[✎] Rien ne s’oppose à la nuit

Editions JC Lattès

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 437 pages

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

Super! J’aime j’aime j’aime…

Une découverte sympa que la rentrée littéraire m’a permis de faire là, car c’est un titre que je n’aurais certainement pas acquis par moi-même…  J’aurais raté quelque chose…

Une chose est certaine, j’étais malgré tout très réticente quand j’ai commencé la lecture de ce livre… A vrai dire, je n’en attendais pas grand-chose…

J’avais peur de tomber dans le mélo-dramatique, dans le sordide où tout est exagérément mis en avant et prend des proportions démesurées…

Surtout que je ne connaissais pas du tout l’auteure, car elle n’entre pas dans l’univers qui est généralement le mien en matière de lecture… (mais ça, c’est une autre histoire).

Puis finalement, une fois commencé, il se lit avec une aisance déconcertante…

Ce roman déborde d’émotions en tous genres… on peut aisément passer du rire au larmes, même si les larmes sont plus souvent présentes…douceur, tendresse, colère, silences pesants, drames familiaux, rien ne manque…  il y est aussi question de beaucoup de révolte, et la plume de l’auteur a ceci d’agréable qu’elle parvient à éveiller cette même révolte en nous, à nous communiquer ces sentiments au point, parfois, de pouvoir mettre le lecteur mal à l’aise, mettant en place une atmosphère où le lecteur a l’impression d’assister bien malgré lui à une scène à laquelle il ne devrait pas assister…

Je trouve que les deux sentiments prédominants dans ce livre restent l’amour démesuré mais aussi une culpabilité sans borne, ce qui rend le récit assez perturbant…

 » Ma mère était bleue, d’un bleu pâle mêlé de cendres, les mains étrangement plus foncées que le visage, lorsque je l’ai trouvée chez elle, ce matin de janvier. Les mains comme tâchées d’encre, au pli des phalanges.
Ma mère était morte depuis plusieurs jours.
J’ignore combien de secondes voire de minutes il me fallut pour le comprendre, malgré l’évidence de la situation (ma mère était allongée sur son lit et ne répondait à aucune sollicitation), un temps très long, maladroit et fébrile, jusqu’au cri qui est sorti de mes poumons, comme après plusieurs minutes d’apnée. Encore aujourd’hui, plus de deux ans après, cela reste pour moi un mystère, par quel mécanisme mon cerveau a-t-il pu tenir si loin de lui la perception du corps de ma mère, et surtout de son odeur, comment a-t-il pu mettre tant de temps à accepter l’information qui gisait devant lui? Ce n’est pas la seule interrogation que sa mort m’a laissée. »

Difficile de juger des personnages lorsqu’il s’agit d’une histoire vécue… ce serait comme juger une personne que l’on croise tous les matins ou que l’on pourrait croiser au coin de la rue, alors que l’on n’a pas à le faire. C’est juste un portrait magnifique et émouvant.

On pourrait croire qu’on entre dans le récit ordinaire d’une famille ordinaire, mais pas du tout, …  les secrets de famille y ont la vie dure… On y retrouve aussi une certaine évolution tant des personnages que de l’opinion que l’on se fait d’eux.

Un livre osé, qui fait prendre de gros risques à l’auteur… Pour sûr, ça va en déranger plus d’un… mais quelle réussite.

Et je dois bien l’avouer, il est très rare que cela m’arrive, mais j’ai beaucoup de mal à parler de ce livre,… même si ma lecture a été agréable, j’ai beaucoup de mal à exprimer le pourquoi du comment, … juste dire que la plume délicate a su m’émouvoir et me toucher…

Ce livre n’est malgré tout certainement pas un coup de cœur, sans doute trop éloigné de mon univers livresque habituel… mais il reste une belle découverte malgré tout.

On ne lit pas ce livre, on le vit.

Merci à l’opération « Match de la rentrée littéraire », de PriceMinister, pour m’avoir permis de découvrir ce livre…

Retrouvez-y « Rien en s’oppose à la nuit« 

[✎] Michaël, Jackson et moi

Editions Mon petit éditeur

Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 146 pages

Et de quoi ça parle?

Des balbutiements timides à la passion dévorante, de la tendresse à la fureur, de l’adoration à l’insulte, ma liaison folle avec Michael Jackson m’a fait passer par les émotions de la plus extrême violence. Des désirs de tuer symboliquement l’idole chassaient des élans incontrôlés d’affection. Véritable maladie de l’âme, ce personnage, déchirant, contraste d’ombres et de lumières, savait déchaîner en moi les pires crises de conscience. Je l’aimais autant que je savais – parfois – l’humilier.
25 Juin 2009, l’enfance s’envole définitivement. Direction l’abattoir. Le grand frère, le confident secret s’en est allé. Souvent décrié, injustement montré du doigt, Michael Jackson n’a que très rarement été remis en cause par ses fans, « ses amis les plus fidèles ».
C’est cette histoire d’amour tumultueuse et authentique qui fait tout le sel de ce premier essai impudique. Une histoire commune, de celles qui laissent des traces indélébiles. Michael, Jackson et moi, c’est aussi Michael, Jackson et nous.

 Excellent! J’en veut encore…

Un livre qui sort de tous ceux que l’on a pu voir « fleurir » depuis la disparition de l’artiste…

Avant de vous dire ce que j’ai pensé de ce livre, j’ai eu envie de le situer un peu dans mon univers personnel… de vous expliquer un tant soit peu le pourquoi de ce choix de lecture…

Depuis mon enfance, j’ai été bercée des chansons de Michaël Jackson… et je dois dire que ce chanteur est devenu, peu à peu, un de mes chanteurs de prédilection… Victime de la génération 80’s, j’ai passé des journées entières à écouter en boucle l’album « Thriller » ou encore, le « Dangerous« … (et encore maintenant, j’ai toujours autant de plaisir à l’écouter)

Au fil des années, j’ai pu découvrir le visage que les médias voulaient lui donner, les accusations en tous genres, les procès, les portraits dressés… mais malgré tout, je n’ai jamais cessé d’apprécier sa musique, car pour moi, l’homme et son œuvre sont deux choses différentes, qui ne doivent pas intercéder l’une sur l’autre…

Et puis, le 25 juin 2009, l’annonce de son décès… je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas spécialement versé de larmes pour lui, même si je suis fan de sa musique… mais malgré tout, je me suis dit que le monde artistique venait de perdre une grande voix et un personnage hors du commun… Le reste (sa vie privée, sa mort, les procès) ne me regardaient pas, et seul l’aspect musical me reste en mémoire…

Puis, Vincent, des Agents littéraires, m’a offert la possibilité de voir l’envers du décor, ou plutôt, un envers possible… celui d’un fan, un vrai, pour qui l’univers de l’artiste était devenu le sien… J’ai sauté sur l’occasion, car au-delà du témoignage du fan, il y a l’histoire d’un artiste phénoménalement exceptionnel à mes yeux, mais aussi d’un homme avec ses qualités et ses défants…

*****

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant la lecture de ce livre. J’avais un peu peur de tomber dans le fanatisme pur et dur, et j’ai été agréablement surprise de voir qu’il n’en était rien…

Une fois ouvert, je me suis plongée dans cette histoire d’amour à part, dans ce récit  tellement à part… et n’ai pu refermer ce livre qu’une fois celui-ci terminé…

Noesis a su, au travers de sa plume, merveilleusement faire passer ses ressentis, les bons comme les mauvais sentiments, l’amour comme la haine, le bonheur comme la colère.

