devait être que voyages et découvertes, le chagrin et l’angoisse se sont faufilés en elle, jusque dans son sommeil. Malgré ses amitiés sincères et son amour des autres, la jeune femme a ressenti une profonde haine d’elle-même. Ainsi, les pages de ce livre ont la texture des draps usés des hôpitaux qu’elle a dû fréquenter, et leurs mots sont empreints d’autant de larmes que de rires.

En nous confiant son parcours, Gabrielle décrit l’obsession et la peur que provoque l’anorexie, tout en gardant son humour et sa pleine lucidité. Elle souhaite sincèrement que son récit aide à comprendre et à prévenir la maladie, mais surtout, surtout, qu’il parvienne à redonner espoir.

J’avais repéré ce livre sur le blog de Frogzine, il y a un petit temps déjà. Les livres sur les TCA – troubles du comportement alimentaires – sont toujours compliqués à lire je trouve. Car il est si difficile de se mettre dans les baskets d’une autre personne, … et pourtant, on a tendance à avoir tellement d’empathie pour ces personnes. C’est en tous cas mon cas. Et j’ai toujours plaisir à lire des témoignages, que ce soit sur des TCA ou autres d’ailleurs, car ils nous ouvrent sur les autres, aident à mieux les comprendre, ou du moins essayer. Et je trouve ça important surtout dans la société actuelle où l’individualisme tend à devenir la norme.

Je vais commencer par vous parler de mon ressenti sur l’histoire de vie en elle-même, sur le fond du livre…

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[Créa] Carte Projet Life Alice au pays des merveilles

Hello tout le monde,

Ce n’est plus un secret, je suis une grande fan de l’univers d’Alice au pays des merveilles…

J’ai eu envie de faire une petite carte (qui me servira probablement de marque-page) sur ce thème.

Je l’ai faite au format « project life » (7,5x10cm), et j’ai utilisé les Caran d’Ache Luminance pour la colorisation d’Alice et du décor, et de la peinture acrylique et poudres aquarellables pour le fond.

Vous pouvez retrouver des photos de détail sur mon Instagram, et le détail du matériel utilisé ci-dessous… 

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[Créa] Carte « petite parenthèse de bonheur « 

Hello tout le monde, 
Je voulais une petite carte à la fois simple mais pratique pour joindre au colis pour une amie, pour mettre des « petits plus » de scrap qui se seraient perdus ou abîmés dans le colis…

 

J’ai choisi ces tons violet car j’ai eu un gros coup de cœur pour ces motifs.
Le matériel est quasi exclusivement de chez Action. (sauf le die et le tampon de sentiment), comme quoi on peut faire de jolies choses sans se ruiner… 

Vous pouvez retrouver des photos de détail sur mon Instagram, et le détail du matériel utilisé ci-dessous… 

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[Lecture] Bienvenue au Suicide Hôtel !: L’histoire vraie et terrifiante de l’hôtel Cecil, de Louise Massard

En février 2013, une jeune touriste canadienne, Élisa Lam, descend pour la semaine à l’hôtel Cecil de Los Angeles, en Californie, une étape dans un road-trip américain comme en rêvent tous les jeunes gens. Elle n’en sortira pas vivante. Ce fait divers sordide, mystérieux, jamais élucidé et ayant enflammé internet des années durant, n’est en réalité que le dernier d’une longue série qui commença dès la construction de l’édifice dans les années 1920. C’est ce parcours que l’auteur vous propose d’emprunter, fruit d’une longue et minutieuse enquête sur les suicides, disparitions et méfaits de personnages inquiétants rôdant pour toujours dans les couloirs de ce lieu considéré comme l’un des plus hantés du monde. Les tueurs en série croisent des victimes de la misère du quartier de Skid Row, le Dahlia Noir cher au cœur de Brian de Palma celui d’inconnus qui tous ont subi la macabre influence de cet endroit maudit. L’auteur cherche, dans un récit respectant scrupuleusement les faits et les informations disponibles sur le sujet, à retracer pour vous l’historique de l’hôtel, mais également à présenter de manière très détaillée les hypothèses autour des explications possibles à l’inexplicable, en particulier dans la célèbre Affaire Elisa Lam. Enfin, c’est un vaste tour d’horizon culturel auquel vous invite l’auteur, en présentant films, séries, chansons et œuvres d’art directement ou indirectement inspirés par un hôtel qui ne cessa jamais de faire parler de lui… pour le meilleur ou pour le pire.

 

Ce n’est plus un secret, je suis très intéressée par les lieux ayant une histoire assez peu ordinaire, et d’autant plus si on vient rajouter une pointe de paranormal dans l’histoire…

Le Cecil Hotel fait partie de ces bâtiments à l’histoire chargée, et pas vraiment dans le bon sens du terme… 

“Si l’hôtel Overlook du célébrissime roman de Stephen King, « The Shining », magistralement mis en scène par Stanley Kubrick dans son film de 1980, a fait frémir bien des gens, il existe un lieu tout aussi sombre, inquiétant, et bien réel : le Cecil Hôtel.”