L’écriture est très énergique, entraînante, émouvante… car il est bien question d’émotions diverses et variées tout au long de ce livre, et Noesis les fait passer à merveille sous sa plume. C’est sans doute ce qui fait de se livre une œuvre si particulière… pas de tape-à-l’œil, juste les mots qu’il faut. (j’avoue que j’ai eu le cœur gorgé d’émotion quand il nous raconte son premier concert… c’était presque comme si j’y étais)

J’ai adoré le fait que le récit de Noesis soit ponctué de textes musicaux, mais pas de Michael Jackson, d’autres artistes…et je dois reconnaître que les textes choisis l’ont été avec soin, et étaient bien à propos.

J’avoue qu’il y a une phrase, au début du livre, qui m’a un peu « irritée »: « Les années passant, je l’ai dissimulé, par peur du jugement des autres. Sentiment de honte d’être fan de Michael Jackson.

Rangé par fierté, il était encore néanmoins de toutes mes attentions et confidences. »

Non pas que je ne comprenne pas la réaction de Noesis, mais que je trouve ça triste que l’intervention des médias fassent qu’un fan se sente honteux d’apprécier un artiste…

Je dois aussi vous dire que la couverture est vraiment une réussite, pour moi, et je trouve que dans cette peinture (réalisée par le beau-frère de l’auteur, je crois) le regard qui est fait à Michael Jackson est tout simplement surprenant, une émotion toute particulière s’en détache, je trouve. Bravo.

Je pense que pas mal de Fans ou de personnes ayant aimé la carrière de l’artiste pourront si pas se reconnaître, au moins apprécier à sa juste valeur ce livre, qui s’éloigne merveilleusement de tous les livres qui ont pu sortir sur l’artiste depuis sa disparition… Car ce n’est pas un livre enjôleur sur la star, mais un portrait particulier d’une star qui était avant tout un homme, écrit par un homme qui était entre autres choses un fan, mais qui a su garder de la lucidité et faire la part des choses avec le recul …

Mais je ne doute pas non plus que d’autres fans se sentiront certainement blessés par les propos, parfois choquants pour une personne qui laisserait Michael Jackson sur un piédestal sans vouloir voir autre chose que le côté  sur-médiatique et idolâtrant un homme au point de le porter au rang de Dieu…

Un regret face au livre? Non, je n’en vois pas… j’ai beau chercher, rien ne m’a dérangé… J’ai aimé découvrir ce livre atypique.

Je ne sais pas si vous avez déjà vu le clip/court métrage « Ghosts », réalisé par Stephen King pour Michael Jackson… c’est une pure merveille, je suis 100% fan (oui oui, je le crie haut et fort), et je l’ai toujours sur mon lecteur MP3/MP4 qui me suit partout… je le connais par cœur, mais je ne m’en lasse pas 🙂

(1993) « Vous êtes bizarre et je ne vous aime pas. Vous faites peur aux enfants, vous vivez ici, tout seul. (…) Retournez dans votre cirque, espèce de monstre. Ne nous obligez pas à être méchants. » P45, extrait du moyen-métrage « Ghosts ».

 

Merci au site « Les agents littéraires » ainsi que les éditions « Mon petit éditeur » de m’avoir donné la chance de découvrir ce livre. Je ne regrette nullement le voyage, que du contraire…

[✎] Les Chevaliers d’Émeraude (BD), tome 1 : Les enfants magiques

Une découverte très sympathique qui me donne envie de découvrir les romans du même nom…

Editions Casterman (Les Chevaliers d’Emeraude)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 48 pages

À l’intérieur de la ruche impériale des hommes insectes, le sorcier Asbeth se prosterne devant l’Empereur Amecareth, assis sur son trône en pierre noire. Après avoir interrogé les étoiles, le sorcier exulte, et annonce à son souverain la grande nouvelle : il est temps de repartir à la conquête des territoires des humains !
Pendant ce temps, au Royaume d’Émeraude, le vieux magicien Élund, après avoir lui aussi consulté les étoiles et pressenti le danger, vient partager son inquiétude avec le roi Émeraude 1er : l’ennemi de leurs ancêtres sera bientôt de retour, il le sent.
Face à la menace, le roi suggère, comme autrefois son grand-père l’a fait, de demander l’aide du Magicien de Cristal. Mais la requête pressante d’Élund au Magicien reste hélas sans réponse…

Alors, pour commencer, il faut savoir que la lecture de ce livre s’est faite grâce à un concours, que j’ai reporté, pour lequel je n’avais jamais eu de nouvelles… alors quand ma « jolie-maman » m’a apporté cette grande enveloppe contenant une BD, et que je l’ai vue, la surprise fut totale J

Mais je ne le regrette bien évidemment pas du tout!!

Déjà, il faut reconnaître une chose: la couverture est tout simplement splendide… les couleurs, les dessins, … tout est fait pour charmer le lecteur…

Je n’ai pas encore lu la saga en romans, mais comme cette BD est un prélude, c’est un bonus pour les fans de la série, et une découverte pour les autres qui comme moi, font ainsi connaissance avec les protagonistes… Tout se passe bien avant le début des romans, et cela permet ainsi à tout un chacun aimant ce genre d’histoire de le lire indépendamment de tous les livres de la série.

L’histoire est simple, ce qui permet de pouvoir facilement suivre le fil et s’imprégner des lieux et personnages de cette BD. La simplicité permet au lecteur néophyte de la saga de ne pas se perdre dans un contexte trop compliqué… génial quoi!

Le dessin est très fin, très beau, merveilleusement coloré… il fait rêver… Le trait de Tiburce Oger est  la fois sombre et lumineux, inquiétant, intriguant, et la plume du dessinateur sied à merveille à cet univers de fantasy.

Point de vue des personnages, je m’y suis facilement attachée… il est plaisant de les découvrir enfant et de voir leur caractère et leur univers propre se former.

Ce fut donc une merveilleuse surprise et découverte pour moi, que je vous conseille 🙂

[✎] Au fil des morts

broché – 252 pages

Disponible sur ce site

Un mail, une pièce jointe: la photo d’une femme recroquevillée dans le coin d’une pièce sombre.
Un message l’accompagne: « Je t’offre celle-ci en cadeau. La prochaine… au chapitre suivant. »

Mike Carpenter, professeur de criminologie à l’université de Boston, connaît bien la noirceur de l’âme humaine pour l’avoir côtoyée pendant de longs mois. Son livre au titre évocateur, »Comment devient-on tueur en série ? », est un succès lors de sa sortie en librairie.
Mais il ne se doute pas que dans l’ombre, on étudie ses écrits avec minutie.
Le professeur va se retrouver au centre d’un jeu où les chapitres de son livre s’égrènent au fil des morts.
Le jeu commence. Les mots se transforment en cadavres.
La partie s’annonce sanglante.

Ce roman démarre sur les chapeaux de roue, et j’aime ça. Cela accroche directement le lecteur à l’histoire, ce qui n’est pas négligeable quand le livre fait moins de 200 pages…

Au départ, après le coup de théâtre des premières pages, je me suis dit que le livre allait ralentir, le suspense s’affaisser et l’intrigue retomber, comme c’est souvent le cas dans les thrillers qui commencent trop vite, mais ce sentiment est bien vite disparu, avec un rythme qui reprend de plus belle et qui emmène le lecteur dans une course folle…

On se demande parfois où l’auteure veut en venir, pourquoi elle se perd dans certaines descriptions, certains détails, … et puis tout d’un coup, tout devient limpide et se met en place.

L’histoire est bien ficelée, l’intrigue est cohérente et terriblement prenante et agréable à suivre. On ressent une tension palpable tout au long du livre, et plus enivrante au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’issue de l’enquête…

Le style de l’auteure? Agréable, facile à lire, dans un langage familier, proche des conversations typiques de tout un chacun. sans trop de mots scientifiques comme j’ai déjà pu rencontrer dans des thrillers. Il y a juste assez de détails, pas trop, pour bien laisser au lecteur la possibilité de se faire sa propre idée et forger ses propres hypothèses.