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[Lecture] Marie Alsina – Poupées hantées et autres objets maléfiques

Les objets les plus communs : jouets, vêtements, bijoux, meubles, tableaux, instruments de musiques, sans oublier les miroirs, se retrouvent parfois hantés. Une force non définie, souvent assimilée à l’énergie de leur ancien propriétaire ou à un esprit malin, les utilise alors à des fins nuisibles… Ils peuvent rester « silencieux » et inactifs pendant des semaines, des mois ou des années. Et un jour, pour des raisons difficiles à comprendre, une énergie mystérieuse vient les réveiller. Des phénomènes étranges commencent alors à se produire. À travers une sélection d’histoires terrifiantes mais véridiques, vous allez découvrir comment d’innocentes poupées, de vieux ours en peluche, de banals lits d’occasion ou des chaussures usées ont transformé la vie de leurs propriétaires en cauchemar, les obligeant – après mille tourments – à se séparer de l’objet auquel ils étaient pourtant attachés. Cependant, prenez garde ! Si vous entrouvrez la porte du monde fascinant des objets hantés, plus jamais vous ne regarderez vos poupées et vos objets familiers de la même manière…

Haaaa le paranormal, ça reste malgré tout, je vous l’avoue, quelque chose que j’apprécie beaucoup, tant en visionnage de vidéos (films, vidéos youtube, …) qu’en lecture. Je ne saurais vous dire pourquoi cet attrait, il est là, tout simplement, même si pour certains, c’est quelque chose de bizarre.

J’ai commencé cette lecture “pleine d’espoir”, pour passer un bon moment lecture, le thème des poupées hantées, ça me parle depuis longtemps (je crois que ça a commencé avec le film Chucky, et renforcé avec la saga Annabelle, on  ne va pas se mentir. Pourtant, il y a énormément de films ou livres qui parlent de ce sujet, mais ce sont pour moi les deux plus “marquants” (même si Chucky, c’est une forme de possession assez différente de ce qui est abordé ici, mais soit…)

J’ai été au final assez mitigée par cette lecture… j’ai du mal à mettre exactement les mots sur ma déception, mais je n’ai pas “eu ce que j’attendais”…

Déjà, je trouve le ton du début assez froid, et assez sceptique… j’ai eu cette impression que dès le départ, la personne qui nous relatait les faits et donc, a écrit le livre, ne croyait pas du tout au paranormal et que son seul but était de débunker chaque histoire… C’est vraiment le ressenti que j’ai eu, et ça m’a dérangée. Je ne m’attendais pas du tout à ça.

Point de vue du contenu en général, et donc, des différentes histoires abordées, je les ai trouvées assez diverses et variées, et donc ça c’était assez intéressant.
Si je ne suis pas fan de l’Histoire au sens large, l’histoire personnelle des objets m’intéresse énormément. Connaître le passé d’un objet, je trouve ça fascinant, et ça lui confère une valeur particulière qui n’a rien à voir avec son prix…

Bien évidemment, le chapitre qui m’intéressait le plus était celui sur la poupée Ann Raggedy, devenue célèbre par les films Annabelle, que j’adore…

La médium voulait tenter de rentrer en contact avec l’esprit de la poupée et visiblement elle y parvint car quelque chose lui répondit, qui prétendait s’appeler Annabelle Higging, une petite fille de sept ans dont le corps avait été découvert sur la propriété. Annabelle leur expliqua qu’elle jouait dans les champs bien avant que l’immeuble ne soit construit et qu’elle était heureuse. Puis ses amis avaient grandi, ils avaient fait leur vie, et elle s’était retrouvée seule. Elle était restée ainsi pendant quelque temps, puis elle avait trouvé Angie et Donna, et pensant qu’elles pourraient la comprendre, elle avait commencé à faire bouger la poupée de chiffon pour attirer leur attention. Annabelle, qui disait avoir besoin d’affection, leur demanda si elle pouvait se glisser dans la poupée pour rester auprès d’elles, et émues aux larmes, les deux filles lui accordèrent la permission sans hésiter. En l’invitant dans leur appartement, elles venaient de commettre la plus terrible des erreurs, mais elles l’ignoraient encore.

J’ai aimé apprendre quelques petits détails sur cette histoire (que je n’ai pas vérifié, je  vous l’avoue, j’ai actuellement lu ce livre en ne vérifiant rien, même si je me suis fais une liste de sujet à approfondir 🙂 )
On y retrouve aussi les histoires d’autres poupées, un peu moins connues du commun des mortels mais qui n’en sont pas moins intrigantes pour autant.