Tout est amené en finesse, en suspense, un peu à la manière des enquêtes tournant autour d’Hannibal Lecter. L’aspect psychologique omniprésent est un pur bonheur…

Le tout aide à se prendre au jeu de l’enquête.

Ce que j’ai adoré, ce sont les petits « apartés » qui nous font rentrer dans la tête du tueur, dans son cheminement interne… C’est plaisant et donne une toute autre dimension au récit. On entre au cœur du cerveau dérangé du tueur en série, au cœur de son sadisme… On apprend à le connaître, à voir son évolution, mais aussi à connaître son passé et ce qui l’a amené là où il en est aujourd’hui, à devenir le psychopathe qu’il est…

Petit coup de cœur pour le passage où il nous explique que le premier livre qu’il a lu, c’est « simetierre » de Stephen King… (en tant que fan, je ne peux qu’aimer, mais chuuut).

La fin de l’histoire ne m’a pas laissée en reste…

Ce qui m’a un peu déplu?

Certaines tournures de phrases étaient parfois un peu particulières, mais rien de terriblement dérangeant… par exemple, page 6: « … ça va que vous n’êtes mariés que depuis six mois. »…

Par contre, la mise en page des dialogues est parfois chaotique… il faut s’habituer au fait que parfois, le changement de locuteur se faisait au milieu d’une ligne.

En bref?

Le milieu des tueurs en série est un univers qui me fascine et m’attire tout particulièrement, c’est ce qui m’avait fait pencher pour ce livre, et je dois bien avouer que je ne suis en rien déçue car ce roman est un bon représentant du genre.

Franchement, ce livre est une pure merveille qui m’a fait frissonner de la première à la dernière ligne… Bravo

 

[✎] Les secrets d’une blogueuse amoureuse, tome 1

Editions Harlequin (Darkiss)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 392 pages
Traduit par Emmanuelle Debon

Pour cinq dollars, le blog de Kayla répondra à toutes vos questions sur l’amour. Mais, pour tout l’or du monde, ce blog ne vous dévoilera jamais que la reine du conseil est aussi une fille blessée qui a juré de ne plus jamais laisser s’approcher un seul garçon avant l’entrée à l’université. Jamais… mais avec un J comme Jared, ce garçon bourré de charme et de talent que Kayla s’interdit de trop regarder. Seulement, quand « amoureuse » rime avec « blogueuse », les secrets ne le restent pas longtemps.

J’ai choisi ce titre parce que j’avais besoin d’un livre léger, surtout pas prise de tête, qui me permettrait de me détendre dans une bonne ambiance …

Car j’avais besoin de me changer les idées… Pari réussi,… bien que je n’attendais pas grand-chose de ce livre. De même je ne lis pas souvent ce genre de livres…

Rien que la couverture, je la trouve très engageante: simple, mais girly, elle donne une impression de « pureté » qui laisse présager que le livre va être relativement « ado », je trouve…. Mais comme c’est ce que je cherchais, pas de soucis…

Par contre, je m’attendais à une autre présentation de livre… à savoir que je pensais trouver une sorte de « compte rendu de blog », plus sous forme de petits articles, tel un blog, quoi… et moins sous forme de roman comme ce fut le cas. Mais la lecture n’en a été que plus aisée et continue, finalement,… donc un mal pour un bien…

L’histoire, tout comme la couverture, est branchée girly: nul doute que ce livre est résolument pour les filles 🙂 le thème en lui-même ne paie pas de mine, mais la manière dont il est amené le rend frais, amusant, divertissant… Il n’y a pas vraiment d’intrigue, je trouve,  pas vraiment d’histoire enivrante, …

Le style d’écriture est simple, étant donné qu’il est voué, au départ, à être lu par des adolescentes… (je ne doute pas que beaucoup d’entre elles, d’ailleurs, doivent se reconnaître dans l’un ou l’autre personnage…). La manière très douce et fluide dont le livre est écrit fait un peu penser au style que l’on pourrait retrouver dans un journal intime (qu’il soit sous forme de blog ou papier, d’ailleurs)… pas de tournures de phrases compliquées ou de mots savants, l’écriture est en parfaite adéquation avec le public cible et l’âge de l’héroïne.

J’ai dévoré le livre en peu de temps… normal, tout coulait de source, aucune contrainte à la lecture.

Les thèmes abordés dans le livre, au travers de diverses relations amoureuses quelque peu problématiques, sont des problèmes « courants » dans les relations amoureuses, ce qui me fait penser que ce livre est à mettre entre toutes les mains adolescentes (féminines, bien sûre).

Bien qu’un peu « plat », le personnage de Kayla est tour à tour drôle, pleine de bonne humeur, d’humour, … elle touchante, parfois énervante… Ce qui m’a surtout surprise, c’est ce côté « trop mature pour son âge » et la perspicacité qu’elle a parfois… (mais pas tout le temps, car en ce qui la concerne, elle retombe en plein dans les mièvreries de l’adolescente de 16 ans qu’elle est, finalement).  Elle a de temps en temps une vision si négative de l’amour, des relations, et des préoccupations qui ne devraient pas être celles d’une jeune fille de son âge… (Dèjà, dans la logique, c’est la grande sœur qui est supposée conseiller sa petite sœur de dix ans de moins, et pas le contraire, surtout sur les choses du sexe!)

J’ai regretté que les autres personnages ne soient pas un peu plus développés. Ça m’a manqué, je dois dire, surtout que cette bande d’amis est celle que toute adolescente rêve d’avoir, donc les connaître aurait été sympa. Mais cela ne m’a pas perturbée plus que ça malgré tout pour suivre le « fil » du livre, si de fil conducteur on peut parler.

Un bon moment de détente acidulée et légère, de quoi mettre un peu de peps pendant les congés… Je suis agréablement surprise par ce roman.

[✎] Vivante! Et si seulement

La Plume Editions. Sorti en 2010.

J’ai quarante deux ans
aujourd’hui. Quarante deux ans de bonheur et pourtant, je ne m’en suis même pas rendu compte.
Comment échapper à ses souvenirs ? Comment croire encore que la vie ne nous réserve pas que des mauvaises surprises ?
Après quinze mois passés aux côtés de mon enfant à livrer un rude combat contre la mort, il fallait que je trouve le moyen d’avancer à nouveau. Il fallait que je trouve le moyen de croire encore que le cauchemar était terminé.
Finalement, j’ai peut-être rêvé ? Et si seulement…
Si seulement j’avais pu deviner ? Et la réalité me ramène inéluctablement vers les mêmes questions récurrentes.
Pourquoi ma fille ? Pourquoi elle ?
Et si seulement… est un témoignage que je devais écrire pour libérer une partie de mon esprit, une partie de mon corps, une partie de mon âme. Mon histoire ne doit pas rester uniquement couchée sur ces quelques lignes. J’aimerais croire qu’elles pourraient un jour aider quelqu’un qui se trouvera dans la même situation que moi. J’aimerais lui dire alors à travers ces pages qu’il doit y croire et que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

Avant toute chose, je tiens vraiment à remercier Vincent B., des Agents littéraires, de m’avoir contactée pour ce livre. Car ce livre, c’est un beau cadeau de la vie, un de ces témoignages qui donnent un nouveau souffle d’espoir à qui le lit…

Rien que le résumé, à lui seul, promettait un moment de lecture marquant, passionnant et émouvant.

Les ouvrages traitant de la maladie d’un enfant m’ont toujours émue à un point que je ne peux expliquer, c’est une chose si terrible. Comment ne pas vivre au rythme de ce genre de récits? Comment y rester insensible quand on va la cruauté et l’injustice de la Nature, parfois? Et surtout, qui suis-je pour « juger » un tel livre? Même si je suis honorée d’avoir pu le lire, il faut reconnaître qu’il m’est difficile d’en parler d’un point de vue strictement « théorique »… Cela m’est impossible au vu des émotions ressenties en cours de lecture… Comment émettre un jugement sur les mots du cœur d’une mère? Soit cela parvient à nous toucher, nous émouvoir, soit cela nous laisse indifférent, tout simplement… dans mon cas, cela m’a profondément ému.

De par ce livre, l’auteur livre son histoire, son combat au côté de sa fille de 16 ans…

Avec des mots simples, venant du cœur plus que de l’esprit (l’incompréhension restant présente même à postériori), elle se livre à nous pour se libérer… rien que pour faire ce geste, il faut un courage inouï.

La manière dont le livre est écrit est « familier », la place n’est pas aux fioritures, aux effets de style… juste à l’essentiel: les sentiments et ressentiments d’une mère qui se sent si impuissante face à la douleur tant physique que morale de sa fille… Ce récit est  humainement rempli d’émotions.

Malgré la gravité de la situation et la dureté du récit, Madame Loreto sait, ponctuellement, garder une touche d’humour, tentant d’enlever un peu de « tragique » au récit pourtant lourd et bouleversant. J’en veux pour preuve ce passage illustrant la foule grandissante présente aux services des urgences dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez… « Vite, il faut se remettre au boulot. L’hiver a été long, la pelouse a poussé de trente centimètres pendant la nuit. Les ronces ont envahi les talus comme ça, d’un seul coup. Et Hop! Blanche-Neige vient de se réveiller en sentant les lèvres du prince se poser sur sa bouche!« .

Je dois d’ailleurs reconnaître qu’au début (comme à d’autres moments, malheureusement), la « réaction » (tout les relatif) du personnel des urgences est, comment dire… effroyable: attente qui s’éternise, non prise au sérieux des symptômes, manque d’information envers les patients et leur famille… quel manque de professionnalisme et surtout, quel manque de respect envers les patients? Cela me révolte. Comment peut-on à ce point oublier ce qu’est la compassion et l’empathie?

Une chose qui m’a touchée (même si tout le livre n’a fait que ça), c’est la manière dont cette mère qualifie le service de pédiatrie cancérologique: ce n’est pas le palais des horreurs, mais le palais des erreurs… La maladie de ces enfants semble si injuste… C’est l’innocence meurtrie… mais au nom de quoi? Qu’ont-ils bien pu faire pour mériter cela?

Face à un tel témoignage, on ne peut rester en retrait, on ne peut rester sans ressentir la douleur, le doute, l’incompréhension, et toute cette palette de sentiments et d’émotions qui nous sont livrées sur ces feuilles de papier.

Plus d’une fois, ce livre m’a arraché le cœur, m’a mis les larmes aux yeux…

Ce livre, finalement, montre deux choses principales: les dysfonctionnements de certains lieux médicaux, et il met également le doigt sur le fait que l’espoir ne doit jamais être perdu, même dans les moments les plus tragiques, les plus durs…

Après la lecture d’un tel récit, on ne peut que remettre en question la « non importance » de certaines choses… on a un autre regard sur les petits bobos du quotidien, et on relativise certains coups durs qui pouvaient nous paraître insurmontables… c’est une belle leçon de vie.

Un coup de cœur, un coup en plein cœur… voilà ce que je retiens de ce livre…

Je l’ai ouvert, et n’ai pas eu envie de le refermer avant d’en avoir lu l’entièreté…

« Maintenant je sais, je sais… qu’on ne sait jamais » (chanson de Jean Gabin)

[✎] Alaïss, la délivreuse de vie

Editions Pierre Philippe
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 320 pages

Alaïss, femme d’une étrange beauté.
Femme discrète dont les souvenirs se perdent dans un monde éthéré.
Sa beauté fascine et le bleu de ses yeux émerveille, il est unique.
Elle est aimée de tous, engagée et forte pour défendre la vie et ce qu’elle a de bon.
Pour sa meilleure amie Noëlle, Alaïss s’engage en toute confiance dans une enquête, armée du verbe Aimer, un droit inaliénable au même titre que le droit à la vie.
Elle avance dans une succession d’évènements terribles et dangereux pour sa propre vie et celle de ses amis, en apportant des réponses à un inspecteur suspicieux.
Le coupable peut se cacher.

Alaïss va rencontrer sa mère, et avec elle, comprendre certains souvenirs qui vont l’amener à utiliser avec facilité des qualités et des dons déconcertants. N’est-elle pas la délivreuse de vie, celle qui par un mot, un souffle peut changer notre vie, nous libérer d’une condition, d’un oubli, mais aussi celle qui peut combattre le mal…? Elle délivrera Sue-Jin, Azis et tous ceux qui sur son chemin souffrent et acceptent son aide.

Quand on m’a proposé ce partenariat, j’ai lu deux fois le résumé du livre, et je me suis dit qu’il m’était proposé là un livre original, une histoire qui me semblait émouvante… bref, un livre comme je les aime… Donc j’ai accepté de suite.

Geny Laffitte a une plume délicate, faisant glisser les mots, à l’instar d’un glaçon qui parcourt une petite parcelle de peau: tout en douceur, tout en fraîcheur, cela procure une sensation agréable qui pourtant nous donne des frissons… Je trouve que cette comparaison définit bien la lecture que j’ai pu faire de « Alaïss, la délivreuse de vie ».

J’ai aimé ce voyage entre le monde des esprits et celui des vivants, la communion entre ces deux mondes…

Dans le style de présentation du livre, j’ai apprécié le fait qu’il soit écrit de manière aérée, lisible, en grands caractères…

La présentation en courts chapitres (illustrés en un mot à chaque fois) en rend la lecture rythmée…  cela emmène le lecteur dans une « danse intellectuelle » chapitre après chapitre, petit pas après petit pas… Chaque bref chapitre apportant une nouveauté, un rebondissement, un nouvel élément…

Cela permet aussi de pouvoir faire une pause facilement sans se dire « zut, je vais être perdue pour reprendre la lecture en cours de chapitre ».

Le personnage d’Alaïss est assez surprenant… elle possède donc certains « dons », qui l’amène parfois à des situations des plus particulières…

« Elle décida de se rendre à la morgue « lire » en Peter. Relever les données de son subconscient enregistrées sur l’échelle de son passé. » (page 17)
La fragilité qu’elle peut parfois présenter contraste bien avec sa détermination et son dévouement aux autres…

J’ai aimé son grand sens de l’empathie, de la compassion… Cela l’a rendue touchante à mes yeux, je n’ai éprouvé aucune difficulté à la prendre en sympathie.

« La misère humaine n’était pas une situation nouvelle. Chaque jour, Alaïss voyait de plus en plus d’êtres humains affamés, épuisés par le souci de survivre dans un monde où la loi du plus fort restait impitoyable. La tolérance et la compassion ne se trouvaient que dans un dictionnaire rarement ouvert par une main humaine, à la bonne page pour en lire les définitions. » (page 70)

Par contre, c’est que bien qu’il y ait un peu de suspense dans le livre, cet aspect de l’histoire m’a beaucoup moins agrippée et touchée. J’ai été d’avantage scotchée par les différentes facettes de l’héroïne. Le côté « policier » annoncé sur la quatrième de couverture m’a semblé un peu plat…  Ce qui n’a pourtant pas enlevé le moindre intérêt au roman en lui-même, je tiens à le préciser.