Idem avec le chapitre consacré aux tableaux et peintures hantés.
Je n’en connaissais pas la moitié, je l’avoue, et j’ai adoré les découvrir. Certaines malédictions liées sont tellement irréelles et pourtant si flippantes ! Je peux vous dire que je ne laisserais pas ces peintures entrer chez moi 🙂

Ce que j’ai apprécié, c’est que quand un film est inspiré d’un fait réel présenté dans le livre, il est cité, et quand comme moi on est cinéphile, c’est appréciable.

La mésaventure des deux colocataires inspira le film The Mirror à Edward Boase. Il raconte les mésaventures de trois amis qui achètent un miroir hanté sur eBay dans l’espoir de remporter un million de dollars, une récompense promise à ceux qui présenteront une vidéo prouvant l’existence de phénomènes paranormaux.

L’autrice nous présente donc des poupées, des tableaux, mais aussi des choses moins communes, dont on parle moins, comme une chaise, un coffre maudit, …

Les esprits des défunts s’attacheraient parfois aux vêtements, aux chaussures, aux bijoux ou, d’une manière plus générale, à toute chose qu’ils ont aimée de leur vivant et qu’ils auraient voulu emporter avec eux dans la tombe.

Dans l’ensemble, le livre est intéressant, j’ai vraiment adoré découvrir les histoires de ces objets, mais je pense que je n’aurais pas dû le lire “en une fois”… car vu comme c’est écrit, je dois vous avouer qu’à force c’était long et lourd à lire malgré tout, très condensé.

Par contre, il faut reconnaître que j’ai beaucoup apprécié la 8ème partie. Elle est dédiée aux témoignages, et vu qu’ils ne sont pas écrits directement par l’autrice elle-même, ils apportent une nouvelle fraîcheur et légèreté par rapport au reste.

« Je possède une vieille planche Ouija des années 1930. Je la tiens de ma grand-tante Aglaé, qui vivait dans une ferme, avec ses parents, son frère et sa sœur. Son histoire n’est pas banale. Un jour, un feu s’est déclaré dans la grange où ma grand-tante avait laissé son Ouija. De nombreux animaux ont péri brûlés vifs, et la grange a été si sévèrement endommagée qu’ils ont été obligés de la raser pour en reconstruire une nouvelle. Toutes les affaires stockées dans le bâtiment ont été détruites dans l’incendie, à l’exception de la planche Ouija, qui a été retrouvée, mystérieusement intacte. Pourtant, rien ne restait, ou presque, de la balustrade où elle était posée.

En bref, un livre intéressant sur le fond, où la forme est parfois lourde de par l’écriture de l’autrice.
Si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre en parallèle à un autre livre, et le découvrir petit à petit et pas en une fois. 

[Lecture] Ne renonce pas, de Anne-Sophie Hennicker

À 16 ans, Thomas est un lycéen doué, sportif et séduisant, qui a toutes les cartes en main pour réussir. L’image qu’il renvoie se rapproche pourtant de celle d’un tyran. Tous les élèves le craignent, lui et ses deux meilleurs amis. Tous, y compris Elena, une jeune fille solitaire et effacée, que Thomas maltraite depuis des années. Devenu son persécuteur, il a fini par transformer sa vie en un véritable enfer.
La donne change le jour où la limite est franchie. Un élément inattendu va provoquer la remise en question de l’adolescent : un mystérieux carnet aux lignes troublantes apparaît dans son quotidien. Et si de simples inscriptions avaient le pouvoir de tout faire basculer ?

 

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que le harcèlement scolaire fait partie des thématiques qui m’interpellent beaucoup et que j’ai à cœur de lire pas de livres qui en parlent.
Et ce livre est tombé au bon moment pour moi, d’autant plus que j’en ai commencé la lecture au moment où nous apprenions le décès de Jonathan Destin, un jeune homme ayant un passif de harcelé qui, après s’être immolé et s’en être sorti tant bien que mal, se battait depuis contre le harcèlement scolaire en racontant son histoire notamment.
Je vais être honnête, je ne pensais pas que je l’aimerais autant vu la sensibilité du sujet et la crainte que j’avais que le côté fantastique ne le « ridiculise », mais ce n’est absolument pas le cas.
Au final, j’ai tellement apprécié ma lecture, c’est un énorme coup de cœur.
Des personnages au caractère fort, dont la psychologie est bien exploitée pour mettre en lumière le harcèlement scolaire et tout ce qui en découle.
Un personnage hyper attachant, Elena, qui fait partie de ces personnages qu’on a juste envie de prendre sous son aile et de réconforter.
Une histoire pleine d’émotions, qui m’a tiré les larmes plus d’une fois – on ne se ferait pas.
Si vous ne l’avez pas encore lu, n’hésitez pas !!
(merci à @anajazart de m’avoir permis de découvrir ce livre… car pour être transparente, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers lui spontanément, et je serais passée à côté d’une lecture exceptionnelle).