Le gros plus de ce livre, c’est que l’on se promène allègrement d’émotion en émotion, de la sympathie pour un personnage à la peur pour un autre …  de la chaleur apportée au cœur par un acte au sang glacé par un évènement… d’un côté  terre à terre d’une enquête à celui plus spirituel où nous emmène Alaïss pour la mener à bien…

Bien que la lecture de ce livre m’ait été fort agréable et appréciable, ce n’est pas un coup de cœur… Mais je n’hésite pas à le conseiller à tout un chacun. Je pense que chaque personne sera touchée par l’une ou l’autre chose dans ce roman des plus singuliers.

Un tout grand merci au site « Les agents littéraires » de m’avoir permis de découvrir ce livre et cette auteure. Merci aussi aux éditions Pierre Philippe pour ce partenariat.

[✎] Barry Trotter et la parodie éhontée

Editions Milady
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 256 pages
Traduit par Alain Névant

Coudbar est la plus célèbre école de sorcellerie et Barry Trotter son plus célèbre élève. En tout cas. C’est comme ca depuis qu’un certain roman. Barry Trotter à l’alcool dans l’gosier, a explosé tous les records de vente. Barry est devenu si important pour le chiffre d’affaires de l’école qu’il a obtenu l’autorisation de rester à Coudbar aussi longtemps qu’il le voudrait. Résultat, maintenant Barry a 22 ans et il y traîne toujours… Harcelé par les groupies et dispensé de cours, l’élève perpétuel a la belle vie… sauf qu’un désastre approche. Le film  » Barry Trotter et la Pompe à fric  » est en production. Coudbar va être submergée par un raz-de-marée de fans glandus bardés de gadgets, le collège sera découpé en petits morceaux de pierre moussue qui seront vendus sur eBêêêê. Il faut absolument éviter ca ! A côté, le terrifiant Valdemarne. c’est du gâteau ! Vous pensiez qu’après Lord of the Ringards, on ne pouvait pas faire pire ? Vous n’avez encore rien vu…

Quand j’ai vu cette parodie proposée en partenariat, j’ai souris toute seule, dans mon canapé… (on ne se moque pas…) En effet, la veille, j’en parlais justement avec une copine à qui je disais que ça me plairait de le lire malgré les nombreuses critiques négatives que j’ai pu en lire…

Après avoir lu la parodie de Twilight, Imitation, j’ai eu quelques petites réticences à acheter le livre d’une autre parodie, même si la lecture me tentait… Donc ce partenariat est tombé à point nommé, il faut le reconnaître…

Eh bien, qu’on se le dise, cette parodie de Harry Potter est tout simplement super entraînante…

Le premier point que j’ai apprécié, c’est que ce n’est pas « bêtement » une adaptation humoristique de la version originale… ici, la trame de fond est retravaillée, inventive, originale, pleine d’humour (pour une parodie, ça aide, me direz-vous).

Point de vue des personnages, ils sont désopilants, avec des caractéristiques hilarantes sans pour autant tomber dans l’excès, dans l’exagération et la caricature désagréable (… comme ce fut le cas dans « Imitation »). Même si j’adore Harry Potter, j’ai trouvé agréable de suivre ces personnages parodiés.

Ce livre est donc très agréable à lire, écrit de manière simple, plaisante, avec, ce que j’adore, plein de références… et surtout, le livre va au delà de la simple histoire, puisqu’il y a mille et une occasions subtiles de remettre en question l’univers médiatique et commercial qui est réalisé autour de la saga originale (dont je suis, malheureusement, une victime, je le reconnais…). J’en veux pour preuve le nom donné au file « Barry Trotter et la pompe à fric », ou même, certains « incohérences » que l’on pourrait reconnaître à l’histoire originale… (Pourquoi Harry Potter n’a jamais été porter plainte pour mauvais traitement? Pourquoi il arrive toujours à se mettre dans des situations pas croyables?etc. )

De même, on est loin d’une version « tout public »où seul le politiquement correct a lieu d’être… Ici, aucune retenue à parler sexe, mauvaises manières, vices et perversions, … mais qui reste cependant agréable à lire… en ce qui me concerne, en tous cas.

La fin du livre est toute aussi intéressante de par les questions qu’elle pose au lecteur (même si, je l’avoue, je ne suis pas à philosopher en ce moment, …)

Maintenant, en dehors de tout ça, il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas d’histoire, de fil conducteur, à proprement parler… l’histoire est un peu décousue, mais peu importe, on est dans un cadre non conventionnel de roman, après tout.

Bref, vous l’aurez compris, ce livre est une bonne découverte en ce qui me concerne, et me réconcilie avec les parodies 🙂 On est bien loin des parodies lourdes et ennuyeuses où humour rime avec exagérations fatigantes. Maintenant, entendons-nous bien, on n’est pas face au roman du siècle non plus… Mais c’est agréable, ça se lit facilement, ça vide la tête, les neurones ne sont pas mis à trop rude épreuve, et ça détend bien un vendredi soir…

Si je ne me trompe, il y a deux suites à ce livre…Je pense que je me laisserai certainement tenter quand elles sortiront chez milady…

Par contre je pense qu’il est vraiment nécessaire d’avoir lu la saga originale pour pouvoir apprécier ce livre, les références, l’humour décalé, … sinon, ce serait comme regarder les « Scary Movie » sans connaître le moindre film d’horreur auquel il est fait référence: ce serait débile.

[✎] Hallucinations

ISBN : 2759500950
Éditeur : Tonkam 2010

toru Oshikiri habite une maison étrange ou il voit des choses anormales se produire. A t’il vraiment enterré son meilleur ami?
D’ou sortent ces monstres qui menacent de le tuer et explosent devant lui?
Qu’est il arrivé à son amie disparue alors qu’elle passait le pas de sa porte?
L’obscurité et l’angoisse peuvent parfois nous jouer des tours et alors la folie s’empare de nous….

Il s’agit de la BD que j’ai reçue dans le cadre du Mass Critique spécial bandes dessinées organisé sur le Site BABELIO.

Honnêtement, je ne connaissais pas du tout l’auteur, mais la couverture a eu sur moi un grand impact: elle m’a subjuguée, et le résumé du livre m’a enchantée… en effet, j’ai toujours adoré ce genre d’histoires, la fan de films d’horreur que je suis adorant frissonner d’angoisse…

Le personnage central de l’histoire, ou plutôt, des histoires, est un adolescent qui, même si ce qui lui arrive est peu courant, est quant à lui très caricatural… mais cela n’entache en rien l’intérêt de la BD et l’attrait des histoires.

Oshikiri , je l’ai trouvé tour à tour attachant, énervant, complètement fêlé (il faut avouer que par moment, on se demande si tout ce qu’il voit ne vient pas de sa propre imagination qui lui joue des tours…)

Mais finalement je trouve qu’il y a un petit côté « légendes urbaines » dans ces histoires, ce qui n’a fait que renforcer mon intérêt.

Le fait que ce soit 6 petits récits et pas un grand récit est une bonne chose… ça m’a permis de le lire petit à petit, une histoire par ci, une histoire par là… et ne pas rester trop longtemps plongée dedans…

dans chacune de ces histoires, on retrouve tous ce qui fait une bonne histoire d’épouvante, ce qui fait peur, ce qui fait douter, ce qui fait « psychoter »… L’atmosphère du manga reste pesante et inquiétante de la première à la dernière page.

L’auteur a la main habile, les dessins sont agréables à regarder, les expressions bien dessinées et représentées…  ce qui, il faut le reconnaître, n’est pas toujours le cas dans les mangas. De même, les personnages tant que les arrières plans sont travaillés, et pas réalisés à la va-vite comme on peut souvent le voir dans les mangas traditionnels. Ici, les trains sont fins, les détails bien présents pour rendre le tout agréable pour le lecteur, sans tomber dans l’exagération qui pourrait perturber le lecteur dans son suivi de l’histoire… l’essentiel est présent, et puis c’est tout.

Ce que j’ai aimé, c’est qu’une fois la tête sortie de la bande dessinée, le moindre bruit me faisait sursauté, le soir, dans la maison, toutes lampes éteintes ou presque… Bref, objectif atteint, j’ai frissonné 🙂

Le petit bémol? j’aurais aimé des illustrations en couleurs, mais bon, c’est du domaine du détail.

Bref, je ne lis pas souvent de mangas, mais celui-ci, je vous le conseille vivement si vous aimer l’imaginaire sombre, l’horreur, le terrifiant, … car tous les éléments sont réunis pour vous garantir un moment de plaisir… ou de terreur…

En tous cas, il m’a donné envie de découvrir d’autres mangas du genre…

Je remercie grandement BABELIO et les éditions Tonkam pour m’avoir permis de découvrir ce manga, d’un auteur que je ne connaissais pas du tout…

[✎] Palimpseste

Palimpseste de Charles Stross
Editions J’ai Lu (Nouveaux Millénaires)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 159 pages

Quand l’histoire se réécrit en permanence, un homme lutte pour sauver sa famille…

Pour préserver l’humanité de l’extinction pure et simple, des agents venus d’un lointain futur voyagent dans le temps tout au long de l’histoire de la Terre : à chaque apocalypse, ils sauvent ce qui peut l’être, et permettent ainsi à l’humanité de renaître à chaque fois de ses cendres, quitte à tout rebâtir de zéro.
Pierce est l’un de ces agents, qui donne pleine satisfaction à ses supérieurs. Mais sa vie bascule le jour où sa famille se retrouve « effacée » par une nouvelle version de l’Histoire…

Une grosse déception, livre beaucoup trop « scientifique » et SF profonde pour moi…

J’ai été super emballée quand j’ai vu le résumé de ce livre… C’est vrai, qui n’a jamais rêvé de voir le monde et son histoire réécrit pour en ressortir le meilleur?  A vrai dire, ce résumé m’a fait énormément penser à la série de films « l’effet papillon », que j’ai adoré tous trois.

Palimpseste (nom masc.) : manuscrit ancien dont on a gratté l’écriture pour écrire à nouveau sur le parchemin.

Voilà le point central de cette histoire… Réécrire l’histoire, la vivre autrement… Voilà qui est prometteur même si ce thème a déjà été visité et revisité à de maintes reprises…

Mais finalement, je dois avouer que ce fut, en ce qui me concerne, un gros flop… bien que le projet soit prometteur…  Je suis ressortie de ma lecture avec un mal de crâne inimaginable, et surtout, plein de questions d’incompréhension en cours de lecture… Certes, certains me diront que dans ces cas là, une relecture n’est pas inutile, mais honnêtement, je n’ai vraiment pas envie de m’y replonger vu sa complexité.

Le roman est à la fois très court, et donc, très dense… On aurait pu penser que de ce fait, on resterait concentré sur l’histoire, puis… pas du tout… Il y a eu, ponctuellement mais intensément, des incartades beaucoup trop scientifiques à mon goût… J’aurais pris un livre d’astrophysique que je ne m’en serais pas moins sortie… je me suis retrouvée perdue dans un univers trop éloigné de ce à quoi je m’attendais, et une fois ces sortes de parenthèses terminées, je n’ai pas réussi à retourner dans l’histoire comme il eut été bon de le faire.

J’ai trouvé les personnages plats, sans véritable personnalité, sans spécificité qui les rendent particuliers ou marquants. Au vu de la longueur réduite du roman, je me dis qu’ils auraient pu être un peu plus développés et mis en évidence.

Par contre, s’il y a une chose qu’il faut reconnaître, c’est que les descriptions  sont telles que l’imagination y trouve son compte.

Le principe de la réécriture de l’histoire est pourtant un concept qui me plaisait beaucoup, outres les digressions scientifiques, le roman s’installe dans une logique agréable… mais l’auteur a, pour moi en tous cas, une plume beaucoup trop compliquée et peu propice à une lecture fluide et agréable pour qui n’a pas l’astrophysique, entre autres, comme domaine de passion.

Même si ce n’était pas le premier livre de Charles Stross, je n’en avais jamais entendu parler, et l’ai donc découvert avec ce roman… Honnêtement, je n’ai pas trop envie d’aller en découvrir d’autres opus, s’ils sont du même genre…

Mais je ne doute pas que les amateurs du genre vont l’adorer et l’apprécier comme il se doit.

En partenariat avec les éditions J’ai Lu/Nouveaux Millénaires et bibliofolie

[✎] Whit Mosley, tome 2 : Entre les morts

Du suspens, oui, mais présenté de manière brouillon

 dans un style pas vraiment agréable à la lecture… Dommage, car en dehors de ça, l’histoire me plaisait…

En pratique :
Editions Le Livre de Poche (Thriller)
Publié en 2011 ~ Langue : Française ~ 444 pages
Et ça parle de quoi?
Lucy, la compagne de Whit Mosley, est inquiète : son oncle a disparu. On découvre bientôt son corps dans une tombe, parmi des ossements humains. Mosley commence alors ses recherches… sans se douter qu’il va très vite se retrouver au milieu d’un labyrinthe infernal où les apparences sont trompeuses et les zones d’ombre omniprésentes. Après Faux-Semblants, une nouvelle enquête de Whit Mosley, le juge le plus atypique du Texas, où, une fois encore, Jeff Abbott déroule une intrigue diabolique.

 ₪ L’avis de lectrice:
Est-ce qu’en ce moment, je deviendrais trop exigeante avec mes lectures, mais pour l’instant, pas mal de déceptions de la part de lectures desquelles j’attendais pourtant pas mal de choses…
C’était le premier livre de cet auteur que je lisais, et j’en ai trouvé le style terriblement brouillon… La lecture est perturbée dans sa fluidité à cause d’une manière d’écrire des plus surprenantes: des tournures de phrases compliquées, de la ponctuation usitée de manière très aléatoire et parfois à mauvais escient…  et je dois reconnaître que j’ai beaucoup de mal à accrocher à un texte où la ponctuation est trop peu ou mal utilisée.
Les personnages ne sont pas dérangeants, mais par contre, ils n’ont pas vraiment de personnalité… ils sont relativement singuliers, et de ce fait, je n’ai pas réussi à m’y accrocher, malheureusement… Maintenant, pour prendre un peu la défense du livre malgré tout, comme ce livre est le second opus d’une série, dont je l’ai pas lu « Faux-semblant », le premier tome, et peut-être que si je l’avais lu, j’en saurais un peu plus sur les personnages récurrents et les aurais un peu plus apprécié…Et ce manque d’attrait de ma part m’a empêché de pouvoir apprécier le livre à sa juste valeur.
Un point positif, malgré tout: le suspens est présent, et cela pousse le lecteur, malgré tout, à continuer la lecture pour savoir ce qui va se passer…  On en oublierait presque les contraintes du style de l’auteur…  On plonge dès le départ dans une ambiance lourde de sous-entendus, de tension presque palpable…
Les rebondissements s’enchaînent, de manière à ne pas laisser au lecteur le temps de s’ennuyer… ce qui est appréciable, il faut le reconnaître.
Le style est assez direct, on ne tourne pas bêtement autour du pot, et cela aussi, j’ai aimé.
J’avoue que j’ai  encore plusieurs autres livres de Jeff Abbott dans ma PAL, et que je suis un peu réticente à les lire tout de suite au vu du goût mitigé que m’a laissé « entre les morts ». Restera à voir si les quatrièmes de couverture vont venir prendre le dessus sur la déception présente.
Et s’il fallait mettre une note, ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Le livre de poche.

[✎] Créativite et innovation avec les 5 éléments Chinois

 

Uneméthode certainement très profitable au milieu professionnel… Je reste un peuplus sceptique quant à son application dans la vie privée, mais cela n’engageque moi.

 

En pratique : Broché: 182 pages
Editeur : Chariot d’or (16 juin 2011)
Et ça parle de quoi?
Voici une approche très originale pour libérer votre puissance créatrice. Cetouvrage présente une méthode révolutionnaire de créativité individuelle, baséesur un modèle présent en Chine depuis plus de 4000 ans : médecine, acupuncture,arts martiaux, stratégie, philosophie, politique… Il était temps, pour lacréativité, d’utiliser la puissance, la pertinence et la simplicité des «CinqÉléments» ! En découvrant cette méthode, vous allez résoudre un problème réelet accéder, en plus, à une nouvelle compréhension du monde : différente,ouverte, créatrice de possibles. Ce livre vous guide, étape par étape, dans unedémarche créative complète.

L’avis de lectrice:
Passionnée par les philosophies orientales et les bienfaits qu’ils peuvent nousapporter dans notre vie quotidienne, j’étais très intéressée par cet ouvrage.Aussi ma curiosité fut-elle affutée quand il me fut proposé en service presse…

Le positif de ce livreréside dans le fait qu’il a pour vocation de développer une méthode étantprofitable tant d’un point de vue personnel que professionnel… L’auteur laprésente d’ailleurs comme telle, et force est de reconnaître que les deuxpoints de vue sont bien exploités dans l’ouvrage, les exemples donnés abordantà chaque fois les deux aspects de la vie.
Cependant, je ne pensepas que je l’appliquerai « comme telle » dans ma vie personnelle sil’occasion se présentait, car je pense malgré tout qu’elle serait bien plusefficace pour gérer son milieu professionnel.
Ce qui est bien, c’estque le vocabulaire est accessible pour tout un chacun, les phrases sontsimples, faciles à la compréhension, et ce de manière à rester à la portée detous. Cependant, je crois qu’une relecture s’imposerait en temps voulus pourrendre la méthode moins fastidieuse…
Il propose, en find’ouvrage, les grilles d’analyses présentées tout au long du « guidepratique », afin de mieux s’y retrouver.
Le gros point positif dulivre est que si l’on suit cette approche de la créativité et sondéveloppement, je suis certaine qu’elle permet d’effectivement trouver dessolutions aux problèmes rencontrés en travaillant sérieusement etméthodiquement.  (bien sûr, tout cecireste théorique étant donné que je n’ai eu que l’approche théorique et n’ai paseu l’occasion de la mettre moi-même en pratique)
Personnellement, celivre m’a cependant laissé un goût de déception… En effet, j’ai trouvé que bienqu’apportant des pistes des plus intéressantes pour résoudre des problèmes, ily a cependant trop de « bla-bla »… Bien souvent, j’ai eu l’impressionque pour combler les pages, l’auteur tournait beaucoup autour du pot, et j’aitrouvé ça vraiment dommage.
Il eut été bien mieux deplus approfondir la méthode en elle-même, je pense, plutôt que les « àcôtés »…
Le petit plus? Lemarque-page à l’image du livre qui était joint à l’ouvrage… Je sais, purbeaucoup, c’est un détail, mais pour la collectionneuse que je suis, celacompte 🙂
Un petit extrait?
« Pour nous convaincre du fait que lacréativité appartient à tout le monde, revenons-en à l’être créatif surdoué quenous avons tous été. Chaque enfant est en effet d’abord un être vivantconfronté en permanence à de l’inédit, à de l’inconnu, à de »l’inappris ». Plus il est jeune, plus il est en permanence ensituation d’être créatif et innovant.  » page 17
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 3/5

₪ Service Presse en partenariat avec le site des Agents littéraires et les éditionsChariot d’or

[✎] Le Journal d’Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été chez ma grand-mère

Encore un moment génial passé encompagnie d’Aurélie Laflamme, de ses élucubrations et de ses péripéties… 

Enpratique :
EditionsMichel Lafon
Publié en 2011 ~ Langue : Française~ 294 pages
Et ça parle de quoi?
À l’aube de ses quinze ans, Aurélie Laflamme a pris une décision: celle dedevenir plus mature. Plus question de se laisser envahier par toutes sortesd’émotions incontrôlables! Peu importe sa rupture avec Nicolas, ses mauvaisrésultats scolaires et le fait que sa mère parte en voyage avec son nouveauchum (possiblement diabolique) de l’autre côté de l’Atlantique, Aurélie (aidéepar tout le chocolat qu’elle peut trouver) veut rester zen. Heureusement quel’année scolaire tire à sa fin, elle pourra enfin souffler et mettre à profitsa nouvelle résolution! Mais comment y arriver quand elle doit s’expatrier à lacampagne chez sa grand-mère pendant que sa meilleure amie, Kat, passe un moisdans un camp d’équitation et que son voisin, Tommy, se rend dans sa villenatale?
Alors qu’Aurélie se prépare à passer un été à écouter gazouiller les moineauxet à observer la danse nuptiale des vers de terre (bref, déprimant!), elle nepeut imaginer la foule de péripéties qui l’attendent
L’avis de lectrice:
Aaahhh Aurélie Laflamme…
Quel bonheur de la retrouver ici en cedébut de vacances, justement…
Pour ceux qui ne la connaissent pas (s’ilen existe encore), Aurélie est une ado adorable qui m’a déjà ravit dans le filmrelatant le premier tome, et dans le second tome que j’avais déjà eu la chancede découvrir grâce au site de Livraddict…
Alors, je ne vous dit pas quel fut monplaisir quand j’ai remporté le SP/Partenariat pour ce troisième tome… J’avaisvraiment hâte de le recevoir pour en commencer la lecture!
Pour commencer, parlons de la couvertureen elle-même… je l’adore… A l’instar des deux précédents tome, elle est trèsgirly, avec des couleurs vives, plein de paillettes partout, et sa présentationen forme de journal intime… tout pour plaire…
Avec le personnage d’Aurélie, pas desurprise à proprement parlé… En effet, on la retrouve en pleine forme, avec sesqualités et ses défauts dont on avait déjà pu profiter dans les précédentsopus: gaffes, coups de gueule, la réplique aisée et le tout, dans un humourdécapant et délirant… Que du bonheur, quoi 🙂
Ajoutez à cela des déboiresd’adolescente, tels que les relations amoureuses, l’apparition des premierssignes de puberté, et l’impression de ne pas avoir réellement sa place dans lemonde où l’on est…
Ce que j’aime avec la plume de India Desjardins,c’est que bien qu’étant, au départ, destinée aux plus jeunes, elle ravitégalement les plus grands qui ont su conserver leur âme d’enfant. Le temps dela lecture, j’ai vraiment eu l’impression de me revoir adolescente…
La lecture se fait de manière aisée, lespages se tournent à une vitesse folle, et sans qu’on ne s’en rende compte, quiplus est… C’est peut-être le seul inconvénient de ce livre… on est tellementpris dans l’histoire que ce la passe beaucoup trop vite…
Les sentiments sont divers et variés, etils transparaissent bien au travers du style de l’auteure…
Certains passages sont trèsattendrissants, et m’ont replongée avec nostalgie dans ces douces journéesestivales de mon enfance que j’allais passer chez ma grand-mère, pour mon plusgrand bonheur.
Ce livre, c’est exactement ce qu’il mefallait pour bien démarrer mes vacances: de l’humour, de la légèreté, un océande fraîcheur et de quoi bien se changer les idées…
Le gros problème? Quel calvaire que dedevoir attendre pour connaître le quatrième tome de cette saga sous le charmede laquelle je suis irrémédiablement tombée…
Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 5/5

₪ Service Presse en partenariat avec Livraddict et les éditions Michel Lafon.

[✎] Félin pour l’autre

Une découverte vraiment merveilleuse…. Merci à Vincentde m’avoir donné l’opportunité de découvrir  ce livre.
En pratique:

Editions les 3 orangers
Publié en2011 ~ Langue : Française ~ 188 pages

Et ça parle de quoi?

La nuit, les autres chats dorment, font les poubellesou sortent en discothèque… Pas moi ! La nuit, j’écris. C’est comme ça… Etpuis, pirater l’ordinateur de mes maîtres, c’est un peu LEUR montrer monaffection, partager LEURS pensées et LEURS rêves… LES aimer à ma façon…D’une autre façon… En secret…. Félin pour l’autre ! L’histoire d’un chatqui aime aussi les croquettes et… Ennio Morricone !

L’avis de lectrice:

Quand ce titre m’a été proposé, j’aipresque sauté de joie… En effet, j’avais déjà repéré ce livre sur le site de laFondation Brigitte Bardot, mais je ne l’avais pas trouvé en librairie par chezmoi… 
Déjà, il faut le savoir:j’adore les chats… c’est un amour de toujours, et qui n’est pas près des’arrêter… et très souvent, en regardant ma féline compagne et son air trèsmalicieux, je me suis souvent demandé ce qu’elle aurait à me raconter si elleavait la parole…
Et c’est ce que ce livrefait…
L’histoire est pleined’émotions, allant des rires aux larmes, et étant une « miss-papier-mouchoir »,à peine le premier chat-pitre terminé, j’avais déjà le cœur au bord des yeux…
Une plume douce, tendre,attendrissante, chat-rmante, chat-leureuse, et chat-virante…tellement « réaliste » et crédible… même venantde la patte d’un félin…  Mon cœur battaitla chat-made a fur et à mesure que se tournaient les pages de la vie de cefidèle compagnon à quatre pattes.
Lorsque j’ai commencé lalecture de ce livre, j’avais ma chatounne confortablement installée à côté demoi, et je l’imaginais très bien me raconter tout cela…
J’ai adoré les jeux demots, les formulations vraiment superbes et merveilleusement imagées que l’onpeut retrouver tout au long de la lecture… une de mes préférées: « quand ily avait des promesses de diamants dans le ciel » pour parler des étoiles.
J’ai également beaucoupapprécié les petites illustrations de chat qui ornaient chaque début dechat-pitre, tout en finesse…
Je suis vraiment sous lecharme…
La seconde partie  du livre, c’est un échange de plume entre lemaître et le chat… et cela se fait de manière émotionnellement très dure… Jedois bien avouer que j’ai dû, à un moment, interrompre ma lecture tant j’avaisle cœur serré et la gorge nouée…
Je ne vous en dirai pasplus pour vous laisser le découvrir par vous-mêmes, car cela vaut vraiment lapeine…
Bref, vous l’aurezcompris, je suis complètement conquise par ce livre…
Je vais commencer àsurveiller mon adorable chat de plus près, on ne sait jamais que ça lui donnedes idées 😉
Unpetit extrait?
(page 25)
« Un nom, quel qu’ilsoit, c’est merveilleux…
Ça veut dire que tuexistes vraiment.
Que tu es unique pourquelqu’un.
Que tu as enfin trouvé taplace dans ce monde…et moi, je vous l’assure, c’est quelque chose dont j’avaisbesoin. »

Et s’il fallait mettre une note,ce serait :
5/5… Je crois que si je lepouvais, je mettrais encore plus élevé…


₪ Service Presse en partenariat avec « Les agents littéraires » (MerciVincent) et la maison d’édition « Les 3 orangers« .

Il est possible de se procurer directement le livre auprès de la maison d’édition (dédicace personnalisée possible).

Chèque de 15,75 euros à adresser à :
Les 3 Orangers
13 avenue de Saint-Mandé
75012 PARIS

[✎] Mademoiselle Dandelion

Unemerveilleuse histoire illustrée au pays de Mademoiselle Dandelion… Unedécouverte qui m’a conquise en me replongeant dans un univers enfantin etpourtant si adulte…
En pratique:

Mademoiselle Dandelion, de Frédérique Lardemer aux éditionsdu Téètras Magic dans la collection – belle lurette
Format 14/13cm- 34 pages – couleurs – couverture cartonnée – première édition -110 exemplaires
9 euros.

Et ça parle de quoi?

Il est difficile de donner un résumé de ce livre… Il s’agitd’un superbe livre illustré de merveilleuses photographies, illustrant unepetite histoire…
Rien ne vaut cette vidéo pour découvrir le livre…

L’avis de lectrice:

Quand Vincent, du site « les agents littéraires »,m’a contactée pour me proposer un livre jeunesse, il m’a également envoyé lelien de la vidéo ci-dessus…

Après visionnage de ladite vidéo, je n’en savais pas plussur le fond de l’histoire dont il était question, mais par contre, je suisimmédiatement tombée sous le charme des photographies qui l’illustraient.

En effet, regardez ces images…

Elles sont pleines de fraîcheur, de douceur, … de rêverieaussi… Elles oscillent entre le monde enchanté des enfants et un mondeimaginaire indescriptible…
Il y a une merveilleuse finesse qui se dégage de ces illustrations…
Je craque complètement devant la beauté et la simplicité deces perles de rosées… Toute la pureté qui s’en dégage, toute cette délicatesse…
Elles illustrent d’une manière si fidèle le texte… mais jen’ai pas encore réussi à déterminer qui renvoie à qui… Est-ce le texte quiillustre les photographies, ou l’inverse?
J’avoue que sur ce point, je serais curieuse de connaître lefin mot de l’histoire de la part de l’auteure… Qui a vu le jour en premier? Le récit, ou l’ensemble des clichés?
Quoi qu’il en soit, les deux se complètent à merveille, pourmon plus grand bonheur de lectrice…
J’avoue que j’aurais partagé plus que 34 pages en compagniede Mademoiselle Dandelion, dans son univers qui lui est propre… j’aurais adoréen savoir plus sur son histoire, sur la suite de ces péripéties sentimentales…

Ce livre m’a permis, tant point de vue du texte que desphotos, de voyager au cœur des émotions liées à l’amour, à la  rencontre de deux êtres, à la perspective debonheur… en un mot: magique…
En quelques pages, l’auteure et illustratrice nous emmènedans un univers à part, et rempli de « naïveté » dans le bon sens duterme.
 
Par contre, je ne sais pas si personnellement,je l’aurais rangé dans la catégorie des livres « jeunesse »… car ilfaut une âme d’enfant avec un passif d’adulte, je pense, pour apprécier celivre à sa juste valeur. Je ne suis pas certaine qu’un enfant en comprendraittoute la beauté et la subtilité.

Pour parler du livre en tant qu’objet à part entière, je dois dire que l’aspect « fait main » apporté par la maison d’édition ne m’a pas du tout dérangé, que du contraire. Certes, c’est un peu déconcertant d’un premier abord, mais finalement, l’oeuvre se suffit à elle même, et le côté « simpliste » de l’édition met un peu plus l’accent sur l’impact qu’il peut avoir et renforce l’aspect particulier de ce livre illustré.

Un petit extrait?

« marobe qui virevolte,
Tes mainsdans mes cheveux
Lespromesses…
Les baisers…

A la folie. »

Et s’il fallait mettre une note,ce serait : 4/5

₪ Service Presse en partenariat avec « les agents littéraires » et les » éditions du Téètras Magic « .

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